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Sur CNEWS, jeudi 26 décembre 2024 Michel Chevalet est revenu sur le suicide d’un conducteur de la SNCF le 24 décembre : «Pendant une semaine, le conducteur ne voit personne».

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Transcription
00:00Tous les ans, il y a deux jours de formation de simulateur.
00:04Mais le suivi psychologique
00:06n'intervient que la revue d'aptitude, tous les trois ans.
00:09Donc, il semble-t-il qu'on n'a pas détecté
00:12la dérive psychologique de ce conducteur,
00:16qui était quelqu'un d'estimé et un très bon conducteur.
00:19Sans doute pour des problèmes personnels.
00:22Il va falloir sans doute, à la SNCF, repenser la méthode de sélection
00:27et peut-être veiller tous les ans.
00:29Ca pose le problème de la solitude des conducteurs.
00:31Les conducteurs disent, pendant une semaine,
00:34qu'ils ne voient personne.
00:35Ils sont isolés dans leur cabine,
00:37ils n'ont pas de contact avec l'arrière.
00:39Le premier monté dans la rame, c'est le conducteur.
00:42Le premier descendu quand on arrive à la gare de Lyon,
00:45s'il n'y a pas eu d'incident, c'est le conducteur.
00:47Il n'y a plus aucun contact.
00:49C'est-à-dire que le personnel de bord, d'accompagnement,
00:52ne va pas détecter dans les conversations
00:55qu'il a un coup de blouse, qu'il y a quelque chose qui ne va pas.
00:58Il va falloir sans doute, au niveau de la SNCF, repenser cela.

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