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00:00Il est 18h11, je vous propose de faire un nouveau point sur ce qui s'est passé aux Etats-Unis avec vous Maureen Vidal.
00:06Alors ce que l'on sait Thierry, des faits.
00:08Aux alentours de 3h du matin, un véhicule de type pick-up a foncé sur la foule dans un quartier très touristique de la Nouvelle-Orléans.
00:16Selon les mots de la chef de police, il était déterminé à faire un carnage.
00:2010 morts et 35 blessés sont à déplorer.
00:23Le suspect est mort, il a été abattu par les forces de l'ordre.
00:26Il avait ouvert le feu juste avant sur deux policiers, deux agents qui ont été blessés par balles.
00:31A noter également un possible engin explosif artisanal qui a été retrouvé sur place.
00:36Le FBI tente de confirmer s'il s'agit ou non d'un appareil actif et en fonction.
00:40Concernant les motivations de l'assaillant, le FBI enquête sur un possible acte terroriste.
00:45Il ne s'agit pas d'un cas de conduite en état d'ivraie selon la chef de la police.
00:49Le président Joe Biden a immédiatement été informé de la situation.
00:53Il est entré en contact avec la maire de la Nouvelle-Orléans.
00:56Le président a été informé des derniers développements par le FBI et de la police fédérale
01:00et continuera à l'aide selon un communiqué de la Maison-Blanche.
01:03Il a également déclaré que les États-Unis ne toléreront aucune attaque après celle-ci.
01:07Merci pour ces dernières informations, ma chère Maureen.
01:10On évoquait deux techniques entre la technique de communication de Donald Trump
01:13et la technique de communication de Joe Biden.
01:15Je propose d'écouter Joe Biden qui s'est exprimé de manière très courte
01:19avant de monter dans l'avion qui le conduit et qui le mène à Camp David.
01:24J'ai parlé à chaque membre des agences, à la CIA, à la Sécurité Nationale, au FBI, à la NSA
01:32et j'ai passé beaucoup de temps avec le gouvernement.
01:37Quelle a été votre réaction quand vous avez appris ce qu'il s'est passé ?
01:41Naturellement, de la colère et de la frustration.
01:46Jules Torres, ce n'est pas une surprise.
01:49Il y a deux hommes, deux façons d'appréhender le drame de manière différente et on le comprend aisément.
01:55Il y a la présence de Joe Biden.
01:58Le président américain ne peut pas prendre position s'il n'a pas d'informations complémentaires.
02:04Il nous dit quasiment des platitudes.
02:07Quand il nous dit qu'il ne saurait tolérer aucun acte qui suivrait cette attaque à la Nouvelle-Orléans,
02:14évidemment qu'il ne souhaitait pas d'actes avant ni après.
02:18Il est un peu obligé de faire du commentaire sur du vide en disant qu'il a mobilisé les chefs de la police,
02:25en nous disant qu'il a mobilisé le gouvernement et que la CIA et le FBI sont vraiment très mobilisés
02:32pour non seulement connaître les motivations, les objectifs, qu'est-ce qui a pêché.
02:37Il y a cette question de renseignement.
02:39On sait que les dernières semaines et les derniers mois nous ont montré
02:42que les services de renseignement américains avaient des failles.
02:45On a notamment parlé beaucoup de la triple tentative d'assassinat contre Donald Trump.
02:50Là aussi, il va falloir tirer des enseignements car on ne peut pas mobiliser des forces policières en permanence.
02:56On ne peut pas mettre des blocs de béton dans toutes les rues.
02:59Je parle sous le contrôle de Christian Proutot.
03:02On voit très bien qu'il y a beaucoup de sujets qui vont être dans l'actualité ces prochaines heures.
03:08Il y a des coupables qu'il va falloir nommer.
03:11C'est vrai que Christian Proutot, le moindre événement festif, je l'évoquais ce matin
03:16quand on évoquait le bilan sur notre sol.
03:21Vous savez toujours que le soir du Réveillon, il se passe toujours des incendies, etc.
03:26On le déplorait en fait.
03:29Aujourd'hui, en 2025, je dirais en 2024, mais nous sommes en 2025.
03:32On voit bien que 2025 commence sur la même base que 2024.
03:35On ne peut pas festoyer tranquillement, célébrer un événement sans haute protection.
03:42Et on le sait, le risque zéro n'existe pas.
03:46C'est pour ça que je voudrais que, puisqu'on parle de cet attentat,
03:52qu'on raisonne à l'aune de ce qui se passe aux États-Unis en matière de gestion policière.
03:59Chaque État a sa propre police.
04:01Elle est complètement indépendante.
04:03Ils gèrent leurs problèmes et ils n'ont surtout pas envie que l'État fédéral intervienne.
04:09Ça crée un problème.
04:11Et on l'a vu dans les attentats qui étaient évoqués contre M. Trump.
04:15C'est la rupture qu'il y a dans un système qu'on appelle système de cercle
04:21qu'on peut mettre en place en France,
04:24parce que vous avez une gendarmerie nationale et une police nationale.
04:27Donc, il est possible, quand l'État le veut, avec ses ministres,
04:32d'imposer un certain nombre de schémas.
04:35Aux États-Unis, ce n'est pas du tout comme ça.
04:37Or, nous, on en fait l'analyse et on le voit bien en parlant d'une politique
04:41qui pourrait être reprochée à M. Biden par M. Trump dans le cadre politique
04:47sur la sécurité de l'ensemble du pays, ce qui est complètement fou,
04:51puisque l'ensemble du pays a 50 États et que chaque État est responsable
04:57de la sécurité dans son État.
04:59Par contre, effectivement, on peut reprocher au niveau du renseignement
05:03et au niveau des enquêtes qui ont pu être menées en amont et préventivement
05:07une incompétence du service fédéral, comme le FBI,
05:11ou de la NSA ou de la CIA au niveau international.
05:17Mais on n'est pour le moment pas dans ce cas-là.
05:20En dernier recours, quand tout a failli,
05:23il vous reste les mesures barrières essentielles.
05:26Quand on sait que le rassemblement de foules peut être un objectif,
05:31on doit mettre en place des éléments pour protéger des citoyens à pied,
05:36même d'un véhicule fou, pas forcément d'un véhicule
05:39avec une intention initialement de tuer.
05:42Édouard Demain m'a annoncé que la sécurité, c'est une des grosses priorités
05:45de Donald Trump et qu'il va changer un certain nombre de choses.
05:48Est-ce qu'il est assez savant sous peu de sa prise de pouvoir ?
05:51Oui, et d'ailleurs, je dirais que là, il y a deux choses.
05:53D'abord, en effet, les politiques en matière de sécurité
05:57sont la prorogative de l'intégralité des États.
05:59Les polices sont parfaitement indépendantes d'une ville à l'autre.
06:02C'est ce qui explique une partie du cafouillage qu'il y a eu en début de journée.
06:06En début de journée, entre les propos de la maire et du FBI.
06:09Exactement, la maire ayant tout de suite estimé
06:12que la piste terroriste était à privilégier,
06:14le FBI ayant connu quelques attermoiements,
06:17notamment parce que les dispositions législatives ne sont pas les mêmes
06:20et que la définition du terrorisme dans l'état de la Nouvelle-Orléans,
06:23dans les lois de la Nouvelle-Orléans,
06:25n'est pas exactement la même qu'à l'échelle fédérale.
06:27Pour autant, à partir du moment où le FBI se saisit d'une enquête
06:30et qu'il apporte tous ses moyens à l'investigation en cours,
06:33il y a tout de même une enquête coordonnée à l'échelle nationale.
06:36C'est précisément ce à quoi il sert.
06:38Et par ailleurs, si Donald Trump a trouvé peut-être un intérêt
06:41à armer très rapidement ce qui s'est passé d'un point de vue politique,
06:44c'est aussi parce qu'il a mené l'intégralité de sa campagne
06:47en imposant un nouveau slogan qui consistait à dire
06:50que désormais, l'intégralité des États était des États frontières,
06:53étaient des États limitrophes.
06:55Ça peut paraître un peu ridicule puisque, naturellement,
06:57il n'y a que deux pays qui touchent de manière directe les États-Unis
07:00et que l'intégralité des États ne sont pas contigus de ces différents pays.
07:04Et pour autant, dans la presse conservatrice désormais,
07:06vous retrouvez ces éléments de langage qui étaient celui de Donald Trump
07:09qui consistent à dire que tous les États sont des États limitrophes
07:13et, en un sens, le fait qu'une voiture qui a vraisemblablement,
07:16selon des informations de Fox News,
07:19passé la frontière il y a deux jours entre le Mexique et le Texas
07:23se soit retrouvée impliquée dans une affaire criminelle
07:26ou terroriste à la Nouvelle-Orléans,
07:28peut, selon Donald Trump, appuyer le récit qu'il a cherché à présenter.
07:31Et c'est évidemment dans le contexte de clivage politique
07:35sur la question migratoire que l'on connaît à l'heure actuelle aux États-Unis,
07:38quelque chose qui va servir les Républicains,
07:40ou du moins qui a pu présenter un intérêt inégable.
07:43Mais il prend un risque, Eliott Marmano l'évoquait avec Jules Torres,
07:45il prend un risque.
07:46Sauf que, visiblement, selon vos informations,
07:48Jules Torres, pas les vôtres, mais celles que vous relatiez,
07:51c'est évidemment, il est informé...
07:53J'ai quelques sources, mais je ne réponds qu'aux FBI.
07:55Oui, évidemment.
07:57Ce que disaient les journalistes de CNN, nos confrères américains,
08:01c'est que Donald Trump, sans doute,
08:03était briefé, heure par heure, minute par minute,
08:06par le FBI et par ses propres sources.
08:08Il faut savoir que Donald Trump, il a été président,
08:10donc il connaît par cœur les membres de l'administration,
08:14même celles qui sont présentes dans l'administration Biden,
08:16il connaît des gens au FBI, il connaît des gens à la CIA,
08:19il connaît des gens dans les institutions locales de la Louisiane
08:22et plus particulièrement à la Nouvelle-Orléans.
08:25Donc, évidemment, il doit avoir des informations.
08:27La question, c'est est-ce que ce qu'il nous dit cet après-midi,
08:30ce matin aux États-Unis, est vrai ?
08:32Si c'est faux, il va commencer par une fake news.
08:35Ce ne serait pas beau.
08:37On va retrouver Claude Moniquet, notre spécialiste terrorisme.
08:40Bonsoir Claude Moniquet, merci d'être avec nous ce soir
08:43et sur Europe 1 et sur CNews.
08:45On commentait, vous l'avez sans doute entendu,
08:48cette prise de position, cette déclaration
08:51qui nous a interpellés de la part de Donald Trump,
08:54qui faisait le lien avec l'immigration.
08:57Avant d'avoir votre avis sur cette prise de position
09:02et cette déclaration qui risque de faire réagir
09:05et qui nous fait en tous les cas réagir sur ce plateau,
09:07quelles sont les dernières informations
09:09qui sont en votre possession, Claude Moniquet ?
09:11Alors, les dernières informations, effectivement,
09:14comme Eliott Mamann vient de le dire,
09:16Fox News a annoncé il y a une demi-heure à peu près
09:18ou trois quarts d'heure,
09:20que cette voiture avait franchi,
09:22avec une plaque texane,
09:23avait franchi la frontière en plein du Mexique
09:25à Eagle Pass, à peu près à 1000 km de la Nouvelle-Orléans,
09:28c'est une petite ville du Texas, sur le Rio Bravo.
09:32Et ce qu'on ignore,
09:35alors Fox News cite une source ou des sources fédérales,
09:39probablement du FBI,
09:41ce qu'on ignore, c'est si l'auteur des faits
09:45était au volant de ce véhicule
09:47au moment où il a franchi la frontière.
09:49Ça, pour le moment, c'est une inconnue.
09:51Comme, du reste, on n'a pas d'informations sur son profil,
09:54on ne connaît pas non plus son statut d'immigration.
09:57Est-il de nationalité américaine ?
10:00Est-il un immigrant installé aux États-Unis ?
10:02Un immigrant clandestin ?
10:04Pour le moment, le mystère est total,
10:06mais il ne le restera pas,
10:07puisqu'on attend une conférence de presse d'ici 2-3 heures.
10:10Ce qu'on sait également,
10:12c'est que le FBI est à la recherche de complices éventuels,
10:17mais ça, ça ne veut pas dire qu'il y a des complices,
10:19c'est une mesure de précaution et d'enquête normale.
10:22Il y a eu quelque chose qui est considéré aujourd'hui
10:24comme un attentat terroriste,
10:26donc il est logique d'essayer de déterminer
10:28le plus rapidement possible
10:29si l'individu agit seul ou avec des complices
10:31qui pourraient éventuellement passer eux-mêmes à l'acte.
10:35Et enfin, il y a des informations sur les mesures de sécurité
10:39qui entouraient le Bourbon Street.
10:42Il faut savoir que Bourbon Street avait été équipé, en 2017,
10:46suite à la tuerie de Nice,
10:48d'aires enterrées dans le sol,
10:50des aires métalliques,
10:51qui se relèvent pour bloquer des véhicules.
10:54Et malheureusement, cette nuit, ces aires étaient baissées,
10:58et il n'y avait que des barrières nadard,
11:00des petites barrières métalliques,
11:02qui ont été pulvérisées par le véhicule,
11:04qui auraient probablement été arrêtées
11:06si les aires avaient été relevées.
11:08Jean-Marc Morandini, que nous avions en direct de Miami,
11:11nous a annoncé que c'était une volonté de la mairie,
11:15puisque hier soir, c'était un moment festif.
11:19Oui, mais moment festif, ça n'empêche pas,
11:23on l'a vu quand même souvent en Europe,
11:25et même aux États-Unis d'ailleurs,
11:26où j'ai assisté à pas mal de choses,
11:28les moments festifs n'empêchent pas d'être une protection.
11:31Et là, on a quand même du mal à comprendre,
11:34ce sont des rues qui sont essentiellement envahies
11:38par une foule piétonne,
11:40quand il y a des événements,
11:41comme cette nuit de la Saint-Sylvestre,
11:43il y avait quelques véhicules qui pouvaient circuler,
11:46mais on voit assez mal en quoi l'air aurait pu gêner la foule piétonne.
11:50Et il était quand même facile d'interdire aux véhicules
11:54de circuler dans cette rue pour quelques heures ou pour une nuit.
11:58Donc cette explication, quand même,
12:00il est très clair que sur les manquements de la sécurité,
12:02à minima, la mairie et peut-être les services fédéraux,
12:06mais surtout la mairie,
12:07et l'État de Louisiane probablement,
12:09devront s'expliquer dans les jours à venir.
12:11Quelles sont les pistes possibles, Claude Moniquet ?
12:15Les pistes possibles,
12:17je souscris à ce qu'a dit Jules Torres il y a une heure,
12:22il y a la possibilité effectivement d'avoir un individu
12:26qui est simplement, entre guillemets, un anti-système,
12:29quelqu'un qui en veut à l'État fédéral
12:32ou à la municipalité de la Nouvelle-Orléans,
12:38pour de raisons X.
12:39En dehors de cette piste, il y a trois possibilités,
12:42celle d'un dément,
12:43mais ça semble quand même peu probable,
12:47étant donné ce qui commence à émerger,
12:49cette voiture texane qui passe la frontière mexicaine, etc.
12:52C'est un peu compliqué peut-être pour la piste du dément.
12:55Les deux pistes qui restent sont celles de l'islamisme,
13:00ce qui est possible évidemment,
13:02surtout si c'est un individu qui venait effectivement de l'extérieur,
13:06et puis bien entendu la piste de l'ultra-droite américaine.
13:11Il y a des courants aux États-Unis dans l'ultra-droite,
13:14ce qu'on appelle par exemple les accélérationnistes,
13:17dont la théorie est de répandre le chaos
13:20en pensant que le chaos va amener à une guerre civile
13:22qui permettra de nettoyer les États-Unis
13:24des homosexuels, des noirs, des juifs,
13:27de tous ceux dont les ancêtres n'étaient pas à bord du Mayflower au XVIe siècle.
13:34Donc c'est une des possibilités.
13:36Il y en a deux, clairement, islamisme ou ultra-droite suprémaciste.
13:41Claude Moniquet, vous le savez par cœur, nous le savons tous,
13:43lorsqu'il y a un acte islamiste,
13:46il y a généralement une revendication quelques heures après,
13:49et ça aussi, ça sera un élément de réponse important.
13:52Pour le moment, rien.
13:53Alors ce sera un élément de réponse.
13:55Quand même, il faut remarquer qu'on n'a pas toujours une revendication islamiste,
14:00et on ne l'a pas toujours immédiatement.
14:02On a été habitué à l'avoir assez rapidement.
14:04Mais effectivement, si c'est un attentat politique lié à l'islam radical,
14:10il n'a de sens que s'il est soutenu par de la propagande,
14:14par des publications sur les réseaux sociaux.
14:17Par exemple, on n'avait pas vu de publications après l'attentat de Magdebourg,
14:22ce qui avait assez rapidement mis du plomb dans l'aile de la piste islamiste,
14:27ce qui a été confirmé par l'Internet.
14:30Donc on va voir.
14:31Mais ce qui va être essentiel surtout, c'est l'étude du profil de l'individu.
14:36À l'heure qu'il est, il est évident qu'il a été identifié.
14:39À partir de ce moment-là, on va pouvoir perquisitionner son lieu de travail,
14:43si il a un travail, son domicile, saisir sa téléphonie, saisir son informatique.
14:47Et l'exploitation de ces supports téléphoniques et informatiques
14:50permettra de savoir quels sites il suivait, quelles étaient ses opinions,
14:54quels étaient ses contacts, s'il y a des liens avec des groupes constitués,
14:58et s'il a des complices.
15:00Mais cela, il faudra quand même encore quelques heures
15:03pour qu'on ait des précisions sur ce point.
15:06Et deux mots, Claude, sur la nature de ce quartier.
15:09C'est un lieu très festif, mais il est important de le rappeler aussi.
15:14Oui, c'est un lieu...
15:15Alors, je connais bien le quartier français
15:17parce que j'ai été de trois reprises à la Nouvelle-Orléans.
15:21C'est un lieu très festif, effectivement.
15:25C'est un lieu dans lequel il y a beaucoup de bars,
15:28il y a des salles de concerts de jazz,
15:30il y a des concerts de jazz dans des bars ou dans des arrière-salles de restaurants.
15:34Il y a aussi beaucoup de clubs gays dans ce quartier, dans cette rue.
15:38Donc, ce sont des choses qui peuvent,
15:41au-delà du fait que la Nouvelle-Orléans est une ville essentiellement noire,
15:45ce sont des choses qui peuvent pencher vers la piste du suprémacisme et de l'ultra-droite.
15:50Mais de nouveau, il faut le répéter,
15:52on ne le répétera pas assez tant qu'on n'a pas de précisions officielles.
15:56Il faut rester très prudent sur les pistes possibles
15:59et sur les mobiles possibles de l'individu,
16:01qui peut être simplement un déséquilibré.
16:03Merci pour ces précisions, Claude Moniquet.
16:06Je rappelle que vous êtes notre spécialiste théorique.

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