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Alors que 2 cambrioleurs sous OQTF ont braqué une pharmacie, l'éditorialiste Caroline Pilastre tente de faire réagir : «Il va falloir que les politiques se réveillent parce que ça craque de partout».

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Transcription
00:00C'est minoritaire le fait de leur jeter l'opprobre et de les traiter de tous les noms et d'entendre
00:10un bon policier est un flic mort, la police tue, on sait très bien de quel côté c'est,
00:15idéologique, électoraliste, opportuniste, ça on en est tous conscients.
00:19Bien sûr qu'il y a de l'exaspération et qu'ils sont exténués, mais c'est le régalien en règle générale qui va mal.
00:25Depuis combien de temps parlons-nous de ces sujets ?
00:27Moi c'est la question que je me pose, depuis combien de temps sur toutes les chaînes de télé confondues,
00:32les chaînes d'infos, recevons-nous des représentants de la police qui nous disent la même chose ?
00:36Alors là où je vous arrête c'est que cette affaire-là d'Ivry-sur-Seine, vous ne la verrez pas ailleurs.
00:40Dans le traitement médiatique réservé à cette affaire-là, on est je crois l'un des seuls médias avec Romain à parler de cette affaire.
00:47Ce qu'il a aussi en disant peut-être sur l'état d'esprit qui règne...
00:50La ligne éditoriale et idéologique, effectivement, mais ça c'est encore un autre sujet, mais on en est tous conscients également.
00:55Mais ce que je veux dire c'est qu'ils vont mal depuis très longtemps et ça ne fait que s'amplifier comme phénomène
01:02parce qu'on a la sensation, nous en tant que citoyens, que la violence ne fait qu'accroître et on a peur.
01:08Vous avez beaucoup de gens qui s'isolent, qui restent dans leur périmètre, quelle que soit la ville où ils vivent,
01:14qui restent près de chez eux. Moi je discute également souvent avec nos téléspectateurs et nos auditeurs,
01:19mais forcément ils nous disent merci de parler d'un quotidien que l'on vit parce qu'on sent que vous n'êtes pas déconnectés
01:24et qu'on vit la même chose. Mais toi qui es professeur et tout le régalé en général, les infirmiers, les médecins, la justice,
01:31avec évidemment la police, disent la même chose. Donc la question que je me pose, jusqu'à quand ?
01:37Je sais que c'est peut-être naïf et c'est facile, assis sur un tabouret bien au chaud, de faire un yaka-faucon.
01:42Mais moi je n'ai pas les clés, vous non plus, nous ne sommes pas aux manettes.
01:46Il y a bien un moment donné où il va falloir que les politiques, quel que soit le bord, se réveillent parce que ça craque de partout.
01:54Sous-titrage Société Radio-Canada

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