Retrouvez le replay de la chronique Pourquoi ? de l'Équipe de Greg du 17/12/2024.
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00:00Je suis un petit peu maladroit quand même, mais on va parler de quelqu'un qui n'est pas maladroit, devant le but en tout cas.
00:11C'est qui ?
00:12Ronaldo.
00:13Ah oui.
00:14Le grand, la légende.
00:15Ronaldo le vrai, comme certains l'ont dit.
00:16Ah bravo Adrien, ça c'est bien ça.
00:18Ronaldo phénoméno, parce qu'il a fait un acte de candidature hier à la télévision brésilienne.
00:23Il s'est porté candidat au poste de président de la fédération brésilienne de football.
00:29C'est récupérer ce prestige, récupérer ce respect que la sélection brésilienne a toujours eu et qu'aujourd'hui personne n'a plus.
00:37Ce qui m'arrive le plus dans les rues, c'est les gens m'arrêtant et me demandant de rejouer parce que la situation de la sélection brésilienne n'est pas la meilleure.
00:47C'est la situation qui est en ce moment, tant au terrain qu'à l'extérieur.
00:52Du coup, on s'est dit, il faut qu'on intervienne.
00:54On a fait un audit et on est venu à cette conclusion-là.
00:57Pourquoi Ronaldo doit sauver le Brésil ?
00:59Alors, il y a le verbe sauver, c'est intéressant.
01:01La situation est vraiment dramatique ?
01:03Dramatique, non, mais elle est quand même très mauvaise pour cette formation brésilienne qui reste sur des mauvais résultats, notamment dans les éliminatoires.
01:10On a pu le vivre sur l'équipe live foot, le match nul face à l'Uruguay.
01:13On va le but marquer par les Uruguayens.
01:15Ils ont fait le match nul face au Venezuela.
01:17Également, les résultats sont mauvais.
01:18Le Brésil est à la traîne dans les éliminatoires en Amérique du Sud.
01:21On l'assure tout de suite, ils vont se qualifier puisqu'il y a dix équipes.
01:23Les six premières se qualifient.
01:25C'est quand même assez large pour se qualifier.
01:27Mais on voit quand même qu'ils sont un peu à la traîne, un peu à la ramasse, derrière la Colombie, derrière l'Équateur, loin derrière l'Argentine qui est leader de ce classement, juste devant le Paraguay.
01:35L'équipe nationale a des mauvais résultats et ce n'est pas l'arbre qui cache la forêt d'un foot en bonne santé.
01:41Notre correspondant sur place, Éric Frausio, il dresse un tableau très sombre malgré la plage.
01:47Des équipes de jeunes, les moins de 17, les moins de 15, c'est fiasco sur fiasco.
01:51L'équipe féminine aussi, qui ne marche pas bien.
01:54Forcément, quand les résultats ne vont pas, on essaie de comprendre pourquoi.
01:58Les problèmes en dehors du terrain, c'est beaucoup de polémiques.
02:00Pratiquement à chaque journée de championnat, c'est des polémiques d'arbitrage, de situation de corruption, problèmes de violence autour des rencontres, des batailles rangées entre supporters.
02:12En fait, il y a plein de domaines dans lesquels il faut faire le ménage et il faut moderniser un peu tout ça.
02:16Mais ça fait quand même longtemps qu'on suit le foot, qu'on sent que le foot brésilien vit une période de déclin.
02:22Il n'y a qu'à voir les résultats du Brésil dans les grandes compétitions.
02:25Tous autour de ce plateau, on avait eu les grandes heures du Brésil, années 90, 2000, 94, 98, 2002.
02:31Ils font trois finales d'affilée de Coupe du Monde, dont deux victoires.
02:34Depuis 2006, c'est toujours des éliminations en quart, sauf en 2014, élimination en demi.
02:39Et je pense qu'ils auraient préféré se faire éliminer en quart puisque, vous vous souvenez, c'est quand ils avaient perdu 7-1 face à l'Allemagne.
02:43En Copa América, le constat est encore plus édifiant parce que de 1975, date à laquelle on a mis en place ce format avec les demi-finales, à 2007, ils ont participé à 76% des demi-finales.
02:54De 2009 à 2024, ce chiffre tombe énormément à 33% des six éditions.
03:00Dernière déception en date dans cette compétition.
03:02On l'a vécue aussi sur l'équipe live foot parce qu'on a quand même plein de droits sur l'équipe live foot.
03:06C'était face à l'Uruguay en quart de finale.
03:09Si le milieu de terrain du Paris Saint-Germain réussit sa tentative, l'Uruguay sera qualifié pour les demi-finales.
03:21Et voilà ! C'est fait ! C'est fait pour la Céleste ! L'Uruguay est en demi-finale de cette Copa América ! Le Brésil est éliminé !
03:35Une élimination qui va causer la colère des supporters.
03:38La scène que vous allez voir se passe dans l'hôtel lorsque les joueurs reviennent à leur hôtel après cette élimination.
03:44Et c'est Dorival, le sélectionneur, qui va notamment être alpagué par les supporters.
03:48C'est horrible ! C'est horrible !
03:52Dorival ! Pèche pour sortir Dorival !
03:59Ça c'est la colère. Mais passé cette colère, il y a pire encore à ce qui peut arriver à une sélection.
04:03C'est la résignation. Carrément le Brésil n'intéresserait plus ses supporters.
04:10C'est vraiment notable aujourd'hui quand il y a des matchs et des éliminatoires de la Coupe du Monde.
04:14À une époque, tout le monde était arrivé sur son poste. Aujourd'hui, franchement, je dirais qu'il y a peut-être un seul tiers des Brésiliens qui regardent,
04:22et encore avec un oeil distrait, les matchs de la Sélection.
04:26Elle ne peut plus rêver personne. Plus personne ne l'incarne. Ni l'entraîneur, ni les joueurs.
04:32Le problème c'est que quand on a goûté au caviar, on a du mal avec les oeufs de limpe.
04:36Ouais, ou foie gras et pâté.
04:38René, le 11 de départ du Brésil à la Coupe du Monde 2006. Le premier match de cette Coupe du Monde 2006 pour le Brésil, c'est face à la Croatie.
04:44Attention, ça va faire mal aux yeux. De Dida à Roberto Carlos, en passant à Cafu, Emerson et Roberto.
04:49Le pire, c'est le quatuor. Bonsoir, Ronaldinho, Ronaldo, Adriano, Kaká.
04:54On va comparer au 11 de départ qui a été éliminé par l'Uruguay sur les images qu'on vient de voir.
05:00Ce n'est pas non plus du pâté bas de gamme, mais on n'est pas non plus sur le caviar à la louche.
05:06Benicius qui n'était pas là notamment. Neymar qui était absent.
05:09Ce qui me choque le plus, quand je regarde la liste de Dorival Junior, le sélectionneur, c'est la ligne milieu de terrain.
05:15André Wolverhampton, Lucas Paqueta à West Ham, Gerson Flamengo, Andrés Pereira à Fulham, Bruno Guimaraes à Newcastle.
05:21Pas un joueur ne dispute la Ligue des Champions parmi les milieux de terrain présents dans la dernière liste de Dorival Junior.
05:27C'est quand même hallucinant quand on connaît tous les talents qu'ont eus les Brésiliens à ce poste-là.
05:31Mais il manquait des légendes. Ronaldo, Ronaldinho, même un 0-2, c'était fantastique. L'équipe d'avant, c'était légendaire.
05:38En fait, sur les dix dernières années, derrière Vinicius et Neymar, c'est un petit peu le désert pour les Brésiliens.
05:43Il n'y a qu'à voir au classement du Ballon d'Or.
05:45Depuis 1995, vous le savez, les Brésiliens peuvent accéder à ce Ballon d'Or.
05:48Sur le podium du Ballon d'Or entre 1995 et 2007, 25% de ses joueurs étaient Brésiliens.
05:53C'est énorme. 1 sur 4. De 2008 à 2024, ce chiffre est tombé à 6%.
05:58Mais encore une fois, il y a des talents. Selon Eric Frosio, il y a des Henrik, il y a des Rodrigo.
06:01C'est la relève. Mais ces pépites-là, elles partagent toutes le même problème.
06:07Elles finissent leur post-formation en Europe et elles perdent peut-être leur essence, leur ginga, leur dribble, tout ce qui fait leur force.
06:16Ces pépites, je pense qu'elles sont un peu dénaturées en allant trop tôt en Europe.
06:20On a soulevé le problème de la FED, celui des joueurs. Un dossier n'a pas été abordé, c'est celui des entraîneurs.
06:26Le sélectionneur actuel s'appelle Dorival Junior. On vous l'a dit, on ne le connaissait pas avant.
06:29On est allé sur sa page Wikipédia et on est un petit peu sur le bourlingueur absolu qui n'a jamais réussi à se fixer.
06:3426 changements d'équipe en 22 ans. Pour l'actuel sélectionneur du Brésil, ça ne s'arrête pas, ça continue.
06:40Quelqu'un qui semble un peu là.
06:42Lui, au Fight Club, c'est compliqué.
06:43Quelqu'un qui semble un peu là par défaut, selon Eric Frosio, comme ses prédécesseurs d'ailleurs.
06:49La CBF s'est mis en tête de recruter un sélectionneur étranger, Carlo Ancelotti.
06:53Ils ont mis un peu tous leurs œufs dans le même panier.
06:55Ça ne s'est pas du tout passé comme prévu.
06:57Ils ont été obligés de nommer un sélectionneur intérimaire.
07:00Avant, René Zès, puis Fernando Diniz, qui en même temps cumulait la casquette d'entraîneur du Fluminense.
07:06C'était une aberration totale.
07:07Et aujourd'hui, c'est Dorival Junior qui est à la tête de cette sélection.
07:11Mais c'est pareil, les résultats sont assez médiocres.
07:14À côté de ça, les clubs brésiliens semblent compétitifs.
07:18C'est vrai qu'on a aussi vécu ça sur la chaîne.
07:21L'emporte-bonheur aux Brésiliens.
07:22Cette finale de la Libertadores.
07:24Botafogo face à l'Atletico Mineiro.
07:26Ils sont imposés, les joueurs de Botafogo.
07:28C'est la sixième fois d'affilée qu'un club brésilien soulève la Libertadores.
07:32Donc on se dit, le foot est en bonne santé.
07:33Quelle est la particularité de Botafogo ?
07:35Détenu par un fonds étranger, Eagle Football.
07:37C'est un textor.
07:38C'est autorisé depuis 2021 seulement au Brésil.
07:41Et que font-ils ces fonds étrangers ?
07:42Ils recrutent de plus en plus de joueurs étrangers avec l'envie d'avoir des résultats directs
07:47au détriment de la formation brésilienne.
07:49Là encore, on a un chiffre éloquent pour signifier cela.
07:51En 2019, il y avait 8,5% de joueurs étrangers dans le championnat brésilien.
07:55C'est il n'y a pas longtemps, 2019.
07:565 ans seulement.
07:57Aujourd'hui, 21% des joueurs du championnat brésilien sont des joueurs étrangers.
08:01Donc le mal de la sélection, il peut aussi prendre sa source dans la réduction des joueurs locaux
08:05dans leur propre championnat.
08:06Bref, on a des problèmes de sélectionneurs, des problèmes de fédération, des problèmes de joueurs.
08:10Viens vite, Ronaldo Fenomeno.
08:12Bon, merci Adrien pour ce proposé.
08:14Bien posé le débat.
08:15Revenez tous.
08:17On va parler Brésil, on va parler football.
08:20C'est l'essence même du foot le Brésil.
08:22On a tous rêvé de ce maillot jaune.
08:24Pourquoi Ronaldo doit soulever le Brésil ?
08:26C'est le débat du pourquoi.
08:27Dans un instant, on aura aussi le foutoir de la banca de Mercato.
08:29Et qui est le meilleur joueur de Ligue 1 de la saison ?
08:32Les réponses dans quelques secondes, dans le DG.
08:34Le Brésil doit être sauvé par Ronaldo.
08:47Vrai Ronaldo, dirait certains.
08:48C'est ce qu'on nous dit.
08:49Adrien corrompt parce qu'il veut se présenter à la présidence de la Fédération française.
08:53Non.
08:54Ça aurait été sympa.
08:55Fédération brésilienne de football.
08:57Ma foi.
08:58J'aurais trouvé ça assez kiffant, je dois bien vous dire.
09:00Mais Benoît Trémolinas, on est d'accord que depuis que vous êtes gamin,
09:03depuis que vous jouez au foot,
09:04depuis que vous rêvez de taper dans un ballon quotidiennement,
09:06ce que vous avez fait,
09:07le foot, c'est le Brésil.
09:09Le Brésil, c'est le foot.
09:10C'est quasiment indissociable.
09:11Bien sûr.
09:12Moi, j'ai grandi avec le Brésil 94 de Romario.
09:15Ah, rallumez votre micro.
09:17La spéciale.
09:18La spéciale de Trémolinas.
09:19Ça faisait longtemps qu'il dit rien.
09:20Oui, ça faisait au moins deux émissions.
09:22Allez-y, Benoît.
09:23Vous avez grandi avec le Brésil 94 ?
09:24C'est bon, on m'entend ?
09:25Oui.
09:26Oui, moi, j'ai grandi avec le Brésil 94 de Romario, de Bebeto, de Dunga.
09:32De Ronaldo, qui était remplaçant lors de la finale face à l'Italie.
09:37Je crois qu'il n'était pas rentré de la coupe.
09:39Non, il n'était pas rentré.
09:40Pour moi, le Brésil, c'est aussi les Ronaldinho, les Rivaldo, les Ronaldo, les Roberto,
09:45les Roberto Carlos, les Dean Nelson.
09:47Et après, pour moi, la dernière star, entre guillemets, brésilienne, c'est Neymar.
09:52Et puis après, plus rien.
09:55Sauf si vous faites…
09:56Il y a Vinicius en ce moment.
09:57Mais il n'a pas de stats avec la sélection.
09:59Exactement.
10:00Vinicius, oui, effectivement, au réel, c'est l'un des meilleurs joueurs du monde en ce moment.
10:04Mais c'est vrai qu'avec la sélection, pour l'instant, il n'a pas de trophée, il n'a pas de stats.
10:07Donc, forcément, ça ne me parle pas au niveau de la sélection Brésilienne.
10:10Et là, sur du court terme, finalement, parce que Neymar a arrêté de jouer avec la sélection en octobre 2023,
10:15Vinicius n'a pas pris le relais.
10:18Sur les 16 matchs du Brésil, donc la période juin 2022, octobre 2023,
10:21et puis depuis la blessure de Neymar et donc novembre 2023,
10:24ils ont joué quasiment le même nombre de matchs avant et après.
10:27Oui, que Neymar, il portait encore le Brésil.
10:2911 matchs, 8 buts, 6 passe-dé.
10:31Là où Vinicius ne stade pas, quasiment pas, avec cette équipe Brésilienne.
10:35Et puis, Ludo, le Brésil, il y a un poids quand même sur les épaules quand vous portez ce maillot-là.
10:40Plus que tout autre maillot.
10:41Donc, il y a besoin de stars, il y a besoin de légendes, il y a besoin de football spectaculaire.
10:45On ne peut pas faire un foot d'épicier et j'embrasse tous les épiciers.
10:48Non, mais il y a besoin, vous parliez du Brésil, terre de football.
10:50Il y a peut-être un besoin aussi, et c'est évoqué dans le sujet, de revenir aux côtés.
10:54Alors, si on veut résumer sommairement, ce qui nous a porté, toi tu parles des stars, moi ce qui m'a porté aussi, c'est les pubs.
11:00Les pubs avec les joueurs du Brésil.
11:02Vous vous rappelez, l'aéroport ?
11:04Jogabonito.
11:06Donc, c'est l'esprit Jogabonito qui est parti.
11:08En fait, ils ont raison, c'est devenu une équipe européenne, le Brésil.
11:11Ça défend, ça truque, c'est équilibré.
11:14Ça truque, je ne sais pas ce que ça veut dire.
11:16Ça veut dire que c'est…
11:17Ça calcule.
11:18Ça calcule, et c'était l'inverse des autres Brésils.
11:21C'est-à-dire les autres Brésils, c'était l'emprise sur le jeu, c'était la volonté d'imposer quelque chose, et puis c'était surtout le côté…
11:27Tout pour l'attaque.
11:28C'était le côté spectaculaire.
11:30Et ils faisaient peur tout le monde avec ça.
11:31Aujourd'hui, ils ne font plus peur à personne.
11:33La preuve en est, ils sont quatrième ou cinquième dans la zone âme sud.
11:37Donc, il y a besoin de se retrouver cette essence-là.
11:40Alors, peut-être que c'est un départ avec la formation.
11:43C'est aussi de faire entrer peut-être moins de joueurs européens, peut-être de les faire partir plus tard.
11:48Et c'est revenir à l'essence, à la base de ce qu'était le Brésil.
11:51Je pense que Ronaldo, au-delà du fait…
11:54Il peut vraiment agir.
11:55Un bon ancien joueur ne fait pas forcément un bon entraîneur ou un bon président de fédération.
11:59Ça, on l'a compris.
12:00Mais il a une telle bonhomie.
12:02Il a une telle…
12:03L'aura.
12:04On sent que c'est quelqu'un qui peut réussir à fédérer, à essayer de retrouver quelque chose, à essayer d'aller tirer une ficelle.
12:10Une ficelle qui a été perdue depuis longtemps du côté de Copacabana.
12:14Justement, Ludo, merci pour cette passe-dé.
12:16La ficelle Copacabana, on l'a comprise.
12:19Elle était dans la ficelle.
12:21Pourquoi c'était une telle légende, Ronaldo ?
12:26En quoi, à la fin des années 90, il a fait basculer le foot dans une autre ère
12:31et fait rêver des milliers, des millions de fans dont Giovanni, dont je crois savoir…
12:35C'est mon idole.
12:36L'idole absolue.
12:37Il a révolutionné le monde du foot sur le plan économique.
12:41C'est le premier joueur qui a eu des contrats publicitaires et de sponsoring hors normes.
12:45C'est le footballeur le mieux rémunéré du monde avec environ 3 millions de francs par mois.
12:49C'était l'équivalent de 460 000 euros.
12:52À l'époque, c'était énorme.
12:54C'est toujours énorme.
12:55En dehors d'un footballeur très, très star, c'est énorme pour beaucoup de gens.
12:58Je parle pour les footballeurs.
12:59Pour 97,99% des humains.
13:01Je parle évidemment pour un footballeur.
13:04A titre de comparaison, le deuxième joueur le mieux payé derrière lui, c'était Rivaldo.
13:11Et le troisième, Matthias Sammer avec 26 millions de francs par an.
13:15Pirelli, l'entreprise italienne de pneumatiques.
13:18Et Nike étaient ses principaux sponsors.
13:21Ronaldo, c'est l'homme image.
13:23Toutes les marques veulent être associées aux joueurs.
13:26Des pluies de billets dans son sillage.
13:28On a vu justement cette photo.
13:29Si on peut la remettre en régie, les copains, s'il vous plaît.
13:31De l'édition France Football de décembre 1997.
13:34On le voit recouvert de billets.
13:36On annonce d'ailleurs Ballon d'or.
13:38Des dollars qui ne lui font pas perdre la tête.
13:40Pour l'anecdote, à l'époque, il appelle lui-même le fisc.
13:42Pour savoir combien il doit payer en taxes et en impôts.
13:46C'est quand même assez honnête de sa part.
13:48Il garde les pieds sur terre.
13:50Et puis il y a aussi le côté glamour quand on parle de Ronaldo.
13:53C'est l'un des premiers joueurs à s'afficher avec la mannequin et l'actrice superstar.
13:57Susanna Werner.
13:58Une relation qui avait été très médiatisée.
14:00D'ailleurs on filmait ses réactions au moment de ses buts.
14:03Lors de la coupe du monde 98.
14:05Notamment après le Chili en huitième de finale.
14:08Bref, Ronaldo phénoméno.
14:09C'était tout ça aussi.
14:10Un mot sur Ronaldo.
14:11Et puis après une solution pour sauver le Brésil.
14:13Askedria il vient exposer.
14:14Puis il donne des solutions quand même.
14:16Giovanni, c'est vrai qu'il faut peut-être rappeler aux plus jeunes.
14:18C'était vraiment quelque chose d'incroyable.
14:20Ronaldo.
14:21Mais sauf qu'être dans la politique.
14:23Être président de FEDE.
14:25Ce n'est pas la même chose que d'aller vite sur un terrain.
14:27Evidemment, c'est très différent.
14:30Il avait d'ailleurs essayé.
14:31Parce qu'il avait repris son club formateur du Cro-Zéro.
14:35Qui était dans d'énormes difficultés financières.
14:38Donc il s'est déjà exercé à ce type de profession.
14:41Et ça a bien marché d'ailleurs le Cro-Zéro.
14:43Oui exactement.
14:44Moins bien Valadolid aussi.
14:46Mais en tout cas Cro-Zéro il avait sauvé son club.
14:49Après, Ronaldo pour le coup.
14:53Et on parlait de la dernière grande génération offensive du Brésil en 2006.
14:57Moi j'ai souvenir sur l'époque Neymar.
14:59Il disait on n'a plus de numéro 9.
15:01C'était Fred qui jouait.
15:02Ça avait été un drame.
15:04Ronaldo pour tout le monde.
15:06C'est l'idole absolue.
15:08C'est quelqu'un qui peut générer des choses.
15:11C'est quelqu'un qui a changé le football.
15:14Mais véritablement.
15:15Personne n'avait vu ça.
15:17Avant c'était Marco Van Basten la superstar des attaquants.
15:21Et R9 a tout fait basculer.
15:23Donc il a une place particulière dans le foot.
15:25Et il peut s'asseoir lui à la table des Maradona et compagnie.
15:30C'est quelqu'un de tellement particulier qu'il peut y arriver.
15:33La solution c'est quoi ?
15:35Vous êtes offerte par Lula le président du Brésil.
15:37Il a une solution justement.
15:39Il disait ça dans une radio brésilienne en octobre.
15:41Ça fait longtemps que je propose que l'équipe nationale brésilienne ait des joueurs qui évoluent dans le pays.
15:45Référence à ce que disait Ludo.
15:47Et deux joueurs qui ont marqué les buts contre le Chili jouent dans le championnat brésilien.
15:50Nous devons donner des opportunités aux joueurs d'ici.
15:52Pas à ceux qui sont invités de l'étranger.
15:54Ici vous avez des bons joueurs de la même qualité.
15:56On n'est pas obligé de...
15:58Mixer.
16:00On va peut-être avoir un peu de raison.
16:02Ca me paraît improbable en 2024 de proposer un truc aussi rétrograde.
16:05De se dire qu'il faut que des joueurs brésiliens dans le championnat.
16:07Et on sélectionne que ceux dans le championnat.
16:09Au moment d'une certaine mondialisation.
16:11Et puis de toute façon il y a du business qui se fait.
16:13Ça me paraît improbable. Impossible.
16:15Après c'est un discours très populiste de la part de Lula.
16:19Pour aller dans le sens du vent.
16:21Et pour faire plaisir aux brésiliens.
16:23Enfin il n'est que président du Brésil.
16:25Il n'est pas président de la fédération.
16:27Sauf qu'il n'a aucun poids en réalité sur le football et l'état du football.
16:31C'est un problème à gérer à priori en tant que président du Brésil.
16:35Il y a des solutions.
16:37Alors le Brésil, est-ce qu'ils sont condamnés à attendre une nouvelle merveille ?
16:39Un, deux, trois Vinicius.
16:41Ils ont quand même quelques merveilles en stock.
16:43Quand tu vois Hendry, quand tu vois Vinicius.
16:45Tu vois qu'il y en a qui se font quand même plus mal engagés.
16:47Il n'y a pas de résultat quand même.
16:49Comme le dit en fait Eric.
16:51Le problème c'est que tout est dénaturé.
16:53Le Brésil à la base n'a rien à voir avec un footballeur européen.
16:55Et malheureusement on tend à avoir des footballeurs qui sont tous formatés.
16:59Maintenant des génies, il n'y en a quand même plus beaucoup.
17:01Des génies vraiment du foot.
17:03On a tendance à avoir que des footballeurs qui sont dans le même moule.
17:06Alors que le Brésil c'est l'opposé de ça justement.
17:09Bon, on a fait le tour ou pas ?
17:11Un dernier mot ?
17:13Moi je pense que Adrien l'a évoqué et il a eu raison.
17:15Je pense qu'il y a un vrai problème de sélectionneurs.
17:17Pour le coup parce que tu as des équipes du Brésil qui ont été déséquilibrées.
17:21Là ce n'est pas la plus grande génération brésilienne.
17:24Mais il y a de quoi faire une équipe de très très haut niveau.
17:27Vous avez vu la levée de bouclier quand on a parlé d'Ancelotti.
17:30Il se disait non il nous faut un Brésilien quand même à la tête.
17:32En France pareil, ils n'aiment pas.
17:34C'est peut-être l'exception.
17:36Moi je pense à ce qu'a fait Scaloni par exemple avec l'Argentine.
17:40Je veux dire il a construit une équipe qui sur une grande compétition.
17:44Ce n'était pas la plus talentueuse des générations argentines.
17:47Mais il y avait un état d'esprit, il y avait quelque chose.
17:50Moi je pense qu'ils ont surtout un gros problème de sélectionneurs.
17:53On en parlera, on verra bien si Ronaldo va aller au bout, s'il se présente, s'il réussit.
17:57On suivra ça, vous êtes avec lui, vous avez bien raison.
18:00Dans un instant le foutoir, la manquée de Mercato.
18:03Qui est le meilleur joueur de la Ligue 1, la première partie de saison ?
18:06Réponse juste après ça, à tout de suite dans le DJ.