Un avion de ligne d'Azerbaïdjan Airlines a décollé hier de Bakou, en Azerbaïdjan. Il n’est jamais arrivé à destination en Tchétchénie. Il s’est écrasé dans l’ouest du Kazakhstan. À son bord, il y avait 67 passagers, et parmi eux, 32 survivants, dont 3 enfants.
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00:00C'est très probable, de plus en plus probable, à mesure que les heures passent,
00:03que ce soit une erreur de tir de la part des Russes.
00:08Mais je voudrais faire deux remarques.
00:10La première, c'est que les Russes ne se prononceront pas,
00:12ne présenteront pas d'excuses aux Azerbaïdjanais, etc.,
00:15avant les résultats du Bureau des accidents.
00:18Il y a un Bureau des accidents, comme l'a dit d'ailleurs Nikolai Tenzer,
00:21qui est d'ailleurs basé à Moscou,
00:24et qui travaille avec l'IATA, qui rend compte à l'IATA,
00:27et qui fait les enquêtes dans tout l'ancien domaine de la CEI.
00:30D'ailleurs, curieusement, en tout cas avant la guerre, y compris l'Ukraine.
00:34Il sera obligé d'associer à son enquête
00:38Embraer, le constructeur, et aussi le fabricant des moteurs.
00:42Je ne sais pas, ça doit être un moteur américain.
00:44Et donc, il va y avoir une enquête très sérieuse,
00:47et c'est à partir de ce moment-là qu'on dira voilà ce qui s'est passé.
00:51Il sera assez difficile pour les Russes de camoufler le fait que ça soit un missile.
00:56Ça a été dit excellemment.
00:57D'abord, il y a des témoins vivants.
00:59Ensuite, il y a les traces qui restent, les trous, tout ça.
01:04Tout ça a été expliqué sur les écrans.
01:07Donc, en fait, il a dû y avoir des excuses,
01:13comment dirais-je, discrètes, adressées aux Azerbaïdjanais.
01:18Avec des compensations ?
01:20Ça, je ne sais pas. Ça se négocie.
01:23Normalement, il y aura des compensations, comme d'habitude,
01:27pour les individus qui ont péri et pour les familles des individus qui ont péri.
01:31Ça, c'est l'usage.
01:33Pour l'État azerbaïdjanais, je ne pense pas.
01:35C'est-à-dire, attendez, ce genre de gignacique, je comprends bien.
01:37Vous êtes en train de nous dire qu'entre Moscou et Bakou, à ce moment-là,
01:43il peut y avoir un accord secret, discret, de façon à ce qu'on se dise,
01:49et vous ne reconnaîtrez jamais officiellement, bien évidemment.
01:52Nous ne dirons jamais officiellement que c'est nous, en fait.
01:55On se met d'accord entre nous, mais on ne le dit pas au grand jour.
01:58– Non, ce n'est pas tout à fait ce que j'ai voulu dire,
01:59parce qu'il y aura une enquête.
02:03À cette enquête seront nécessairement associés
02:06les fabricants occidentaux ou brésiliens.
02:09Donc, on ne pourra pas échapper au résultat de l'enquête.
02:12Donc, nous ne sommes pas dans le cas de figure du BOUC,
02:15qui avait abattu le vol malaisien Airlines.
02:18Nous sommes dans un cas qui rentre dans les normes,
02:23même si, et c'était un peu ma deuxième remarque,
02:26on remarque que ce genre d'incident arrive toujours dans les zones de tension,
02:29et qu'actuellement, en Russie, il y a une sorte de paranoïa des drones ukrainiens,
02:34et que probablement, ça a joué un rôle.
02:36Mais en ce qui concerne la Zimbabwe du Bajan,
02:38si les Russes ont, eux, la certitude de leur côté,
02:42ils doivent le savoir, que c'est eux qui ont fait une erreur,
02:45à ce moment-là, je pense que discrètement,
02:47ils présenteront leurs excuses et entreront en contact avec les Abidjanais,
02:51avec lesquels ils retiennent en ce moment de bonnes relations.