Sandrine Rousseau, députée Les Écologistes de Paris, était l'invitée de Matthieu Croissandeau dans BFM Politique ce dimanche 5 janvier.
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00:00Encore une fois et mille fois et s'il faut le faire dix mille fois je l'offre dix mille fois saluer le courage de Gisèle Pellicot
00:06et dire à quel point
00:07le viol est le résultat d'un déni parce que ce qui m'a frappé dans la défense
00:12ben oui ce qui m'a frappé dans la défense de ces hommes c'est qu'aucun n'a reconnu que c'était des viols
00:17ou je crois qu'il y en a un qui l'a fait mais un seul oui c'est ça qui a prononcé le mot
00:21ouais et aucun n'a reconnu que c'était des viols alors que toutes les vidéos montrent
00:25alors moi je ne les ai pas vues puisqu'elles étaient dans la salle d'audience mais
00:28montrent à quel point Gisèle Pellicot était absolument
00:32inerte inconsciente au moment des faits et ça dit quelque chose de l'état de la société française qui est de dire que ben
00:40finalement le consentement peut s'en passer que c'est pas si grave qu'une femme elle est toujours
00:44consentante que ben oui mais évidemment qu'elle était consentante on n'avait quand même pas à le vérifier
00:48et bien je pense que ce procès va faire avancer les choses et va permettre de dire que s'il n'y a pas un oui
00:53franc et massif s'il n'y a pas plein de gestes qui
00:56justifient et qui encourage le oui alors ça n'est pas un consentement et que le viol est quelque chose de banal la banalité du viol