Il y a dix ans, un slogan est né : « Je suis Charlie ». Un cri de solidarité, une réponse instinctive face à l’horreur. Mais les slogans, comme les mots publicitaires, peuvent perdre leur essence, se diluer, et parfois sonner creux.
Avec le temps, ce « Je suis » est devenu une formule pour tout ce qui nous touche, tout ce qui s’effondre, tout ce qu’on veut soutenir à distance. Je suis Samuel Paty, je suis enseignant, je suis le climat, je suis Beyrouth, je suis juif, je suis Gaza, je suis une cause parmi d’autres.
Mais peut-on vraiment « être » autre chose que soi ? Peut-on s’approprier une identité, une douleur ou une lutte sans la vivre pleinement ?
On n’est pas une cause si on ne traduit pas ses mots en actions, ses émotions en engagements.
On est ce qu’on est, et c’est déjà un défi immense.
Un dimanche de janvier, Johnny Hallyday chantait cette idée : celle d’un peuple qui se relève, qui se parle, qui refuse de céder à la peur.
Le 11 janvier 2015, plus d’un million et demi de personnes ont participé à une marche républicaine dans les rues de Paris, unies pour rendre hommage aux victimes de l’attentat contre Charlie Hebdo et défendre la liberté. Johnny, à travers sa chanson Un dimanche de janvier, a immortalisé ce moment historique et bouleversant.
Un an plus tard, le 11 janvier 2016, Johnny Hallyday chantait ce morceau place de la République lors de la cérémonie de commémoration organisée par la municipalité de Paris.
Un dimanche de janvier reste un témoignage vibrant d’un moment où, malgré la douleur, une nation a trouvé la force de se rassembler et de défendre ce qui nous unit : notre humanité et notre liberté. Peut-être que, dix ans après, il est temps de se souvenir qu’au-delà des slogans, il y avait une âme, un combat, et un besoin vital de liberté.
Avec le temps, ce « Je suis » est devenu une formule pour tout ce qui nous touche, tout ce qui s’effondre, tout ce qu’on veut soutenir à distance. Je suis Samuel Paty, je suis enseignant, je suis le climat, je suis Beyrouth, je suis juif, je suis Gaza, je suis une cause parmi d’autres.
Mais peut-on vraiment « être » autre chose que soi ? Peut-on s’approprier une identité, une douleur ou une lutte sans la vivre pleinement ?
On n’est pas une cause si on ne traduit pas ses mots en actions, ses émotions en engagements.
On est ce qu’on est, et c’est déjà un défi immense.
Un dimanche de janvier, Johnny Hallyday chantait cette idée : celle d’un peuple qui se relève, qui se parle, qui refuse de céder à la peur.
Le 11 janvier 2015, plus d’un million et demi de personnes ont participé à une marche républicaine dans les rues de Paris, unies pour rendre hommage aux victimes de l’attentat contre Charlie Hebdo et défendre la liberté. Johnny, à travers sa chanson Un dimanche de janvier, a immortalisé ce moment historique et bouleversant.
Un an plus tard, le 11 janvier 2016, Johnny Hallyday chantait ce morceau place de la République lors de la cérémonie de commémoration organisée par la municipalité de Paris.
Un dimanche de janvier reste un témoignage vibrant d’un moment où, malgré la douleur, une nation a trouvé la force de se rassembler et de défendre ce qui nous unit : notre humanité et notre liberté. Peut-être que, dix ans après, il est temps de se souvenir qu’au-delà des slogans, il y avait une âme, un combat, et un besoin vital de liberté.
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