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Le journaliste Erik Tégner était l'invité de Midi News Week-end ce vendredi 3 janvier sur CNEWS. Il s’est exprimé au sujet du nouveau gouvernement Bayrou : «Les socialistes sont aujourd'hui tenus par La France insoumise»

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Transcription
00:00Elle considère justement qu'aujourd'hui, le problème de l'insécurité, le problème limite du narcobanditisme,
00:05le problème des banlieues, c'est qu'on n'a pas assez mis d'argent.
00:08Vous savez, ça me faisait penser au plan Borloo de l'époque.
00:10On a mis des milliards. Ça n'a rien changé.
00:12Ces cités, elles ont été à nouveau détruites par les mêmes qui demandaient justement de l'argent.
00:16Donc Juliette Meadel, de toute façon, là-dessus, elle incarne.
00:19Mais les socialistes, pourquoi de toute façon, ils ne vont pas récupérer cette main tendue ?
00:24Parce qu'ils sont tenus.
00:25D'abord, il y a le Congrès socialiste qui va arriver au mois de juin prochain.
00:28Avec des enjeux majeurs.
00:29Avec des enjeux très importants.
00:31Et ensuite, derrière, de toute façon, s'il y a une dissolution justement de l'Assemblée nationale,
00:35ils sont tenus par l'accord du nouveau Front populaire.
00:37Il y a seulement justement la proportionnelle qui pourrait les détacher.
00:40Mais la proportionnelle, ça va être difficile quand même de trouver un consensus.
00:44Donc les socialistes, aujourd'hui, sont de toute façon tenus par la France insoumise.
00:48Ils font juste de la communication de temps en temps pour essayer de montrer que ça reste une gauche.
00:52Même ils reviennent au nid assez rapidement.
00:54Mais ils reviennent toujours au nid au bout du compte.
00:56Et Jean-Luc Mélenchon, il a raison sur sa stratégie.
00:59Vous savez, souvent, on dit que le problème, c'est qu'il radicalise trop et donc qu'il va perdre le centre gauche.
01:04C'est faux.
01:04Parce que même Gabriel Attal avait appelé pour voter pour les gens de la France insoumise dans l'entre-deux-tours.
01:10Donc de toute façon, toujours dans une logique de Front républicain, etc.
01:13Et dans une logique de dynamique.
01:15Parce que la gauche, ce n'est pas comme la droite.
01:16Ils ont un sentiment d'unité qui est bien plus fort.
01:18Eh bien, Mélenchon, il paraît que de toute façon, à l'approche de la présidentielle, les socialistes,
01:22je ne vois pas qui pourrait faire plus de 5 % en ce moment.
01:24La dernière fois, ils ont fait 1,7 avec Anne Hidalgo.
01:27Eh bien, effectivement, ils vont revenir à la maison.
01:29J'aime mieux votre analyse.
01:30La gauche, ce n'est pas comme la droite.
01:31La droite, c'est la division permanente, il n'y a pas du tout ce sentiment d'unité, c'est certain.

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