Bernard Cohen-Hadad : «Cette normalité ne nous convient pas. Il faut qu'on applique un certain nombre de dispositions, qu'on soit extrêmement sévère. On a l'impression que les OQTF font ce qu'ils veulent sur notre territoire.»
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00:00C'est la deuxième fois que je la vois témoigner à visage
00:03ouvert.
00:04Et devinez pourquoi ?
00:05Oui, est-ce que c'est normal ?
00:07Elle essaie de faire son métier.
00:08C'est ce que je disais, en fait, on s'adapte à la normalité.
00:11Elle a son officier qui a été saccagé, qui a été pillé.
00:14Elle le dit à l'instant.
00:16Elle est obligée de jouer les vigiles, y compris face à certains
00:19patients qui viennent chercher des ordonnances, enfin répondre
00:22aux ordonnances et qui ne sont pas contents de ce qu'a donné
00:25le médecin.
00:27Des incivilités au quotidien.
00:29On a appris tout à l'heure que ces deux OQTF ont vandalisé
00:32un taxi, un artisan.
00:35Au-delà, le petit monde de l'entreprise
00:39est pénalisé en première ligne aujourd'hui sur ce type
00:42de méfaits du quotidien.
00:44Il faut peut-être considérer, comme l'a dit Raphaël Saint-Gilles
00:47tout à l'heure, c'est que cette normalité ne nous convient pas.
00:50Parce que c'est du quotidien, ce type d'acte.
00:54Mais on se met à la place de cette pharmacienne, puisqu'ils ont
00:57récidivé.
00:59Ils auraient quand même pu revenir dans la pharmacie.
01:03C'est bien pour ça qu'elle a témoigné à visage couvert.
01:07Il faut vraiment qu'on applique un certain nombre de dispositions,
01:10qu'on soit extrêmement sévère. On a écouté M.
01:12Darmanin qui nous disait la semaine dernière des réponses
01:16rapides, des peines courtes et appliquées.
01:18On a l'impression que les OQTF font ce qu'ils veulent sur notre
01:21territoire. Ce n'est pas acceptable.
01:23Il y a une insécurité au quotidien et ça a été rappelé
01:26tout à l'heure. L'Algérie a sa part de responsabilité
01:30vis-à-vis de ses ressortissants dans son incapacité,
01:33dans sa non volonté politique de vouloir les reprendre.
01:36Ce n'est pas acceptable.