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Carlos Martens-Bilongo, député La France insoumise et Nouveau Front populaire, était l'invité de BFM Story week-end, ce samedi soir sur BFMTV. Il s'est exprimé sur la nomination à venir du gouvernement de François Bayrou.

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Transcription
00:00– Quelle est votre position, vous on a vu que vous n'étiez pas,
00:03vous ne vous êtes pas rendu à cette réunion notamment,
00:05alors la première à l'Élysée puis la deuxième à Matignon
00:08ces derniers jours autour de François Bayrou,
00:10vous, pas de secret, c'est censure immédiate pour ce futur gouvernement,
00:14même si vos amis du Parti Socialiste pour certains font partie de ce gouvernement ?
00:20– Je ne pense pas qu'ils y seront mais on demande un vote de confiance.
00:23– Vous êtes sûr de ça, il n'y aura pas de membre socialiste au gouvernement ?
00:26– On parle de profil mais les Français ont été votés à 6 mois,
00:29on vit une crise démocratique, c'est très grave ce qui se passe,
00:32c'est que là on va nommer des personnes sur quels programmes on ne sait pas,
00:36alors que les Français en conscience vont voter pour des programmes
00:39qui étaient proposés en juin dernier, c'est très grave,
00:42ça veut dire qu'aujourd'hui on va faire un casting de personnes pour faire quoi ?
00:45On ne sait pas, après les législatives,
00:49M. le Président a fait des consultations…
00:51– Qui ont duré très longtemps si je me souviens.
00:52– Il a dit qu'il va créer une grande coalition, elle a duré combien de temps ?
00:5590 jours, je ne pense pas que M. Bayrou durera plus longtemps que M. Barnier.
00:59– Vous pensez qu'il n'a pas réussi la grande coalition qu'il souhaitait au départ,
01:01qui était d'aller de, je cite, pour reprendre le vocabulaire,
01:04de la gauche sociodémocrate à la droite républicaine pour reprendre l'État.
01:07– Personne ne demandait compte au Président, Mme Macron,
01:09avec la coalition Barnier qui était totalement faussée,
01:11parce que M. Barnier pesait uniquement 5% au Parlement,
01:15M. Bayrou c'est 4%, ils sont 36 députés du Modem.
01:18– Moins que les 47 de la droite.
01:20– C'est très grave, mais à ce moment-là on ferme les yeux,
01:22on reste sur des profils, c'est bien sympa de parler d'anciens ministres,
01:25d'anciens députés, mais ce n'est pas le sujet.
01:27– Mais vous avez vu qu'il y a quand même des noms qui reviennent de la gauche
01:29dans le reportage qu'on vient de voir,
01:30les informations du service politique de BFMTV, François Rebsamen par exemple,
01:34Pierre Moscovici potentiellement.
01:36– Ça va durer combien de temps ?
01:37– C'est la question que je vous pose, combien de temps ça va durer ?
01:40– Il y aura le discours de politique générale, le 14 janvier.
01:44À ce moment-là, nous on va demander un vote de confiance,
01:47un vote de confiance s'il est refusé.
01:48– On ne sait pas encore si ça vous sera accordé.
01:50– S'il est refusé, on va déposer une motion de censure
01:53qui sera votée normalement par les oppositions.
01:54– Et si il y a un vote de confiance, vous voterez contre ?
01:57– Elle sera accordée du coup, parce qu'elle a eu le droit,
01:59quand il n'y a pas un vote de confiance à ce moment-là,
02:01les oppositions votent contre.
02:02– Mais s'il y a un vote de confiance, vous voterez contre de tout ça ?
02:05– Bien entendu, mais de toute façon aucun Premier ministre
02:08n'a demandé un vote de confiance depuis M. Emmanuel Macron,
02:10donc il y a un vrai sujet là-dessus.
02:11Mais le problème qui existe dans notre pays…
02:13– Non, pas depuis 2017.
02:14– Le problème qui existe dans notre pays, c'est qu'il y a eu un déni démocratique
02:18après les élections législatives anticipées qui ont été déclenchées
02:20par le président Emmanuel Macron, après une dissolution qu'il a voulue
02:23tout seul, dans son bureau, et aujourd'hui on a des catastrophes
02:27comme Mayotte, on va voir la loi spéciale qui va arriver
02:29normalement le 6 janvier au Parlement, c'est très important,
02:33mais à ce moment-là, les Français qui nous regardent,
02:35ils pensent quoi aujourd'hui ?
02:36On a la veille des fêtes, certains n'ont même pas de quoi se nourrir,
02:39n'ont pas de quoi faire les fêtes, et on s'aperçoit qu'on a des gens
02:41qui s'accrochent au pouvoir, c'est dégueulasse en fait.
02:43Quand on perd les élections, on lâche le pouvoir.

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