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À Mamoudzou, la reconstruction s'accélère après le cyclone, mais la précipitation menace la qualité des abris. Selon un rapport publié en 2023, un quart des Mahorais vivent dans des logements en tôle. Le projet de loi d'urgence pour Mayotte sera présenté la semaine prochaine en conseil des ministres.

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Transcription
00:00A Mamoudzou, deux semaines après le passage du cyclone, ce bidonville se redresse déjà.
00:05Ici, chaque coup de marteau enfonce un peu plus la promesse de François Bayrou.
00:09L'essentiel c'est de s'abriter d'abord et regarder la suite, parce qu'on est dans une période de pluie.
00:16On ne peut pas résister, attendre deux à trois jours.
00:20Soubira ne peut pas attendre pour reconstruire et c'est bien là le danger.
00:24Dans la précipitation, les nouveaux abris sont soumis à plus de négligence.
00:27La majorité des maisons qu'on construit aujourd'hui sont encore en mauvais état ou ça sera encore pire par rapport à avant.
00:34Parce qu'avant, au moins, on avait le temps d'étudier quelles planches on peut mettre en sol,
00:39qu'est-ce qu'on peut construire ou pas. Aujourd'hui, c'est la précipitation.
00:44Selon une étude publiée en 2023, un quart des habitants de Mayotte vivent dans des maisons en tôle.
00:49Le projet de loi d'urgence pour Mayotte sera présenté en Conseil des ministres la semaine prochaine.

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