Es coquillages bordelais équipés de capteurs surveillent en temps réel la qualité de l'eau. TV7, la chaîne du groupe Sud Ouest est partie à la découverte de ces nouveaux espions de la pollution.
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00:00Bonjour à tous et merci de votre fidélité au Grand JT des Territoires.
00:19En ce début d'année nouvelle, toute notre équipe se joint à moi pour vous souhaiter
00:24une belle année 2025, avec pour mission de notre côté de continuer à vous faire
00:29découvrir l'actualité de nos régions françaises et d'outre-mer.
00:33Tout de suite, voici les meilleurs reportages du Grand JT des Territoires.
00:38Ceci est un boîtier pour faire parler les moules.
00:42C'est de l'électronique qui va être reliée, comme vous pouvez le voir, aux animaux, avec
00:47ce type de micro-électrode que l'on va fixer à l'extérieur des animaux sur les coquilles
00:54pour pouvoir mesurer en continu les micro-mouvements des animaux puisqu'on descend au micromètre.
01:00C'est une extrême précision.
01:01Un câble remonte ensuite à la surface jusqu'à un autre boîtier afin de transmettre les
01:06données récoltées nuit et jour.
01:09Ce système ingénieux et non-invasif, issu d'une technologie du CNRS, permet en fait
01:14de mesurer la qualité de l'eau en fonction du comportement des mollusques.
01:18On vient littéralement lire sur les lèvres des animaux.
01:21Avec ça, on est capable de recréer leur rythme biologique, leur croissance, la vitesse
01:28de contraction de leurs muscles.
01:29Cela nous permet de faire un bilan de santé journalier des animaux à distance alors
01:36qu'ils sont sous l'eau et que nous, on peut être à quelques milliers de kilomètres de là.
01:39C'est l'animal 4 et on a ici un enregistrement sur toute la journée où on voit l'animal
01:46qui était ouvert, qui va se fermer, qui reste fermé et qui se rouvre ici.
01:50Si je zoom ici par exemple, je vais pouvoir avoir l'enregistrement de tous ces mouvements.
01:56L'entreprise a vocation à s'implanter là où les risques de pollution sont importants
02:01afin de prévenir la pollution marine.
02:03Le mécanisme est aussi plébiscité par les australiculteurs.
02:07Eux, c'est de toute façon augmenter leur productivité s'ils le peuvent en résolvant
02:14un problème qui est lié à la manipulation des poches à huîtres, c'est-à-dire que
02:18c'est un métier très pénible à manipuler les poches à huîtres.
02:21Molluscan Haï a déjà installé son système dans plus de 80 lieux en France et dans le
02:25monde.
02:26En Gironde, il devrait bientôt l'être dans le grand port de Bordeaux, mais aussi dans
02:30l'estuaire de la Gironde à proximité de la ferme-usine de Saumon au Verdon.
02:35Et si vous deveniez testeur officiel de vos produits préférés ? À Villepeinte,
02:41des consommateurs du club des goûteurs se transforment en critiques culinaires.
02:45Boxe à domicile ou dégustation sur place, leurs avis permettent d'améliorer les rayons.
02:51Immersion dans ce club où le goût fait la loi avec Christophe Rigaud, regardez.
02:57Aujourd'hui, Corinne, Christian, David et Aurélie se sont transformés en consommateurs-testeurs.
03:03Ils ont été invités par une enseigne de la grande distribution pour déguster leurs
03:07produits.
03:08Foie gras, chocolat, jus de fruits, amandes, ils sont là pour goûter, mais surtout pour
03:14donner leur avis.
03:15Je trouve que le jambon n'a pas assez de puissance.
03:20Il n'est pas assez présent ?
03:21Oui, il y a trop de fromage.
03:23Mais c'est vrai qu'il faut le chercher le jambon ?
03:26On tente plutôt le fromage.
03:27Confiture de fille, il n'y a rien à jeter.
03:30Ah oui, ça j'en prends tous les matins.
03:32C'est marqué grillé ou pas ?
03:33Pour l'amande, le grillé c'est mieux.
03:36Je suis complètement d'accord avec vous.
03:37J'ai goûté le jus de pomme et je suis agréablement surprise.
03:41On sent bien la pomme, il est très agréable, très frais.
03:45Ces consommateurs font tous partie du club des goûteurs de la marque Aldi.
03:50Régulièrement, ils reçoivent des box à domicile pour tester et évaluer les produits.
03:55Mais aujourd'hui, ils sont invités dans une des salles test de la marque pour découvrir
04:00de nouveaux produits avec le même plaisir.
04:03L'intérêt c'est de goûter des trucs que je ne m'offrirais pas et puis il y a des produits
04:08que je n'achète jamais.
04:09Donc là, au moins, je vais pouvoir goûter des trucs.
04:12Le jus de pomme, j'en prends jamais.
04:14C'est des produits variés, des produits salés, sucrés, des produits au quotidien.
04:20J'aime bien goûter les bonnes choses.
04:23Verdict, c'est directement auprès d'un collaborateur du service communication de l'enseigne que
04:28nos goûteurs font leurs commentaires.
04:30Ça, j'ai trouvé que c'était très bon, tout le monde a bien aimé parce que tout
04:32le monde a piqué dedans et il y en avait 20.
04:34Mais je trouve que ça n'a pas beaucoup de goût, c'est vraiment bon.
04:37Il manque du jus.
04:38D'accord, c'est une bonne info.
04:39C'est exactement ce type d'info qu'on cherche à avoir.
04:41Des commentaires très importants pour l'enseigne.
04:44Le fait d'avoir le client en face, ça nous permet de dire tiens, ça, c'est la priorité
04:47numéro un.
04:48Ce produit-là, il faut le faire modifier dans ce sens-là.
04:51Donc ça nous permet surtout de prioriser nos axes d'action pour les prochains mois.
04:54On prend les informations, on traite les retours et après on donne ça au service qualité
04:58et on fait évoluer nos recettes et tout le processus pour que nos clients après puissent
05:03être plus satisfaits de la qualité de nos produits.
05:05Depuis deux ans, la marque a fait tester 350 produits et recueilli plus de 50 000 avis.
05:12Tout à fait autre chose, une couturière au grand cœur.
05:16Elle s'appelle Laurence et elle transforme sa passion pour la couture en un véritable
05:21projet solidaire.
05:22Elle met son savoir-faire au service de sa communauté.
05:25Découvrez son univers inspirant dans ce reportage de Fanny Savard pour notre partenaire Huit
05:30Monts Blancs.
05:31Pieds sur la pédale et regard concentré, six couturiers en herbe se lancent dans l'élaboration
05:38d'une trousse de toilette.
05:39Pour les accompagner, Laurence Cadet.
05:42Cette passionnée de couture a lancé son auto-entreprise il y a un an et demi et enseigne la discipline
05:48aux enfants des cinq ans.
05:49Et après tu vas retourner pour coudre sur la couture que tu as déjà faite.
05:55Derrière ses ateliers de couture, c'est l'envie de partager sa passion aux plus jeunes qui
05:59l'animent, d'où ses ateliers hebdomadaires.
06:01Des activités qu'elle développe aussi pour des enfants atteints de troubles du comportement.
06:06Pour les enfants, les cours de couture, c'est arriver à utiliser ses mains et quand on
06:12utilise ses mains, ça calme le cerveau en fait et de ce fait-là, il y a moins de troubles
06:20de l'attention.
06:21Profondément altruiste, Laurence accompagne aussi bien les plus jeunes que les aînés.
06:26Ce vélo, c'est celui qui me sert pour me rendre au domicile des personnes.
06:30Basée à Lovagny, la couturière se déplace dans un rayon de dix kilomètres pour s'affranchir
06:35au maximum de l'utilisation de la voiture.
06:38Ce matin, c'est à Nonglar, chez Marie-Jeanne, qu'elle a rendez-vous.
06:42Au programme aujourd'hui, trois pantalons et un manteau à retoucher qui permettent
06:47à la doyenne du village, âgée de 93 ans, de conserver sa garde-robe.
06:52Je ne croyais même pas que ça se faisait âgée, surtout avec son vélo.
06:55D'adapter les vêtements, c'est ce qui permet à des personnes qui sont âgées, qui ont
07:00parfois des mouvements qui deviennent limités ou un équilibre qui est limité, de continuer
07:05à porter leurs vêtements.
07:07Au travers de ces rendez-vous, c'est surtout l'échange avec les personnes âgées qui prime.
07:13D'après les statistiques, l'isolement touche près du quart des seniors de plus
07:16de 75 ans, quand de nombreux jeunes sont en quête de logement.
07:20Alors la solution, la colocation intergénérationnelle.
07:24Un dispositif qui résout les problèmes de chacun et qui permet surtout de créer du
07:29lien entre deux générations.
07:30Dans le Mansbillan, une jeune association met en relation des jeunes de moins de 30
07:34ans avec les personnes âgées.
07:36C'est un reportage de Karine Chevrolier pour TBO, la chaîne du groupe Le Télégramme.
07:43Bonjour, bienvenue chez René et aussi chez moi et Quentin, mon colocataire.
07:49Mais aussi, Onyx, le chat.
07:51Tous vivent dans cette maison à Saint-Avey.
07:53La colocation intergénérationnelle, René, 82 ans, la pratique depuis 20 ans.
07:59Après le décès de son épouse il y a 18 mois, il a failli y mettre un terme.
08:03C'eût été une bêtise d'arrêter parce que je vous dis, je me retrouvais tout seul
08:08et là ça crée quand même une vie.
08:10Il y a des atomes crochus qui se sont immiscés dans notre vie quotidienne.
08:16Et ma foi, je les aime bien mes petits là.
08:20Cette nouvelle vie, Agathe, 22 ans et Quentin, 19 ans, la découvrent depuis deux mois.
08:24À l'étage, ils ont leur propre espace tout en sachant que René n'est pas loin.
08:28Une formule où ils trouvent leur compte.
08:30Pour éviter les éloignements justement, être accompagné, il y a toujours quelqu'un à côté.
08:35C'est toujours sympa d'avoir quelqu'un aussi chez soi en plus.
08:37Et puis d'avoir aussi assez d'espace, c'est quelque chose qui n'aurait peut-être pas été accessible
08:41si on n'avait pas eu...
08:43Oui c'est assez grand quand même, on a de la chance que ce soit assez grand.
08:45Les trois colocataires n'hésitent pas à partager des moments ensemble.
08:49Et le caractère de l'octogénaire ne laisse pas les étudiants indifférents.
08:52Il est haut en couleurs.
08:55On a essayé de partager un peu de temps ensemble et on s'entend bien, on a eu de la chance je pense.
09:00La rencontre s'est faite grâce à l'association Ensemble de Génération.
09:05Après un peu plus d'un an d'existence, elles comptent une vingtaine de binômes sur le Morbihan.
09:10Ils restent chez eux, ils restent autonomes chez eux, avec de la vie chez eux.
09:14Et les jeunes apportent de la gaieté à la maison.
09:17Ce n'est pas une location d'ailleurs, c'est vraiment créer du lien social entre un jeune et un senior.
09:23Trois formules d'hébergement sont possibles.
09:25De la gratuité avec présence régulière, à une contribution financière de 300 euros
09:30et des moments de convivialité.
09:32Et alors que les départements s'inquiètent des coupes budgétaires imposées par l'État,
09:36certaines écoles, elles, innovent pour répondre à la hausse des effectifs.
09:41C'est le cas à Sulniac, en Bretagne, où les enfants suivent leurs cours dans une yourte depuis la rentrée.
09:47Une solution originale et pratique pour répondre à la demande d'espace
09:51tout en offrant une expérience pédagogique unique.
09:54Un reportage d'Eva Thomas pour notre partenaire TBO, la chaîne du groupe Le Télégramme.
09:59C'est la fin de la récré pour ces élèves de petite et moyenne section de l'école Saint-Jean-Baptiste à Sulniac.
10:04Retour en classe, ou plutôt dans la yourte.
10:07Est-ce que c'est mieux d'être dans une yourte que dans une seule classe ?
10:10Dans la yourte.
10:11Cette année, le nombre d'élèves dans l'école a augmenté.
10:14Face au manque de place, l'école a dû trouver rapidement le moyen d'accueillir tout le monde.
10:19Alors, la yourte s'est imposée comme la solution idéale.
10:22En termes de coût, ce n'était pas beaucoup plus cher qu'un préfabriqué.
10:24Tout équipé, elle est à 65 000 euros, la yourte de 80 mètres carrés.
10:28Et on pourra éventuellement la revendre ensuite, quand les travaux sont terminés.
10:33Ou après, si on veut la périmiser, faire tous les démarches illustratives pour vraiment l'implanter définitivement.
10:37Au-delà de ses avantages financiers, la yourte a séduit l'équipe enseignante pour ses valeurs écologiques.
10:42Proche de l'intuition, proche des enfants, très attentif aussi au rythme des enfants.
10:47Et c'est vrai que la yourte correspondait bien à ses envies et à notre thème d'école.
10:52En Bretagne, l'utilisation de la yourte comme salle de classe prend de plus en plus d'ampleur.
10:56Aujourd'hui, dans la région, sept écoles ont opté pour cette solution.
11:00Le moufflon de Corse a failli disparaître en 1950.
11:04Mais il fait désormais partie des mammifères protégés depuis un arrêté ministériel de 2019.
11:11Face à la diminution inquiétante de l'espèce, le parc national régional de Corse a mis en place un élevage en enclos.
11:18Depuis trois ans, plus de 50 moufflons ont pu être relâchés dans la nature.
11:23Regardez ce reportage d'Alain Ricciardi pour Télé-Payser, regardez.
11:34Alors là, Nadine, où est-ce qu'on va ?
11:36On va à l'enclos d'élevage des moufflons sur la commune de Pointe.
11:40On prend la piste qui mène à l'enclos.
11:45Alors en fait, ils ont mis ces moufflons en enclos en 2004 pour faire un élevage
11:50parce qu'il y avait un effondrement de la population de moufflons sur le massif de Bavelle.
11:53Et comme ils ne voulaient pas que l'espèce disparaisse,
11:56ils ont préféré mettre des animaux en enclos afin de faire un élevage et de pouvoir les relâcher par la suite en nature.
12:01Ça a été un succès. Donc là, en trois ans, on a lâché 52 moufflons sur le massif de Cagne.
12:06Alors ça, c'est un mélange spécial où il y a du pois cassé, de l'orge et du maïs.
12:13Donc c'est un complément alimentaire qu'on leur donne parce que comme ils sont dans un enclos,
12:17malheureusement, ils n'ont pas la ressource alimentaire nécessaire pour vivre.
12:22Donc on est obligé de leur amener un supplément.
12:24C'est le seul moment où on peut les voir qui sont crédibles et qui ne partent pas en courant.
12:32J'ai un rôle d'observateur, j'influe sur la prédation et je regarde que tout se passe bien,
12:39mais je ne touche pas les animaux.
12:42C'est des animaux extrêmement sauvages ?
12:43Oui, c'est des animaux très sauvages.
12:44On ne dirait pas parce que c'est dans des enclos, mais en fait, oui, ils ont gardé l'instinct sauvage.
12:48Mais comme ils ne sont habitués déjà qu'à une personne,
12:50à partir du moment où il y a d'autres personnes, d'autres odeurs,
12:53de suite, c'est la panique et on ne les voit pas.
12:55Après, on les capture pour les relâcher dans leur milieu naturel.
12:59Là, par exemple, il y a les mâles qui sont séparés des femelles car on est en période de naissance
13:03et comme ça, on peut mieux les compter, mieux les suivre
13:05parce que c'est quand même des animaux sauvages, donc c'est très difficile de les apercevoir.
13:09Ah oui, c'est une passion, c'est une fierté.
13:11Des fois, c'est un peu compliqué parce que c'est de l'animal sauvage,
13:14c'est en extérieur, etc., mais c'est le plus beau métier du monde.
13:20À Fontenoy-le-Château, une association compte célébrer le 90e anniversaire
13:24de la disparition d'Arsène Raymond, alias le gros Raymond.
13:29Avec ses 315 kg, ce personnage hors normes se faisait payer pour exhiber sa carrure imposante.
13:35Star local et phénomène de foire de l'époque,
13:38retour sur un événement qui va peser dans les mémoires.
13:41C'est notre partenaire Vosge TV qui était sur place.
13:51C'est un personnage indissociable de l'histoire de Fontenoy-le-Château.
13:57Et dans ce lieu d'art et d'histoire baptisé Le Balcon,
14:00l'association gestionnaire voulait lui rendre hommage à sa manière
14:04avec, en 2025, la création d'un événement autour du 90e anniversaire de la disparition,
14:10le 4 juillet 1935, de ce Jurassien d'origine
14:14et qui vécut une grande partie jusqu'à la fin de sa vie.
14:17Ici, Arsène Raymond, plus connu dans le village, sous le sobriquet du gros Raymond.
14:23Il n'y avait pas à l'époque le Guinness, des records,
14:25mais il s'est autoproclamé le plus gros au monde.
14:28Car avec ses 315 kg, celui que l'on appelait encore le colosse jurassien était un étonnant personnage.
14:34Après avoir été garçon de café, marchand de vin ou vendeur de chaussures,
14:39il deviendra ce qu'il était encore convenu d'appeler à l'époque un phénomène de foire.
14:43Et c'est bien cela qui est à l'origine du projet qui sera mené par ces deux artistes.
14:48Vanina habite à Fontenois-le-Château et c'est la singularité de l'homme qui l'a marqué.
14:53Je pense qu'il ne subit pas sa différence physique, mais il la cultive, il la nourrit.
15:02Marion, elle, est factrice de masques, de ceux qui en disent quelquefois plus long que ce qu'ils ne cachent.
15:07A la fois, ils cachent, mais en même temps, ils révèlent.
15:10Et c'est ce que je vais devoir faire, recréer la personnalité de cet homme par le biais de ce masque-là.
15:16Petit détour à présent du côté de cette fresque à demi effacée.
15:19Près de la première bachelière de France, Julie-Victoire Daubier,
15:23figure Arsène Raymond entourée de deux autres phénomènes de foire.
15:27Les nains d'Arceau, deux frères de petite taille, René, 1,10 m et Roger, 97 cm.
15:33Il faut savoir qu'il y a des descendants.
15:35Apparemment, il y aurait, je ne sais pas, ses deux petits-neveux ou deux petits-fils qui seraient sur messe.
15:41Donc, je vais les retrouver aussi.
15:43Le président de l'association Le Balcon est également sur la piste d'un objet un peu spécial.
15:49Il avait deux tabourets. Il avait un tabouret pour, on va dire, son fessier et puis le tabouret du ventre.
15:54Et ce tabouret, apparemment, est sur Fontenoy.
15:56Et d'ici là, l'association lance un appel pour recueillir autant d'éléments que possible sur la vie du gros Raymond.
16:06Le billard est un sport traditionnellement très masculin.
16:09Marion Jude, licenciée au billard club Le Grand de Limoges,
16:13est malgré tout devenue championne du monde de billard anglais tout en poursuivant ses études de commerce.
16:19Âgée seulement de 23 ans, Marion est la première femme à intégrer le circuit master composé des 32 meilleurs français.
16:26Pour cette Limoges, regardez ce reportage que lui ont consacré Tom Meyer et Alain Druot sur place.
16:32Le monde du billard est essentiellement masculin.
16:35À Limoges, un club travaille à féminiser la discipline en organisant différentes actions.
16:40Sur une trentaine de pratiquants, six sont des femmes, dont une championne du monde.
16:45On manque cruellement de licenciées féminines, que ce soit forcément dans notre club, mais en France et partout.
16:53C'est un sport qui est majoritairement masculin.
16:56Aujourd'hui, c'est une journée porte ouverte où on accueille les féminines qui souhaiteraient s'initier au billard ou juste découvrir la discipline.
17:03Après l'athlétisme, l'équitation et la natation, sport pratiqué il y a quelques années, Fanny vient d'adhérer au club.
17:10Ça fait quelques mois que je fréquente la salle de billard.
17:13Aujourd'hui, je suis très contente de pouvoir intégrer le club.
17:17D'autant plus que pour ma reine Marion Jude, championne du monde, je suis très honorée.
17:22C'est une discipline qui est vraiment très sympa, dans un environnement qui est calme, même si ça peut avoir du stress lorsqu'on joue.
17:32On est bien loin de l'image qu'on pouvait avoir avant, le billard dans les bars entouré d'hommes.
17:38Ce n'est plus du tout ça. Il y a des clubs avec des écoles.
17:43On peut venir apprendre de manière très sympathique avec des gens qui sont passionnés et qui sont prêts à expliquer.
17:50En loisirs ou en compétition, le billard, mesdames, mérite votre attention.
17:55Et puis Lucien Magana est luthier depuis près de 30 ans.
18:00Il fabrique des guitares dans son atelier de Sionziers en Haute-Savoie.
18:03En plus de rechercher le son parfait, il s'amuse avec l'esthétique pour faire de ses instruments des objets uniques.
18:10Chacun d'entre eux a été fait sur mesure.
18:12Vous allez le voir, ce travail minutieux nécessite plusieurs heures, voire plusieurs années de labeur.
18:17Pour Huit-Mont-Blanc, Kezia Poudou l'a rencontré dans son atelier.
18:23Avant d'être luthier, Lucien Magana est surtout passionné par la musique.
18:28C'est à l'âge de 13 ans qu'il découvre la guitare.
18:31Et plus de 60 ans plus tard, cet instrument de musique détient toujours une place importante dans sa vie.
18:37Je suis chanteur-guitariste.
18:39Donc quand on chante, la guitare c'est un instrument on va dire presque favori parce qu'on peut l'emmener partout.
18:46Vous asseyez au coin d'une table, vous prenez une guitare et puis ça y est c'est parti.
18:51C'est par passion qu'il a découvert ce métier dans les années 1990.
18:55Ne pouvant pas en vivre à 100%, il travaillait en parallèle dans une usine de décolletage.
19:01Aujourd'hui retraité, il continue de créer son instrument favori.
19:05Au total, il a fabriqué près de 80 guitares et voici la pépite de sa collection.
19:11Celle-là elle est unique. Je l'ai présentée à Paris plusieurs fois et jusqu'à présent personne ne m'a encore copié.
19:18Il n'y a pas d'ouverture. Il y a une double table et un double fond.
19:23Mais avant de pouvoir sortir de telle note, ce prototype lui a demandé beaucoup de temps, plus de deux ans de travail.
19:30Les guitares plus traditionnelles nécessitent quant à elle près de 150 heures.
19:35Guitares classiques, folk, électriques ou encore même des ukulélés sont créées dans cet atelier.
19:40Sa clientèle étant avant tout composée de musiciens professionnels, la qualité se doit d'être irréprochable.
19:47Et cela commence d'abord par le choix du bois et notamment de la table d'harmonie,
19:51élément essentiel de la guitare puisqu'elle a un énorme rôle à jouer dans la sonorité de l'instrument.
19:57Le PCA est un très bon bois de résonance qui est utilisé depuis le Moyen-Âge pour fabriquer les violons, les violoncelles, etc.
20:07Le bois de chacune des parties de la guitare comme le manche, le fond ou encore les éclisses a été réfléchi pour optimiser ce matériau au maximum.
20:15Si vous voulez une guitare qui brille ou une guitare qui soit un peu plus sourde ou un son qui soit un peu moins brillant ou un peu plus brillant,
20:24on travaille exactement sur les barrages qui sont sous la table.
20:28Le plus gros de cette commande sur mesure a été effectué.
20:31Une fois terminée, elle ira dans une salle spéciale dont l'hygrométrie est mesurée pour permettre à l'instrument une conservation optimale.
20:40À Limoges, la capitale de la porcelaine s'interroge sur l'impact écologique de son activité.
20:46Les morceaux défectueux et cassés pourront à l'avenir être recyclés et réemployés dans des céramiques techniques pour l'automobile,
20:53par exemple, ou l'aviation grâce aux recherches d'un ingénieur céramiste qui a travaillé sur le recyclage des déchets de porcelaine dans les manufactures.
21:02C'est un reportage de 7 à Limoges sur place.
21:05Partagé entre la manufacture de porcelaine coquée et l'incubateur d'entreprises de l'Université de Limoges,
21:12Valentin Jaillat vient de mettre au point Sarah Shape, un procédé pour la réutilisation des déchets porcelainiers.
21:19Ça ressemble bien à une véritable révolution.
21:22À la fin d'un projet avec le laboratoire, où on n'a pas pu forcément industrialiser ce procédé à l'échelle du laboratoire,
21:28et donc on souhaitait la création d'une start-up pour converger naturellement vers un procédé comme ça qui soit industriel.
21:35Du coup, avec l'écosystème autour de l'Irster, on a convergé naturellement vers l'incubateur.
21:43Ce qui est produit lors de différentes étapes de production, justement, au sein de la manufacture,
21:50donc c'est des défauts, des choses comme ça.
21:52Et donc ça, c'est traité comme des déchets ultimes, donc c'est des déchets qui sont enfouis la plupart du temps.
21:58Et donc nous, ce qu'on propose avec ce projet-là, c'est d'utiliser comme une nouvelle source de matière première.
22:03Moi, je n'avais pas du tout l'intention de me lancer dans la création d'une start-up.
22:07C'est l'opportunité qui s'est montrée à moi et j'ai eu la chance de pouvoir travailler là-dessus.
22:14Et puis dans ce journal, un voyage dans le passé, direction Ancy d'Orneau, au cœur du château de Ronville,
22:20où Martine dévoile un musée privé dédié à son grand-père Marcel Rebousset, préfet à la Libération et proche du général de Gaulle.
22:28Cet homme a marqué l'histoire de Metz, un lieu chargé de mémoire à découvrir avec notre partenaire Moselle TV.
22:34C'est à lui, à Marcel Rebousset, que le général Walker remet les clés de la ville.
22:41Et pourtant, le préfet a été oublié des Messins et effacé de l'histoire pendant plus de 60 ans.
22:47Ami du maire de Metz, Raymond Mondon, et du général de Gaulle, il avait récupéré un département en ruine à la Libération.
22:54L'idée, c'est vraiment de mettre en lumière cet homme qui a été fondamental pour Metz et la Moselle.
23:02Il est resté à Metz de 1918 en tant qu'avocat à 1956, avec la période somme toute très brève de la préfectorale, donc 1944-1945.
23:14Mais son influence sur Metz a été profonde.
23:17Une grande figure du barreau de Metz, il a marqué la vie intellectuelle locale parce qu'il a fait de nombreux discours radiophoniques et autres.
23:26Il était une sorte de journaliste de l'époque aussi parce qu'il écrivait beaucoup.
23:31Il a milité en faveur de la création d'un aéroport civil à Metz, à Frescati.
23:36En vidant la maison familiale, la petite-fille du préfet a découvert des archives uniques.
23:41Le grand public peut les voir jusqu'à la fin de l'année au château de Rongville.
23:45L'exposition retrace sa vie.
23:48Là, j'ai beaucoup de photos originales de la Libération de Paris.
23:52Et c'est à ce moment-là qu'il assiste à des scènes.
23:55La Libération de Paris, c'était vraiment un déchaînement de vengeance.
23:59On voit ces femmes tendues exhibées dans les rues.
24:03On voit ces hommes lynchés, massacrés.
24:06L'avocat qu'il était ne supportait pas cette violence.
24:09Je pense que c'est aussi pour ça que le général de Gaulle l'a choisi.
24:13Il savait que ce serait un homme qui maintiendrait la paix civile.
24:18Ultime hommage du préfet actuel, depuis le 18 juin, une salle de la préfecture porte le nom de son grand-père.
24:26Et on termine ce JT en couleurs.
24:29Danse et Madras ont animé une journée spéciale dans un centre de loisirs
24:33dédié à la découverte de la culture martiniquaise.
24:36L'événement, organisé pour la journée de la tenue traditionnelle,
24:39a plongé les enfants dans le riche patrimoine de l'île.
24:43Entre folklore et histoire, retour sur cette belle immersion culturelle
24:47avec Loïc Régis et Bérénice Angot, pour notre partenaire Via ATV sur place.
24:53Pour les petits comme les grands, le tissu madras est de rigueur aujourd'hui.
24:57Les enfants de ce centre aéré de Fort-de-France répètent leur gamme sur des notes de begin.
25:02Une mélodie qu'Emma et ses camarades connaissent maintenant par cœur.
25:11Ils ont entre 2 et 10 ans, une jeune génération qui doit encore s'approprier les codes de son patrimoine culturel.
25:17Pour la directrice de cette structure, moderniser l'aspect du tissu emblématique est une des solutions.
25:23C'est important pour moi que le madras soit quelque chose qu'ils puissent porter au quotidien.
25:28Pour nous, c'est porter de beaux habits.
25:30Donc souvent, dans de grandes cérémonies, nous portons notre madras.
25:33Et là, on a montré aux enfants qu'on n'a pas besoin forcément des grands jours pour sortir du madras.
25:39On peut faire un maré-tête, on peut porter un jupon, etc.
25:42C'est magnifique parce que c'est ça notre cible.
25:45On a montré à la jeunesse, on a montré aux petits que nous avons une tenue traditionnelle,
25:49comme les Normands, les Bretons, et ils vont être fiers.
25:52Grands robes ou encore gaules, il existe plusieurs catégories de tenues traditionnelles en Martinique.
25:57Je suis en matador. La matador, c'est vraiment toute une histoire.
26:00C'est elle qui joue de ses charmes, qui a des choses à proposer,
26:04et qui, heureusement, en retour, elle perçoit des récompenses, on va dire.
26:09Et donc la matador, elle est très achalandée en bijoux.
26:12Vraiment, on a la panoplie, on a les chaussures qui vont avec.
26:15On est dans notre tenue avec les codes respectés.
26:19Au revoir à tous et merci d'avoir suivi le Grand JT des Territoires.
26:23Toute notre équipe vous souhaite une belle et heureuse année 2025.
26:27Tous nos voeux de bonheur. On se retrouve très vite pour une nouvelle édition. Au revoir.
26:42Sous-titrage Société Radio-Canada