• il y a 13 heures
Lors d'un hiver particulièrement rigoureux, le gouvernement ordonne par décret que les sans-abri soient hébergés dans les appartements de plus de 100 mètres carrés. Grégory Bretzel, un bourgeois bohème qui dispose de cet espace, est heureux d'enfin mettre en application ses idées. Sa femme Béatrice est beaucoup moins enthousiaste. Pierre et Christine Dubreuil, de leur côté, assument leur côté grands bourgeois et comptent bien contourner la loi. Ils ont trouvé comme solution d'accueillir la mère de Pierre dans leur appartement. La gardienne de leur immeuble, raciste et acariâtre, peste tout en étant reconnaissante de n'avoir qu'un 25 mètres carrés...
Transcription
00:00C'est une mesure d'hébergement d'urgence.
00:04Vous avez beaucoup de chance d'avoir pu acheter un 200 m2 dans un quartier de l'autre côté de Paris.
00:09C'est pas de la chance quoi, je bosse, j'en suis.
00:12Mais ça a du bon le mélange.
00:14Ah ouais, tu trouves ?
00:15Tu dois partager ton espace vital avec quelqu'un, hein.
00:18Déjà que tu sais pas que je lave ton linge avec celui de notre fille.
00:21Je refuse d'être un petit bourgeois, tu entends ?
00:24Je suis un petit bourgeois.
00:26Déjà que tu sais pas que je lave ton linge avec celui de notre fille.
00:28Je refuse d'être un petit bourgeois, tu entends ?
00:31Je refuse, je refuse, je refuse !
00:33Mais enfin Béat, personne dans ce monde n'est plus à gauche que toi !
00:36Béat, ouvre cette porte.
00:38J'ai honte Béat, j'ai honte.
00:40J'ai du boulot d'avoir des convictions.
00:42On va y arriver.
00:45Je suis quand même fiée d'avoir voté à gauche.

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