• hier
La comtesse de Montarbie d'Haust, qui vient de perdre son mari, ne peut transmettre le domaine et le titre de noblesse à sa fille Blanche. A son grand désespoir, un homme doit hériter du tout. L'heureux élu s'appelle Gonzague, un neveu avide et tête à claques. La comtesse, qui refuse cette fatalité, rencontre par hasard Abdel, un jeune qui vit dans une cité et qui vole des objets d'arts. Elle pense qu'il peut l'aider à parvenir à ses fins. Mais d'abord, une transformation s'impose. Abdel doit apprendre les us et coutumes de l'aristocratie et la comtesse s'immerger dans la vie de la cité. Le jeune homme découvre que Gonzague veut détruire le château...
Transcription
00:01Dans nos familles, seul l'homme mérite du titre et des terres.
00:04Votre père a désigné Gonzague.
00:06J'aime pas mon neveu.
00:07Regardez autour de vous, ma tante.
00:08Le château aurait besoin d'un bon lifting.
00:10Pardon ?
00:13Abdelkader Bétalla.
00:14Qu'est-ce qu'il a fait, celui-là ?
00:15Vol, mais alors exclusivement d'objets d'art.
00:18J'ai besoin de vous, mon frère.
00:19Mais c'est pas encore né.
00:20J'ai besoin de vous.
00:22T'es sérieux, comment t'es sympa, elle ?
00:23Je suis mise.
00:24Tu as du travail, ou quoi ?
00:25Nous ne sommes tout de même pas du même monde.
00:26Le pire de tout, Madame la Comtesse.
00:27Il me tutoie.
00:28C'est censé.
00:29Qu'est-ce que vous faites quand vous êtes énervée ?
00:32Il y a un truc que je fais.
00:33C'est de la folie, genre de queue de rue.
00:34Ça vous met dans un monde.
00:35Je comprends rien à ce que vous dites, Abdel.
00:36Parlez français.
00:37Laissez tomber, ça ne marchera pas.
00:39Juste parce que déjà, vous n'allez même pas arriver à...
00:41À vous...
00:42À me décoincer, c'est ça ?
00:43Voilà, vous décoincez, voilà ça.
00:45Faut que je vous apprenne deux, trois trucs et on est bon.
00:46Dans la vraie vie, les gens, ils marchent pas comme ça.
00:47Vous rigolez ?
00:48Vous avez la gastro, ou quoi ?
00:49Bon, alors montrez-moi, alors.
00:50Détente, comme ça.
00:51Lâchez les bras, on dirait que vous portez un frigo, là.
00:53Faut que dans leur tête, il y ait la musique du pain
00:54quand ils vous voient.
00:55Voilà !
00:56On ne frappe pas une femme ?
00:57C'était un tchac, c'était pour dire bonjour.
00:58J'avais pas compris.
00:59C'est complètement con, votre truc, là.
01:00Mon tchac ?
01:03Abdel, c'était génial.
01:04Ah, vous avez kiffé ?
01:05Ouais, j'ai presque kiffé, Abdel.
01:06J'ai super kiffé.
01:07Je vous ai dit.
01:09J'ai encore besoin d'une formation.
01:10C'est pas Paul-Emploi, là, non plus.
01:11Faites-vous confiance.
01:14Il a une allure folle, ce garçon.
01:15Bonzac, il a l'intention de raser votre château ?
01:16Il va me payer, celui-là !
01:18Va te faire enculer, bouffon !
01:21Tous unis pour la même cause.
01:22Je m'en bats les couilles.
01:23Écoute-moi bien, petit merdeux de mes deux.
01:25Tu remontes ton froc, tu mouches ton nez,
01:26t'arrêtes de mâchonner ce truc-là,
01:27et tu y vas fissant.
01:30Regardez-moi, regardez-moi.
01:31Voilà.
01:32J'adore ça.
01:33Voilà.
01:34Enfin, c'est quand même plus simple de dire bonjour.

Recommandations