L’avis de Sonia Feertchak, écrivaine et romancière, qui interroge la place des femmes et les processus de domination.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Je ne crois pas du tout à cette guerre des sexes obligée.
00:03Je vois une lueur d'espoir chez les jeunes générations
00:08dans le fait que les garçons, dans leur famille, peuvent être entourés de sœurs.
00:12Moi je le vois avec mes propres enfants, j'ai une fille, un garçon, une fille.
00:15Et en fait, qui fait l'éducation féministe de mon fils, ce sont ses sœurs.
00:21Moi je pense qu'on va vers le mieux.
00:22Un exemple, c'est-à-dire que moi je me dis que j'ai vécu des choses,
00:26quand je le raconte à mes filles et à mon fils d'ailleurs,
00:29ils rigolent comme des hyènes.
00:31Ça leur semble dingue ce que j'ai pu accepter sans me rendre compte
00:35que c'était quelque chose qui relevait de l'objectification.
00:38Et je pense qu'eux, en tout cas aujourd'hui,
00:41à l'âge qu'ils ont, qui était le mien quand c'est arrivé,
00:44mais ça ne peut pas leur arriver, c'est hors de leur rapport au monde.
00:49C'est pas possible. Tout de suite ils diront « non, ça va pas, non ».