Malgré le traumatisme et la tristesse engendrés par l'attaque meurtrière du Nouvel An ayant coûté la vie à 14 personnes, certains habitants de La Nouvelle-Orléans parviennent à faire revivre l'atmosphère festive sur Bourbon Street.
## Une ambiance retrouvée peu après le drame
Peu de temps après l'incident tragique du réveillon, Bourbon Street, le lieu de l'événement, a rapidement renoué avec son ambiance de fête. Les rues sont à nouveau animées, avec des passants et des mélodies de jazz qui résonnent à chaque coin.
## Les investigations continuent
Parallèlement, l’enquête progresse et se précise : selon le FBI, le suspect de l’attaque a agi seul durant la nuit de la fête. Les enquêteurs s’efforcent de dresser le portrait complexe de cet homme de 42 ans, ancien militaire devenu radicalisé.
## Afficher sa résilience
La menace semble être sous contrôle, presque comme si rien ne s’était passé. Toutefois, le paysage de la rue a quelque peu évolué : un véhicule blindé de la police est désormais stationné à l’entrée de Bourbon Street, face à des fleurs et bougies qui rendent hommage aux victimes.
Sherry, résidente à proximité, s’est approchée avec des fleurs. "C’est surréaliste, je me sens un peu bizarre", avoue-t-elle. Malgré tout, elle sourit face aux festivités autour d'elle : "Je suis ici pour me recueillir, ensuite je vais rentrer et laisser les autres faire la fête, tant qu’ils sont en sécurité…".
## La fête continue malgré tout
Les établissements de Bourbon Street ont repris leurs activités dès le lendemain de l’attaque du 1er janvier 2025. En moins de 48 heures après le tragique événement, des fêtards ont retrouvé les lieux, apparemment peu impressionnés par l’imposant dispositif sécuritaire, y compris la police montée. "On n’a pas peur", déclare Bill. Sa femme, Kathy, confirme, une bière à la main : "Nous sommes Américains, nous voulions être là pour montrer que rien ne peut nous empêcher de faire la fête. Nous devons affirmer notre résilience".
## Entre inquiétude et célébration
Cependant, certains ne ressentent pas la même légèreté. Esther, venue avec sa famille, exprime son malaise : "On ne sait pas si nous allons rester longtemps, ça fait un peu peur…". Bien qu'elle soit contente de voir revenir l'animation, elle reste sur ses gardes : "Est-ce qu’ils ont désamorcé toutes les bombes ? Nous n’en avons aucune certitude ! Il faut rester vigilants."
## Chercher la positivité
Austin, quant à lui, se hâte dans le quartier, brûlant un bâton de sauge. "Je purifie Bourbon Street", dit-il. Il tente de se rassurer en assurant vouloir chasser les énergies négatives.
Malgré cela, ce Néo-Orléanais lutte pour se détacher du poids émotionnel et profiter des retrouvailles. "Ce soir, je ne bois pas, je ne danse pas," confie-t-il, ajoutant qu'il a été profondément affecté par l'attaque. "Je suis en miettes émotionnellement", admet-il.
En dépit de
## Une ambiance retrouvée peu après le drame
Peu de temps après l'incident tragique du réveillon, Bourbon Street, le lieu de l'événement, a rapidement renoué avec son ambiance de fête. Les rues sont à nouveau animées, avec des passants et des mélodies de jazz qui résonnent à chaque coin.
## Les investigations continuent
Parallèlement, l’enquête progresse et se précise : selon le FBI, le suspect de l’attaque a agi seul durant la nuit de la fête. Les enquêteurs s’efforcent de dresser le portrait complexe de cet homme de 42 ans, ancien militaire devenu radicalisé.
## Afficher sa résilience
La menace semble être sous contrôle, presque comme si rien ne s’était passé. Toutefois, le paysage de la rue a quelque peu évolué : un véhicule blindé de la police est désormais stationné à l’entrée de Bourbon Street, face à des fleurs et bougies qui rendent hommage aux victimes.
Sherry, résidente à proximité, s’est approchée avec des fleurs. "C’est surréaliste, je me sens un peu bizarre", avoue-t-elle. Malgré tout, elle sourit face aux festivités autour d'elle : "Je suis ici pour me recueillir, ensuite je vais rentrer et laisser les autres faire la fête, tant qu’ils sont en sécurité…".
## La fête continue malgré tout
Les établissements de Bourbon Street ont repris leurs activités dès le lendemain de l’attaque du 1er janvier 2025. En moins de 48 heures après le tragique événement, des fêtards ont retrouvé les lieux, apparemment peu impressionnés par l’imposant dispositif sécuritaire, y compris la police montée. "On n’a pas peur", déclare Bill. Sa femme, Kathy, confirme, une bière à la main : "Nous sommes Américains, nous voulions être là pour montrer que rien ne peut nous empêcher de faire la fête. Nous devons affirmer notre résilience".
## Entre inquiétude et célébration
Cependant, certains ne ressentent pas la même légèreté. Esther, venue avec sa famille, exprime son malaise : "On ne sait pas si nous allons rester longtemps, ça fait un peu peur…". Bien qu'elle soit contente de voir revenir l'animation, elle reste sur ses gardes : "Est-ce qu’ils ont désamorcé toutes les bombes ? Nous n’en avons aucune certitude ! Il faut rester vigilants."
## Chercher la positivité
Austin, quant à lui, se hâte dans le quartier, brûlant un bâton de sauge. "Je purifie Bourbon Street", dit-il. Il tente de se rassurer en assurant vouloir chasser les énergies négatives.
Malgré cela, ce Néo-Orléanais lutte pour se détacher du poids émotionnel et profiter des retrouvailles. "Ce soir, je ne bois pas, je ne danse pas," confie-t-il, ajoutant qu'il a été profondément affecté par l'attaque. "Je suis en miettes émotionnellement", admet-il.
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00:00Malgré le traumatisme et la tristesse engendrées par l'attaque meurtrière du Nouvel An ayant
00:04coûté la vie à 14 personnes, certains habitants de la Nouvelle-Orléans parviennent à faire
00:10revivre l'atmosphère festive sur Bourbon-Stigit.
00:12Peu de temps après l'incident tragique du réveillon, Bourbon-Stigit, le lieu de l'événement,
00:17a rapidement renoué avec son ambiance de fête.
00:20Les rues sont à nouveau animées avec des passagnes et des mélodies de jazz qui résonnent
00:24à chaque coin.
00:25Parallèlement, l'enquête progresse et se précise selon l'FBI.
00:29Le suspect de l'attaque a agi seul durant la nuit de la fête.
00:32Les enquêteurs s'efforcent de dresser le portrait complexe de cet homme de 42 ans.
00:37Ancien militaire devenu radicalisé, la menace semble être sous contrôle, presque comme
00:42si rien ne s'était passé.
00:43Toutefois, le paysage de la rue a quelque peu évolué, un véhicule blindé de la police
00:48est désormais stationné à l'entrée de Bourbon-Stigit.
00:51Face à des fueurs et bougies qui rendent hommage aux victimes, chez J, résident à
00:56proximité, s'est approché avec des fleurs.
00:58« C'est surréaliste, je me sens un peu bizarre », avoue-t-elle.
01:01« Malgré tout, elle sourit face aux festivités autour d'elle, je suis ici pour me recueillir.
01:06Ensuite, je vais rentrer et laisser les autres faire la fête tant qu'ils sont en sécurité.
01:10» Les établissements de Bourbon-Stigit ont repris leurs activités dès le lendemain
01:14de l'attaque du 1er janvier 2025.
01:17En moins de 48 heures après le tragique événement, des fêtards ont retrouvé les lieux.
01:21Apparemment peu impressionnés par l'imposant dispositif sécuritaire y compris la police
01:26montée, « On n'a pas peur », déclare Bill.
01:29Sa femme, Kaye, confirme, « Une bière à la main, nous sommes américains.
01:32Nous voulions être là pour montrer que rien ne peut nous empêcher de faire la fête.
01:37Nous devons affirmer notre résilience.
01:38» Cependant, certains ne ressentent pas la même légèreté.
01:41Este, venu avec sa famille, exprime son malaise « On ne sait pas si nous allons rester longtemps.
01:46Ça fait un peu peur, bien qu'elle soit contente de voir revenir l'animation.
01:51Elle reste sur ses gardes.
01:52Est-ce qu'ils ont désamorcé toutes les bombes ? Nous n'en avons aucune certitude.
01:55Il faut rester vigilant.
01:57» Osta, quant à lui, se hâte dans le quartier, brûlant un bâton de sauge.
02:01« Je purifie Bourbon-St-Gitte, dit-il.
02:03Il tente de se rassurer en assurant vouloir chasser les énergies négatives.
02:07Malgré cela, ce néorléanais lutte pour se détacher du poids émotionnel et profiter
02:12des retrouvailles.
02:13Ce soir, je ne bois pas, je ne danse pas, confie-t-il.
02:17Ajoutant qu'il a été profondément affecté par l'attaque, « Je suis en miettes émotionnellement,
02:21admit-il.
02:22» En dépit de son mal-être, Osta ne reproche pas aux fêtes hardes célébrées.
02:25Quelle est la bonne manière de réagir après une tragédie ? se questionne-t-il.