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Retrouvez le replay de l'après-course de la mass start messieurs du Grand-Bornand du 22/12/2024.

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00:00Fantastique performance de Tarjeve, fêtée par son frère Johannes, une partie de la
00:13Norvège voulait le pousser dehors, et bien non, Tarjeve a signé une victoire fracassante
00:19et cette émotion extrêmement poignante voir Tarjeve, 36 ans, félicité par son petit
00:24frère de champion, et bien Tarjeve à 36 ans signe une nouvelle victoire ici au Grand
00:29Tournant, alors qu'une partie de la Norvège voulait donc l'écarter de l'équipe, il
00:34a de beaux restes évidemment Tarje, n'est-ce pas Anaïs ? Très joli jeu de mots. Merci
00:39pour la régie. C'était une super course, je suis impressionnée parce qu'il était
00:43quand même sur la touche sprint poursuite, il est là depuis le début, il doit ronger
00:47son frein toute la semaine et là, c'est la meilleure manière de répondre présent,
00:51c'est beau. On va le fêter avec Johannes sur le podium bien sûr, pas de Français
00:55sur le podium, Eric Perrault avec Tanguy, la Mastartfam nous attend bien sûr dans la
00:59foulée. Eric, qu'est-ce qui représente Tarjeve en Norvège quand vous étiez petit,
01:05vous le regardiez à la télé, c'est une immense star là-bas, il n'a pas couru cette
01:09semaine et le dimanche hop, il débarque et il gagne. C'est les grands champions qui
01:14sont capables de faire ça, Tarjeve c'est un grand champion, moi je me souviens parce
01:19que je regardais, je disais que je regardais parce que quand je suis arrivé sur la coupe
01:28du monde, je me suis rendu compte que Tarjev avait gagné son dossard jaune, c'est-à-dire
01:33il avait gagné le globe à 22 ans, c'est comme si je l'avais gagné l'année dernière.
01:37Je me souviens que ça, ça m'avait marqué, donc déjà très tôt, ça a été un énorme
01:41champion, il a galéré durant sa carrière et aujourd'hui, il fait partie des anciens
01:45du circuit, mais voilà, il est capable de faire des coups comme aujourd'hui, où il
01:48est privé de course du week-end et il peut courir la dernière et il la gagne, c'est
01:51énorme, c'est des grands champions.
01:53Qu'est-ce qui vous manque vous sur cette course, rater une balle au premier tir d'une
01:57mastart, quand ensuite ça part à bloc, la poignée en coin, c'est forcément difficile,
02:02ça fait une course derrière où on essaye de survivre ?
02:05Ouais, je crois que j'étais un peu moins dedans, c'était pas facile, je me suis battu
02:09pour donner le max, je suis content de mon tir quand même, ça me limite vraiment la
02:13casse aujourd'hui, je suis encore au contact, c'est pas une course tranchante, je suis
02:17un peu flap à des endroits, à d'autres, la dernière couchée que je loupe au deuxième
02:21tir, c'est un peu de l'approximation, il y a des petits détails qui m'échappent,
02:24ce qui fait que c'est une course correcte, mais c'est en plus.
02:27Qu'est-ce qu'il va falloir faire pendant les deux semaines qui viennent pour revenir
02:31en forme et être en pleine possession de vos moyens à Oberhof ?
02:35Se reposer, faire un peu de jus et puis après, revenir avec les mêmes bases sur lesquelles
02:39j'étais en ce début de saison, beaucoup d'exigences, beaucoup de concentration
02:43et arriver à enchaîner les bonnes courses.
02:45Vous êtes dans le top 5 du classement général de la Coupe du Monde, quel est l'objectif
02:49de fin de saison ? Faire au mieux possible, je calcule pas trop les places,
02:53j'essaie juste de donner le max à chaque course et je pense que si je continue
02:57sur cette longueur-là, que j'arrive à m'améliorer encore un peu parce que je pense que je suis
03:01capable, pourquoi pas aller chercher un podium.
03:03On y croit, merci.
03:06Il est ambitieux Eric Perrault et il a raison, c'est de nouveau le meilleur tireur du côté
03:09de l'équipe de France aujourd'hui.
03:11On va y revenir évidemment, c'était un petit peu plus décevant pour l'équipe de France
03:15aujourd'hui.
03:16On attend les filles pour leur traditionnel réglage et basculer ensuite vers la Mastart
03:20femme Anaïs.
03:21Cette course, on mesure toujours la difficulté du biathlon et là, c'est une formidable
03:26démonstration.
03:27Tariébeu, 36 ans, il a gagné son Gros Globe en 2011, vous vous rendez compte, et aujourd'hui
03:33c'est le meilleur, c'est prodigieux ce qu'il a réussi.
03:36Oui, c'est quand même un bon signe de longévité.
03:39Après Tarié, je pense que maintenant, ça va être sa stratégie, c'est qu'il va pouvoir
03:43faire quelques coups de temps en temps.
03:45L'année dernière, il jouait encore le Globe face à son frère mais là, j'ai l'impression
03:49que cette année, il a quand même rendu le poids de l'âge.
03:52Oui et non, il est là depuis 2011, il faut se rendre compte du boulot qu'il a tous les
03:56jours pour être à ce niveau-là.
03:57Il s'entraîne deux fois par jour tous les jours de l'année depuis 20 ans presque.
04:02Donc c'est quand même incroyable et il était sur la sellette, il répond présent
04:08aujourd'hui, c'est quand même effectivement la marque de très très grands champions.
04:11Un nouveau body-home à partager donc avec son frère Johannes.
04:14C'est vrai, Tanguy, on attend d'autres réactions à votre micro mais est-ce que vous aussi,
04:18vous avez été saisi par l'émotion de Johannes pour son grand frère Tarié ? On l'a rarement
04:22vu aussi heureux après une course qu'il n'a pas remportée.
04:24Oui, Johannes dans l'air d'arriver et puis même Siegfried qui suit les frères Boe
04:29depuis maintenant un petit moment sur le pas de tir au moment du dernier tir.
04:32Il était déçu de cette balle qu'il rate et puis presque soulagé de voir les coéquipiers
04:37norvégiens aller sur l'anneau.
04:39Et puis cette image dans l'air d'arriver où Siegfried est allé l'enlacer aussi.
04:44On voit que c'est vraiment une belle histoire aujourd'hui alors que Emilien discutait avec
04:49Johannes.
04:50Emilien qu'on va avoir en interview tout de suite.
04:58Emilien, qu'est-ce qu'on se dit à l'arrivée de la course avec Johannes Boe ?
05:05On parle des deux prochaines semaines.
05:10On va dire ça.
05:12Racontez-nous cette course.
05:14Vous étiez dans le scénario de Contre la Tide au début de saison où vous en ratez
05:19au début et puis ensuite vous mettez full gaz pour essayer de vivre et d'espérer dans
05:23cette course et puis ça n'a pas tenu jusqu'au bout.
05:26Je pense qu'après le premier coucher c'était encore jouable.
05:29J'ai essayé de rester calme.
05:31Cette dernière balle m'échappe malheureusement comme la première sur le tir d'après mais
05:35j'ai vraiment essayé sur les coucher de donner mon maximum.
05:39Le premier debout je sors un peu mentalement de voir que je suis assez loin.
05:44Je ne reste pas assez focalisé sur le travail, ce que je fais bien sur le dernier tir après.
05:54J'ai besoin d'analyser encore à froid.
05:57J'ai l'impression que j'avais encore des jambes.
05:59Peut-être que mes collègues avaient l'air d'avoir des bons skis et moi j'avais cette
06:04sensation quand je me suis retrouvé avec Fabien comme Quentin où c'était un peu
06:08plus compliqué sur les parties avec de la vitesse.
06:11Peut-être un mauvais choix de ski de notre part.
06:15Ce sont des choses qu'on verra à froid mais en tout cas même avec un meilleur ski,
06:20je n'aurais pas joué la gagne, il fallait mettre les balles avant tout.
06:22La belle histoire du jour c'est à nouveau les deux frères Buzz sur le podium et surtout
06:26Tarié qui est presque un dinosaure du circuit et qui est privé de coupe du monde cette
06:31semaine.
06:32Mais quelle revanche !
06:33Ça montre plusieurs choses.
06:34Ça montre premièrement le réservoir et le niveau de l'équipe norvégienne.
06:38Ça montre aussi que chaque place est très chère chez eux et ça montre aussi que l'enchaînement
06:44des courses est fatigant, c'est usant.
06:46Il suffit de quelques jours de repos des fois pour retrouver le meilleur niveau et Tarié
06:50le prouve aujourd'hui aussi.
06:51C'est parti pour deux semaines de repos alors ?
06:53Ouais, là, hâte d'être chez moi.
06:56Merci bien.
06:58Et on va en profiter de cette cérémonie.
07:00L'histoire, on n'aurait même pas osé l'écrire si on l'avait voulu avant le départ de cette
07:05Master Tarié de 36 ans, qu'une partie de la Norvège, encore une fois, pousse dehors
07:09et bien qui résiste et qui s'impose.
07:11Et surveillez bien l'émotion de Johannes Buzz, son petit frère.
07:14On l'a vu heureux comme jamais.
07:16On va en profiter avec vous Anne-Sophie.
07:17Cette cérémonie qui a un goût très particulier.
07:19On peut être encore un immense champion à 36 ans et damer le pion, comme le dirait
07:23Marie-Dan Haber à qui on pense, à tout le reste et à toute la concurrence.
07:28Troisième place.
07:30Représentons la Norvège.
07:45Un troisième podium en trois courses pour Johannes Buzz cette semaine.
07:48Deuxième du sprint, premier de la poursuite et troisième de cette Mastart.
07:53Une troisième place à la saveur particulière.
07:56On s'en doute bien.
07:57Lui qui a réussi à devancer son dauphin au classement général, Sturla Leigred.
08:04Leigred est quatrième aujourd'hui.
08:09Et Johannes Buzz monte une nouvelle fois sur le podium pour partager un podium.
08:13Le 25ème dans leur carrière avec son grand frère Tarié.
08:17Deuxième place.
08:19Représentons l'Allemagne.
08:26L'Italie !
08:38Il a 25 ans.
08:40Il disputait seulement sa 16ème course en groupe du monde.
08:43Et Danilo Ritmuller monte pour la première fois sur le podium d'une course.
08:47Après sa quatrième place sur la première Mastart de la saison.
08:50C'est lui qui aura le dossard rouge de la Mastart sur la prochaine Mastart.
08:54Ce sera chez lui à Ruppolding en Allemagne.
09:00Première place.
09:01Et vainqueur de la coupe du monde de 1999.
09:04Il y a eu un sixième grand bordon.
09:06Mastart.
09:08Représentant la Norvège.
09:11Tarié.
09:12Buzz.
09:25C'est la quatorzième victoire en carrière pour Johannes Boe.
09:28Pour Tarié-Boe.
09:30Le laps suisse qui en gagne quasiment une par saison.
09:33La dernière fois qu'on l'a vu gagner une course, c'était la saison dernière.
09:36Et le dernier, c'est le 14ème.
09:38C'est le 14ème.
09:40Le 14ème.
09:41Le 14ème.
09:42Le 14ème.
09:43Le 14ème.
09:44Le 14ème.
09:45Le 14ème.
09:46Le 14ème.
09:47Le 14ème.
09:48Le 14ème.
09:49Le 14ème.
09:50Le 14ème.
09:51Le 14ème.
09:52Le 14ème.
09:54La dernière des victoires de la saison dernière sur le Sprindorf-Hilzen.
10:00Il va faire un bond, lui aussi, sur ce classement général dominé par son petit frère.
10:04Tarié-Boe est désormais 11ème.
10:07Mesdames et Messieurs.
10:08Vos applaudissements s'il vous plaît !
10:10Vous n'êtes pas déjà son autre...
10:15Et il fait un très beau vainqueur de coupe du monde à 36 ans.
10:19À mon avis, la table des bœufs à Noël, ça va être quelque chose.
10:49Quelle régularité, une nouvelle fois pour Sturla Leigred.
10:52Il doit se contenter de la cérémonie des fleurs aujourd'hui.
10:55Encore cinquième du sprint, sixième de la poursuite.
10:59Il est quatrième de cette mass start.
11:01Martin Huldal qui a explosé aux yeux de la planète il y a quelques jours.
11:07C'était jeudi sur le sprint.
11:09En remportant cette course, il termine aujourd'hui dans le top 5.
11:13Et un cinquième Norvégien sur les six premiers.
11:19Il y en a toujours un qui en cache un autre, c'est Vebjorn Sweerum.
11:25Déjà sur la cérémonie des fleurs hier, sur la poursuite, il avait terminé quatrième.
11:31Désormais c'est donc une sixième place.
11:334, 5, 6, Norvège.
11:351, 3, Norvège.
11:37Merci à Daniel-Horitz Muller qui permet quand même de mettre un petit peu d'adversité dans cette coupe du monde.
11:43Johannes Boll a appelé de ses voeux l'adversité de la part des Français.
11:46On l'a beaucoup vu depuis le début de la saison.
11:48De la part des Suédois également, même si Samuelsson n'est pas là aujourd'hui.
11:52Et de la part donc des Allemands, aujourd'hui c'est Daniel-Horitz Muller qui les représente en deuxième place.
11:57Norvège ! Norvège ! Norvège ! Norvège ! Norvège !
12:06Et le public qui crie tarié, tarié, tarié. Fairplay toujours le public du Grand Bornand.
12:20Anne-Sophie, vous étiez parfaite jusqu'à aujourd'hui.
12:22Et puis là, qu'est-ce qui vous a pris ? Un peu trop de Norvégiens sur cette cérémonie quand même.
12:26Je n'y peux pas grand-chose, mais sauf malheureusement.
12:29J'aimerais bien avoir un pouvoir sur ces cérémonies des fleurs.
12:33Mais quand même, je vous ai mis beaucoup de Norvégiens, mais une belle histoire.
12:37Mais Saoud, pour alimenter votre débrief, je sais que vous en êtes friande de ces belles histoires.
12:42Franchement oui, blague à part, Anne-Sophie également.
12:44On est friand de cette histoire parce qu'elle est tout simplement merveilleuse.
12:47Regardez la joie de Tarjeveux qu'on va continuer d'accompagner.
12:51Imaginez, il a 36 ans, il a tout gagné, il a gagné le Grand Globe de Cristal en 2011.
12:56Et il est là comme un gamin après avoir remporté cette victoire ici face à ses adversaires.
13:01Et face à nombre d'adversaires, Alexis.
13:04Parce qu'il y a ses adversaires sur la piste et puis en dehors.
13:06Parce que Tarje, une partie de la Norvège voulait le mettre dehors.
13:10Parce qu'il fallait faire la place aux autres selon eux.
13:12Et là, la revanche, elle est éclatante aujourd'hui.
13:14C'est sûr que dans cette équipe norvégienne où les places sont chères,
13:18quand un des athlètes décide de continuer un peu plus longtemps que les autres, ça fait vite parler.
13:22C'était le cas de Leander Björndalen qui avait le temps de mettre un terme officiel à sa carrière.
13:27Et Tarje, il y en a beaucoup qui disent qu'il aurait dû arrêter l'année dernière.
13:30Et lui, il a envie de terminer par la grande porte.
13:32Il a envie de terminer avec son frère.
13:34Peut-être d'aller ensemble jusqu'aux Jeux Olympiques l'année prochaine.
13:37Et d'arrêter tous les deux à l'issue de la saison prochaine.
13:39C'est leur rêve.
13:40En tout cas, c'est ce qu'ils ont laissé plus ou moins transparent sur les interviews avant cette saison.
13:45Et là, on était sur un moment clé pour Tarje qui pouvait à tout moment se retrouver sur l'IBU Cup.
13:50Et une fois qu'on retourne sur l'IBU Cup, qu'on s'appelle Tarje Bö,
13:52franchement, c'est quasiment impossible de revenir sur la Coupe du Monde.
13:55Ou alors, il faut vraiment se retrouver une motivation de fou.
13:57Et là, ce qui est beau, c'est que Tarje, avec cette victoire,
14:00il vient complètement reprendre cette place qu'il était en train de perdre dans son équipe.
14:04Et maintenant, il va être difficile à déloger.
14:07Donc oui, Tarje, c'est un grand champion.
14:10C'est un grand champion qui est capable de cocher des rendez-vous.
14:13Et c'est peut-être ça la stratégie qui va être mise en place avec son équipe désormais.
14:16C'est plutôt que de lui faire faire toutes les courses.
14:18Aller en cibler quelques-unes.
14:20Ou par contre, quand il va être au départ, il sera là pour gagner.
14:23Ça ressemble beaucoup à ce qu'a fait Ole Aynar Björnhallen en fin de carrière.
14:26Il ne faisait plus tout le circuit.
14:28Mais par contre, quand il venait, c'était pour jouer un podium.
14:30On voit les images de Jérémy Huntsman, félicité par Siegfried Mazet.
14:33Très heureux pour Tarje Böe. On reviendra sur leur relation qui est très spéciale.
14:37Et puis Alexis, pour mesurer sa longévité, vous avez couru avec Tarje Böe.
14:41C'est-à-dire qu'il est là depuis un moment.
14:43Eh oui, il est de 88, je suis de 86.
14:46Il a deux ans de moins.
14:48On a fait presque toute ma carrière ensemble.
14:51Et puis lui, il en a fait une deuxième.
14:53Puisque j'ai arrêté il y a pile 10 ans.
14:55On va vous dire à quel point il dure sur cette planète biathlon.
14:59Et cette génération 88, qui est la génération de Martin, de Simon Schempp.
15:05C'est une génération étincelante qui continue d'exister aujourd'hui grâce à Tarje.
15:11Qui, je le rappelle une dernière fois, a le même âge que Martin par exemple.
15:14Les frères Böe éternels.
15:16Avec Tanguy, on va comprendre également pourquoi la relation est si spéciale entre les deux frères.
15:20Et pourquoi c'était si important pour Johannes de voir Tarje performer aujourd'hui.
15:24Mais Anaïs, ce n'est pas si simple.
15:26Ce qui est merveilleux dans cette histoire, c'est qu'ils ont l'air fusionnels les deux frangins.
15:31Vous avez couru avec votre sœur par exemple, Chloé.
15:33Et ce n'est pas si simple quand on est le frère d'eux, la sœur d'eux, d'exister et d'être épanouis.
15:39Ce n'est pas si simple.
15:40Et eux, ils le sont mais à leur pleinement.
15:42Non, ce n'est pas simple.
15:43Et puis c'est toujours plus dur de voir sa sœur ou son frère en l'occurrence en difficulté.
15:49Donc Johannes, je l'ai rarement vu aussi heureux alors qu'il n'est que troisième.
15:54Mais sur le podium, il était vraiment très expressif et je pense qu'il est soulagé pour son frère.
15:59Et le voici Tarje Ben en direct avec Tanguy.
16:04Ce n'est pas la première victoire mais c'est une importante victoire aujourd'hui.
16:10Oui, c'est sans doute l'une des plus importantes.
16:13Je me suis un peu perdue avec moi-même en décembre.
16:16Des mauvais skis, un mauvais tir.
16:19Là, je me suis retrouvée aujourd'hui.
16:34Je l'ai bien appris de ne pas croire le sprint à la poursuite.
16:36Je me suis dit que j'allais être plus frais, que j'allais avoir plus de repos.
16:43Et que mentalement, ça allait être une bonne chose aussi.
16:48Que j'allais pouvoir me préparer à faire mon pire bien.
16:52Ça devait être un plaisir de faire ce dernier tour en sachant que la victoire est pour vous.
17:00J'ai essayé de tout donner jusqu'au bout.
17:04Et quand j'ai vu que j'étais tout devant, j'ai su que j'allais la gagner et c'est incroyable.
17:13J'ai montré aujourd'hui que comme mon père, je pouvais gagner aussi.
17:30Je sais qu'il a envie que j'aille jouer avec sa petite-femme moi aussi.
17:34Donc, c'est à 100 kilos de mon dos.
17:38Merci et félicitations encore une fois.
18:04Il est prêt Antonin ? Il est équipé ?
18:07Bienvenue Antonin, merci infiniment d'être avec nous.
18:10Je vais vous donner un petit micro Antonin.
18:13Un petit peu mouillé vous aussi, comment ça va Antonin ?
18:16Ça va, je suis encore mouillé.
18:17Approchez-vous un petit peu, vous le serez un petit peu moins.
18:20Je suis encore mouillé mais Tanguy m'a dit de passer là.
18:24Donc, je vous rejoins un petit moment sur le plateau.
18:27Il a eu une bonne idée Antonin, vous avez profité.
18:30Il est à l'abri au moins.
18:32Il est en bonne compagnie.
18:34Il est en bonne compagnie en plus, vous voyez.
18:36Antonin, vous avez profité de ces instants quand vous avez franchi la ligne d'arrivée.
18:40Ici au Grand Bornand, on profite de tout dans l'impression quand on est biathlète.
18:44Malheureusement, j'avais des bons skis.
18:46Il y avait tout pour bien faire.
18:47Il y avait un peu moins de vent qu'à mon réglage au coucher.
18:50Je n'ai pas fait une correction suffisante donc ça m'a sorti assez vite.
18:53Et sur le deuxième tir, Patrick m'a dit que c'était un beau tir.
18:55C'est bien groupé mais c'est tout sur le bord en haut.
18:58Donc, ça ne paye pas du tout.
18:59J'étais loin et j'ai quand même profité du public.
19:02Je ne sais pas si ça s'est vu à la télé, mon tir quand je suis dernier.
19:05C'était marrant.
19:07On a votre premier tir parce qu'après, je ne sais pas s'ils l'ont montré.
19:10On a entendu le public.
19:14Ça, c'était le premier.
19:16Vous étiez bien parti effectivement, Antonin.
19:20Et puis après, c'est un petit peu déraillé.
19:23C'est l'erreur.
19:25Je n'ai pas été assez juste sur la correction que je devais faire par rapport au vent.
19:32La punition, elle est instantanée.
19:34Je vais tourner sur la note pénalité qui est derrière nous.
19:37Et après, à 2 minutes 30 de la tête, je ne sais même pas ce qui s'est passé.
19:42Et quand je vois l'arrivée de Tarayé qui est devant, je suis fan.
19:45Je suis fan de Tarayé depuis longtemps.
19:47Il est vraiment stané sur la sellette.
19:49Et là, il réagit en immense champion.
19:52Je suis assez fan de ce gars-là.
19:54Pourquoi fan ?
19:55Dites-nous pour partager ça avec nos téléspectateurs.
19:57Parce que c'est vrai que c'est un personnage qui semble spécial, un petit peu pas à part.
20:02Mais il dégage quelque chose de spécial.
20:04Pourquoi vous, il vous touche et pourquoi vous êtes fan ?
20:07Il est un peu moins sympathique que son frère.
20:11Il a un moins gros palmarès.
20:12Mais il a gagné le Général en 2011.
20:15Si je ne dis pas de conneries, ça fait quand même longtemps.
20:18Il est champion du monde de la Mastart en 2013 avec un dernier tour de folie.
20:22Il sort du tir avec une armée derrière lui.
20:26L'un des meilleurs skieurs, les meilleurs finisseurs du monde.
20:28Et il ne se retourne jamais.
20:30Il skie, il laisse tout le monde à quelques mètres derrière lui.
20:32Et il gagne cette Mastart en Novemesto 2013.
20:34Et puis, c'est tout.
20:36J'aime bien ce gars.
20:37Et c'est un super relayeur aussi.
20:39C'est un très, très grand relayeur.
20:40Tarayé, c'est ça qui rajoute quelque chose en plus, je trouve.
20:43Le nombre de fois où il a sauvé le relais norvégien qui, des fois, était mal parti.
20:47Il arrive à relancer la machine.
20:49Et puis, bien sûr, il a aussi participé au fait que Johannes soit aussi fort aujourd'hui.
20:53Parce que quand on a un grand frère comme ça qui vous tire vers le haut quand vous êtes enfant
20:56et qui vous challenge, ça vous aide à devenir encore plus fort.
20:59Simon Fourcade a tiré Martin.
21:02Et Tarayé a tiré Johannes.
21:05C'est bien pour les petits frères.
21:06Parce que les grands frères les tirent et ils vont plus haut ensuite.
21:08Et moi avec Gilon.
21:09On va faire une grande carrière, Gilon, Antonin, c'est sûr.
21:12Antonin, vous êtes aussi fan peut-être de Tarayé.
21:16C'est parce qu'à 36 ans, il est encore là et il gagne.
21:18J'imagine que ça doit vous donner des petites idées.
21:20Oui, il y a beaucoup de ça.
21:21Parce que des fois, on me fait sentir un peu vieux.
21:23Et puis, quand je vois des mecs plus vieux que moi qui sont aussi forts,
21:27ça veut dire qu'on peut garder son niveau longtemps.
21:31Déjà l'année dernière, il était deuxième général.
21:33Surtout avec la concurrence qu'il a dans son pays.
21:37C'est ça qui est fou.
21:38C'est qu'en l'année dernière, il décide de continuer.
21:40Je lui avais rendu hommage sur les dernières courses, sur les réseaux,
21:43en disant que quand je serai grand, je vais être Tarayé Beu.
21:45Parce qu'il a une concurrence de fou en interne.
21:48Et il a décidé de continuer avec tous les risques qu'il y a de se faire remplacer
21:54par des mecs qui sont ultra performants.
21:57Comme on a vu Uldahal, on voit Soroum et les mecs qui poussent encore derrière.
22:01Moi, je suis un peu challengé, mais j'ai moins de concurrence.
22:04C'est un peu différent, mais immense respect pour Tarayé.
22:08C'est un message pour les jeunes, du coup, Anton ?
22:11J'ai dit sur une interview avant que je me suis entraîné avec le groupe B.
22:16Je les encourage vivement à me mettre à la porte le plus vite possible.
22:19Ça fait déjà quelques années que je dis ça.
22:21Mais s'ils peuvent me laisser encore l'année prochaine,
22:24un petit grand bordon de plus des Jeux Olympiques.
22:27Et puis après, je droppe le mic.
22:30On aperçoit Emilien Jacquelin qui est en train de se préparer.
22:33Il va nous rejoindre également.
22:35Profitez de tout ça au grand bordon, Antonin, avant d'accueillir Emilien.
22:39C'est complètement fou ce que vous vivez depuis le début de la semaine.
22:42Oui, c'est complètement fou en termes de météo, en termes de spectateurs surtout.
22:48Les gens sont incroyables.
22:50Ils sont là depuis mardi, les premiers entraînements.
22:53Des fois, on sort le matin.
22:55On est à trois heures du départ.
22:58Ils sont déjà en place dans la tribune.
23:01Ils sont magnifiques.
23:04C'est juste incroyable de vivre ça.
23:08Sur un événement de skinordique en France, c'est trop bien.
23:12Et c'est trop bien de vous avoir.
23:14Et c'est trop bien d'accueillir également Emilien Jacquelin qui nous rejoint en plateau.
23:17Emilien, merci infiniment de venir.
23:20C'est comme vous voulez, Antonin.
23:22Je vais aller me changer avant de tomber malade.
23:25Merci infiniment d'être passé nous voir.
23:27Merci.
23:28Rapprochez-vous un petit peu, Emilien.
23:30On vous donne le micro d'Antonin.
23:32Rapprochez-vous un petit peu, Emilien.
23:34Vous nous disiez à quel point c'était fou ce que vous viviez depuis le début de la semaine ici.
23:37C'est prodigieux.
23:38Vous arrivez encore à mesurer cette vague d'émotions que vous avez vécue.
23:43Qui vous a submergé tout au long de la semaine.
23:45Oui, ça nous submerge tout au long de la semaine.
23:47Mais ça nous fatigue aussi.
23:48Sincèrement, je suis fatigué mentalement.
23:50Vous avez des petits yeux, là.
23:52Oui, j'ai des petits yeux.
23:53Pourtant, je dors bien.
23:54Je vous l'assure.
23:55Finalement, c'est paradoxal.
23:58Mais ce matin, en arrivant au pas de tir, j'ai presque eu aucune émotion, aucun frisson.
24:02Alors que ces derniers jours, même aux entraînements, on ressent cette effervescence autant sur la piste qu'au niveau du pas de tir.
24:08Je pense que c'était un signal aussi de la fatigue qui s'accumule.
24:13Elle n'est pas seulement physique, mais elle est nerveuse.
24:15Hier, je le disais.
24:16La poursuite a demandé beaucoup d'énergie.
24:18Mais vraiment, à la fin de la course, j'étais épuisé mentalement surtout.
24:21Effectivement, on mesure toute l'énergie que ça procure.
24:24Et que ça vous prend également de vivre toutes ces émotions.
24:27Ici, après cette masse start qui était un petit peu plus difficile pour les Français.
24:31On a aperçu les Françaises qui sont arrivées également.
24:34Qui vont débuter leur traditionnel réglage avant la masse start femme.
24:37On profite de la présence d'Emilien, Anaïs et Alexis bien sûr pour revenir sur cette masse start.
24:41Et puis sur cette étape complètement folle ici au Grand Bornand.
24:44Alexis.
24:45L'étape, hormis ce tout dernier tir aujourd'hui en 17 secondes avec un super score.
24:49Je ne sais pas si on va beaucoup revenir sur la course du jour.
24:52Mais moi, j'ai plus envie de revenir sur ce début de saison effectivement très lourd.
24:56Très très lourd physiquement.
24:58Vous êtes quand même parti depuis fin novembre.
25:00Et on termine enfin la première période avec énormément de courses.
25:03Globalement, on a quand même découvert un nouvel Emilien.
25:07Un nouveau visage.
25:09Est-ce que toi, c'est vraiment quelque chose.
25:12Encore aujourd'hui, je l'ai dit.
25:13Dans le tout premier tour, on sent que tu pourrais aller plus vite.
25:15Que tu aurais peut-être envie d'aller plus vite.
25:17Que tu ne le fais pas.
25:18Est-ce que c'est quelque chose que tu commences à aimer ?
25:21Oui, je commence à prendre du plaisir dans ces gestions-là.
25:26Vraiment, chaque course que j'ai envie de faire, c'est être capable de donner mon 100%.
25:30Bien sûr, des fois, j'ai vraiment envie de jouer un petit peu plus.
25:34Mais ce qui me procure satisfaction aujourd'hui, c'est de finir une course en me disant.
25:39J'ai aucun regret.
25:40J'ai donné mon maximum.
25:41Aujourd'hui, j'ai fait des choix.
25:43Même au niveau du pas de tir.
25:44Sur l'engagement du premier tir.
25:46Je décide de régler la visée sur le deuxième.
25:49Je rate la première balle.
25:51Je corrige.
25:53J'essaie de mettre des choses en place.
25:56Ça ne marche pas après.
25:57C'est la vie du sportif.
25:58Je l'accepte.
25:59Mais chaque jour, j'essaie de donner mon meilleur.
26:02Je trouve que c'est ce qui me permet de progresser.
26:05D'aller toujours de l'avant.
26:06Et de trouver du positif.
26:07Que ce soit dans les bons comme dans les mauvais moments.
26:11Ça me permet de gagner en régularité.
26:14Dans l'état d'esprit surtout.
26:16Là, tu es troisième du classement général.
26:18C'est quelque chose qu'on joue, ce podium du général.
26:21Il va rester le mois de janvier, le mois de mars.
26:23Pour ce classement général.
26:24Au milieu, il y aura les mondiaux.
26:26C'est quoi ?
26:27Plutôt objectif je perds du monde ?
26:28Plutôt objectif podium du général ?
26:30Sincèrement, les deux.
26:32C'est ce qu'on voulait entendre.
26:34C'est bien ça.
26:35Sincèrement, les deux.
26:36Après, je sais ce que ça demande d'essayer de jouer un général.
26:39Jusque là, mon meilleur classement, c'est cinquième.
26:42C'est ce que j'explique depuis pas mal de temps.
26:44Mais avant de penser à un classement.
26:46J'essaie de penser à la manière.
26:48Si je ne mets pas tout en place chaque jour.
26:50Si je ne donne pas 100% de mes capacités mentales et physiques.
26:53Ça ne sert à rien de penser à quelconque place au classement général.
26:57J'essaie de rester concentré là-dessus.
27:00Mais ça me tient à cœur de me challenger sur quelque chose qui n'est pas ma qualité première.
27:05En tout cas, d'être régulier sur l'ensemble d'une saison.
27:10Si, quand tu finis cinquième d'un classement général, tu l'es suffisamment.
27:14Mais d'essayer d'aller chercher plus haut, c'est l'objectif.
27:18Et je pense que ce week-end-là était le plus compliqué.
27:21Pas seulement pour moi, mais pour l'ensemble des athlètes français.
27:25De garder cette lucidité, ce calme derrière la carabine.
27:28Tant que sur les skis.
27:30Et je pense que le mois de janvier sera plus propice pour ma part.
27:35Essayer de faire des tirs plus calmes.
27:37Et essayer de gagner en régularité encore.
27:39On a aperçu Sophie Chauveau.
27:41Qui est arrivée également avant la Mastertram.
27:43Emilien, est-ce que ça vous plaît quand vous entendez tout le monde dire
27:46qu'il y a une métamorphose, qu'il y a un nouvel Emilien.
27:49D'un point de vue biathlon évidemment.
27:51Ça vous plaît ou pas ?
27:53Je ne sais pas, je n'y ai pas forcément réfléchi.
27:56Mais oui, peut-être un peu plus calme.
27:59Pour autant, je garde ce côté chambreur.
28:03J'adore attaquer, j'adore jouer.
28:05Sur le pas de tir comme sur les skis.
28:07Comme mon dernier tir aujourd'hui.
28:09Mais j'ai l'impression de le faire avec un certain recul maintenant.
28:13Je m'amuse.
28:15Si ça fait rire les gens, tant mieux.
28:17Si ça ne les fait pas rire, tant pis.
28:19Mais moi, je prends du plaisir.
28:21Comme je le disais, à la fin de chaque course, je donne mon maximum.
28:24C'est ça qui me rend heureux à la fin.
28:26On a entendu beaucoup de supporters hier au micro de Jérémy Huntsman.
28:29Dire que le mot chouchou, c'est Emilien.
28:31Parce qu'il fait le show.
28:33J'adore Emilien parce qu'il fait le spectacle.
28:35Et puis hier sur ce plateau, à la place d'Anaïs.
28:37Il y avait un certain Martin Fourcade.
28:39Et on en a profité pour parler de vous.
28:41Vous voulez écouter ce qu'il a dit ?
28:43Allez, écoutons Martin au sujet d'Emilien.
28:45Et après, vous nous direz ce que vous en pensez.
28:47J'ai adoré le premier tir d'Emilien.
28:49Qui était un tir en maîtrise.
28:51Qui était un tir appliqué.
28:53Je vous avoue, j'étais juste derrière le pas de tir.
28:55Et j'avais quand même un petit peu la crainte
28:57qu'il soit dans la continuité de ces deux tirs couchés.
28:59Où il n'y avait aucune marge d'erreur.
29:01Je crois qu'il gagne son podium sur ce premier tir debout.
29:03Il apprend doucement à accepter
29:05qu'on ne peut pas être à l'attaque tout le temps.
29:07Et il le fait magnifiquement bien.
29:09Très fier de ce qu'il peut produire récemment
29:11sur le pas de tir.
29:13De l'attitude qu'il montre depuis le début de saison.
29:15Et je trouve qu'on a affaire à un athlète
29:17qui est mentalement aussi métamorphosé
29:19par rapport à ce qu'il a l'habitude de faire.
29:21Alors après, bien sûr, c'est Emilien.
29:23Et parfois, il retombe dans ses travers.
29:25Mais c'est pour ça qu'on l'aime aussi, je crois.
29:29Il a très bien résumé la chose.
29:31Mais c'est vrai que globalement,
29:33je prends beaucoup de plaisir
29:35à essayer de me calmer au tir.
29:37Je sens que c'est contre-nature.
29:39Mais c'est vraiment,
29:41à chaque tir, il y a un challenge.
29:43Et ça l'était d'autant plus ici,
29:45avec le public du Grand Bornand.
29:47Et c'est vrai que sur la Mastart,
29:49même si le temps de tir global
29:51était très rapide,
29:53j'ai l'impression vraiment,
29:55sur les tirs debout,
29:57de me contrôler, d'essayer de me réguler.
29:59C'est vrai de quoi ?
30:01Il faut que je me calme ?
30:03Je ne veux pas parler de paix intérieure.
30:05J'essaie de mieux contrôler les choses.
30:07Mais comme je le dis,
30:09sur ce week-end-là,
30:11j'ai l'impression que c'est là
30:13où j'ai le moins bien travaillé
30:15derrière la carabine.
30:17Sur les trois courses,
30:19je n'ai pas l'impression
30:21d'avoir réellement réussi
30:23à mettre des choses techniques en place
30:25comme j'ai pu le faire
30:27sur les trois premiers week-ends
30:29de Coupe du Monde.
30:31C'est un peu ça le regret.
30:33Vous êtes 3e du classement général.
30:35C'est bien de le rappeler quand même.
30:37On va vous laisser filer,
30:39pour ne pas prendre froid.
30:41Les vacances pour vous,
30:43c'est quoi ?
30:45On peut le dire ou non ?
30:47Les vacances pour moi,
30:49ce sera au mois d'avril.
30:51Les quelques jours de repose,
30:53pas les vacances.
30:55C'est retour sur le plateau du Vercors
30:57et après reprise de l'entraînement.
30:59Je ne sais pas forcément encore.
31:01Il y avait quelque chose de malicieux
31:03dans cette réponse.
31:05On espère que vous serez heureux.
31:07Profitez-en pour vous retrouver
31:09au meilleur niveau juste après.
31:11On marque une courte pause.
31:13Les filles nous attendent
31:15pour la suite de ce magnifique dimanche.

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