La brigade "Anne de Kiev", formée en France cet automne, connaît une vague de désertions. En effet, près de 1 700 soldats auraient quitté ses rangs, principalement en raison d'une organisation défaillante.
Au cours de l'automne dernier, 2 300 militaires ukrainiens ont bénéficié d'une formation complète en France, armés d'équipements français, un geste fort de soutien de la part d'Emmanuel Macron. Bien que la brigade ait été créée avec de grandes ambitions, elle fait face à des défis sur le terrain. Selon un journaliste ukrainien, ce chiffre de désertions englobe près d'une cinquantaine de soldats qui auraient quitté pendant leur formation en France. Bien que le gouvernement ukrainien n'ait pas confirmé ces informations, une enquête officielle a été ouverte. Comme l'indique Iouri Boutoussov, un journaliste spécialisé, l'absence de coordination est à l'origine de ces problématiques.
## Témoignage d'un soldat de la brigade
Un des soldats ayant déserté a partagé son expérience sur le front. Manquant d'expérience, il a été affecté à une zone de combat intense. Ce qui l'a particulièrement déçu, c'est le manque de structure au sein du commandement. En effet, ayant été formé en tant qu'artilleur, il a été surpris d'apprendre qu'il devait poser des mines lorsqu'il est arrivé à Pokrovsk. Bien qu'il envisage de retourner dans son unité sous peu, il espère que les dysfonctionnements seront résolus. De nombreux avis en Ukraine suggèrent qu'il serait préférable de renforcer les unités existantes plutôt que d'en créer de nouvelles. Pour le moment, l'armée française n'a pas souhaité commenter la situation.
Au cours de l'automne dernier, 2 300 militaires ukrainiens ont bénéficié d'une formation complète en France, armés d'équipements français, un geste fort de soutien de la part d'Emmanuel Macron. Bien que la brigade ait été créée avec de grandes ambitions, elle fait face à des défis sur le terrain. Selon un journaliste ukrainien, ce chiffre de désertions englobe près d'une cinquantaine de soldats qui auraient quitté pendant leur formation en France. Bien que le gouvernement ukrainien n'ait pas confirmé ces informations, une enquête officielle a été ouverte. Comme l'indique Iouri Boutoussov, un journaliste spécialisé, l'absence de coordination est à l'origine de ces problématiques.
## Témoignage d'un soldat de la brigade
Un des soldats ayant déserté a partagé son expérience sur le front. Manquant d'expérience, il a été affecté à une zone de combat intense. Ce qui l'a particulièrement déçu, c'est le manque de structure au sein du commandement. En effet, ayant été formé en tant qu'artilleur, il a été surpris d'apprendre qu'il devait poser des mines lorsqu'il est arrivé à Pokrovsk. Bien qu'il envisage de retourner dans son unité sous peu, il espère que les dysfonctionnements seront résolus. De nombreux avis en Ukraine suggèrent qu'il serait préférable de renforcer les unités existantes plutôt que d'en créer de nouvelles. Pour le moment, l'armée française n'a pas souhaité commenter la situation.
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00:00La Brigade Anne de Kiev, formée en France cet automne, connaît une vague de désertions, en effet, près de 1700 soldats auraient quitté ces rangs.
00:08Principalement en raison d'une organisation défaillante au cours de l'automne dernier.
00:12De 300 militaires ukrainiens ont bénéficié d'une formation complète en France.
00:16Armée d'équipements français, un geste fort de soutien de la part d'Emmanuel Macron, bien que la brigade ait été créée avec de grandes ambitions.
00:24Elle fait face à des défis sur le terrain, selon un journaliste ukrainien.
00:28Ce chiffre de désertions englobe près d'une cinquantaine de soldats qui auraient quitté pendant leur formation en France, bien que le gouvernement ukrainien n'ait pas confirmé ces informations.
00:38Une enquête officielle a été ouverte, comme l'indique Uri Butusov, un journaliste spécialisé.
00:44L'absence de coordination est à l'origine de ces problématiques.
00:47Un des soldats ayant déserté a partagé son expérience sur le front.
00:51Manquant d'expérience, il a été affecté à une zone de combattance.
00:54Ce qu'il a particulièrement déçu, c'est le manque de structure au sein du commandement.
00:58En effet, ayant été formé en tant qu'artilleur, il a été surpris d'apprendre qu'il devait poser des mines lorsqu'il est arrivé à Pokrovsk, bien qu'il envisage de retourner dans son unité sous peau.
01:08Il espère que les dysfonctionnements seront résolus.
01:11De nombreux avis en Ukraine suggèrent qu'il serait préférable de renforcer les unités existantes, plutôt que d'en créer de nouvelles.
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