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Pour la deuxième année consécutive le golfe de Gascogne est fermé à la pêche pour les plus gros navires, plus de 8 mètres, fileyeurs et chalutiers pélagiques pour diminuer les captures accidentelles de dauphins. L'an passé, cette décision européenne avait provoqué la grosse colère des pêcheurs français du Guilvinec à Bayonne même si des aides étaient venues compenser cette perte. 

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Transcription
00:00C'est l'effervescence sur le port de la Turballe.
00:02On prépare les filets pélagiques pour la dernière marée
00:05avant la fermeture du golfe de Cascogne.
00:08À compter du 22 janvier, une vraie inquiétude pour la communauté maritime.
00:14On est payé à la part, donc c'est selon la vente de la pêche.
00:18Si le bateau reste à quai et qu'il y a un problème mécanique, il n'y a rien.
00:22S'il y a une interdiction, c'est pareil.
00:24L'an dernier, la fermeture avait été bien compensée par des aides européennes,
00:29même si elles étaient tombées très tardivement en juin.
00:32À la Turballe, les patrons pêcheurs estiment que l'arrêt de la pêche
00:36pour épargner les dauphins est une mesure beaucoup trop radicale.
00:40Nous, ce qu'on veut, c'est juste de partir en mer.
00:42Maintenant, c'est de continuer à travailler,
00:44trouver des solutions pour éviter ces captures accidentelles.
00:46C'est tout ce qu'on demande.
00:48On ne nous demande pas radicalement d'arrêter.
00:50On ne peut pas faire ça.
00:51On a des boutiques à faire tourner.
00:53Romain Jouan a déjà des effaroucheurs à dauphins sur son chalutier, les Springer,
00:58et il envisage d'installer des caméras sur le pont,
01:01comme le demandent les autorités.
01:03Le Nausicaa prend la mer pour pêcher la lote au large de Belle-Île dans un premier temps,
01:07espérant rapporter beaucoup de poissons dans ses filets
01:10avant un arrêt forcé d'un mois à quai.

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