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À Paris, les derniers préparatifs avant la célébration de la Saint-Sylvestre ont été lancés. Sur les Champs-Elysées, la préfecture de police prévoit de déployer un dispositif de sécurité renforcé, avec notamment 10.000 policiers et gendarmes mobilisés à Paris et dans la petite couronne. Mais pour la journaliste, Véronique Jacquier, «on a l’impression d’une France en état de siège».

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Transcription
00:00Oui, tout à fait. Il faut leur rendre hommage.
00:0290 000 étaient déjà sur le pont pour le réveillon de Noël.
00:06100 000 dans toute la France.
00:08C'est très inquiétant.
00:10Il n'y a pas de quoi se réjouir parce qu'on assiste à une militarisation
00:13de la sécurité publique.
00:15Et là encore, tout le monde donne le sentiment de s'y habituer.
00:19Mais on ne peut pas s'habituer à une telle militarisation
00:22de la sécurité publique.
00:23Ça veut dire concrètement qu'on est en guerre, mais on est en
00:26guerre contre qui et pourquoi ?
00:28Pour quelles raisons, quand j'entendais dans le reportage
00:31les jeunes se réjouir de cet aspect sécuritaire ?
00:35C'est malheureux de ne pas avoir connu il y a quelques décennies,
00:38effectivement, le fait de pouvoir faire la fête sans croiser un membre
00:41des forces de l'ordre quand même.
00:42On a l'impression, ce n'est pas une impression d'ailleurs,
00:45c'est la réalité, d'une France en état de siège.
00:48Pardonnez-moi quand vous avez entendu ce qu'a dit le responsable
00:52du syndicat de police à l'instant, que depuis quelques années,
00:55on est obligé de mettre les gros moyens parce qu'on craint
00:57un attentat terrorisme, on craint aussi finalement un débordement,
01:00une horde comme ça qui arrive sur les Champs-Elysées.
01:03Quelle image pour la France, effectivement, si demain matin,
01:05on se retrouve avec pas mal de choses cassées ?
01:09Donc, ça en dit long sur le moment que vit notre pays
01:13et la reprise en main qui me semble plus que nécessaire.

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