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François Cocq : «Ils veulent que la vie ne soit pas altérée par les événements. [...] Nous avons une façon différente, en termes d’empathie, de vivre ces événements.»

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Transcription
00:00Je ne suis pas là pour juger, je respecte cette façon de faire de la part des Américains.
00:02Il faut comprendre que ce n'est pas la même que la nôtre.
00:04C'est une autre culture.
00:06Ils veulent que les choses se prolongent naturellement,
00:09que finalement la vie ne soit pas altérée par les événements.
00:12Moi, les témoignages que j'ai entendus, c'est effectivement ça.
00:14C'est place à la vie de tous les jours avec cette rencontre sportive,
00:18place à la reprise de l'activité économique.
00:20Moi, j'entendais des gens, ça m'a étonné parce que ce n'est pas ma culture.
00:23Je crois que ce n'est pas notre culture qui disait
00:26il y a besoin que les magasins recommencent à tourner,
00:28que les gens reviennent tout de suite dans les magasins,
00:29dans le centre-ville de la Nouvelle-Orléans.
00:32Nous avons une façon différente, en termes d'empathie,
00:34de vivre ces événements parce que nous faisons corps politique constitué
00:37et nous avons besoin de retrouver cette unité, nous autres, tous ensemble.
00:40Mais je ne mets pas une façon de faire et une autre en regard.

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