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L'analyste politique, François Cocq, sur les propos de Bernard Kouchner : «C'est terrible sur le fond et pathétique sur la forme»

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Transcription
00:00C'est terrible et pathétique. C'est terrible sur le fond et pathétique sur la forme.
00:04Terrible sur le fond parce qu'il essentialise le politique.
00:07Il crée la confusion entre le temporel et le spirituel, entre le religieux et le politique.
00:13Ce faisant, il empêche toute critique du gouvernement israélien.
00:17On peut interroger la politique de M. Netanyahou, telle qu'elle est menée depuis un an.
00:22On peut vouloir la dénoncer et il rend cette critique finalement totalement impossible.
00:28Un peu comme s'il faisait de la politologie, comme s'il inventait un nouveau terme.
00:32On connaît l'islamophobie. Lui, il fait de la politophobie.
00:36La politophobie, ça serait quoi ?
00:37Ça serait ne plus pouvoir parler du politique parce qu'on essentialiserait les choses.
00:41Ça, c'est pour le fond.
00:42Et puis, pour la forme, c'est quand même pathétique.
00:46On le voit, il sort les avirons derrière.
00:48Il comprend bien qu'il a dit quelque chose qu'il ne fallait pas dire.
00:52Et en même temps, il n'arrive pas à se corriger comme il faut.
00:56Donc, il y a un vrai problème.
00:58Moi, je veux bien que l'expérience, ce soit un gage en politique.
01:01Mais il y a aussi des limites à l'expérience.
01:04Il reprend tout l'argumentaire des plus extrémistes de chez l'EFI.
01:06La carrière de M. Kouchiner n'est pas devant lui.
01:08Enfin, à un moment donné, c'est gentil d'inviter toujours les mêmes personnes
01:11qui ont brassé la vie politique pendant 40 ans, pendant 50 ans.
01:13Mais on s'est bien moqué des Américains quand même pendant des années.
01:16Quand on a vu la dégranation de M. Biden et quand on voyait les incohérences qui étaient les siennes.
01:21Quand on voit un ancien ministre des Affaires étrangères tenir de tels propos,
01:24on se dit qu'il y a quand même quelque chose qui ne va pas rond.

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