Retrouvez le replay de l'avant-course de la poursuite messieurs du Grand-Bornand du 21/12/2024.
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SportTranscription
00:00:00Musique d'ambiance
00:00:25Très heureux de vous accueillir ici en direct du Grand Bornand
00:00:27pour lancer ce formidable week-end de biathlon.
00:00:29La fête du biathlon avec ses conditions différentes,
00:00:32la nature qui s'impose à nous.
00:00:34On a commencé par la pluie, le beau temps hier.
00:00:36Aujourd'hui c'est encore différent, à la fois pour le paysage
00:00:39et c'est différent sur la piste également pour les biathlètes.
00:00:41Un super programme avec deux poursuites aujourd'hui
00:00:44avant les deux mass-starts demain.
00:00:45On est heureux de partager ces émotions biathlon avec vous
00:00:48et vous le savez le biathlon sur la chaîne L'Equipe c'est jusqu'en 2030.
00:00:51On est heureux de continuer.
00:00:52Cette fête a commencé par ici au Grand Bornand
00:00:54avec Anaïs et Alexis qui sont toujours en place.
00:00:56Comment ça va aujourd'hui ?
00:00:57Tout va bien. Impatiente de voir cette belle journée de poursuites.
00:01:00Vous avez commencé tôt vous aussi Anaïs.
00:01:01Vous étiez sur les pistes ce matin.
00:01:03Je suis allée faire un petit tour.
00:01:04Elle est comment la piste ? On te dira dans le détail tout à l'heure.
00:01:06Elle est plutôt en bon état et ça va être des jolies courses.
00:01:09Magnifique. Alexis vous allez y aller dans l'entre-deux-courses.
00:01:12On va voir. On va voir si on réussit à faire ça ou pas.
00:01:15C'est en cours de négociation.
00:01:17Mais on aimerait bien pouvoir montrer à tout le monde
00:01:19la superbe ambiance qu'il y a sur ces courses.
00:01:21Aujourd'hui c'est la journée vraiment pour pouvoir le faire.
00:01:24Le monde est là. On va avoir de superbes poursuites.
00:01:27Il fait beau. Il y a la neige. Tout est parfait.
00:01:30La folie dans les tribunes. On le voit évidemment ici
00:01:33parce qu'on est formidablement bien placé.
00:01:35Geoffrey va vous montrer ça avec ses tribunes.
00:01:37Ici le pas de tir juste derrière l'anneau
00:01:39et ce fameux anneau de pénalité
00:01:41qu'on espère ne pas trop voir du côté de l'équipe de France.
00:01:43Dispositif spécial bien sûr pour vous emmener dans les coulisses
00:01:47du Grand Bornand. Anne-Sophie est déjà en place.
00:01:50Anne-Sophie bravo. Quel scénario vous avez écrit
00:01:53pour ces deux poursuites d'aujourd'hui ?
00:01:55Oui il n'y a pas trop de nos cerveaux à se faire.
00:01:57Une seconde 4 d'écart entre Huldal et Johannesburg.
00:02:00Une seconde 4 d'écart entre Justine Brezas-Boucher
00:02:04et Franziska Preuss. Je mettrais peut-être une petite pièce
00:02:07pour dire même que c'est les deux plus belles courses
00:02:09de la semaine qu'on va voir aujourd'hui.
00:02:11Le programme de ce week-end Biathlon.
00:02:13On vous l'a dit. Les deux poursuites d'aujourd'hui
00:02:15avant les deux mass-starts demain.
00:02:1711h c'est simple. Dès 11h vous êtes avec nous
00:02:19pour passer un super week-end de Biathlon
00:02:21avec les poursuites et les mass-starts.
00:02:23On a aperçu Tanguy.
00:02:25Un petit peu plus loin aujourd'hui d'ailleurs.
00:02:27Vous n'êtes pas sur le pas de tir Tanguy.
00:02:29Vous avez choisi des trous. On va vous apercevoir
00:02:31dans un instant grâce à Charles-Antoine Noir.
00:02:33C'est une affaire de technicien Tanguy aujourd'hui.
00:02:35Je me suis préservé un peu mais je me suis éloigné.
00:02:37On est à 150 mètres de la tribune.
00:02:39Ça fait déjà beaucoup de bruit. Elle est déjà pleine.
00:02:41J'ai trouvé Louis Deschamps pour prendre
00:02:43quelques indications sur la piste.
00:02:45Un des techniciens de l'équipe de France.
00:02:47Et Louis qui subit un peu les spectateurs
00:02:49ou qui les apprécie dans les efforts.
00:02:51Il y a déjà beaucoup de monde
00:02:53au bord de la piste quand vous passez.
00:02:55C'est cool de voir du monde comme ça.
00:02:57Dès l'échauffement.
00:02:59C'est déjà rempli.
00:03:01Dans les deux premières boîtes il y a vraiment du monde.
00:03:03Je suis impressionné aussi tout en haut.
00:03:05J'ai rarement vu autant de monde
00:03:07au grand bornant sur le speed time
00:03:09tout en haut de la piste.
00:03:11On est un peu chauvin mais on est d'accord.
00:03:13Ça n'existe qu'au grand bornant sur la Coupe du Monde.
00:03:15Autant de monde si tôt avant la course.
00:03:17Sur les entraînements des mardis
00:03:19il y avait du monde.
00:03:21Je dirais que le spectateur français
00:03:23fait bien du bruit.
00:03:25Il y a les bretons qui sont souvent en forme.
00:03:27C'est une super ambiance.
00:03:29Tout le monde le dit.
00:03:31Même les étrangers adorent venir ici.
00:03:33L'ambiance c'est bien.
00:03:35Mais quand les français glissent vite
00:03:37c'est encore mieux.
00:03:39Quelle solution avez-vous pour y répondre ?
00:03:41La piste est bien différente d'hier.
00:03:43Et encore bien différente d'avant-hier.
00:03:45Tous les jours il y a de nouvelles conditions.
00:03:47Là ils ont bien redamé.
00:03:49Je trouve que les conditions
00:03:51sont les meilleures qu'on ait eues
00:03:53depuis le début du grand bornant.
00:03:55Aujourd'hui c'est super agréable
00:03:57à skier.
00:03:59Après je dirais que c'est un peu plus long
00:04:01qu'hier.
00:04:03Il faudra être généreux dans l'effort.
00:04:05Les descentes vont être
00:04:07beaucoup plus faciles à négocier
00:04:09par rapport à hier.
00:04:11Chez les filles c'était vraiment glacé.
00:04:13Là il faut qu'on vous laisse tranquille
00:04:15pour aller travailler.
00:04:17C'est quoi la suite du programme
00:04:19pour les techniciens ?
00:04:21Ce matin on s'est levé
00:04:23à 4h50 du matin.
00:04:25Ça a piqué un peu.
00:04:27C'est tout un process
00:04:29où on prépare les skis
00:04:31et on les fait user par les coachs.
00:04:33Le rodage maintenant ils appellent ça.
00:04:35Là on fait des évolutions
00:04:37de ce qu'on a préparé ce matin
00:04:39en fonction des résultats qu'on a eu
00:04:41il y a une petite heure.
00:04:43Là on se rapproche de plus en plus
00:04:45d'amener les skis des gars
00:04:47à la zone de FluorControl
00:04:49qu'on a amené une demi-heure avant le départ.
00:04:51Actuellement dans le camion
00:04:53on prépare les premières paires de skis.
00:04:55On vous laisse aller travailler.
00:04:57Juste derrière nous il y a le camion
00:04:59de l'équipe de France
00:05:01et entre nous il y a la zone
00:05:03des tests de ski Fluor.
00:05:05Je vais vous faire le parcours.
00:05:07Ils passent sur cette passerelle
00:05:09et ensuite les bénévoles vont les acheminer
00:05:11dans la zone de départ
00:05:13juste à côté de la caméra.
00:05:15Une fois qu'ils sont là
00:05:17il n'y a plus que les athlètes
00:05:19qui peuvent aller les prendre
00:05:21et les chausser à leurs pieds
00:05:23pour prendre le départ.
00:05:25Je vais me rapprocher de vous
00:05:27de la tribune et du pas de tir
00:05:29pour voir les réglages.
00:05:31Vous avez le droit de passer par là Tanguy ?
00:05:33J'ai traversé la piste en regardant
00:05:35à droite et à gauche
00:05:37et j'ai pensé me décaler un peu
00:05:39et passer dans ce petit couloir.
00:05:41Là je suis pile au bon endroit
00:05:43et après je me rapproche
00:05:45de la zone silencieuse
00:05:47en tout cas ce qu'on appelle
00:05:49la zone silencieuse
00:05:51où les athlètes n'ont plus le droit
00:05:53de communiquer avec les coachs
00:05:55pendant la course.
00:05:57Si je continue, j'arrive
00:05:59dans la zone où il y aura
00:06:01tous les kinés, la zone aussi
00:06:03où on vient peser les détentes
00:06:05du dernier mois.
00:06:07Les athlètes vont récupérer leurs sacs
00:06:09juste avant le départ, poser leurs affaires
00:06:11et ensuite
00:06:13on vient dans cette zone là
00:06:15et là ici
00:06:17on a par exemple Samuelson
00:06:193 ici tout en haut
00:06:21donc là si je suis
00:06:23Samuelson aujourd'hui, je viens dans cette ligne là
00:06:25me positionner au départ
00:06:27de la course devant la tribune
00:06:29qui commence déjà à faire
00:06:31un petit peu de bruit
00:06:33et ensuite j'attends
00:06:35que Johannes Beu parte, j'attends que le deuxième
00:06:37parte, que Huldal et Johannes
00:06:39partent et ensuite, paf, je suis Samuelson
00:06:41je pars tout droit vers vous, mais ça ouvre !
00:06:43Et au hasard, dans la zone
00:06:45là-bas où il y a un drapeau breton
00:06:47c'est là où ça criait, Tanguy, Tanguy, Tanguy
00:06:49les bretons sont en force !
00:06:51Il n'y a pas besoin de faire grand chose pour que ça crie
00:06:53dès qu'il y a quelqu'un qui passe
00:06:55le moindre
00:06:57personnage avec un
00:06:59un manteau distinctif
00:07:01qui a un peu crié dessus
00:07:03donc là on croise, et vous voyez les images
00:07:05de l'équipe de France
00:07:07qui vont vers leur zone, donc ça veut dire que
00:07:09tout est en train de se mettre en place ici au pas de tir
00:07:11on vous retrouve sur le pas de tir dans quelques
00:07:13instants, vous voyez les images de Jérémy Heinzmann
00:07:15qui complète le dispositif aujourd'hui
00:07:17et qui vous emmènera vraiment dans les coulisses
00:07:19à les Sophie, Sophie Cheveau est chez elle, évidemment
00:07:21le public extrêmement nombreux
00:07:23c'est la folie absolue
00:07:25autour du biathlon et tous ceux qui viennent
00:07:27à un moment au grand bordant sont stupéfaits
00:07:29par cette ambiance absolument dingue
00:07:33Et Anne-Sophie, l'équipe Connect
00:07:35pour ceux qui sont, non pas au grand bordant
00:07:37mais chez eux, devant la télé
00:07:39à profiter également du spectacle
00:07:41Avec cette question pour la poursuite homme
00:07:43quel français voyez-vous sur le podium ?
00:07:45carrément on est ambitieux dans la cellule
00:07:47biathlon aujourd'hui, moi je vous conseille
00:07:49de voter Éric Perrault, Émilien Jacquelin
00:07:51ou Quentin Fillon-Maillet, ils partiront
00:07:53dans les 50 premières secondes de la course
00:07:55Et ce QR code il va s'afficher en permanence
00:07:57pour que vous puissiez également poser vos questions
00:07:59Alexis, Anaïs, Tanguy
00:08:01tout le monde y répondra
00:08:03y compris toute l'équipe biathlon qui est en place
00:08:05également à Paris pour vous répondre directement
00:08:07via l'équipe Connect
00:08:09On va revenir un petit peu sur la piste
00:08:11parce qu'on a vu d'abord réexpliquer
00:08:13Alexis et Anaïs le travail
00:08:15des techniciens, 4h50 ce matin
00:08:17pour aller préparer les skis
00:08:19on n'imagine pas tout ce travail
00:08:21en amont
00:08:23C'est vrai que c'est des journées qui sont très longues
00:08:25il y a beaucoup de choses différentes à faire
00:08:27et il y a des process qui sont assez fastidieux
00:08:29qui sont longs mais qu'on ne peut pas vraiment anticiper
00:08:31les courses s'enchaînent chaque jour
00:08:33donc il faut répéter ça
00:08:35et donc on ne peut pas étendre le nombre d'heures qu'il y a dans une journée
00:08:37donc ils sont obligés de commencer très tôt
00:08:39il y a deux courses aujourd'hui
00:08:41il va déjà falloir pré-trier des skis, les skis athlètes
00:08:43ensuite il va falloir pré-trier des skis
00:08:45des skis de test qu'on va farter
00:08:47avec différentes applications
00:08:49on va venir étudier la neige
00:08:51en fonction de ça on va dire
00:08:53il y a beaucoup de choix différents
00:08:55il faut tout préparer
00:08:57une fois qu'on a tout préparé
00:08:59on va enfin pouvoir commencer
00:09:01la phase de test réel sur la neige
00:09:03et c'est à ce moment là qu'on va se dire
00:09:05bah tiens en fait tout ce qu'on a préparé
00:09:07il n'y a rien qui marche
00:09:09donc vite il faut qu'on reprépare autre chose
00:09:11ou alors il y a des choses intéressantes
00:09:13mais on devrait pousser encore un peu plus dans cette direction
00:09:15donc on va repréparer là aussi de nouvelles choses
00:09:17ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite
00:09:19on fait des tests, des tests, des tests
00:09:21on n'a plus en faire parce qu'on n'a plus le temps
00:09:23et une fois qu'on a terminé cette phase
00:09:25qui est dédiée aux tests et aux choix des produits de fartage
00:09:27on va vraiment passer sur
00:09:29la préparation finale
00:09:31des skis des athlètes, en parallèle
00:09:33les skis des athlètes auront été choisis
00:09:35et ces skis là vont être fartés pour la course
00:09:37pour qu'ils soient prêts à temps pour être livrés
00:09:39au test Fluor dont nous parlait Tanguy
00:09:41donc oui c'est un très long travail
00:09:43avec beaucoup de gestes
00:09:45d'experts qu'il faut réaliser
00:09:47beaucoup d'assemblage très technique
00:09:49et surtout ce n'est pas une science infuse
00:09:51ce n'est pas une science exacte
00:09:53c'est plutôt comme ça que j'aurais dû le dire
00:09:55personne n'a la science infuse en termes de fartage
00:09:57et ce n'est pas une science exacte
00:09:59on n'a pas de
00:10:01moyen de dire aujourd'hui c'est vraiment ça
00:10:03qu'il faut mettre
00:10:05donc c'est vraiment en testant pour de vrai
00:10:07c'est un peu de la magie noire
00:10:09un peu de la potion magique comme des druides
00:10:11finalement
00:10:13qui vont essayer tout simplement
00:10:15de trouver le meilleur assemblage
00:10:17pour qu'à la fin on glisse mieux
00:10:19que les autres ou au moins aussi bien
00:10:21On espère que ça va marcher la glisse
00:10:23mais vous voyez ce travail qui est colossal
00:10:25de la part des techniciens, le public est déjà présent
00:10:27en tribune parce qu'on arrive tôt pour avoir les meilleures places
00:10:29et puis vous l'avez vu également il y a quelques instants
00:10:31avec les images de Jérémy Heinzmann
00:10:33le monde qui est en train d'arriver
00:10:35le public qui est en train d'arriver
00:10:37tranquillement et progressivement pour s'installer également
00:10:39en bord de piste. Anaïs vous êtes allée sur la piste
00:10:41ce matin alors quels éléments vous pouvez nous donner
00:10:43sur la difficulté de la piste et de la glisse aujourd'hui
00:10:45Alors moi j'ai trouvé ça plutôt glissant
00:10:47Louis disait qu'un petit peu moins qu'hier
00:10:49mais c'est vrai que moi j'ai skié assez tôt hier
00:10:51c'était vraiment peu glissant
00:10:53et là la piste est très compacte
00:10:55ça a regelé
00:10:57l'humidité est un petit peu ressortie
00:10:59donc ça a fait que ça a bien mélangé la nouvelle neige
00:11:01et la neige qui était là jeudi
00:11:03quand il a plu
00:11:05donc c'est plutôt très glissant je trouve
00:11:07ça fera
00:11:09moins d'écart qu'hier
00:11:11sur les skis pour le coup
00:11:13la piste sera un petit peu plus courte
00:11:15donc ça va être des super conditions
00:11:17je pense, super conditions
00:11:19La grande différence aujourd'hui
00:11:21c'est qu'on va passer sur ces fameuses courses
00:11:23en confrontation directe où là ça peut quand même beaucoup changer
00:11:25sur une course individuelle quand on n'a pas
00:11:27le bon fartage, quand on n'est pas dans un grand jour, quand la neige
00:11:29glisse pas beaucoup des fois on peut perdre beaucoup beaucoup de temps
00:11:31par contre quand on est en confrontation directe
00:11:33que les adversaires sont là juste devant vous
00:11:35c'est beaucoup plus facile de les tenir même si on est un peu moins bien
00:11:37donc les écarts effectivement devraient peut-être
00:11:39être un peu moins important que
00:11:41ceux qu'on a pu avoir sur le début de la semaine ici
00:11:43Et regardez cet enfant qui est là
00:11:45parce que c'est aussi ça le biathlon
00:11:47avec ces images de Jérémy Huntsman
00:11:49on vient en famille au biathlon
00:11:51et c'est ce qui nous marque également quand on est ici
00:11:53au Grand Bornand, c'est un spectacle
00:11:55qui se vit en famille, entre amis
00:11:57on a croisé hier, c'est très émouvant
00:11:59une mamie qui était ici
00:12:01mais invitée, on était ensemble je crois Anaïs
00:12:03invitée par ses petits-enfants qui lui ont fait un cadeau
00:12:05de l'emmener ici au Grand Bornand
00:12:07pour profiter du biathlon sur ce site
00:12:09ce village du Grand Bornand qui se transforme
00:12:11en immense fête du biathlon
00:12:13Alors la piste c'est une chose, il y a le pas de tir
00:12:15à appréhender pour les biathlètes français
00:12:17on va revivre le tir d'Éric Perrault
00:12:19dans les conditions du direct, comme si vous étiez
00:12:21au coeur du stade et vous voyez à quel point
00:12:23il faut maîtriser cette ambiance
00:12:35Alors écoutons les Bleus, comment appréhender ces bruits
00:12:37quand on rate c'est une chose, quand on réussit
00:12:39c'est autre chose au niveau du bruit et du son
00:12:41les Bleus, comment appréhendent-ils ça ?
00:12:43C'est incroyable
00:12:45franchement
00:12:47on a l'impression d'être dans une machine à laver
00:12:49tellement on se fait brailler dessus
00:12:51mais ça fait vraiment du bien
00:12:53et sur la piste
00:12:55on n'a pas l'impression d'être
00:12:57essoufflé, en tout cas on ne s'entend pas respirer
00:12:59J'essayais de me ressourcer du public
00:13:01pendant deux jours
00:13:03mais en tout cas
00:13:05j'ai adoré l'atmosphère
00:13:07et j'ai aimé courir aujourd'hui
00:13:09Il y a deux ans j'ai été supporté de la même façon
00:13:11même s'il y a beaucoup moins de personnes
00:13:13qui connaissaient mon nom
00:13:15donc aujourd'hui j'entends le même
00:13:17brouhaha d'encouragement et c'est magnifique
00:13:19C'était autant une force
00:13:21que quelque chose qui pouvait nous sortir
00:13:23de nos points techniques
00:13:25de ce qu'on a à faire derrière la carabine
00:13:27C'est l'une des difficultés
00:13:29pour les athlètes d'appréhender ça
00:13:31et regardez cette image, on est sur le pas de tir
00:13:33qui est déjà là
00:13:35alors que la poursuite aura lieu
00:13:37un petit peu plus tard
00:13:41Elle a vécu une grosse déception
00:13:43Anaïs
00:13:45avec Sylvie Becker
00:13:47qui est là également
00:13:49une ancienne grande biathlète
00:13:51et membre de l'organisation également
00:13:53Anaïs
00:13:55Je pense qu'elle revient de son petit footing
00:13:57matinale et puis elle est venue
00:13:59faire un petit repas de tir, voir les conditions
00:14:01C'est vrai que
00:14:03j'étais, je ne suis plus maintenant
00:14:05l'hôtel est juste à côté
00:14:07donc c'est vrai que c'est facile de venir voir
00:14:09l'ambiance et puis
00:14:11voir le monde, elle en profite un petit peu
00:14:13on l'acclame évidemment
00:14:15parce que les supporters ne se trompent pas
00:14:17ils ont bien reconnu
00:14:19on a beau ne pas avoir la tenue de l'équipe de France
00:14:21ils reconnaissent les visages
00:14:23donc oui c'est important de venir
00:14:25tâter l'atmosphère
00:14:31Et Tanguy qui est juste à côté
00:14:33qui en profite, allez Tanguy
00:14:35Oui Sophie, venue prendre le petit shot
00:14:37de supporters et d'adrénaline le matin
00:14:39je vois les chaussures de course à pied
00:14:41vous étiez au footing
00:14:43Oui, on fait la petite oxygénation du matin
00:14:45et c'est vrai que
00:14:47c'est l'occasion de venir un peu sur le stade
00:14:49de profiter de l'ambiance
00:14:51et de voir ce qu'il y a à l'intérieur
00:14:53de l'hôtel
00:14:55C'est vrai que c'est l'occasion
00:14:57de venir un peu sur le stade
00:14:59de profiter de l'ambiance
00:15:01c'est court cette semaine
00:15:03alors on essaie d'en profiter au maximum
00:15:05On vous laisse tranquille
00:15:07il y a une course tout à l'heure
00:15:09il faut se mettre dedans tranquillement
00:15:11tout va bien ?
00:15:13Oui tout va bien, quand on voit ça
00:15:15ça peut que aller
00:15:17Merci Sophie, bonne journée
00:15:19On le rappelle évidemment Tanguy
00:15:21elle est chez elle Sophie
00:15:23c'est un rêve éveillé
00:15:25qu'elle vit depuis qu'elle a connu
00:15:27elle a vu cette Coupe du Monde
00:15:29au Grand Bornand, qui a dû la construire
00:15:31quand elle était enfant, quand elle était jeune
00:15:33et puis là elle se retrouve de l'autre côté
00:15:35de la barrière, donc c'est forcément spécial
00:15:37et puis en fait
00:15:39elle vient aussi s'imprégner
00:15:41je pense que c'est important
00:15:43quand on a peut-être été un peu débordé
00:15:45par les émotions depuis quelques jours
00:15:47plus on passe de temps dans le stade
00:15:49plus on s'y fait aussi
00:15:51et plus on appréhende plus facilement les choses
00:15:53et oui, il faut profiter
00:15:57...
00:15:59...
00:16:01...
00:16:03...
00:16:05...
00:16:07...
00:16:09...
00:16:11...
00:16:13...
00:16:15...
00:16:17...
00:16:19Voilà quand on vous dit que c'est vraiment à part Anaïs
00:16:21on le dit, on le redit
00:16:23il y a quelque chose d'extraordinaire ici au Grand Bornand
00:16:25on vient d'en voir la preuve avec Sophie Cheveau
00:16:27Elle a bien profité, elle a pris un bon petit
00:16:29shot de
00:16:31motivation je pense
00:16:33Vous faisiez ça aussi ?
00:16:35Pourquoi Anaïs ? Parce que ça vous mettait trop de pression ?
00:16:37Parce que j'avais
00:16:39moins besoin
00:16:41de ce partage
00:16:43après c'est encore une fois
00:16:45très personnel, Sophie a la raison d'en profiter
00:16:47si ça lui fait du bien et si ça lui fait monter
00:16:49sa motivation
00:16:51mais moi presque ça m'inhibe un petit peu
00:16:53donc je venais sur le pas de cire
00:16:55je sortais juste la tête par le tunnel
00:16:57et puis je repartais
00:16:59On vous reconnaisse pas c'est ça ?
00:17:01Alexis vous avez arrêté en quelle année votre carrière ?
00:17:03J'ai arrêté en
00:17:05décembre 2014
00:17:07Donc vous avez vécu une étape ici
00:17:09on peut comparer par rapport à 2013
00:17:11on verra la start list avec Anne-Sophie
00:17:13On peut comparer et dire que ça n'avait absolument
00:17:15rien à voir, c'était pas du tout
00:17:17la même chose, déjà parce que
00:17:19toute l'histoire qui s'est écrite avec la chaîne L'Equipe
00:17:21pour prolonger jusqu'en 2030 n'existait pas encore
00:17:23donc bien sûr il y avait un
00:17:25c'était déjà un sport très populaire
00:17:27le biathlon dans ces années là et même bien avant
00:17:29mais beaucoup en Allemagne, en Russie
00:17:31des pays où on était très reconnus
00:17:33très acclamés et beaucoup plus qu'en France
00:17:35et quand on a fait
00:17:37la première étape ici finalement
00:17:39le public français découvrait
00:17:41le biathlon à domicile pour de vrai
00:17:43et c'était pas du tout la même ferveur populaire
00:17:45c'était plus de la découverte, des gens qui aimaient le sport
00:17:47qui étaient là pour venir voir et même nous
00:17:49Au niveau de la gestion
00:17:51de cet événement
00:17:53on n'était pas encore super à l'aise
00:17:55pour vous donner une image
00:17:57par exemple on logeait en haut, on faisait des allers-retours
00:17:59au niveau des trajets
00:18:01qui n'étaient pas très confortables pour le transport
00:18:03du coup on dormait en altitude un peu moins bien
00:18:05maintenant les athlètes dorment dans un hôtel
00:18:07qui est juste à peu près 100 mètres
00:18:09Sophie peut venir le matin, d'autres peuvent aller faire ce qu'ils veulent
00:18:11et c'est du confort en plus
00:18:13donc on a vraiment réussi à progresser
00:18:15au sein de l'équipe de France dans la gestion
00:18:17de cet événement et puis le public
00:18:19nous suit depuis le début de l'aventure
00:18:21sur la chaîne et s'intéresse de plus en plus
00:18:23à ce sport qu'ils adorent
00:18:25et donc on retrouve ça également
00:18:27sur le bord de la piste
00:18:29avec cette magnifique ambiance et ces gens qui viennent de partout
00:18:31et qui adorent le sport
00:18:33Et sur la piste on y sera grâce à Jérémy Huntsman
00:18:35pour que vous puissiez vous aussi
00:18:37profiter de cette ferveur incroyable ici
00:18:39Anne-Sophie, on va profiter d'un scénario complètement faux
00:18:41sur la première poursuite du jour d'ailleurs
00:18:43Avec seulement une seconde qui sépare donc
00:18:45Sébastien Oudal, c'est lui qui va partir le premier
00:18:47de Johannesburg, c'est lui qui partira le deuxième
00:18:49mais bon, ils vont très certainement être ensemble
00:18:51à coup sûr à s'élancer
00:18:5311 secondes ensuite, il y a un Suédois
00:18:55Sébastien Samuelsson
00:18:57il y a ensuite Philippe Horns, Turlala et Gredd
00:18:59et puis il y a un gros groupe autour de 45 secondes
00:19:01avec Éric Perrault, Émilien Jacquelin
00:19:03ou encore Quentin Fillon-Maillé, on notera que
00:19:05nos trois autres Français sont bien qualifiés
00:19:07Fabien Claude partira avec 1 minute 24 de retard
00:19:09Antonin Guigonna avec 1 minute 26
00:19:11de retard sur la tête
00:19:13Émilien Claude, lui, partira
00:19:151 minute 36 après le départ
00:19:17de Martine Oudal
00:19:19Et imaginez ce que va vivre Émilien Jacquelin
00:19:21avec cette ferveur, lui qui aime la poursuite
00:19:23C'est sa course, Émilien Jacquelin
00:19:25qui va tenter de remporter cette poursuite
00:19:27aujourd'hui, et il peut le faire
00:19:29vu sa forme, on vous explique pourquoi juste après une courte pause
00:19:31en revenant ici au Grand Bornand
00:19:33Très bon week-end à vous, les poursuites aujourd'hui
00:19:35les Mastards demain, 11h c'est le rendez-vous
00:19:37et on passe ensemble un super week-end de Biathlon
00:19:39A tout de suite
00:19:43Musique
00:19:45Musique
00:19:47Musique
00:19:49Musique
00:19:51Musique
00:19:53Musique
00:19:55Musique
00:19:57Musique
00:19:59Très bon week-end, bienvenue à vous si vous nous rejoignez seulement maintenant
00:20:01La chance de profiter de cette grande fête du Biathlon
00:20:03avec vous, ici en direct
00:20:05du Grand Bornand
00:20:07On va tenter de vous montrer
00:20:09à quel point cette ferveur, elle est extraordinaire
00:20:11tout au long de ce week-end
00:20:13en vous emmenant dans les coulisses de cet événement hors normes
00:20:15parce que 70 000 spectateurs sont là
00:20:17pour cette fête du Biathlon
00:20:19tout au long de ce week-end
00:20:21Les biathlètes vont vivre une émotion
00:20:23très particulière, notamment du côté de l'équipe de France
00:20:25avec les deux poursuites du jour
00:20:27la poursuite homme, avant la poursuite femme
00:20:29Demain, à partir de 11h, ce seront les Mastards
00:20:31au programme, des courses individuelles uniquement
00:20:33ici au Grand Bornand
00:20:35Anaïs avec Alexis sont en place dans notre plateau
00:20:37Ici, avec cette vue imprenable
00:20:39sur la tribune qui est remplie depuis très tôt ce matin
00:20:41avec également le pas de tir
00:20:43qui est juste derrière nous
00:20:45l'anneau de pénalité également
00:20:47et ça, c'est un élément
00:20:49qu'on aime moins voir
00:20:51Jérémy Huntsman est sur les bords de piste
00:20:53avec là aussi un monde fou
00:20:55qui est présent pour soutenir les Bleus
00:20:57et sur le pas de tir, Tanguy, on voit
00:20:59qu'est-ce qu'on voit d'ailleurs ?
00:21:01On voit des prénoms, en tout cas, écrits sur ces éléments
00:21:03Oui, ce sont les balles de course
00:21:05des athlètes qui sont déjà prêtes
00:21:07qui viennent d'arriver
00:21:09QFM, Quentin Fillon-Maillet
00:21:11Eric, Eric Perrault
00:21:13Yous, c'est qui Yous ?
00:21:15Yous, c'est le jeune
00:21:17Ah, Yous, comme en anglais ?
00:21:19Exactement, Yous, c'est le surnom d'Emilien Jacquelin
00:21:21donné par son coach
00:21:23parce qu'il l'a coaché quand il était très jeune
00:21:25et puis il y a Antho et Fab
00:21:27On peut peut-être demander à Jean-Pierre
00:21:29de nous expliquer pourquoi
00:21:31ils ont chacun des balles différentes
00:21:33c'est ça, en fonction de leurs canons
00:21:35Dans une marque de balles
00:21:37dans une catégorie de balles
00:21:39celles-là, c'est des balles de course
00:21:41donc précises
00:21:43il y a ce qu'on appelle des lots
00:21:45les balles qui ont été construites ce matin
00:21:47n'auront pas tout à fait le même comportement
00:21:49que celles de l'après-midi ou de demain
00:21:51donc quand on va à l'usine
00:21:53on prend les canons de chaque athlète
00:21:55et on teste tous les lots différents
00:21:57et on sort pour chaque athlète le lot qui groupe le mieux
00:21:59Il y a le comportement des balles
00:22:01et il y a le comportement des athlètes
00:22:03Comment ils vont se comporter aujourd'hui ?
00:22:05Dans quel état d'esprit ils sont ?
00:22:07Ils sont bien, il n'y a pas de soucis
00:22:09la seule chose
00:22:11on en a parlé
00:22:13ils se sont exprimés là-dessus
00:22:15c'est la manière de gérer
00:22:17ce contexte qui est forcément différent
00:22:19ici
00:22:21mais ils le prennent tout à fait positivement
00:22:23il n'y a pas de gêne là-dedans
00:22:25le seul problème
00:22:27c'est qu'il faut un surplus de concentration
00:22:29au moment où ils arrivent sur le pas de tir
00:22:31c'est vite fait de se faire prendre par l'ambiance générale
00:22:33et puis d'oublier le boulot
00:22:35Pour vous qui êtes allé un vieux routier
00:22:37de la coupe du monde de biathlon
00:22:39cette ambiance
00:22:41c'est étonnant
00:22:43impressionnant
00:22:45vous l'avez vu, vous la connaissez ailleurs
00:22:47mais c'est quand même un peu nouveau en France
00:22:49Disons que pour nous français
00:22:51il n'y a qu'ici
00:22:53déjà c'est une ambiance très haut niveau
00:22:55en particulier autour de la piste
00:22:57ce n'est pas le plus grand stade
00:22:59qu'on connaisse
00:23:01avec les spectateurs autour du pas de tir
00:23:03mais ils sont très très actifs
00:23:05ce que j'aime bien
00:23:07c'est qu'ils sont pas
00:23:09alors ils encouragent énormément les français mais ils ne sont pas chauvins
00:23:11ils encouragent aussi
00:23:13Johannes, enfin tous les autres stade tête qui passent
00:23:15ça, ça veut dire que c'est des vrais amoureux
00:23:17du biathlon et ça on en redemande
00:23:19Merci Jean-Pierre
00:23:21comme vous en fait, mais ça ne vous de pas chauvin du tout
00:23:23Nous on est fair play aussi
00:23:25on accueille Siegfried Mazet avec
00:23:27une acclamation également
00:23:29il joue lui aussi avec le public
00:23:33Il est français Siegfried Mazet
00:23:35mais il a la veste
00:23:37de la Norvège quand même, c'est ce qui est extraordinaire
00:23:39ici au Grand Bonan encore une fois
00:23:41cet esprit fair play absolument partout
00:23:43en tribune et sur la piste également
00:23:45et bien justement on va vous y emmener
00:23:47sur la piste pour que vous vous rendiez
00:23:49mieux compte de cette piste
00:23:51c'est Alexis qui nous embarque
00:23:53sur cette piste Alexis
00:23:55on va aller un petit peu
00:23:57voir de plus près ce que ça donne quand on est sur les skis
00:23:59et ce que ça peut donner
00:24:01comme impression pour
00:24:03les athlètes quand ils se déplacent sur celle-ci
00:24:05Eh bien cadeau pour bien lancer ce week-end
00:24:07vous êtes sur les pistes du Grand Bonan grâce à Alexis
00:24:11Donc là on repart de la hauteur du stade
00:24:13on est à la moitié
00:24:15de la montée
00:24:17la plus longue de cette piste
00:24:19on est toujours plutôt au début du tour
00:24:21donc on est vraiment dans une montée où
00:24:23il y a du public qui vous encourage
00:24:25le pas de tir en contrebas
00:24:27et là il faut vraiment être capable
00:24:29de tenir l'effort
00:24:31le plus longtemps possible
00:24:33on est porté par le public en général dans cette zone
00:24:35et là quand on arrive au sommet
00:24:39on a vraiment une énorme relance à faire
00:24:41allez encore quelques coups de bâton
00:24:43et c'est bon je vais pouvoir
00:24:45me mettre en chousse
00:24:47allez
00:24:51j'ai pas beaucoup le temps de récupérer
00:24:55quelques mètres seulement
00:24:57et ensuite
00:24:59je repars dans la montée
00:25:03et là j'arrive enfin
00:25:05au sommet
00:25:07de la première grosse difficulté
00:25:11on bascule ensuite dans la descente
00:25:13une descente rapide avec des virages
00:25:17on arrive à haute vitesse
00:25:19virage à droite
00:25:21une passerelle où il faut passer
00:25:23en mettant un peu de rythme
00:25:25et là ça y est
00:25:27on rentre vraiment dans une nouvelle partie
00:25:29où il va falloir travailler
00:25:31et on essaye de tenir
00:25:33jusqu'au sommet de la vallée
00:25:35et là on arrive enfin
00:25:37au point le plus haut du parcours
00:25:39et ensuite on rebascule
00:25:41en direction
00:25:43du pas de tir
00:25:45et on est tout en bas de la descente
00:25:47c'est vraiment un très long chousse
00:25:49pendant lequel j'ai bien le temps de me récupérer
00:25:51là il va falloir remettre du rythme
00:25:53on est derrière les stars norvégiennes
00:25:55dans les embouteillages
00:25:57avec Peter Nartuk devant moi, Cyril Ekoff
00:25:59et Olaina Randalen
00:26:01ils font la même chose que nous
00:26:03et à la sortie de cette passerelle
00:26:05dernière longue descente
00:26:09un virage en bas
00:26:11avant le sprint final
00:26:15c'est parti, quand je suis là
00:26:17il faut vraiment se mettre à fond
00:26:19on met du rythme
00:26:21on essaye
00:26:23de
00:26:25gagner des petites secondes
00:26:27dernier virage
00:26:31et je vais enfin pouvoir
00:26:33aller franchir la ligne d'arrivée
00:26:39aller jusqu'au bout
00:26:41et enfin
00:26:43toute la ligne d'arrivée
00:26:49et au moment où
00:26:51Emilien Jacquelin arrive au stade
00:26:53il va sans doute jouer avec le public
00:26:55un peu Emilien, se nourrir de cette ambiance
00:26:57et on va rester évidemment sur ces images
00:26:59d'Emilien à suivre sa préparation
00:27:01avec Tanguy parce que c'est l'un des personnages
00:27:03à suivre aujourd'hui
00:27:05mais Anaïs, Alexis, c'est vrai que la piste c'est formidable
00:27:07parce qu'on se rend compte de la difficulté
00:27:09et en plus il faut arriver en étant lucide
00:27:11sur le pas de tir
00:27:13la difficulté du biathlon on la comprend mieux
00:27:15avec ça Anaïs
00:27:17oui c'est une piste qui est très exigeante
00:27:19parce qu'il fait ce qui est tout le temps
00:27:21il y a une longue descente derrière
00:27:23mais il faut quand même rester actif
00:27:25parce qu'il y en a qui restent actifs
00:27:27donc il y a une petite passerelle
00:27:29à prendre, qu'il ne faut pas louper
00:27:31il faut remettre beaucoup de rythme
00:27:33c'est une piste
00:27:35je trouve une des pistes les plus compliquées du circuit
00:27:37et qui est assez atypique
00:27:39aussi
00:27:41par son profil
00:27:43donc il faut quand même la travailler tout le temps
00:27:45et les images de drone
00:27:47que nous propose Jérémy Huntsman
00:27:49pour que vous puissiez vivre
00:27:51là on est en direct grâce à ces images de Jérémy
00:27:53pour que vous ayez une vue d'ensemble
00:27:55de ce stade, c'est la Formule 1 à Monaco
00:27:57pour le grand bordant en biathlon Alexis
00:27:59c'est ça, on voit vraiment le village
00:28:01c'est magnifique et on voit justement
00:28:03ce côté up and down de la piste
00:28:05cette piste montée-descente
00:28:07qui est très particulière et qu'on a sur très peu de sites
00:28:09vraiment on monte la vallée
00:28:11et on la redescend, c'est deux phases de travail
00:28:13qui sont complètement différentes
00:28:15même si on l'a vu au milieu il y a des montées
00:28:17des descentes et qu'on varie un peu
00:28:19globalement c'est vraiment ce phénomène-là
00:28:21de montée-descente qu'il faut arriver à gérer
00:28:23et vu que ce n'est pas très commun
00:28:25sur le circuit de la Coupe du Monde, il faut s'y adapter
00:28:27et on le voit, comme à chaque fois
00:28:29il y en a qui réussissent mieux que d'autres
00:28:31You c'est là !
00:28:33On l'a vu avec la petite écriture
00:28:35sur son paquet
00:28:37de son chargeur
00:28:39pour Emilien qui va donc démarrer
00:28:41ses réglages dans quelques instants
00:28:43Tanguy, un tout petit mot avant d'écouter
00:28:45les supporters qui attendent avec grande impatience
00:28:47Emilien aujourd'hui
00:28:49Tanguy, on guette toujours le langage encore une fois
00:28:51corporel d'Emilien
00:28:53depuis son arrivée au stade, dites-nous tout
00:28:55Il a fait un petit salut
00:28:57à la tribune en passant alors que lui
00:28:59Quentin fait un grand salut à la tribune juste derrière moi
00:29:01c'est pour ça que ça fait du bruit
00:29:03il adore, Quentin lui a
00:29:05rangé la foule, donc Emilien a fait un petit
00:29:07salut tout en sobriété avant d'aller
00:29:09poser ses affaires
00:29:11Les réglages commencent dans
00:29:139 minutes maintenant, il est caché
00:29:15derrière ses lunettes, Emilien Jacquelin
00:29:17donc on n'aura pas beaucoup d'indices
00:29:19mais ils y rentrent dans
00:29:21des choses qu'ils font
00:29:23tous les jours sur la Coupe du Monde
00:29:25et je pense que le principal c'est surtout de ne pas changer
00:29:27ses habitudes parce qu'on est au Grand Bornand
00:29:29Appréhendez
00:29:31cette émotion particulière évidemment, si spéciale
00:29:33pour Emilien Jacquelin et toute l'équipe de France
00:29:35Les supporters qui attendent
00:29:37Emilien, et bien Jérémy Huntsman est allé à leur
00:29:39rencontre, écoutez tous ces supporters
00:29:41au sujet d'Emilien
00:29:43Qu'est-ce qui vous plaît chez Emilien ?
00:29:45C'est sa foule, sa hargne
00:29:47et sa combativité
00:29:49j'espère qu'il va être à la hauteur aujourd'hui pour
00:29:51monter sur le podium
00:29:53je le verrai très bien
00:29:55à la plus haute marche
00:29:57je le trouve super
00:29:59et j'espère qu'il va gagner aujourd'hui
00:30:01Qu'est-ce qui vous plaît chez lui ?
00:30:03Tout, son caractère, tout
00:30:05je le trouve super
00:30:07Franchement cette année il met patte
00:30:09il est bien revenu sur
00:30:11notamment les saisons
00:30:13dernières où il était plutôt fatigué mentalement
00:30:15et là cette année
00:30:17on en attend beaucoup
00:30:19notamment aujourd'hui et puis dimanche
00:30:21Emilien Jacquelin, moi je pense qu'aujourd'hui
00:30:23il va cartonner parce qu'il a un tir de ouf
00:30:25et je pense qu'en plus
00:30:27en France avec tous les supporters
00:30:29il y a une ambiance de feu apparemment dans les tribunes
00:30:31donc je pense qu'Emilien
00:30:33on compte sur toi, go !
00:30:35mais les autres français aussi bien sûr
00:30:37mais en plus c'est chouette parce qu'il y a un aspect
00:30:39de résilient je pense pour lui
00:30:41et je pense que mentalement
00:30:43il a fait juste un taf de malade
00:30:45Emilien en tout cas bravo
00:30:47et quoi qu'il en soit t'as rien à perdre, go !
00:30:51Il fait du spectacle
00:30:53on l'adore, il nous surprend tout le temps
00:30:55et on le soutient à fond
00:30:57La résilience, la fameuse résilience
00:30:59dont on parle souvent et bien il l'a vécu
00:31:01Emilien Jacquelin, effectivement il fait le show
00:31:03et il est en forme depuis le début de la saison
00:31:05un énorme travail pour revenir au top
00:31:07niveau pour Emilien Jacquelin
00:31:09et nous offrir des scénarios comme lui seul
00:31:11en est capable, regardez cette poursuite
00:31:13à Orfilsen avant de venir ici au Grand Band
00:31:15La France
00:31:17ou la Norvège, est-ce en français
00:31:19Emilien Jacquelin ou est-ce
00:31:21dans la forme de Norvégien
00:31:23Johannes Böe ou sur la light red
00:31:25qui va gagner la Corse du jour
00:31:27c'est également un duel sur le pas de tir
00:31:29Jean-Pierre Hamatte derrière la jumelle
00:31:31pour Emilien Jacquelin et Siegfried Mazet
00:31:33pour les deux Norvégiens
00:31:52Avantage Emilien Jacquelin, une seule erreur
00:31:54mais il a tiré très très vite, est-ce que sur la light red
00:31:56va réussir à la mettre, c'est sur la piste
00:31:58c'est merveilleux, on aura envie
00:32:00d'en profiter, c'est sur la piste
00:32:02que ça va se passer et ça commence
00:32:04des 7 anneaux de pénalité
00:32:06150 mètres à parcourir
00:32:08pour tous les trois
00:32:10J'aimerais pas être dans les jambes
00:32:12d'Emilien et de Johannes
00:32:14en ce moment ça doit piquer un petit peu quand même
00:32:16Et ça a l'air de piquer encore davantage
00:32:18pour sur la light red, sur la light red
00:32:20ne pas être capable de suivre
00:32:22l'attaque, énorme attaque de la part
00:32:24d'Emilien Jacquelin, Johannes
00:32:26besuit encore, sur la light red distancé
00:32:28est-ce que sur la light red va réussir à revenir ?
00:32:30C'est fini pour ce tour là
00:32:32il est un ton en dessous
00:32:34c'est parti de loin, c'est parti de très très loin
00:32:36de Sophie, ils sont encore au moins à 500-600 mètres
00:32:38de l'arrivée là, les deux
00:32:40attention ce tour là, parce que si ça se relève
00:32:42maintenant, attention la chute !
00:32:44Emilien Jacquelin est tombé, incroyable
00:32:46mais pourquoi il s'arrête ? Emilien Jacquelin
00:32:48Vas-y continue, reprends
00:32:50Emilien Jacquelin qui a laissé Johannes
00:32:52partir et s'enfuir
00:32:54Oh non, quel scénario !
00:32:56Il a mis le bâton entre les jambes et il est tombé
00:32:58Emilien ! C'est un doublé
00:33:00pour le Norvégien, une deuxième place peut-être
00:33:02pour Emilien Jacquelin, Emilien Jacquelin est plus fort
00:33:04que sur la light red, il est en train de faire
00:33:06le sprint là pour aller chercher la deuxième place
00:33:08Allez Emilien Jacquelin pour terminer deuxième
00:33:10Oui ce sera fait, deuxième place
00:33:12pour Emilien Jacquelin derrière
00:33:14Johannes Beu, troisième position
00:33:16pour ce tour là, la light red
00:33:18La satisfaction
00:33:20de Johannes Beu
00:33:22alors que Emilien Jacquelin
00:33:24semble s'être échappé assez
00:33:26rapidement de cette aire d'arrivée
00:33:28on imagine la frustration pour
00:33:30le français. Un scénario complètement
00:33:32fou à Orfilsen, Anne-Sophie est-ce qu'on peut
00:33:34revivre le remake d'Orfilsen
00:33:36mais avec une meilleure fin, vous pouvez faire ça ou pas ?
00:33:38Oh bah avec plaisir
00:33:40mais Saoud en tout cas c'est sûr que les indices
00:33:42qu'on a aujourd'hui sur cette
00:33:44liste de départ, bah ils font
00:33:46penser à Orfilsen, il part avec
00:33:4845 secondes de retard
00:33:50Emilien Jacquelin et en plus vous le voyez
00:33:52il est dans un super groupe avec Philippe Navrat
00:33:54Eric Perrault, Tommaso Giacomelle
00:33:56Quentin Fillon-Maillet est également juste
00:33:58derrière à 50 secondes
00:34:00et pourquoi on a envie
00:34:02d'y croire ? Parce que sur la poursuite
00:34:04que vous venez de voir, il était
00:34:06parti encore plus loin, Emilien Jacquelin
00:34:08il était parti à 49 secondes
00:34:10en 14ème position et il avait
00:34:12joué la gagne jusqu'au bout, jusqu'à cette chute
00:34:14vous l'avez constaté, donc là bah tout petit
00:34:16Dossard, Dossard 8, 45 secondes
00:34:18tout est possible, on y croit
00:34:20Le speaker qui a préparé du Freddie Mercury
00:34:22Normalement ça marche
00:34:24Freddie Mercury, allez voyons si ça fonctionne
00:34:26ici avec l'attribut
00:34:42All right !
00:34:44All right !
00:34:46All right !
00:34:48Ça a marché quand même, non ?
00:34:50Annalise, est-ce qu'on espère
00:34:52que ça va marcher pour
00:34:54Emilien Jacquelin ? Est-ce que l'écart
00:34:56le scénario, c'est
00:34:58pile poil ce qu'il faut pour Emilien Jacquelin ?
00:35:00Je pense que c'est une belle course taillée
00:35:02pour Emilien, effectivement
00:35:04Emilien il s'est construit sur ses poursuites
00:35:06quand même, à la bagarre, double champion du monde
00:35:08on le rappelle
00:35:10C'est une course qu'il adore
00:35:12il est très en forme sur les skis
00:35:14il va pouvoir être chuté et aller se mettre dans les skis
00:35:16quand il faut
00:35:18je pense qu'on peut s'attendre à du grand Emilien
00:35:20aujourd'hui, il a tâté la température
00:35:22sur le sprint, il sait que le public
00:35:24est derrière lui, il ne se fera pas surprendre
00:35:26sur sa première balle couchée comme il s'est fait surprendre
00:35:28sur le sprint, je pense qu'on peut
00:35:30avoir le droit à du beau Emilien
00:35:32C'est Johannes Böe qui est là
00:35:34évidemment, qui s'y partira
00:35:36à une seconde seulement
00:35:38C'est un Norvégien dont on va parler
00:35:40parce que c'est un prodige, il a même déjà marqué l'histoire du Biathlon
00:35:42avec son tir de boue, on y reviendra
00:35:44vous en aviez parlé le week-end dernier Tanguy
00:35:46Alexis, sur le scénario à suivre
00:35:48pour Emilien, quel est le scénario
00:35:50idéal, la gestion idéale de la course
00:35:52pour lui ?
00:35:54Qu'il construise sa course progressivement
00:35:56on le sait, il faut passer les couchers déjà
00:35:58quand on veut faire une remontée, quoi qu'il arrive
00:36:00c'est le plus important, puis ensuite on voit ce qu'il reste à jouer
00:36:02quand on commence à passer sur les tirs de boue
00:36:04Moi j'ai été extrêmement frustré
00:36:06cette course de la semaine dernière avec Emilien
00:36:08qui se fait quand même chahuter
00:36:10un petit peu par Johannes au moment où il le double
00:36:12pour moi, quand on double quelqu'un, on ne doit pas interférer avec lui
00:36:14on ne doit pas le toucher
00:36:16et Johannes, on a beau dire ce qu'il va, à un moment donné, il a mis son ski à un endroit
00:36:18où ça a gêné Emilien, qui lui était devant
00:36:20et je trouve que c'était frustrant
00:36:22alors oui, on a vu un Emilien qui s'est un peu arrêté
00:36:24mais il faut imaginer qu'ils étaient avec des pulsations
00:36:26cardiaques qui sont tellement élevées
00:36:28qu'en fait, on est sur de l'adrénaline pure
00:36:30et quand il se passe quelque chose comme ça
00:36:32des fois, on peut mettre quelques secondes avant de se rendre compte
00:36:34de ce qui s'est passé
00:36:36donc moi, cette frustration-là, j'espère qu'il va réussir
00:36:38que j'ai eu personnellement
00:36:40mais je pense qu'il a eu aussi beaucoup plus que moi
00:36:42il va réussir à la transformer de la bonne façon
00:36:44pour l'utiliser à bon escient
00:36:46cette fois-ci
00:36:48ne pas rentrer peut-être dans quelque chose
00:36:50où on a envie d'aller prendre sa revanche ou autre
00:36:52ça ne servirait à rien, ce n'est pas comme ça que ça va marcher
00:36:54par contre, se dire, voilà, à un moment donné
00:36:56mon adversaire a profité d'un petit quelque chose
00:36:58qui est un peu limite, maintenant, je vais
00:37:00vraiment aller chercher les choses moi-même
00:37:02je n'ai plus aucun cadeau à personne
00:37:04et c'est peut-être là qu'il peut trouver la solution aujourd'hui
00:37:06Et Tanguy, il va commencer ses réglages dans quelques instants
00:37:08à Émilien
00:37:10Oui, les réglages qui débutent dans 8 minutes
00:37:12et Émilien Jacquelin sera le premier Français à régler
00:37:14sans doute avec Éric Perrault
00:37:16qui attend sagement sur la chaise
00:37:18la seule problématique, Messaoud, pour Émilien Jacquelin
00:37:20aujourd'hui, c'est qu'il n'est pas maître du jeu
00:37:22il va partir avec du retard
00:37:24les maîtres du jeu, ce sont les Norvégiens
00:37:26Hulda et Johannes Böck
00:37:28qui sont tout aussi rapides que lui
00:37:30sur les skis
00:37:32et il ne pourra remonter que si devant
00:37:34ils font des erreurs
00:37:36donc c'est la problématique du jour
00:37:38c'est faire tout parfaitement jusqu'à ce qu'il y ait une brèche
00:37:40et quand la brèche est là, s'engouffrer pleinement dedans
00:37:44Les derniers instants avant les traditionnels réglages
00:37:46on aperçoit Éric Perrault également qui est là
00:37:48c'est sa première vraie étape au Grand Bornand
00:37:50et il a été magistral
00:37:52sur le pas de tir. Tanguy, on vit les derniers
00:37:54les dernières secondes avant
00:37:56les traditionnels réglages
00:37:58On laisse la main pour nous accompagner pendant ces instants
00:38:00Allez !
00:38:0215 secondes avant le début des réglages
00:38:04tous les athlètes, Jacques Pommel à gauche
00:38:06Éric Perrault et Émilien Jacquelin sont dans les starting blocks
00:38:0810 secondes maintenant
00:38:10et des réglages qui vont se passer sans vent
00:38:12avec les fagnons qui sont à la verticale vers le bas
00:38:20Le coup de sifflet est modeste
00:38:22mais les réglages sont commencés
00:38:24On l'a vu à l'image, c'était parfait
00:38:26Qu'est-ce qu'on fait dans les tout premiers instants
00:38:28de ces traditionnels réglages ?
00:38:30C'est un petit peu au choix de l'athlète
00:38:32Là les garçons commencent à faire leur tir debout
00:38:34Pourquoi on commence par le debout
00:38:36plutôt que le coucher
00:38:38au réglage ?
00:38:40Parce qu'il n'y a pas tellement besoin de réglage
00:38:42ça permet aussi de chauffer le canon
00:38:44la première balle en général qui est tirée est assez loin
00:38:46autant la mettre debout
00:38:48vu qu'on n'a pas besoin de se régler debout
00:38:50c'est pas très important
00:38:52Après on se met vraiment dans le tir couché
00:38:54on peut aller de 3 tirs
00:38:56à 6 si on a vraiment besoin de se rassurer
00:38:58ou si les réglages ne sont pas bons
00:39:00à beaucoup
00:39:02ça peut monter jusqu'à 8 tirs parfois
00:39:04ça fait 40 balles de réglage
00:39:06Mais un peu au choix de l'athlète
00:39:08Moi je sais que j'aimais mettre mon debout
00:39:10à la fin pour partir
00:39:12en ayant vraiment réglé mes couchers
00:39:14puis mon debout et puis je partais
00:39:16Là c'est au choix d'Emilien
00:39:18qui a préféré commencer debout
00:39:20Et la gestion de l'émotion
00:39:22On est vraiment dans le côté technique
00:39:24et on répète ses gammes
00:39:26de manière naturelle
00:39:28La gestion de l'émotion a déjà commencé hier soir
00:39:30quand ils se sont couchés
00:39:32il faut arriver à faire le vide pour déjà bien dormir
00:39:34parce que souvent vous avez ces pensées parasites
00:39:36qui prennent le dessus et qui vous font
00:39:38vous retourner dans le lit dans tous les sens
00:39:40Après ce matin il y a déjà eu beaucoup d'émotions
00:39:42à bien gérer, bien manger
00:39:44pour justement bien digérer et ne pas être gêné
00:39:46par du stress qui pourrait venir se mettre
00:39:48dans le ventre tout simplement
00:39:50Quand on arrive là tout de suite
00:39:52on prend la température, chacun à sa façon
00:39:54la température du public, la température des adversaires
00:39:56on croise les regards, on se retrouve avec eux
00:39:58on essaye aussi de sentir un petit peu
00:40:00comment eux se sentent
00:40:02et effectivement dès qu'on commence les réglages
00:40:04là on commence la course
00:40:06on le dit tout le temps
00:40:08les réglages font partie
00:40:10complète
00:40:12de la course
00:40:14si on rate ces réglages, on rate la course forcément
00:40:16on doit être réveillé dès maintenant
00:40:18le tir qu'on va faire sur un coucher
00:40:20où on va venir prendre des points de référence
00:40:22si ce n'est pas les bons points de référence
00:40:24et qu'on ne reprend pas les mêmes tout à l'heure
00:40:26quand on va arriver sur le premier tir de la poursuite
00:40:28on va mettre les balles dehors
00:40:30donc c'est vraiment là où il faut être complètement réveillé
00:40:32effectivement après chacun sa stratégie
00:40:34avec les moyens différents de chauffer le canon
00:40:36mais à la fin
00:40:38ne jamais oublier que les réglages se font uniquement coucher
00:40:40parce que c'est en coucher qu'on est précis
00:40:42donc on fait les réglages en coucher
00:40:44et ensuite les tirs debout qu'on va faire
00:40:46ce sont des tirs d'échauffement plus que des tirs de réglages
00:40:48Et Emilien, la poursuite dans le coeur
00:40:50évidemment, toutes vos remarques, vos questions
00:40:52avec le QR code qui est affiché constamment
00:40:54en bas à droite de l'écran
00:40:56mais Anne-Sophie, c'est sa course évidemment
00:40:58Et les chiffres ne mentent pas
00:41:00mais Saoud, 27 podiums en carrière
00:41:02pour Emilien Jacquelin
00:41:0413 d'entre eux, c'était sur ce format-là
00:41:06de la poursuite, alors bon, on a rendu
00:41:081 sur 2 quoi, 50% de podium d'Emilien
00:41:10sur la poursuite
00:41:12C'est énorme Anne-Aïs d'avoir une course
00:41:14sur laquelle on est si performant
00:41:16pour Emilien
00:41:18Oui, c'est étonnant même
00:41:20j'ai envie de dire, mais ça implique
00:41:22quand même d'être performant sur le sprint
00:41:24ou au moins d'être placé sur le sprint
00:41:26parce que si on part 50ème d'un sprint
00:41:28on peut pas aller gagner ou faire un podium
00:41:30sur une poursuite
00:41:32donc Emilien, je pense qu'il est
00:41:34je sais qu'au mondiaux de Paul Juca
00:41:36par exemple, il fait 3ème sur le sprint
00:41:38je crois, mais en fait il est presque
00:41:40il s'en fiche un petit peu parce que lui
00:41:42son objectif c'était d'être champion du monde
00:41:44sur la poursuite, mais c'est vrai qu'il faut pas oublier
00:41:46on construit sa poursuite par le sprint
00:41:48et c'est là où il est fort, c'est qu'il adore cette course
00:41:50et ben
00:41:52un 28ème podium
00:41:54c'est ça ? Ce serait chouette aujourd'hui
00:41:56Ce serait chouette pour Emilien Jacquelin
00:41:58et Emilien on va mieux le connaître encore
00:42:00parce que c'est une personnalité extrêmement attachante
00:42:02grâce à cette séquence que nous offre Tanguy
00:42:04Emilien avec ses amis
00:42:06c'était il y a quelques semaines
00:42:08Emilien, le café
00:42:10entre copains, c'est un moment important
00:42:12c'est ça que t'aimes aussi quand t'es à la maison ?
00:42:14Quand je suis à la maison, c'est vrai que j'aime bien
00:42:16passer le temps avec les potes
00:42:18parler d'autres choses simplement
00:42:20le biathlon c'est ma vie
00:42:22j'y mets tout mon coeur
00:42:24et mon énergie
00:42:26mais en soi c'est pas la vie
00:42:28maintenant c'est comme ça que je vois les choses
00:42:30je me dédie à 100%
00:42:32à ce que je fais, mais j'ai besoin
00:42:34de ces moments là aussi
00:42:36pour apprécier d'autres choses
00:42:39je trouve des fois on oublie dans le haut niveau
00:42:41que le sport c'est du partage
00:42:43et on se fait plaisir avant tout
00:42:45entre potes
00:42:47moi je le vois comme quand j'avais 15 ans
00:42:49je faisais du sport pour devenir sportif de haut niveau
00:42:51mais je faisais ça avec mes potes
00:42:53puis plus tu grimpes dans la pyramide
00:42:55plus t'es auto-centré
00:42:57plus tu es seul aussi à t'entraîner
00:42:59et d'avoir les moments de partage avec eux
00:43:01même en faisant du sport
00:43:03ça me rappelle la base du sport
00:43:05aller dehors avec des potes
00:43:07et s'amuser
00:43:19tu vois, j'ai pas que des poses sportives de haut niveau
00:43:22au contraire
00:43:24c'est des petits moments
00:43:26qu'on est entre nous, on peut tout se dire
00:43:28parler de tout
00:43:30y'a pas de stress
00:43:32donc c'est cool
00:43:37Emilien Jacquelin, les copains d'abord
00:43:39un extrait de ce formidable document
00:43:41qui est en train de vous préparer Tanguy
00:43:43sur les coulisses de la préparation
00:43:45et du retour au sommet d'Emilien Jacquelin
00:43:47le voici prêt à vivre une grande journée
00:43:49et il joue avec le public Emilien
00:43:51avant cette poursuite, 45 secondes de retard seulement pour lui
00:43:53on revient de retour au Grand Bandon juste après ça
00:43:55à tout de suite
00:44:07La Fête du Biathlon
00:44:09qui bat son plein
00:44:11regardez cette image impressionnante
00:44:13Anto Guebonnac qui est en train d'effectuer son échauffement
00:44:15et cette foule immense en borde de piste
00:44:17pour l'accompagner
00:44:19c'est absolument prodigieux
00:44:21imaginez l'émotion
00:44:23que vont vivre les biathlètes aujourd'hui
00:44:27La fête du Biathlon
00:44:29qui bat son plein
00:44:31regardez cette image impressionnante
00:44:33Anto Guebonnac qui est en train d'effectuer son échauffement
00:44:35Et ce sera comme ça tout au long de cette journée, la fête du biathlon qui bat son plein.
00:44:45On est heureux de vous y accueillir ici avec ce dispositif spécial de poursuite au programme aujourd'hui.
00:44:50D'abord la poursuite homme, puis la poursuite femme et demain ce sera la mastart homme avant la mastart femme.
00:44:56Honnêtement Anaïs, quand on est biathlète, Antonin c'est l'illustration parfaite.
00:45:01Sa vie a basculé ici au Grand Bornand, pouvoir en profiter de nouveau, c'est un bonheur infini pour lui, il le dit régulièrement.
00:45:07Oui c'est génial, quand on est athlète, mais même quand on ne l'est plus, j'ai eu la chance de faire un tour ce matin et d'être encouragée comme si je courais encore.
00:45:16Le public français est connaisseur quand même ici, est très fair play, on l'a déjà dit, il faut vraiment le souligner, c'est important.
00:45:25Ça n'a pas toujours été le cas, notamment en Allemagne des fois, où les Français sont un peu plus hués que les Allemands.
00:45:33Mais voilà, c'est quand même incroyable, ici pour ça la piste c'est quand même formidable.
00:45:38Et fair play notamment avec Johannes Boe, le Norvégien qui s'élancera avec une seconde seulement de retard sur le petit prodige norvégien, Martin Huldal.
00:45:47L'équipe Connect, le QR code, vous le voyez en bas à droite de l'écran, envoyez vos questions.
00:45:51Ah, dans les tribunes pour chanter, je ne sais pas si c'est une bonne idée, en revanche on peut envoyer Alexis, je pense que...
00:45:57Ah non, ça vous est adressé, je vous le laisse.
00:46:03J'ai tenté, j'ai tenté.
00:46:05Peut-être Anso, Anso aime bien.
00:46:07Anso, pour y aller chanter ou pas ?
00:46:09Non, j'ai besoin de garder ma voix, je passe également mon tour, décidément, mais ça vous allez vraiment être obligé d'y aller.
00:46:16Il reste Anaïs ou Tanguy, ça tombera sur l'un des deux, on tirera au sort tout à l'heure.
00:46:20Quentin Fillon-Maillet, le voici à l'image en train d'effectuer ses traditionnels réglages.
00:46:24Tanguy, l'atmosphère sur le pas de tir et on revivra un très grand moment pour Quentin Fillon-Maillet qui a gagné ici évidemment.
00:46:30Eh bien écoutez, mes sauts sur le pas de tir, tous les athlètes français en tout cas font comme d'habitude,
00:46:35essayent de faire comme si de rien n'était.
00:46:38Petite indiscrétion au départ d'Emilien Jacquelin qui a terminé ses réglages.
00:46:41Dans un sourire, il a dit à Jean-Pierre Hamad, son coach, aujourd'hui j'engage à fond et on voit si ça passe.
00:46:47Et Jean-Pierre Hamad lui a fait un signe de tête et Emilien lui a refait un sourire, il a dit j'engage.
00:46:52Et je ne sais pas si c'était pour embêter son coach ou si c'était vraiment l'intention du jour,
00:46:57mais la petite passation entre les deux était marrante.
00:47:00Tant que c'est au fond, il fait comme il veut Emilien.
00:47:03Engagé ou pas, mais ça nous promet un grand spectacle et notamment pour Quentin Fillon-Maillet.
00:47:07Revivons cette journée qui était folle pour lui.
00:47:112021, la poursuite et voici comment Quentin Fillon-Maillet avait triomphé.
00:47:17Il y a du bruit pour Quentin Fillon-Maillet, ça y est, le premier Français est parti.
00:47:40Le plein pour Quentin Fillon-Maillet, le plein également pour Emilien Jacquelin.
00:47:44Le plein pour Quentin Fillon-Maillet, le plein également pour Emilien Jacquelin.
00:47:47La tribune peut exulter, on a également vu que Sturla Leigret va ressortir avec les Français juste devant eux.
00:47:54Là on est vraiment sur une partie qui est pleine, pleine à craquer de monde.
00:48:01Et ça, ça doit les aider les Français à pousser plus fort sur les bâtons.
00:48:05Ah dommage, la dernière qui est dehors.
00:48:07Ça pourrait permettre de revenir au contact et d'avoir un regroupement en tête.
00:48:14Le plein pour Emilien Jacquelin, est-ce que Quentin Fillon-Maillet va l'imiter ?
00:48:17Oui, également les deux Français qui sont impeccables alors que derrière ça va aller sur la nôtre pénalité.
00:48:22Le Russe va ressortir avec Emilien Jacquelin.
00:48:24Et ils sont revenus, Quentin et la tip-off sur Emilien qui avait essayé de les distancer
00:48:28mais grâce à la descente ils ont pu revenir dans les skis
00:48:31et Quentin va même venir un petit peu marquer son territoire en passant devant Emilien.
00:48:36Renoutable, renoutable Quentin Fillon-Maillet s'envoler parce que derrière il y a des erreurs.
00:48:42Une erreur pour Edouard de la tip-off et deux anneaux de pénalité pour Emilien Jacquelin
00:48:45qui en plus a mis du temps à s'installer.
00:48:47Là, ça skie très fort pour Quentin qui est en train d'essayer d'enfoncer le clou.
00:48:50Et il va s'envoler, mais il va s'envoler.
00:48:52Quentin Fillon-Maillet qui est en train de s'envoler.
00:48:54Quentin Fillon-Maillet qui est en train d'essayer de s'envoler.
00:48:57Et il va s'envoler, mais il va s'envoler.
00:48:59Et il va s'envoler, mais il va s'envoler.
00:49:02Là, ça skie très fort pour Quentin qui est en train d'essayer d'enfoncer le clou.
00:49:06Pour avoir une belle marche quand il sera sur son dernier tir.
00:49:08Là actuellement il a presque une marge d'erreur sur le deuxième.
00:49:12Allez Quentin, terminé de travail.
00:49:16Et nous montre encore une fois qu'il s'est le meilleur.
00:49:18C'est lui le meilleur, c'est lui le gagnant, il va pouvoir le redire comme il l'a fait
00:49:34sur la poursuite d'Arpilzen, le point levé, Quentin Fillon-Maillet va s'être jugé une
00:49:39nouvelle fois la victoire et il va pouvoir en profiter dans le dernier tour.
00:49:42Quel phénomène, quel phénomène sur les poursuites ce Quentin Fillon-Maillet, incroyable.
00:49:48Allez drapeau, on va profiter quand même de cette arrivée avec Quentin qui a fait le
00:49:52spectacle et qui a été le plus fort.
00:49:5537e podium en carrière, 8e victoire aujourd'hui, c'est lui le plus fort, il le disait déjà
00:50:01la semaine dernière, Quentin Fillon-Maillet à domicile, s'impose sur la poursuite d'Amsi
00:50:06Legrand-Bornand.
00:50:07En termes d'émotions, c'est vraiment très fort, ça passe tout ce que je pouvais imaginer,
00:50:23les deux derniers tirs, surtout le dernier tir, le dernier tour, c'était juste fantastique,
00:50:29être porté par le public, c'était exceptionnel, je crois que c'est vraiment une belle victoire.
00:50:36Si je peux rajouter de l'émotion à l'émotion, à l'issue de cette course, vous allez chercher
00:50:40le dossard jaune, vous aurez le dossard jaune demain au départ de la Mastart.
00:50:45C'est super, je me fais vraiment plaisir, c'est juste exceptionnel, j'ai du mal à
00:50:59parler mais c'est vraiment fort, et devant ma famille, tout ce public français, c'est
00:51:05juste magique.
00:51:06Du grand Quentin Fillon-Maillet, cette victoire qu'il avait ensuite menée vers le globe
00:51:22de cristal de meilleur biathlète de la planète, alors en niveau forme, est-ce qu'il se rapproche
00:51:27de ce grand Quentin Fillon-Maillet ? C'est lui qui nous le dit, Quentin au micro de Tanguy
00:51:31sur sa forme.
00:51:32Je suis bien physiquement, ce qui veut dire que je récupère aussi bien et que j'ai encore
00:51:45faim parce que je ne suis pas tout à fait satisfait de ce que j'ai pu faire sur le
00:51:48début de saison.
00:51:49Je suis content d'être là, et puis je ne pense pas, il y en a certains qui me disaient
00:51:57que je suis pressé de retourner à la maison, et moi je ne vais pas dire non, mais j'essaie
00:52:03de ne pas y penser pour rester vraiment dans l'événement et puis faire des belles courses
00:52:09sur une étape très importante.
00:52:10Quentin Fillon-Maillet sur sa forme, avant cette étape au grand bon an, c'était à
00:52:15son arrivée d'ailleurs, veille de sprint, les biathlètes français qui sont fêtés,
00:52:19Anne-Sophie et Quentin Fillon-Maillet, avec cette magnifique ambiance baïonnèse.
00:52:24Oui, Quentin Fillon-Maillet part en 10ème position avec le dossard numéro 10.
00:52:29La semaine dernière, c'était loin d'être le cas, il était totalement passé à côté
00:52:32de son sprint, il était parti 36ème de la poursuite, et en fait quand on regarde toute
00:52:36la saison dernière, on constate que Quentin Fillon-Maillet, ça fait longtemps qu'il
00:52:41n'est pas parti aussi bien placé sur une poursuite, regardez, la dernière fois c'était
00:52:45cette 8ème position, c'était l'Or des Mondiaux de Nové-Miesto où il avait bien
00:52:52figuré ce qu'il lui avait permis dans la foulée, de prétendre à une poursuite où
00:52:58il pouvait jouer devant, c'était le cas également à l'Enzeraide avec cette 8ème
00:53:01place sur le sprint.
00:53:02Alexis, c'est l'élément essentiel que vient de nous donner Anne-Sophie pour la course
00:53:06à venir de Quentin, ça change tout.
00:53:07Peut-être se réinspirer de ce qu'il avait en 2021 où il était vraiment au-dessus du
00:53:12lot, c'était assez impressionnant de revoir ces images, mais oui il part très bien, il
00:53:16est à 50 secondes, bon ça ne va pas dépendre que de lui, Tanguy nous l'a expliqué tout
00:53:20à l'heure, si les Norvégiens ne font pas de faute devant, on ne les reverra sûrement
00:53:24pas, mais quand même, on se dit qu'il va se passer des choses sur cette course, c'est
00:53:27très condensé, c'est très serré, et ça Quentin adore, il adore quand il y a la confrontation
00:53:31directe où il faut aller se transcender, il aime aussi se servir du public, on le voit
00:53:35régulièrement demander au public de faire du bruit, il va y avoir du monde de partout
00:53:40sur cette piste, donc ça peut bien sûr l'aider, après voilà, il ne faut pas rêver, quand
00:53:44on part 10ème à 50 secondes, il faut faire une course parfaite pour espérer remonter
00:53:47sur le podium, il faudra un 19 au minimum et peut-être même un 20 sur 20 pour espérer
00:53:51quelque chose.
00:53:52Un coup d'éclat qu'on espère pour Quentin Fillon-Maillet, vous parliez de Quentin qui
00:53:55aime jouer avec le public, Alexis, Anaïs, regardez cette image, c'est Émilien-Claude
00:53:59qui apparemment lui aussi en profite.
00:54:01Petit coup d'œil au public et ensuite on découvre ça ensemble.
00:54:11Il n'en revient pas visiblement.
00:54:37Jérémy Antoine qui capte toutes ces images pour nous en bord de piste, vous voyez cette
00:54:50foule immense qui vient vivre une belle fête du biathlon.
00:54:54Et c'est Émilien-Claude qui en profite, tous les Français en profitent, vous le voyez
00:55:00depuis le début de cette journée avec cette foule immense, fans absolus de biathlon qui
00:55:04sont là.
00:55:05On l'espère pour vivre un podium au minimum du côté de l'équipe de France.
00:55:08Alors, il y a les Français évidemment et puis vous avez évoqué les Norvégiens, on
00:55:12va évidemment parler de ce phénomène pendant qu'Antoine Aguilbonna est en train de terminer
00:55:17ses réglages.
00:55:18Le phénomène, c'est Martine Houldal qui a donc remporté la première course de sa
00:55:24carrière pour sa cinquième Coupe du Monde, seulement on va revoir les images de son tir
00:55:30Martine Houldal.
00:55:31Tanguy la semaine dernière nous avait bien fait découvrir cette nouvelle façon de tirer
00:55:35pour Martine Houldal sur le tir debout.
00:55:37On peut rappeler Tanguy ce qui vous avait surpris et ce tir historique.
00:55:42Déjà le temps, mais Saoud un tir en 12 secondes 9, c'était inédit sur la Coupe
00:55:48du Monde, sur un tir en confrontation et puis après il y a comment on arrive à cette 12
00:55:52secondes 9 et l'installation et cette première balle qui part en moins de 6 secondes avec
00:55:56cette nouvelle façon d'attraper la carabine, donc ça c'est exceptionnel, c'est nouveau
00:56:01et ça va en inspirer plein.
00:56:03Il y a déjà Sturla Leygrit qui essaye de s'installer de cette manière là, donc on
00:56:07va voir peut-être ça se développer sur la Coupe du Monde et surtout dans les écoles
00:56:10de biathlon.
00:56:1112 secondes 9, c'est absolument prodigieux, on a commencé à en parler et on continue
00:56:15parce que c'est vraiment un phénomène qui va s'installer, qui va bousculer le biathlon.
00:56:20On osait la comparaison pour schématiser, vous aimez bien les images Alexis, vous aussi,
00:56:26par exemple en saut en hauteur, Feusbury avait révolutionné le saut en hauteur en sautant
00:56:31différemment, franchissant différemment la barre.
00:56:33Est-ce que là, Huldal est en train de révolutionner également le tir en biathlon ?
00:56:37Oui, c'est une petite révolution, il y en a déjà eu une première avec le fait qu'on
00:56:40passe le coude il y a quelques années et maintenant on est vraiment sur une nouvelle
00:56:43étape.
00:56:44Après la chose sur laquelle je veux insister par rapport à Huldal, c'est qu'il semble
00:56:49avoir cette faculté d'être ambidextre, en fait il utilise vraiment ses deux mains
00:56:52de la même façon.
00:56:53Il utilise la main gauche pour porter la carabine très vite et ensuite il utilise sa main droite
00:56:57pour se replacer, il utilise n'importe quelle main pour mettre le chargeur et ça c'est
00:57:02vraiment une faculté.
00:57:03Soit qu'il avait de naissance cette capacité à être ambidextre, tout le monde n'est
00:57:07pas aussi doué de sa main gauche que de sa main droite ou l'inverse, soit il l'avait
00:57:10déjà ou soit il l'a travaillé mais sur des dizaines d'années, en fait ça se fait
00:57:13pas du jour au lendemain.
00:57:14Donc il a commencé à 10 ans parce qu'il a 21 ans.
00:57:17C'est ça quand il a commencé le biathlon tout simplement.
00:57:19Donc là, en fait ce que je veux dire par là c'est que ce qu'il fait effectivement
00:57:22c'est sensationnel et que tout le monde devrait faire la même chose, mais qui va réussir
00:57:26à faire la même chose, ça c'est une autre question.
00:57:28Parce que si du jour au lendemain on se dit bah tiens en fait je vais enlever ma carabine
00:57:30avec la main gauche, moi personnellement je suis incapable de le faire sans m'entraîner
00:57:35pendant au moins 3 ans.
00:57:36Donc on va voir qui va justement être capable assez vite de lui emboîter le pas sur cette
00:57:40façon de faire avec les deux mains, ce qui est complètement nouveau pour le coup dans
00:57:44le biathlon.
00:57:45On va écouter Siegfried Mazesté le week-end dernier au micro de Charles-Antoine et Anaïs
00:57:48vous nous donnez votre ressenti par rapport à cette manière révolutionnaire donc de
00:57:51tirer de la part d'Oulda.
00:57:54Je l'ai discuté avec son coach et lui il n'avait qu'une envie quand il avait une quinzaine
00:57:58d'années c'était de faire le show en biathlon et c'est pas quelque chose qu'il fait tout
00:58:04le temps mais c'est quelque chose qu'il a la capacité de faire et il a décidé de
00:58:07le faire ce jour là, enfin hier donc voilà c'est très impressionnant.
00:58:10Après c'est quelque chose où c'est une prise de risque énorme et quand il y a prise
00:58:15de risque ça forcément ça peut passer à côté donc c'est très dangereux.
00:58:20Donc on choisit son moment pour le faire, il peut faire les deux techniques, la technique
00:58:24plus académique et sa technique assez inédite.
00:58:26Vous ça vous fait peur derrière la cara quand vous le voyez déployer sa carabine ?
00:58:29Non non moi ça me pas, j'ai pas de crainte particulière après la seule chose c'est
00:58:33que je pense pas que ça devienne un standard, peut-être qu'on le verra de plus en plus
00:58:37souvent des gens qui prennent des risques mais c'est un jeune qui arrive qui doit faire
00:58:44sa place donc il est dans un contexte lui où finalement il n'a rien à perdre, il a
00:58:48la chance de gagner en le faisant et en plus il s'est fait parler donc ça tombe bien.
00:58:52Voilà il voulait faire le show, c'est intéressant de la part de Sylvester Mazet et ça se transforme
00:58:57en technique efficace à Nice.
00:58:58C'est très intéressant ce que Zik dit et c'est sur quoi j'aimerais rebondir c'est
00:59:02que là ce qu'il a fait en 12 secondes il le fera pas toutes les courses, c'est pas
00:59:06que c'est pas fiable mais il faut quand même être dans des conditions parfaites pour le
00:59:10faire, c'est passé à Orfilsen l'autre fois, est-ce que ça repassera aujourd'hui ? Je
00:59:16suis moins sûre, j'espère qu'il me fera mentir mais je suis pas sûre que ça passe
00:59:20à tous les coups, c'est pas l'assurance tous risques non plus.
00:59:22Moi je voudrais vraiment compléter le débat qu'on a actuellement, en fait on est en train
00:59:25d'analyser deux choses qui sont pour moi complètement différentes, il y a la façon
00:59:28dont il s'installe qui fait gagner au moins 4 secondes, peut-être 3 ou 4, donc ça c'est
00:59:34quelque chose qu'il pourra faire tout le temps sans prendre aucun risque, c'est ce
00:59:36que j'expliquais avec sa façon d'être ambidextre, ça c'est son installation qui est complètement
00:59:40nouvelle, c'est le seul à le faire pour l'instant et ça ça lui fait gagner du temps, c'est
00:59:43sûr, aucune prise de risque, il est en capacité de le faire à chaque fois.
00:59:46Et après la deuxième chose, c'est vraiment une autre phase du tir, c'est cet enchaînement
00:59:51ultra rapide qui lui permet d'aller tirer en 12 secondes, là effectivement on est sur
00:59:56du tir ultra rapide, tous les risques sont pris et on n'a aucun filet de sécurité,
01:00:01ça nous fait penser à ce que faisait Emilien quand il a été champion du monde par exemple
01:00:04à Côte-Luca ou autre, c'est du tir vraiment d'instinct qu'on peut en général trouver
01:00:08assez facilement quand on est jeune, quand on n'a rien à perdre mais qu'il est beaucoup
01:00:12plus difficile de répéter au fur et à mesure quand on joue vraiment quelque chose,
01:00:15quand on joue un dossard jaune.
01:00:16Donc sur la partie installation, c'est sûr qu'il va plus vite que les autres et c'est
01:00:19sûr que ça il va le garder, par contre sur cette capacité à tirer en 12 secondes en
01:00:23enchaînant les balles aussi vite, ça c'est effectivement à mon sens quelque chose qu'il
01:00:28ne pourra vraiment pas faire très souvent.
01:00:30Sinon c'est un incroyable prodige Huldal, on aperçoit Martha Fourcade qui est présente,
01:00:34on l'avait aperçue également hier et on l'aperçoit là au micro de nos confrères
01:00:38norvégiens de la NRK et on espère l'avoir dans notre studio aujourd'hui, Martin qui
01:00:44nous rendra visite on l'espère.
01:00:46Cette séquence tiens qu'on va vous regarder ensemble parce que, est-ce que c'est habituel,
01:00:50on va demander à Tanguy qui est sur le circuit depuis le début de la Coupe du Monde, Simon
01:00:54Fourcade qui parle sur la piste Tanguy énormément à ses biathlètes, est-ce que c'est habituel
01:01:00ou bien est-ce que c'est spécifique aujourd'hui au Grand Bandon ?
01:01:01Non non c'est totalement habituel, tous ses athlètes ont terminé leur réglage de carabine
01:01:08donc il s'échauffe sur la piste et Simon qui a lui skié ce matin notamment avec Lucas
01:01:15Chanava qu'on verra sur la chaîne d'équipe plus tard dans l'hiver, athlète en ski de
01:01:20fond.
01:01:21Simon Fourcade a pris des repères depuis longtemps sur la piste, sait comment ça glisse,
01:01:25à quel endroit il faut se positionner donc c'est totalement habituel que le coach vienne
01:01:28donner des petites indications, des petits repères et aussi des 2-3 petits éléments
01:01:31de motivation pour ses athlètes, tout va bien mais Saoud c'est comme d'hab !
01:01:36On surveille ce qui se passe et vous voyez Eric Perrault qui en profite également, ses
01:01:39signes vers le public, Eric Perrault dont on va parler évidemment parce que c'est l'un
01:01:42des prodiges annoncés du biathlon français, il est en train de le confirmer depuis la
01:01:46fin de la saison dernière et encore depuis le début de la saison, face à Houldal, ils
01:01:50se connaissent parfaitement, c'est la même catégorie d'âge avec Houldal et écoutez-les,
01:01:55l'un parle de l'autre.
01:01:56Forcément il y a un peu de déception, j'aurais aimé pouvoir mettre face au public et célébrer
01:02:03un petit peu, tant pis, il faudra attendre, je suis content, j'ai sorti une bonne course
01:02:06à la hauteur de ce que je voulais faire, il en manque un tout petit peu pour aller
01:02:10chercher à peine plus de vent, c'est un peu la sensation que j'ai ces dernières
01:02:13semaines sur les skis, c'est correct, ça me permet de livrer des bonnes courses mais
01:02:17il m'en manque à peine pour vraiment aller chercher tout de vent, c'est un petit peu
01:02:20frustrant mais je suis content du combat que j'ai mis en place.
01:02:24Eric Perrault qui va partir avec 42 secondes de retard seulement on peut dire Anne-Sophie
01:02:31et avec vous on va découvrir à quel point Eric Perrault maintenant fait partie des
01:02:34grands Anne-Sophie.
01:02:35Il y a eu 6 courses individuelles depuis le début de la saison et Eric Perrault n'est
01:02:39jamais sorti du top 15, c'est vraiment un monstre de régularité et quand on regarde
01:02:44tout en haut du classement général on voit qu'ils sont très peu à avoir réussi l'exploit
01:02:48de rester constamment dans ce top 15 sur les 6 courses dont vous voyez le détail pour
01:02:53Eric Perrault, il y a UNSB également sur la light grade et Emilia Jacquelin qui ont réussi
01:02:58cette régularité sinon par exemple Sébastien Samuelsson il s'est troué au moins sur une
01:03:02de ces courses contrairement donc à Eric Perrault qui tient le fil sur ces 6 premières
01:03:06courses.
01:03:07Anaïs, Lennon est évoqué par Anne-Sophie, ça dit tout du niveau désormais d'Eric Perrault ?
01:03:11Il est dans le cours des grands, c'est vrai que quand on entend Lennon qui sont devant
01:03:15lui au général, déjà il n'est pas loin, il joue avec eux et ça c'est tout le bon
01:03:21pour la suite.
01:03:22Charles-Antoine il va garder sa caméra encore un petit moment parce que la journée va être
01:03:27longue ici mais peut-être qu'à un moment, avec modération évidemment Charles-Antoine,
01:03:32on vous autorisera à aller prendre un verre avec les supporters, ils sont nombreux à
01:03:36regarder avec les images.
01:03:37Jérémy Heinzmann a fêté le biathlon et a fêté Eric Perrault qui est le pronige annoncé
01:03:42du biathlon français désormais.
01:03:43Alexis, la place d'Eric Perrault, il est en train de se la faire parmi les grands mais
01:03:49être parmi les grands aux grands bornans, ça vous situe parmi les un peu plus grands
01:03:52encore ?
01:03:53Évidemment, quand on réussit à répondre présent à domicile alors qu'on est attendu
01:03:57ça veut dire qu'on confirme qu'on est un grand.
01:03:59Oui, Eric il est 5ème du classement général de la coupe du monde en ce moment, ce n'est
01:04:04pas pour rien, c'est qu'il fait partie des meilleurs et on se rend compte qu'il faut
01:04:07aller également en profiter assez vite puisque Huldal a été capable de gagner, il est de
01:04:13la même génération donc oui Eric est dans cette cour des grands, maintenant c'est le
01:04:16moment d'en profiter, c'est le moment de confirmer et de ne pas se dire je suis encore
01:04:20jeune, je vais faire de mieux en mieux, c'est dès maintenant que ça commence pour lui
01:04:24et on sent que ça il l'a bien compris, hier soir il y avait une petite soirée qui était
01:04:27organisée pour lui, il lance un film avec sa marque de ski, un épisode très intéressant
01:04:32sur sa vie en Norvège quand il y va vu qu'il a la double nationalité et on se rend compte
01:04:37que son projet en fait il est super bien ficelé, ce n'est pas juste j'arrive comme ça je
01:04:41fais du biathlon par hasard, c'est j'ai cette ambition d'aller chercher quelque chose de
01:04:45grand, de faire une belle carrière qui est pensée, qui est réfléchie, qui est construite
01:04:49sur le long terme donc c'est là où avec Eric on se dit qu'il y a quelque chose qui
01:04:53devrait normalement très bien se passer dans les années à venir et ça commence dès
01:04:56maintenant avec une belle saison qu'il est en train de jouer, cet objectif du top 5 sur
01:05:02le classement général de la coupe du monde je pense que c'est le bon, alors je ne sais
01:05:05pas si c'est l'objectif que lui s'est fixé mais en tout cas il est 5e aujourd'hui et
01:05:08je trouve que c'est un bel objectif qu'il pourrait atteindre, terminer déjà dans le
01:05:11top 5 du classement général cet hiver ce serait excellent, ce serait un super point
01:05:14de passage pour lui.
01:05:15En tout cas on espère vivre cette image d'Eric Perrault sur le podium dès cette saison
01:05:19au Grand Bornand Tanguy, vous avez un extrait justement dans les coulisses de la préparation
01:05:24d'Eric Perrault pour mieux le cerner encore, ça concerne quel domaine ?
01:05:28Messaoud hier soir avec tous les rushs il y a plus de 9 heures d'images qui ont été
01:05:33filmées par son frère cet été donc je me demandais un peu qu'est-ce qu'on pouvait
01:05:36vous montrer puis je me suis dit que vous n'étiez pas encore au point Messaoud sur
01:05:40les règles du biathlon donc j'en ai profité pour en 30 secondes faire en sorte qu'Eric
01:05:45vous explique comment bien tirer dans la cible.
01:05:47La cible c'est un truc rond, quand on appuie dedans il y a plus de plouce que quand on
01:05:59appuie à côté ça tombe pas, quand on appuie dedans ça tombe et en couché c'est la même
01:06:05chose sauf qu'on rajoute une difficulté c'est à dire un espèce de truc dur donc là ça
01:06:12tombe pas, ça tombe toujours pas et seulement là ça tombe du coup c'est encore plus complexe.
01:06:17Merci Tanguy, c'est bon vous avez compris maintenant à 50 mètres c'est difficile
01:06:23là on était collé à la cible mais c'est pas facile le biathlon ça c'est compris
01:06:27je me demande si c'est pas Eric qui a regardé Messaoud faire la même chose sur le plateau
01:06:31depuis toutes ces années.
01:06:32On est bien joué comme ça c'est vrai que c'est magnétique on adore appuyer dessus
01:06:35effectivement Anne-Sophie la course qui va démarrer dans quelques minutes maintenant
01:06:39alors on découvre ensemble le résultat du sondage et on vous envoie Alexis pour le
01:06:42départ de cette poursuite.
01:06:43Nos téléspectateurs nous ont bien écouté c'est Emilia Jacquelin qui recueille le plus
01:06:49de suffrages pour savoir lequel des six français au départ aujourd'hui monterait sur le podium
01:06:54du jour.
01:06:55Alors ce sera la folie qui s'emparera du grand bornant l'ambiance est absolument sublime
01:06:59on en profite tous pour la première course du jour juste après ça à tout de suite.