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00:00Allez, on va parler un petit peu gouvernement dans un instant puisque ça, ça bouge, ça bouge, ça bouge, et ça y est, on commence à avoir quelques contours
00:09Allez, aller à l'hisseron quoi !
00:11Voilà, du gouvernement.
00:1301-80-20-39-21, 01-80-20-39-21, vous nous appelez pour réagir à tout ça et pour nous dire si vous y croyez encore et qui est votre dernier espoir ?
00:26C'est la question que j'ai envie de vous poser.
00:28Si vous deviez avoir un espoir en cette fin d'année, puisque c'est la dernière de l'année, en un homme politique, vous nous dites qui ?
00:34Vous pouvez nous sortir qui vous voulez, on vous attend à l'antenne, on va prendre plein d'auditeurs aujourd'hui.
00:38Aujourd'hui, 01-20-80-20-39-21, Gautier Lebray, ça bouge !
00:43Oui, ça bouge.
00:44Amatignon.
00:45Ça bouge Amatignon, ça bouge pour Bruno Retailleau qui a eu, c'est son entourage qui le fait fuiter, des garanties sur sa feuille de route,
00:54parce que c'est comme ça qu'il présentait les choses, il disait qu'il voulait bien rester à condition de pouvoir mener la politique qu'il menait avec Michel Barnier.
01:00Et là, son entourage dit même, on a plus de garanties qu'avec Michel Barnier, François Bayrou est allé plus loin.
01:05Alors, il y a quoi dans cette feuille de route ? Il y a le retour du délit de séjour irrégulier qui avait été supprimé sous François Hollande par Manuel Valls,
01:12donc c'est le simple fait d'entrer en France qui vous place dans une situation illégale, le durcissement du regroupement familial, la réforme de l'aide médicale d'État.
01:23Alors là, il faut faire attention parce que ça ne dépend pas du ministère de l'Intérieur, la réforme de l'aide médicale d'État, mais du ministère de la Santé.
01:29Et sous Michel Barnier, on avait une ministre Geneviève Dariussec qui s'opposait à la réforme de l'aide médicale d'État.
01:35Donc là, est-ce que la santé tomberait sous Giron LR ?
01:38Modem en plus.
01:39Oui, Modem Geneviève Dariussec.
01:41Est-ce que la santé tomberait sous Giron LR avec quelqu'un qui sera en adéquation avec Bruno Retailleau pour réformer l'aide médicale d'État ?
01:47Il faut faire attention aux effets d'annonce, voir si ça sera réellement changé.
01:51Plus de conditionnalité aussi des aides au séjour régulier, donc des délais plus longs pour avoir des aides quand on arrive en France en situation régulière.
01:59Je parle bien de situation régulière.
02:01Et puis, on en parle beaucoup, c'est évidemment le terrible drame de Mayotte, avec la moitié de la population qui est étrangère,
02:08évidemment beaucoup d'illégaux qui viennent des Comores, donc le droit du sol qui serait encore durci à Mayotte.
02:15Ce qu'a obtenu Bruno Retailleau selon son entourage, et donc Bruno Retailleau, dans ces conditions-là, reste place nouveau.
02:22C'est la pièce maîtresse, et il a un autre avantage maintenant, c'est qu'il paraît que le Président de la République ne jure que par lui.
02:27L'Élysée l'aime beaucoup ?
02:28L'Élysée l'aime beaucoup, je vous jure.
02:30Vous savez sur quoi ça s'est fait ?
02:32On dit même qu'Emmanuel Macron n'aurait pas tout à fait dit ça, mais il aurait dit une phrase comme
02:37« J'aurais aimé avoir quelqu'un comme ça dans mes équipes dès le départ ».
02:42Ça s'est fait sur Yacine Belatar.
02:44Je vous jure que c'est vrai.
02:45Il y a eu la polémique Yacine Belatar, vous savez on en a beaucoup parlé quand il est allé au Maroc.
02:49Il s'en était pris ouvertement à Bruno Retailleau, donc tout le monde à l'Élysée se disait « Bruno Retailleau,
02:54s'il torpille la présence de Yacine Belatar dans la délégation, ça fait mauvais genre ».
02:58Et Bruno Retailleau a attendu une dizaine de jours, et quand il a été interrogé sur une chaîne info,
03:03il a eu une réaction très sobre sur la présence de Yacine Belatar, et ça a été énormément apprécié à l'Élysée
03:10parce que ça n'a pas relancé la polémique, et au contraire il a fait le strict minimum,
03:14évidemment désapprouvant sa venue, mais n'allant pas trop loin pour mettre l'Élysée en difficulté.
03:19Donc il est loyal.
03:22C'est ce que tout le monde dit.
03:24Tout le monde dit qu'on peut gronter sur lui.
03:26Et Laurent Wauquiez, comment ça se passe ?
03:29C'est le suspense du jour.
03:30Moi j'y crois.
03:31Ça rentre.
03:32Moi ça rentre.
03:33Il y a deux suspenses en fait.
03:34Wauquiez et Attal.
03:36Exactement.
03:37C'est ce que Berroux dit, je veux tous les patrons à l'intérieur du gouvernement.
03:41Attal, il n'ira pas.
03:43Moi je suis assez sceptique sur Gabriel Attal.
03:47Mais Laurent Wauquiez ira.
03:49Il est obligé.
03:50Il y a une petite rumeur en ce moment dans les ministres démissionnaires, certains disent
03:54Attal pourrait revenir à l'éducation nationale.
03:56Je suis sceptique là-dessus.
03:57Mais voilà, c'est les deux poids lourds évidemment du socle commun,
04:01et on sait qu'à l'extérieur ils peuvent être plus dangereux qu'à l'intérieur.
04:05Par exemple Bruno Rotaillot, lui au début il se disait il faut faire rentrer les deux.
04:08Là est-ce qu'ils vont réussir à faire rentrer les deux ?
04:10Est-ce que les deux vont se dire que c'est leur intérêt de rentrer avec l'objectif
04:142027 dans la tête de chacun ?
04:15C'est l'inconnu du moment.
04:16Exactement.
04:17Moi je pense que Laurent Wauquiez va y aller et qu'il a tout intérêt à y aller.
04:20Et je vais vous dire, les mecs, en tout cas, ça serait fou quand même si vous aviez
04:26un gouvernement avec Rotaillot, Wauquiez, Attal.
04:32Darmanin, dont on parle.
04:34Borne.
04:35Non mais Bérou, il aurait quand même une équipe là.
04:38Star.
04:39C'est un truc de fou.
04:40Les poids lourds.
04:41C'était à peu près ce qu'il avait annoncé, une équipe resserrée de poids lourds.
04:44Mais on s'inquiétait.
04:46Beaucoup de personnes pouvaient dire, on voit pas trop, à un moment donné,
04:50LR y allait dans ces conditions-là.
04:52L'adresse au chef de parti n'était pas pour faire rentrer les responsables de parti de la gauche.
04:56Personne n'a imaginé que c'était réalisable.
04:58On a mis la pression sur Laurent Wauquiez, qui, on peut aujourd'hui miser beaucoup, rentrerait.
05:04Monsieur Attal, il a un coup à jouer aussi, il peut revenir dans la partition.
05:09Je sais.
05:10Je pense que les gens ont besoin de connaître Laurent Wauquiez.
05:15Et vous allez voir qu'il a des qualités.
05:17La question c'est qui ?
05:18Il a énormément de qualités.
05:19C'est quel portefeuille ?
05:20Après moi, c'est Bercy.
05:21Il n'y a même pas de débat.
05:22Si ce n'est pas l'économie, ça ne sert à rien.
05:24Est-ce que le camp macroniste accepte que LR prenne Bercy et l'Intérieur, ce qu'il n'avait pas accepté la dernière fois ?
05:31Je vais vous dire, je pense que là, Bruno Retailleau, il est LR, mais il est tellement aimé de tout le monde.
05:39Il faut se dire qu'il a à ses côtés une équipe très forte politiquement, avec des communicants qui communiquent très bien.
05:48Et on commence à se dire que l'agenda qui est préparé n'est pas l'agenda des toutes prochaines semaines et des prochains mois,
05:53mais sur des échéances politiques plus sérieuses encore.
05:56On parle de 2027, on ne va pas se mentir.
05:58Son entourage pense, lui peut-être pas encore, mais son entourage bien sûr, il se prépare.
06:01Et il travaille.
06:02Incontestablement, je trouve que Retailleau, c'est le patron, le taulier.
06:06Presque une sorte de Premier ministre bis.
06:08Laurent Wauquiez, il est obligé de rentrer parce que si jamais il ne rentre pas, il va avoir un déficit de notoriété.
06:13Et Retailleau va s'envoler.
06:14Et ensuite, Attal, ça pour moi, c'est le gros point d'interrogation.
06:18Est-ce qu'il est mieux à l'intérieur ou à l'extérieur ?
06:21Pour François Bayrou, il est mieux à l'intérieur.
06:24Pour Gabriel Attal, il est mieux à l'extérieur.
06:26Mais Cyril, il ne faut pas oublier que Attal et Wauquiez sont les deux qui ont le plus pourri Baril.
06:31Oui, mais c'est pour ça qu'ils vont rentrer, un des deux.
06:34Je pense que Laurent Wauquiez a un terrain à rentrer parce qu'il faut que les Français apprennent à le connaître encore plus
06:41et qu'il montre ce qu'il peut faire à Bercy.
06:44Gabriel Attal, c'est autre chose.
06:46Les Français l'ont beaucoup vu et il a exercé énormément de postes auprès d'Emmanuel Macron.
06:51C'est terrible la relation Macron-Attal.
06:53Il est populaire, mais il y a des bulles puantes en ce moment.
06:55Je crois qu'Emmanuel Macron, je crois que si vous lui dites qu'elle est pour toi la pire chose qui pourrait arriver en 2027,
07:01c'est Gabriel Attal président.
07:03Il y a un ressentiment tel aujourd'hui.
07:05Il faut raconter ce qui est en train de se passer.
07:07Il y a Le Monde qui est en train de sortir des articles sur Emmanuel Macron avec des propos rapportés.
07:13Dans ce cas-là, on fait dire ce qu'on veut à qui on veut.
07:18J'ai entendu Olivier dire ceci, j'ai entendu Fabien dire cela.
07:20On met tout entre guillemets et on balance ça avec les pires propos homophobes, racistes,
07:24et on met ça dans la bouche du président.
07:26La technique, je rejoins Olivier, et c'est l'heure de la grande réconciliation, est complètement immonde.
07:32C'est le cas de le dire, pour citer le général de Gaulle,
07:35comme il le surnommait le journal soi-disant de référence.
07:38Qui est derrière ces articles ?
07:40C'est ceux qui règlent leur compte avec Emmanuel Macron.
07:42Ils sont deux.
07:43Aurélien Rousseau, ancien ministre de la Santé,
07:46qui dit qu'Emmanuel Macron aurait dit le problème des urgences c'est qu'il y a trop de mamadou.
07:50Député Nouveau Front Populaire qui siège à côté de François Hollande dans l'hémicycle.
07:54Et qui a quand même été directeur de cabinet d'Elisabeth Borne,
07:56et qui a fait la réforme des retraites, et après il siège avec ceux qui veulent la défaire.
07:59Donc Aurélien Rousseau, qui était ministre de la Santé,
08:02qui a quitté le gouvernement sur la loi immigration démissionnée.
08:05C'est lui qui fait fuiter cette scène au Monde.
08:07Et ensuite, le premier papier,
08:09parce que ça c'était le deuxième sur Aurélien Rousseau,
08:11c'est Gabriel Attal, si vous voulez.
08:13Puisque Gabriel Attal évidemment n'a pas supporté la dissolution,
08:15on peut le comprendre, il n'a jamais été mis dans la boucle,
08:17jamais mis au courant.
08:18Et là, ses proches, dont un qui est cité en Honne, Louis Jubelin,
08:22expliquent que l'Elysée surnommée Matignon,
08:25quand Gabriel Attal était le locataire pendant huit mois,
08:28la cage au folle.
08:29Et donc il y a des accusations d'homophobie contre l'Elysée,
08:32et contre Emmanuel Macron.
08:33Et il y a même une scène qui est racontée,
08:35où Emmanuel Macron offre un livre photo souvenir à Gabriel Attal,
08:39avec la photo où il apprend la dissolution.
08:42Donc un cadeau qui aurait évidemment très mal reçu Gabriel Attal.
08:45Donc ces journalistes, ces trois journalistes,
08:48se servent de tous ceux qui ont de la rancœur contre Emmanuel Macron,
08:51légitime ou pas,
08:52et prêtent des propos absolument immondes au chef de l'État.
08:55Si on commence à mettre tout le monde sur écoute à faire ça,
08:58il n'y a plus de limite.
08:59Et donc la tension, je peux vous dire,
09:01entre l'Elysée et Gabriel Attal, elle est maximale.
09:04Donc oui, Emmanuel Macron fera tout ensuite,
09:06pour empêcher Gabriel Attal de lui succéder.
09:08C'est évident, là c'est une guerre totale.
09:10C'est sûr, c'est sûr.
09:11Mais où il est le moins dangereux, en fait, Attal ?
09:13C'est la question.
09:14Je te dis, Bruno Retailleau pense qu'il faut faire rentrer...
09:18Parce que quand tu parlais à Michel Barnier et à son entourage à la fin,
09:21il ne citait pas Marine Le Pen.
09:22Marine Le Pen, elle a fait...
09:23D'ailleurs, il va rajouter un chapitre à son bouquin sur le Brexit,
09:26sur ses 90 jours à Matignon.
09:28Ça va désinguer sec.
09:29Et ça va désinguer sec contre...
09:30Ça va défourayer.
09:31Contre d'abord, et avant tout, Gabriel Attal,
09:34qui avait des espions au sein du gouvernement,
09:36Antoine Armand, Anne Jeuneté à l'Éducation nationale,
09:39qui étaient chargés de torpiller en interne le gouvernement Barnier.
09:42Donc évidemment, il est sans doute moins dangereux à l'intérieur qu'à l'extérieur.
09:46Mais après lui, son calcul personnel,
09:48il a été Premier ministre il y a à peine trois mois.
09:50Il va retourner quoi ?
09:51À l'Éducation nationale ?
09:52Il est resté cinq petits mois ?
09:53Marche arrière à l'Éducation nationale ?
09:55Pourquoi pas, hein ?
09:56Ça peut être une façon de se remettre en selle.
09:59Après, il est patron de groupe,
10:00il est chef de parti.
10:01Donc, il existe aussi tout seul.
10:03Il a toujours été comme ça, Gabriel Attal ?
10:05Un animal si jeune politique ?
10:06Moi, je pense...
10:07Moi, je vous dis...
10:08Après, je...
10:09Moi, je dis que Gabriel Attal ne rentre pas.
10:11Ok.
10:12Moi, je dis que Gabriel Attal ne rentre pas.
10:14Je ne fais plus aucun pronostic.
10:15Laurent Vaud qui rentre.
10:16Je suis fatigué des pronostics.
10:17Moi, j'en fais.
10:18Et puis, de toute façon, les boules piantes, Emmanuel Macron...
10:20Gabriel Attal ne rentrera pas.
10:22Il n'ira pas, vous allez voir.
10:24Il n'ira pas au gouvernement.
10:26Gabriel Attal, il va se dire
10:27« Moi, je ne vais pas retourner ministre de l'éducation sous mes roues. »
10:31Donc, je vous le dis, il n'ira pas.
10:32Par contre, Wauquiez, là, je pense qu'il faut qu'il y aille.
10:35Et je pense qu'ils vont finir par le mettre
10:38et qu'il va finir par décrocher quelque chose.
10:40Après, je ne sais pas quoi.
10:41Et Mme Borne ?
10:42Borne, elle est partie avec son frère.
10:43Oui.
10:44C'est qui ? Emile Borne ?
10:45Emile.
10:46Je l'avais.
10:47Elle est pas mal.
10:48Borne, elle va rentrer.
10:49Ok.
10:50Borne, elle va rentrer, bien sûr.
10:51Elle a envie de revenir.
10:52Borne.
10:53Gérald Darmanin, je pense qu'il va rentrer aussi.
10:54Il veut revenir.
10:55Son nom circule.
10:56Bien sûr.
10:57Et sa relation entre Gérald Darmanin et Gabriel Attal ?
10:59C'est pas…
11:00Je pensais que ce n'était pas trop mal.
11:01Non, non, non.
11:02Ils sont à côté à l'assemblée.
11:03Ce n'était pas trop mal, mais…
11:04Alors après, ils se sont liés.
11:05Non, non, je vais vous dire.
11:06Ils se sont liés contre Michel Barnier.
11:07Exactement.
11:08Et puis, il y a un autre truc.
11:09C'est que Gérald Darmanin et Emmanuel Macron, ça allait très, très bien.
11:15Et là, c'est un peu moins bien.
11:17Un peu plus distendu.
11:18C'est un peu moins bien.
11:19Moi, je vais vous dire les choses.
11:20Le nom de Gérald Darmanin circule pour revenir au gouvernement, mais son entourage cadenasse
11:25le ministère en question pour ne pas que ça fuite.
11:27Et parce que vous savez comment ça se passe, quand votre nom fuite pour un ministère,
11:30ce n'est jamais vous.
11:31Exactement.
11:32Donc, je m'excuse auprès de Sébastien Lecornu.
11:33C'est oublié.
11:34C'est oublié.
11:35J'ai retrouvé une super phrase de Darmanin.
11:39Contre le monde un peu macroniste.
11:41Moins de visio et un peu plus de bistrot.
11:43C'est-à-dire aller au contact des gens.
11:44Pas mal.
11:45Elle est pas mal.
11:46Ça fait un bon slogan, ça.
11:47C'est pas mal.
11:48Prenez-le pour votre prochaine campagne.
11:50Je sais comment elle aime pas.
11:51Non, mais c'est pas mal.
11:52C'est pas nul.
11:53C'est pas nul.
11:54Oui, Gauthier.
11:55Non, voilà.
11:56Écoutez, le suspense sur la participation des LR n'existe plus.
12:00Ils vont y aller.
12:01Tu es plus optimiste qu'hier, en tout cas.
12:02A t'écouter.
12:03Hier, la manœuvre de François Bayrou, c'était de montrer à tout le monde que la gauche
12:06ne voulait pas y aller.
12:07Et donc, ce n'est pas de ma faute si je suis obligé de droitiser ma ligne politique par
12:11rapport à celle que j'ai portée pendant des décennies, c'est-à-dire une ligne assez
12:15centrale.
12:16Et donc, je suis obligé d'aller plus à droite vers Bruno Rotaillot pour prendre l'LR, sinon
12:19j'ai personne.
12:20Exact.
12:21Puisque j'ai proposé même à Marine Tondelier d'être ministre, mais hier, je me faisais
12:26les échos des LR, alors évidemment, jamais j'ai cru que Marine Tondelier allait gouverner
12:31avec Bruno Rotaillot.
12:32C'est impossible.
12:33Mais le simple fait, politiquement, de proposer à Marine Tondelier d'entrer au gouvernement,
12:38celle qui soutient les soulèvements de la terre, qui s'en prenne aux méga-vaccines
12:41et aux forces de l'ordre, c'est un mauvais signal.
12:45Il est pas bien.
12:46Il a deux doigts d'arrêter d'écouter du Michel Thor, franchement.
12:51Et Marine Tondelier, elle déclare que Bruno Rotaillot gouvernement, elle censure.
12:55C'est fou.
12:56Ils censurent, ils n'ont pas les moyens de censurer, de toute façon, de censurer dans
13:00leur coin.
13:01Pas tout seul, mais vous vous souvenez, ce fameux pacte de non-censure qui devait aller
13:05du PS au LR, ça c'est du flanc.
13:07Les socialistes, hier, Olivier Faure, quand il sort, il dit qu'il y a toutes les conditions
13:11pour qu'on censure.
13:13C'est une question de temps.
13:14Est-ce qu'ils vont censurer dès la première motion de censure avec LFI ?
13:16Eric Coquerel, il dit, j'ai aucun doute, les socialistes reviendront avec nous.
13:19Eric Coquerel de la France Insoumise.
13:21C'est Eric Coquerel qui dit ça ?
13:22Oui, dès la première censure.
13:23Vous êtes tranquille.
13:24Mais il a peut-être raison.
13:260 à 80, 20, 39, 21 sur Europe 1, vous nous appelez et c'est vrai que je vous avais posé
13:31une question aujourd'hui pour la dernière.
13:33Dites-nous si vous avez un le-nom, pour vous, qui serait celui, qui serait le sauveur.
13:37Un homme providentiel.
13:38Exactement, un homme providentiel.
13:39Il est peut-être déjà au gouvernement, il est peut-être déjà candidat aux élections
13:43en 2027.
13:44Un homme ou une femme, bien entendu.
13:45Vous nous appelez et vous réagissez, bien sûr, à tout ce qu'on va dire.
13:49On parlera dans un instant aussi de cet article sur Emmanuel Macron.
13:54C'est honteux.
13:55C'est toujours les articles de, on a vu un mec qui a dit que sa mère avait dit que le
14:00boulanger connaissait son cousin.
14:02Non mais c'est zéro.
14:03On peut faire cet article sur tout le monde.
14:04Bien sûr, bien sûr.
14:05Tout le monde.
14:06C'est le principe.
14:07Tout le monde.
14:08Tout le monde, c'est même vous.
14:09D'article.
14:10Je sais.
14:11D'ailleurs, je n'hésiterai pas à le faire.
14:12Je sais.
14:13Lâchez-le.
14:14Je n'hésiterai pas à le faire.
14:15Mais moi, je trouve ça dingue.
14:16Et après, ils vont donner des leçons.
14:17Alors cette semaine, c'est la semaine du monde parce qu'avec Eugénie Bastier, on
14:20a appris grâce au Figaro ce qui se passait dans les couloirs du monde sur…
14:24Avec Benjamin Barthes.
14:25La compagne de Benjamin Barthes.
14:26Alors, est-ce que vous pouvez expliquer à nos auditeurs, parce que là, vous êtes entre
14:29vous.
14:30Oui, on va faire en deux mots.
14:31Certains au monde contestent la ligne éditoriale.
14:34Il y a un mur, le mur de Gaza, avec des propos polémiques.
14:38Ça a toujours été un génocide.
14:39Ne laissez personne dire que ça a commencé le 7 octobre, le jour des attentats.
14:44Et donc, certains pointent une complaisance avec même le Hamas, cette organisation terroriste.
14:50Voilà ce qui se passe dans les couloirs du monde.
14:53Et là, maintenant, il y en a deux qui sont sortis.
14:55Il y en a deux autres qui doivent apparaître dans les prochaines heures puisqu'il y a
14:59quatre épisodes sur Emmanuel Macron et l'Élysée.
15:02Et à chaque article, on a des propos rapportés.
15:04On prête des propos homophobes, des propos racistes au président de la République, des
15:09propos démentis par l'Élysée.
15:12Et donc, si vous voulez, c'est terrible parce qu'on met ça entre guillemets, on met ça
15:15dans la bouche du président, alors que c'est des trucs qu'on entend derrière la porte,
15:17des règlements de comptes.
15:18C'est catastrophique.
15:19Il aura eu droit à tout quand même, Emmanuel Macron.
15:21Moi, je trouve ça honteux.
15:22Dans un premier temps, on le traitait d'homosexuel, donc avec des propos aussi homophobes à son
15:27encontre.
15:28Excusez que je réponde à ça.
15:30Vous savez, il y en a une aussi qui a eu le droit à ça, une conseillère, je vais la
15:33défendre, Anastasia Colosimo, qui a eu le droit à un article de Camille Guigogne de
15:38L'Obs.
15:39Je trouve que je la connais très bien, Anastasia.
15:40Elle est incroyable.
15:41J'ai beaucoup d'estime pour elle.
15:42Ils disaient qu'elle parlait mal aux journalistes, etc.
15:44Je vais dire un truc, elle est beaucoup plus intelligente et brillante que tous les journalistes
15:48qui lui crachent dessus.
15:49Moi, j'ai pu m'opposer, on a pu avoir des moments de tension, notamment au fameux épisode
15:55d'Yacine Belatar au Maroc, puisqu'elle gère la presse pour les relations internationales
16:00du président de la République.
16:01C'est quelqu'un d'absolument estimable.
16:02Et cet article dégueulasse de L'Obs, avec des propos rapportés graveleux, c'est les
16:09mêmes méthodes.
16:10C'est les mêmes méthodes.
16:11Et maintenant, on s'offusque de tout en permanence.
16:14Alors, je vais vous dire, les téléspectateurs, les auditeurs, on s'en fout du petit milieu.
16:21Ce qui compte, c'est les auditeurs d'Europe, par exemple, les auditeurs, les Français,
16:25le petit milieu.
16:26On s'en fiche totalement.
16:28Qui lit aujourd'hui ? Qui a lu cet article ? Qui a lu cet article sur cette conseillère ?
16:34Mais personne.
16:35Mais ça sert à rien.
16:36C'est pas avec ça que vous allez être élus.
16:39Regardez ce qu'il s'est passé aux Etats-Unis.
16:41C'est comme le scandale du verre d'eau avec Audou et Aubry, en fait.
16:45Les Français qui regardent, en fait, ils s'offusquent pas.
16:49Mais la volonté derrière, c'est de nuire aux carrières, c'est de s'en prendre aux
16:53de coller des étiquettes infamantes et journalistiquement, moi, mettre entre guillemets des propos dans
16:59la bouche du chef de l'État, des propos rapportés, dont on n'a aucune preuve, je
17:03trouve ça scandaleux.
17:04Voilà.
17:05Le processus après l'Élysée d'Aimant, j'ai vu un tweet, quand l'Élysée d'Aimant,
17:10donc l'Élysément, donc, on ne...
17:12Ah, tu peux rien faire ?
17:13Oui, c'est infernal.
17:14Oui, c'est Kafka.
17:15C'est Kafka.
17:16Est-ce que vous pensez que ça touche ?
17:17Sur le plan déontologique, en tout cas, pour le métier de journaliste, ça pose des questions.
17:21Je pense que ça ne le touche pas, mais pas du tout.
17:23Je pense même qu'il en rigole.
17:24Je pense que ça doit le faire rire de se dire, mais vraiment, c'est...
17:26Par contre, le monde, maintenant, c'est un journal people.
17:29Ah bah oui, c'est ça.
17:30On est d'accord.
17:31C'est un journal people.
17:32Ah oui, c'est un journal people.
17:33On vaut le conflit.
17:34Trash people.
17:35Exactement.
17:36C'est incroyable, ce que c'est devenu.
17:37Mais bon, il faut bien vendre, à un moment, c'est compliqué, la presse.
17:41Mais tant pis pour les personnes que ça touche, parce que le président, il est en Kevlar,
17:45mais les conseillers du président de la République, je ne défends pas l'Élysée tous les jours,
17:49mais franchement, vous imaginez, déjà, c'est une pression immense, et maintenant, on peut
17:54vous rouler dans la boue du jour au lendemain, vous prétendez des propos que vous n'avez
17:57jamais tenus, ou sur le ton de l'humour, au quatrième degré, puisque maintenant, plus
18:02personne n'admet le second degré.
18:03C'est terrible, quand même, cette méthode.
18:05C'est terrible.
18:06Merci, Gauthier Lebrel.
18:07On va en reparler dans un instant, de tout ça, en Corse, 01.80.20.39.21, vous nous appelez
18:12sur Europe 1, on va vous prendre à l'antenne dans un instant.
18:15Et puis, je vous ai posé une question, tiens, pour vous, qui serait, en cette fin d'année,
18:18parce que c'est la dernière de l'année, on reviendra après le 6 janvier, qui serait
18:22pour vous l'homme providentiel ?
18:23À part Emmanuel Macron, vous voulez dire ?
18:25Ah mais non, ça peut être lui, ça peut être lui, vous pouvez le dire.
18:27On peut élargir à des nombres politiques.
18:28Exactement, oui.
18:29Allez, à tout de suite sur Europe.
18:3016h-18h.
18:31Serrez la nana sur Europe 1.

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