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00:00L'aventure de la bonne humeur, pour qui cherche à mener une existence heureuse, les récits d'aventure et la fiction en général, écrivez-vous, sont souvent d'un plus grand secours qu'une interminable liste de conseils théoriques.
00:17Fort de ce constat et en moi-même un goût particulier pour les histoires de risque-tout qui se sortent de galère en apparence sans issue, j'ai choisi de consacrer cet ouvrage à l'une des maladies les plus fréquentes de nos jours et les plus coûteuses en qualité de vie, la dépression.
00:30Comment est-ce qu'on sait si on est en dépression ?
00:32Alors c'est très clair, il y a quatre critères, il y a quatre « e » qui sont perdus quand on est déprimé.
00:38Le premier c'est la perte d'envie.
00:40Tant qu'on a envie d'autre chose, qu'on est frustré par son quotidien, qu'on espère, on n'est pas déprimé.
00:46Le deuxième c'est la perte d'énergie indépendante de l'effort.
00:50Quand on est épuisé après avoir couru, évidemment c'est normal.
00:53Quand l'épuisement vient dès le matin, là il faut s'inquiéter.
00:57Le troisième c'est la perte d'estime de soi.
01:00Quand on se met à dire « je suis quelqu'un qui ne vaut rien, je ne mérite pas les autres, je ne mérite pas mon salaire », quand on se trouve trop payé par exemple pour ce qu'on fait là.
01:09Vous connaissez des gens qui se trouvent trop payés ?
01:11Peut-être ceux qui sont gravement déprimés, qui veulent rendre une partie de leur argent.
01:15C'est quelque chose que je n'ai jamais rencontré dans ma vie.
01:18J'ai rencontré des gens qui n'avaient plus d'envie, qui n'avaient plus d'estime d'eux-mêmes, mais quelqu'un qui me dit « oh je suis trop payé, ça je n'ai jamais rencontré ça ».
01:24Ou « les gens sont trop gentils avec moi, je ne mérite pas les preuves d'affection que je reçois ».
01:29C'est à l'inverse de ceux qui râlent parce qu'ils en veulent plus.
01:32Et le quatrième c'est quand les émotions sont en permanence tristes.
01:36Quand on est triste puis gai, là on est dans un état normal.
01:40Donc quand il y a ces quatre « e » là, on demande un avis médical.
01:43A votre avis la dépression elle est liée aux événements de la vie, ou peut-être qu'il y a des gens qui sont nés dépressifs ?
01:51Toutes les maladies sont expliquées par un modèle qu'on appelle « bio-psycho-social ».
01:58Il y a du biologique, il y a des facteurs génétiques, il y a des facteurs familiaux, il y a du psychologique qui sont les événements, et il y a du social.
02:06Après, ces trois histoires-là se mélangent, mais pour la dépression, comme pour le diabète, comme pour les maladies cardiovasculaires,
02:13tous ceux qui diraient que c'est purement biologique auraient tort, ceux qui diraient que c'est purement psychologique, à mon avis, auraient tort aussi.
02:19Alors si on a par exemple un ami dépressif, je ne sais pas du tout ce que fait Loïc Roosevelt, il fait ses fiches depuis, qu'est-ce qu'il se passe Loïc ?
02:26Non, je regardais l'émission d'après.
02:29J'entends des fiches, mais j'écoute, j'écoute, j'écoute, je peux faire des choses à la froid, je peux faire des choses à la froid.
02:39Vous souhaitez peut-être déjeuner, vous souhaitez quelque chose, on peut vous faire venir à une petite place.
02:45Vous voulez un casse-soulet, oui.
02:46Je sens que je le captive, mais bon.
02:50Si on a un ami dépressif, si son fiancé est dépressif, si son fils est dépressif, si sa mère ou son père est dépressif, qu'est-ce qu'on fait ?
02:58Est-ce qu'on lui dit, va chez le médecin, va voir Monsieur Lejoyeux, est-ce qu'on lui dit, peut-être que tu vas te prendre en main et on va te donner, tu pourrais te remuer un petit peu ?
03:07Quelle est la bonne attitude ?
03:09Alors la bonne attitude, c'est quand même d'abord, sur perte d'énergie, perte d'envie, etc., de demander un avis médical.
03:15Parce que ça peut être aussi un manque de chiroïde.
03:17Oui, mais s'il ne veut pas, s'il ne veut pas.
03:19Souvent, ils acceptent quand même l'avis d'un médecin généraliste, plutôt que d'aller chercher un spécialiste.
03:23Et puis après, on sait, et c'est tout le sujet de mon livre, qu'il y a des habitudes de vie qui rendent de bonne humeur.
03:29Mais là encore, ça ne remplace pas la médecine.
03:32Je ne veux pas court-circuiter le temps médical.
03:36Par exemple, on sait que le mouvement, que l'activité physique, trois fois par semaine, il y a une étude qui vient de le montrer, a des effets.
03:44Là encore, n'arrêtez pas vos antidépresseurs si vous nous écoutez et que vous les prenez, ne les remplacez pas par du jogging.
03:50Mais l'activité physique, trois fois par semaine, va avoir un effet sur l'humeur.
03:55Il y a vraiment des nouveaux paradigmes aujourd'hui, où on s'aperçoit que plutôt que de se prendre la tête, on a intérêt à bouger.
04:01Vous savez, c'est Alain qui disait ça il y a bien longtemps.
04:04Il disait, moi je préfère, pour être gay, qu'on lève le menton plutôt qu'on se prenne le front.
04:11Et on ne se prend pas la tête à deux mains.
04:13Donc, ok pour le jogging, ok pour se bouger.
04:17Mais ensuite, effectivement, ce qu'on doit dire, c'est ça qui est difficile parfois quand on a un dépressif.
04:23Parce que le sentiment qu'on peut avoir, c'est qu'on ne lui aide aucune aide.
04:30Quand l'autre est dans cette situation, on peut être démuni.
04:36Vous savez, vous n'êtes pas beaucoup plus d'une aide chez un hyper tendu ou un diabétique.
04:41En le regardant, vous ne lui faites pas baisser sa glycémie, vous ne faites pas baisser la tension, ça se saurait.
04:46Donc peut-être qu'il faut, dans les vraies maladies dépressives, sortir d'une illusion de la tape sur l'épaule qui va guérir la maladie.
04:54Alors vous écrivez, et c'est très intéressant d'ailleurs dans ce livre, L'aventure de la bonne humeur.
04:59Imagine que ton cerveau soit rempli de grains de sable en bleu, les molécules du blues en rose, celles de la bonne humeur.
05:05En temps normal, le résultat est globalement violet, c'est-à-dire équilibré.
05:08Mais dans un cerveau triste, il y aura plus de molécules bleues, et dans un cerveau gay, plus de molécules roses.
05:14Mais convenez aussi qu'il y a des vies qui sont plus gays que d'autres.
05:18Il y a forcément des enfances qui sont plus gays que d'autres, des vies d'adultes qui sont plus réussies que d'autres.
05:24Et que parfois, un blues peut exister, une frustration peut arriver, qu'on n'est pas forcément content du parcours qu'on a eu.
05:33Et que ça n'arrive pas à 20 ans ça, mais ça arrive à 50 ans, 60 ans, et puis on a eu des échecs amoureux, professionnels.
05:40Et forcément, la vie devient plus triste.
05:43Bien sûr, et moi je suis très inquiet des gens qui sont tout le temps heureux et tout le temps contents.
05:48Je les trouve très...
05:49Vous en connaissez ?
05:50Non, enfin c'est quelques-uns qui sont hospitalisés parce qu'ils sont à côté de la réalité.
05:55Donc par rapport à beaucoup de livres qui prônent une espèce de bonheur extatique permanent,
06:00la réalité, c'est d'avoir des émotions négatives qui nous traversent.
06:04Vous savez que l'émotion, ça vient de motion, ça bouge.
06:06Donc dans notre cerveau, ça bouge tout le temps.
06:09Tant que ça bouge, tant qu'on a des facteurs explicatifs, on n'est pas dans la maladie.
06:13Bon, le 24 décembre par exemple, c'est un moment joyeux.
06:16Tout à l'heure, on était avec Franz Olivier, et il disait, Franz Olivier Gisbert,
06:20il disait, moi j'aime pas le 24 décembre parce que je me souviens de ceux qui ne sont plus là.
06:24Bon, et ça le rendait triste.
06:26Alors c'est drôle parce que moi ce que je n'aimais pas, c'est pas le 24 j'adore,
06:30c'est le 25 quand c'est fini.
06:32Donc c'est deux tempéraments différents.
06:35C'est-à-dire que le bourdon du 25 décembre, vous savez quand on était enfant,
06:40aujourd'hui ce n'est plus le cas bien sûr, mais la fête était passée.
06:45Il était 18h et il y avait quelque chose de terminé et c'était triste.
06:50Oui, peut-être que c'est une façon d'apprendre,
06:53c'est une bonne leçon quand on est en groupe à supporter.
06:56Vous savez, tout ne va pas être parfait.
06:58Quand il y a des réunions de famille, quand il y a des débuts,
07:01soit on ne supporte pas la fin, soit on ne supporte pas le début.
07:04Et une des techniques psychologiques aujourd'hui qu'on utilise,
07:07c'est ce qu'on appelle l'acceptation.
07:09On va être frappé de moments où ça ne se passera pas comme on a prévu.
07:14Donc l'idée n'est pas d'avoir des fêtes totalement euphoriques en permanence,
07:18mais d'accepter ce qui peut être des moments non attendus.
07:22Ceux qui ont réfléchi à l'âme humaine et qui cherchent les clés du bonheur
07:27disent souvent qu'il n'y a qu'une chose qui rend heureux.
07:31Une fois qu'on a tout dit, bien sûr, il y a des milliers de choses
07:33peut-être qui peuvent rendre heureux.
07:34Mais il y en a une qui est vraiment fondamentale.
07:36Ce n'est pas l'argent, ce n'est pas l'amour, ce n'est pas tout ça.
07:39C'est l'estime de soi.
07:41C'est simplement de s'aimer.
07:43Et cette phrase qu'on ne comprend peut-être pas
07:46quand on a 15 ans, que pour aimer les autres, il faut s'aimer soi-même,
07:49c'est quelque chose qu'on ne comprend pas forcément.
07:51Parce que narcisses, paraît-il, ne s'aiment pas forcément.
07:53D'ailleurs, les grands égocentriques ne s'aiment pas non plus forcément.
07:56Tout ça est un peu plus complexe.
07:57Est-ce que vous validez ça ?
07:58Absolument.
07:59D'ailleurs, je vous ai dit, dans les quatre signes de la maladie dépressive,
08:02il y a cette perte d'estime de soi.
08:05On peut faire des petits exercices pour savoir au fond
08:08ce qui nous donne notre estime de nous-mêmes.
08:10Qu'est-ce qui fonde nos valeurs ?
08:12Il y avait un vieil exercice que faisaient les chevaliers du Moyen-Âge
08:15qui était l'exercice du blason.
08:17Ils se baladaient avec un blason dans lequel ils mettaient
08:20tout ce qui nourrissait leur fierté, leur réussite.
08:24On peut rejouer un petit peu à ça.
08:26Et c'est pour ça que, par exemple,
08:28si une fête représente une valeur à laquelle vous tenez,
08:31se concentrez sur ces valeurs,
08:33se concentrez sur ce qu'on honore.
08:35Et puis, il y a une petite chose qui fait qu'on s'aime,
08:37c'est aussi quand on dit merci aux autres.
08:39On peut rentrer dans des cercles de communication positives.
08:42C'est vrai.
08:43Reconnaître du talent aux autres, vous avez raison.
08:45On s'aime un peu plus quand on est capable
08:47d'exprimer de la gratitude.
08:49Un petit jeu, tiens, pour une fête de famille.
08:51Oui.
08:52On prend tous les convives,
08:54et à chacun des convives,
08:55on va citer trois motifs de gratitude.
08:58On va dire à toi,
08:59il y a trois choses pour lesquelles je te remercie.
09:02Loïc, à toi,
09:03pour cette qualité d'écoute
09:05que vous avez eue pendant cette émission,
09:07pour votre, comment dire,
09:11votre souplesse pendant l'émission
09:14et également de vous être adapté à nous
09:17parce que c'est votre premier jour aujourd'hui.
09:18Il faut.
09:19Surtout.
09:20À toi, ami Boubouk,
09:22qui est parti trop tôt.
09:26Du haut de la tour en fin.
09:30À toi, merci.
09:31Non mais, merci de nous apporter cette...
09:34Alors, notre ami Olivier, par exemple,
09:35a une vraie joie de vivre.
09:37Mais, derrière cette joie de vivre,
09:39il y a autre chose
09:41que ceux qui travaillent avec lui ont perçu,
09:44mais une forme d'élégance
09:46ou une pudeur
09:47qui lui dit de ne pas parler
09:50peut-être des choses qui fâchent.
09:52Et ce sourire,
09:53cette bienveillance,
09:54nous permet d'avoir des rapports
09:57avec lui que nous aimons.
09:59Je vais extraire l'extrait.
10:01Je vais le conserver dans les archives.
10:03C'est Noël, c'est mon Noël.
10:05Mais comment ?
10:06C'est mon Noël,
10:07c'est mon cadeau de Noël.
10:09Merci à toi, camarade Laurent Tessier.
10:13Pourquoi ?
10:14Depuis tant d'années que nous sommes ensemble.
10:20Alors, M. Tessier,
10:21rigueur professionnelle,
10:23générosité.
10:25Parce qu'il travaille pour les autres.
10:28Il fait en sorte
10:31que cette émission,
10:33pour chacun de nous,
10:34se passe le mieux possible.
10:36Donc, il se met dans la peau du réalisateur,
10:38dans la peau de M. Boubou,
10:40dans ma peau à moi.
10:41Et ça, c'est formidable.
10:43Ça montre une intelligence.
10:47Il n'est pas tout à fait d'accord.
10:48Il se met dans la peau du réalisateur.
10:49Il y a de la place dans la peau.
10:51Il met en place.
10:54Évidemment,
10:55c'est la rédaction chef de l'émission.
10:57Et il est l'élément essentiel,
10:59forcément,
11:00de notre petite troupe.
11:02Il en a de la peau, Fabrice.
11:03Alors, à toi, Fabrice.
11:05Fabrice, lui,
11:06c'est autre chose.
11:07Il vient avant 6h du matin
11:09pour prendre la petite prime.
11:13Petite tranche de saucisson, aussi.
11:14Ce n'est pas la déprime, lui.
11:15C'est la prime.
11:18Ça évite la déprime.
11:19Il est formidable aussi.
11:20Vous savez, quand on est arrivés ensemble,
11:22ça ne se décrète pas de travailler ensemble.
11:24Dans le travail, par exemple.
11:25Comment on fait si on n'aime pas quelqu'un ?
11:28Ce que vous venez de faire,
11:30ça vient de vous faire du bien.
11:32Vous avez fait deux choses.
11:33Vous avez cherché des motifs de gratitude.
11:36Il ne fallait pas que vous disiez n'importe quoi.
11:38Vous les avez personnalisés.
11:39Vous avez vu ?
11:40Non, vous ne dites pas n'importe quoi.
11:41Vous le savez bien.
11:42Vous les avez personnalisés
11:44et vous les avez communiqués.
11:46Il suffit de faire cet exercice-là.
11:48Si vous faites l'inverse,
11:49je ne vous ferai pas faire tout de suite
11:51parce que ça va tendre.
11:52Mais si vous aviez les trois motifs
11:54pour râler,
11:55tout de suite,
11:56vous allez moins aimer les autres
11:57et moins vous aimer.
11:58C'est-à-dire que ça,
11:59c'est un peu le pari de Pascal.
12:00Il faut y croire pour finalement...
12:03Pas que y croire.
12:04Je crois que l'exprimer...
12:05Vous savez,
12:06c'est finalement très intimidant
12:07quand on dit du bien de vous.
12:09Ah bon ?
12:10Oui.
12:11C'est beaucoup pour celui qui reçoit...
12:12Apprendre à recevoir un compliment.
12:13C'est vrai que je ne suis pas habitué à ça.
12:14Je ne peux pas vous dire.
12:17Que je vous fasse mes trois principaux motifs de gratitude.
12:19Non, non, non.
12:20Alors, je ne vais pas terminer
12:21avec M. Alexandre Marre
12:22qui demain va terminer,
12:23comme vous le savez,
12:24dans une casserole ébouillantée.
12:26Donc, c'est difficile.
12:28Ça nous a fait plaisir
12:29de te connaître, ami.
12:30Mais également.
12:31Alexandre.
12:32Avant d'être ébouillanté.
12:33Avant que tu partes
12:34pour ton dernier voyage.
12:36Je voulais te dire
12:37l'amitié
12:38et la qualité
12:39parce que c'est un imitateur
12:40absolument hors pair.
12:42D'ailleurs, pour Noël,
12:43vous pourriez nous imiter
12:44quelque chose.
12:45De Omar ?
12:46Non, pas d'Omar.
12:47Pas un imitateur d'Omar.
12:48Ils sont à pince pour Omar,
12:49mais voilà.
12:52Non, mais dans le travail,
12:53par exemple,
12:54c'est intéressant.
12:55C'est une question délicate.
12:57Comment doit être le manager ?
12:59Est-ce qu'il doit être
13:00dans la fermeté ?
13:01Dans la dureté ?
13:02Dans la directivité ?
13:04Ou est-ce qu'il doit être
13:05dans l'empathie ?
13:06Dans la gentillesse ?
13:07Moi, j'ai le sentiment
13:08que si tu hurles
13:09sur les gens,
13:10ils ne travailleront
13:11pas bien.
13:12Voilà.
13:13Mais d'autres,
13:14ça marche aussi.
13:15Qu'ils me haïssent pourvu
13:16qu'ils me craignent.
13:17La phrase de Néron,
13:18elle est efficace aussi.
13:19Il y a des gens
13:20qui vivent dans la terreur
13:21et sous la terreur
13:22et qui sont peut-être
13:23plus efficaces.
13:24Qu'en pensez-vous ?
13:25Alors, globalement,
13:26ça marche pas bien,
13:27la terreur.
13:28Ce qui est important,
13:29d'ailleurs,
13:30c'est ce que retrouve
13:31c'est ce que j'essaie
13:32d'apprendre,
13:33c'est comment au fond
13:34on trouve un sentiment
13:35de cohérence.
13:36Il faut une cohérence
13:37entre ce qu'on fait,
13:38ce à quoi on croit,
13:39ce à quoi on tient.
13:40Et peut-être ce qu'on attend
13:41d'un manager,
13:42c'est de rappeler
13:43que même quand
13:44les circonstances changent,
13:45nos activités restent
13:46cohérentes.
13:47Et c'est finalement,
13:48le manager,
13:49il est capable
13:50de redire ça.
13:51Une simple posture
13:52autoritaire
13:53ne sert pas à grand chose.
13:54Michel Lejoyeux,
13:55je le remercie.
13:56L'aventure de la bonne humeur
13:57de l'insoir.
13:58Vous êtes en famille,
13:59Monsieur Lejoyeux ?
14:00Oui.
14:01Vous avez des enfants,
14:02des petits-enfants ?
14:03Ah oui.
14:04Et vous avez prévu
14:05des cadeaux ?
14:06Ah mais il faut
14:07que je garde des surprises,
14:08là.
14:09Donc je peux…
14:10Vous n'avez rien prévu.
14:11Comme tout le monde.
14:12Vous n'avez rien prévu.
14:13Vous n'avez rien prévu.
14:14Et vous, chef ?
14:15Comment ?
14:16Vous êtes allé faire
14:17vos cadeaux ?
14:18Oui.
14:19D'accord.
14:20Au passage du désir,
14:21j'ai pris tout le stock.
14:22Il est toujours…
14:23Je vois le Noël,
14:24non ?
14:25Je vois le Noël
14:26de Félix.
14:27Il est quoi ?
14:2812h51.
14:29On n'a même pas
14:30de chanson de Noël,
14:31Monsieur Fabrice.
14:32Ah si.
14:33Demain,
14:34vous en aurez plein.
14:35Même en direct.
14:36En direct,
14:37vous en aurez.
14:38Ah oui.
14:39On est généralement
14:40en direct.
14:41On n'est pas…
14:42On est peu
14:43en différé,
14:44en fait.
14:45Une grande chanteuse.
14:46Je crois que lui,
14:47il est en différé.
14:48Je vous aime,
14:49Fabrice.
14:50C'est clair ce que
14:51je viens de vous dire.
14:52Merci.
14:53On fait la pause ?
14:54On va faire la pause,
14:55c'est mieux.
14:56La pause, c'est mieux.
14:57Écoutez Pascal Praud et vous
14:58sur Europe.