Plusieurs déclarations du président français sur le retrait de ses troupes en Afrique ont été perçues comme "méprisantes".
## Réactions du Tchad
Le 6 janvier, le Tchad a exprimé son indignation face à l'attitude méprisante affichée par Emmanuel Macron, qui a affirmé que les dirigeants africains avaient "oublié de dire merci" à la France pour son rôle dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Ces commentaires ont également provoqué des critiques du Sénégal. Le gouvernement tchadien a fait part de sa "vive préoccupation" quant aux propos récents du Président français, qualifiés de dévalorisants pour l'Afrique et ses citoyens, selon un communiqué du ministre des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah, diffusé sur la télévision d'État.
## Position du Sénégal
De son côté, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a vigoureusement contesté les affirmations concernant le retrait prévu des troupes françaises de son pays. Sur les réseaux sociaux, il a décrit comme "totalement erronée" l'idée que ce retrait résulte de négociations entre Paris et Dakar. Il a également souligné que l'annonce du départ de centaines de soldats français ne reposait pas sur une initiative de la France mais sur une décision prise par les pays concernés vis-à-vis de leur coopération militaire.
## Controverses autour de l'intervention française
Bien que le président Macron ait affirmé que l'intervention militaire française au Sahel depuis 2013 était justifiée pour lutter contre le terrorisme, il a également critiqué les dirigeants africains en insinuant que sans cette aide militaire, "aucun d'entre eux" ne serait en mesure de diriger un pays de manière autonome. Ces commentaires illustrent une tension croissante dans les relations entre la France et certains pays d'Afrique.
## Réactions du Tchad
Le 6 janvier, le Tchad a exprimé son indignation face à l'attitude méprisante affichée par Emmanuel Macron, qui a affirmé que les dirigeants africains avaient "oublié de dire merci" à la France pour son rôle dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Ces commentaires ont également provoqué des critiques du Sénégal. Le gouvernement tchadien a fait part de sa "vive préoccupation" quant aux propos récents du Président français, qualifiés de dévalorisants pour l'Afrique et ses citoyens, selon un communiqué du ministre des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah, diffusé sur la télévision d'État.
## Position du Sénégal
De son côté, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a vigoureusement contesté les affirmations concernant le retrait prévu des troupes françaises de son pays. Sur les réseaux sociaux, il a décrit comme "totalement erronée" l'idée que ce retrait résulte de négociations entre Paris et Dakar. Il a également souligné que l'annonce du départ de centaines de soldats français ne reposait pas sur une initiative de la France mais sur une décision prise par les pays concernés vis-à-vis de leur coopération militaire.
## Controverses autour de l'intervention française
Bien que le président Macron ait affirmé que l'intervention militaire française au Sahel depuis 2013 était justifiée pour lutter contre le terrorisme, il a également critiqué les dirigeants africains en insinuant que sans cette aide militaire, "aucun d'entre eux" ne serait en mesure de diriger un pays de manière autonome. Ces commentaires illustrent une tension croissante dans les relations entre la France et certains pays d'Afrique.
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00:00Plusieurs déclarations du Président français sur le retrait de ses troupes en Afrique ont été
00:04perçues comme méprisantes le 6 janvier.
00:07L'Ordre a exprimé son indignation face à l'attitude méprisante affichée par Emmanuel Macron,
00:13qui a affirmé que les dirigeants africains avaient oublié de dire merci à la France pour son rôle.
00:18Dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, ses commentaires ont également provoqué des critiques du Sénégal.
00:24Le gouvernement tchadien a fait part de sa vive préoccupation quant aux propos récents du Président
00:29français qualifiés de dévalorisants pour l'Afrique et ses citoyens.
00:33Selon un communiqué du ministre des Affaires étrangères Abdrahmane Koulamala,
00:37diffusé sur la télévision d'État, de son côté,
00:40le premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a vigoureusement contesté les affirmations concernant
00:45le retrait prévu des troupes françaises de son pays sur les réseaux sociaux.
00:50Il a décrit comme totalement erroné l'idée que ce retrait résulte de négociations entre Paris et
00:55Dakar. Il a également souligné que l'annonce du départ de centaines de soldats français ne reposait pas
01:01sur une initiative de la France mais sur une décision prise par les pays concernés vis-à-vis de
01:06leur coopération militaire, bien que le président Macron ait affirmé que l'intervention militaire française au Sahel depuis
01:132013 était justifiée pour lutter contre le terrorisme.
01:16Il a également critiqué les dirigeants africains en insinuant que sans cette aide militaire,
01:20aucun d'entre eux ne serait en mesure de diriger un pays de manière autonome.
01:24Ces commentaires illustrent une tension croissante dans les relations entre la France et certains pays d'Afrique.