Le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, était l'invité de BFMTV ce mardi 7 janvier 2025. Il s'est exprimé sur la commémoration des attentats du 7-Janvier et sur la menace terroriste en France.
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00:00ceux qui sortent de prison, qui ont été condamnés pour leurs accointances ou pour leurs actes en lien avec l'islamisme.
00:09Ils seront 60 à sortir de prison en 2025, cette année, donc comment est-ce que vous les surveillez ?
00:15Ce sont les services de renseignement qui les surveillent. La préfecture de police, nous avons un service de renseignement qui travaille ce suivi.
00:23Depuis 2017-2018, le président de la République a tenu à ce que tous les sortants de prison fassent objet d'une évaluation et d'un suivi.
00:34Tous sont suivis. Le ministre de l'Intérieur le rappelle d'ailleurs dans son interview ce matin dans le Parisien.
00:38Ils sont tous suivis, ils sont l'objet de mesures de surveillance.
00:41Mais ça veut dire quoi, pour expliquer à ceux qui nous regardent ce soir ?
00:43Pour expliquer à ceux qui nous regardent ce soir, ça veut dire que pour certains, ils font l'objet de techniques de renseignement,
00:49c'est-à-dire qu'on essaie de voir ce qu'ils feront. Pour d'autres, ça peut être essayer de déterminer leur environnement.
00:54En tout cas, personne n'est laissé libre dans la nature. Alors, ils sont libres, évidemment, parce qu'ils ont purgé leur peine.
00:58C'est ce qu'il faut aussi que vos téléspectateurs comprennent. On parle d'individus qui ont purgé leur peine, donc qui sont libérés.
01:03Pour autant, les services de renseignement continuent à avoir un œil sur eux, à être attentifs et utilisent les moyens qui sont mis à leur disposition par les lois de la République.
01:12Je vous rappelle qu'avant les Jeux Olympiques, c'est pas important de signaler ça,
01:16Grâce à la loi de 2017, qui a été souhaitée par le président de la République dès son élection,
01:20qui nous a permis de disposer d'outils pour lutter contre le terrorisme, dont les visites domiciliaires,
01:24les perquisitions sous contrôle d'un juge judiciaire, ou l'obligation d'aller pointer en commissariat en gendarmerie.
01:30Ces mesures, nous les avons appliquées avant les Jeux Olympiques. Gérald Darmanin a demandé qu'on le fasse systématiquement.
01:35Et ça nous a permis de contrôler un certain nombre d'individus connus des services, dont des sortants de prison.