La formation Groupama-FDJ organise ce mercredi la présentation de l'équipe pour la saison 2025 au siège du partenaire FDJ, en région parisienne. Durant cet événement, en présence des leaders et des cadres de l’équipe, la Groupama-FDJ est revenue sur les moments forts de la saison 2024 et a partagé ses objectifs ambitieux fixés pour 2025. Cyclism'Actu, présent sur place, vous fait vivre les meilleurs moments de cette présentation.
Category
🥇
SportTranscription
00:30Bonjour Marc. Bonjour à toutes et tous et également pour moi, tous mes voeux, bonne année, bonne santé.
00:38Je vous la souhaite avec beaucoup de succès, beaucoup de surprises, beaucoup de plaisir,
00:43et puis une grande forme, et puis beaucoup de moments de plaisir devant les écrans de télévision ou sur le bord des routes
00:48pour applaudir et soutenir votre équipe préférée. Ça fait pas de doute sur le fait que vous soyez tous nos supporters.
00:54Alors je le disais, 29ème début de saison pour l'équipe, un peu plus pour Marc qui a connu également une belle carrière de coureur.
01:01Quand on est passionné, la flamme elle s'allume automatiquement, on est à quelques jours des premières épreuves.
01:06J'imagine qu'il y a déjà une pression positive, une excitation qui monte.
01:10Alors, depuis un bon nombre d'années maintenant, je ne dirai pas le nom parce que sinon vous allez aller vraiment vieux.
01:17Chaque 1er janvier pour moi, c'est l'annonce d'un nouveau départ.
01:21On allait me dire, pour nous aussi, c'est un nouveau départ.
01:23Mais quand on est coureur cycliste, le 1er janvier, c'est une date qui provoque un déclic.
01:28Quand j'étais coureur, je mettais un point d'honneur à prendre mon vélo le 1er janvier pour aller faire quelques kilomètres de dérouillage,
01:34pour digérer un petit peu aussi parfois.
01:37Et le 1er janvier est un moment symbolique quand on est coureur cycliste, il faut remettre le pied sur les pédales.
01:43Et c'est le moment où on remet le compteur à zéro parce que, quelles que soient les performances qu'on a réalisées la saison d'avant,
01:49au 1er janvier, on remet le compteur à zéro.
01:52Et quand on est sportif, ou quand on est dans le monde du travail, c'est la même chose.
01:55Le 1er janvier, on remet le compteur à zéro.
01:57Et si on veut être bon, il faut toujours remettre le compteur à zéro.
02:00Alors le compteur est à zéro, mais j'ai des bonnes sensations dans les jambes.
02:05Mentalement, je suis pas mal.
02:07L'équipe est sur de bons rangs.
02:09J'ai été au stage de 4.1 et j'ai vu des gens qui étaient...
02:13Alors on a souvent dit, il faut qu'on soit collectif.
02:15Oui, il faut être collectif.
02:17Encore faut-il qu'on ait envie de le mettre en pratique.
02:20Et moi j'ai vu des belles choses du côté de 4.1.
02:23J'ai vu des gars qui parlaient, qui discutaient, qui échangeaient, qui s'entraînaient, qui s'entraînaient.
02:29Et le 1er ressenti est souvent important et déterminant dans une saison quand elle se prépare dans le monde sportif.
02:35Et moi j'ai vécu un bon moment à 4.1.
02:37Il y avait de l'engagement, il y avait du collectif.
02:40Et puis il y a un autre élément qui participe au collectif, c'est la fidélité.
02:44Et quand vous regardez l'effectif de l'équipe, certes il y a quelques changements,
02:50mais il y a aussi et surtout des gens qui s'investissent dans l'ADN de l'équipe,
02:57qui font et qui sont une équipe qui est un peu différente de ce qu'on peut croiser ici ou là dans les médias,
03:04ou sur le bord des routes, ou dans le peloton international.
03:08Je vois en ce moment beaucoup de grands partenaires qui arrivent.
03:13On vient pour gagner.
03:15Oui, on vient pour gagner.
03:17On est tous là pour essayer de vaincre, tous là pour essayer de s'imposer,
03:22tous ensemble pour essayer d'avoir les meilleurs résultats possibles.
03:25Mais il y a un élément qu'il ne faut jamais tarder de voir.
03:27On peut tous à un moment ou à un autre être battus.
03:29Ce qui compte, c'est d'avoir donné ce qu'on a donné.
03:33Et comme me disait mon père, tu as le droit d'être battu et tu n'as pas le droit d'être mauvais.
03:40Donc l'objectif il est simple, on va essayer d'être bons, voir très bon avec l'équipe,
03:45et de ce fait nous aurons forcément des grands et bons résultats.
03:49On va les citer rapidement par ordre alphabétique.
04:02David Codu, Kevin Geniez, Lorenzo Germani, Romain Grégoire, Thibaut Gruel,
04:08Johan Jacobs, Stéphane Kung, Olivier Legac, Eddy Levitus, Valentin Badouas,
04:13Guillaume Martin, Ruthy Mollard, Quentin Vacher, Enzo Panelli,
04:17on aura également Paul Pedouette, Rémi Rocha, Brion Rolland, Clément Russeau,
04:22Lars Vandenberghe et Mathieu Wolls.
04:25Voilà donc l'effectif, on peut les saluer, certains sont présents dans la salle.
04:28Ils vous entendent, vous pouvez les applaudir une première fois.
04:31L'équipe est très impressionnante.
04:34Oui, comme je disais, dès que je suis passé professionnel,
04:37je n'ai pas voulu intégrer les équipes françaises,
04:39parce que pour moi, il y avait un temps de retard par rapport à l'étranger.
04:42Et vraiment, depuis quelques années, je suis forcément le vélo,
04:46et l'équipe a fait un travail extraordinaire avec l'équipementier,
04:50et c'est ça qui m'a fait changer d'habit et changer d'épaule.
04:56Vous le savez sans doute, c'est connu mondialement,
04:58le surnom de Rémi Canania, le TGV Clermont-Ferrand.
05:01C'est comment le TGV à Montparnasse, cette fois-ci ?
05:05Oui, c'est pas mal, je pense. C'est pas mal s'il n'est pas en retard.
05:09Rémi, dans 2025, tu sors d'une saison un peu plus compliquée
05:12au sein de l'équipe espagnole Movistar,
05:14après plusieurs saisons chez Goodstep.
05:17Quels sont tes objectifs ? J'imagine, ça doit revenir au tout premier plan
05:20dans l'exercice que tu adores.
05:23Oui, forcément. C'est vrai que déjà, dans l'équipe où je suis arrivé,
05:26j'ai eu des problèmes de physique, de position avec le vélo
05:29et l'équipe m'a tout de suite pris en main.
05:32J'étais dans une salle, j'ai vu un pédologue, un ostéo, un kiné, un préparateur
05:36et tout était habillé.
05:39Vraiment, j'ai senti une grande sérénité et une grande confiance.
05:44J'ai été poser super bien sur le vélo et je me sens vraiment bien.
05:47Je les remercie.
05:492025, c'est sûr que ça va être une année charnière,
05:52mais très importante pour moi, pour l'équipe.
05:54J'ai envie de retrouver ce qui m'a manqué cette année
05:57et de retrouver l'envie sur le vélo que j'ai retrouvée déjà, je le sens.
06:00J'ai hâte de le montrer.
06:03L'équipe Continental a été créée fin 2018.
06:06Elle a été mise sur pire sur les premières épreuves en 2019
06:09avec énormément de succès d'entrée de jeu.
06:12On se souvient de cette saison à 20 victoires avec 8 coureurs de l'équipe
06:16qui ont accédé à la Warm Team la saison suivante.
06:19Thierry, je m'adresse à vous également
06:22parce que l'équipe continue de se structurer
06:25pour ne former qu'une seule entité,
06:27et effectivement, la groupe avec les J.
06:29L'équipe World Tour et l'équipe Continental
06:32avec cette idée de mutualiser les forces
06:35entre l'une et l'autre équipe.
06:37Oui, c'est plus qu'une idée, c'est un vrai objectif,
06:40c'est un vrai cap qu'on est en train de passer,
06:42que nous sommes en train de passer,
06:44pour deux raisons principales.
06:46La première, c'est capitaliser sur ce que tu viens de dire,
06:50sur ces succès de la quantité,
06:52cette histoire ou cet historique de l'équipe.
06:55Et puis la deuxième raison,
06:57dans tous les sports, on vit une tendance
07:00très marquée sur le rajeunissement des performances.
07:03C'est un vrai enjeu et c'est une vraie tendance
07:06que nous devons prendre en compte
07:08pour bâtir du mieux possible des projets sportifs solides et à long terme.
07:12Churgis, tout le monde connaît la fratrie de Churgis,
07:15quand on s'intéresse, quand on se bat peu au cyclisme,
07:18tu es bienvenu, tout d'abord,
07:20dans la grande maison de la Groupe Amael Teji,
07:22tu as 33 ans, tu as connu une carrière professionnelle,
07:25donc tu as un regard tout particulier sur les jeunes
07:28que tu vas encadrer en tant qu'entraîneur,
07:30en tant que coordinateur.
07:32Quel sera ton rôle, pour expliquer concrètement au public ?
07:36Oui, déjà tu l'as souligné,
07:38mais je suis très heureux d'intégrer l'équipe Groupe Amael Teji
07:42et de contribuer, comme l'a dit Thierry,
07:44à ce nouveau site de développement de formation.
07:48C'est vrai que le projet jeune,
07:50c'est quelque chose qui m'attire beaucoup
07:52et forcément j'aurai cette casquette à la fois d'entraîneur,
07:55donc de les préparer au mieux sur le plan physique
07:57pour les objectifs de l'équipe,
07:59mais aussi cette casquette parfois de coordinateur,
08:03donc plutôt à gérer leur programme de course,
08:06l'intégration sportive,
08:08de gérer aussi leur quotidien avec le double projet
08:11qui est aussi quelque chose qui me tient à cœur,
08:13donc ça va être vraiment cette partie coordination
08:15de l'ensemble de leurs projets sportifs et extrasportifs.
08:18Bonjour à tous, déjà pour ceux qui ne l'ont pas vu,
08:21j'aborde l'année 2025 avec beaucoup d'ambition
08:24et avec un esprit revancheur,
08:27forcément sur la saison 2024,
08:29qui n'a pas été forcément la saison auquel je m'attendais,
08:32et voilà, c'est sûr que la saison 2025 maintenant,
08:35les portes sont grand ouvertes
08:37et j'espère encore plus qu'il est possible.
08:39Alors cette blessure, elle t'avait évidemment freiné,
08:41tu as commencé la saison tardivement,
08:43c'était au mois de mai 2024,
08:45malgré tout, il y a eu tout de suite des résultats,
08:48certes, dans les sprinters, on aime gagner,
08:50mais il y a eu 8 top 3, je crois, en 2024,
08:532025, c'est aussi, tu as 23 ans,
08:56il y a une forme de leadership qui va s'installer petit à petit chez toi ?
09:00Oui, oui, forcément,
09:02et puis c'est ce qu'il faut aussi réussir à faire,
09:04parce qu'en tant que sprinter,
09:06sur une course qui arrive au sprint,
09:08forcément, il faut réussir à prendre le leadership sur l'équipe
09:11et réussir à bien driver aussi ses coéquipiers,
09:14donc c'est quelque chose qui est très important et sur lequel je travaille,
09:17donc forcément, oui.
09:19Oui, parce que c'est un travail d'équipe,
09:21c'est vrai que pour t'accompagner dans les sprints,
09:23il y a ce qu'on appelle le train, les poissons pilotes,
09:25quels sont les coureurs justement qui vont t'accompagner le plus ?
09:28Alors sur les gros objectifs,
09:30il est surtout à voir Clément Russo et Cyril Barthe,
09:32on va surtout former un trio qui va pouvoir
09:36vous amener à la victoire.
09:38Philippe, on n'oublie pas que c'est aussi
09:40quelqu'un de la Coupe de France FDJ,
09:42puisque nous sommes ici dans les logos de FDJ,
09:45c'est un coureur, un sprinter capable de passer sur
09:48plusieurs types de terrains,
09:50on sait qu'on a les sprinters,
09:52plutôt les sprinters plats qui aiment pas trop les gouttes,
09:54Paul se débrouille plutôt bien.
09:56Oui, et puis au-delà de ça,
09:58il ne faut pas oublier aussi que Paul,
10:00c'est aussi une composante de l'ADN de l'équipe 1,
10:04puisqu'il est passé par la comptine,
10:05il nous a rejoint en 2020 déjà,
10:07et oui, c'est un coureur
10:09qui a des capacités à bien passer les bosses
10:11pour un sprinter,
10:12et du coup, c'est un bel avantage.
10:21Voilà, deux garçons qui nous ont fait vivre
10:23de très très belles émotions,
10:25également en 2024,
10:27et dans les années antérieures également.
10:30Philippe, je me tourne également vers toi,
10:32si on devait revenir,
10:34allez, un moment fort,
10:35un moment qui t'a marqué, toi personnellement,
10:37pour l'un et pour l'autre en 2024.
10:40Pas facile, hein ?
10:41Pas facile, mais j'en ai deux.
10:44J'en ai deux pour Romain.
10:46Si vous avez regardé le Dauphiné libéré,
10:49il y a un moment où ça fait chier,
10:53et je ne sais pas si vous vous souvenez de cette image,
10:55moi j'étais encore dans la voiture...
10:57Les estables, arrivés aux estables.
10:59C'est ça, et Romain fait deuxième.
11:01Et cette phrase,
11:03c'est tout le caractère de Romain,
11:05qu'en fait, il y en a beaucoup qui seraient contentés
11:07de cette deuxième place,
11:08il a fait un numéro pour aller la chercher,
11:10et lui, bon, ça ne suffisait pas.
11:13Et cette volonté de gagner,
11:15cette patience,
11:17il faut qu'il apprenne à le maîtriser.
11:19Il a beaucoup travaillé là-dessus,
11:21et du coup, c'est la deuxième image qui me vient,
11:24c'est tout ce qui s'est passé au mois d'octobre,
11:27où il a accepté de prendre un peu de patience,
11:31de s'accuser sur son équipe,
11:33de faire confiance à son équipe,
11:35et c'est ce collectif qui veut l'aider à gagner,
11:38alors ça n'a pas forcément beaucoup mieux marché,
11:40parce qu'il a accumulé les secondes places en octobre,
11:42mais avec une telle régularité,
11:45qu'aujourd'hui, il a la confiance de l'équipe,
11:47et lui fait confiance à son équipe,
11:49et c'est ça qui va faire gagner Romain en 2025.
11:51Sûrement deux,
11:53le tout premier, c'est cette première étape du tour,
11:56où on a un Valentin conquérant,
11:58un Valentin qui bat de l'avant,
12:00qui se bat, qui est opportuniste,
12:02et qui est à l'image du Valentin qu'il a gagné
12:06aux Bretagnes-Platiniques,
12:07qu'il a gagné le championnat de France,
12:09c'est comme ça qu'il a gagné ses plus beaux événements,
12:11et c'est ce qu'on attend de Valentin,
12:13c'est ce qu'on a vu sur cette première étape du tour,
12:15et puis forcément, on ne peut pas oublier
12:19cette médaille qu'il est allé chercher à deux pas d'ici,
12:21et qui nous a tous profondément touchés.
12:24Thaube, peux-tu nous parler justement de cette nouvelle aventure,
12:28tu as passé quelques années, cinq années je crois,
12:31dans une autre formation française,
12:33qui était l'équipe Cofidis,
12:34tu as décidé d'écrire un nouveau chapitre dans ta carrière.
12:38Nouvelle aventure et retour aux sources aussi,
12:40parce que j'avais été stagiaire,
12:42il y a un peu plus de dix ans maintenant,
12:44ça change tous les mois, tous les ans, nouvelle année,
12:48et j'avais été stagiaire chez FDJ en 2014,
12:52et après les chemins s'étaient séparés pour différentes raisons,
12:57mais ça faisait cinq ans que j'étais chez Cofidis,
13:00et je sentais que je tournais un peu en rond,
13:03en tout cas j'avais besoin d'un nouveau challenge.
13:06On a échangé d'abord avec Philippe et Julien Pinault,
13:12ensuite avec Marc au téléphone,
13:14et puis ça a paru assez vite comme une évidence
13:17que c'était l'équipe dans laquelle il fallait que je me trouve en 2025,
13:21et pour les années à venir.
13:23Déjà bonjour à tous et à toutes,
13:25c'est sûr que depuis un an et demi,
13:27j'ai pas mal galéré, j'ai enchéri pas mal de pépins,
13:31mais ça je pense que ça fait partie malheureusement du jeu,
13:34je pense que tout le monde dans son carrière sportive
13:37va plus ou moins passer par là.
13:39Donc voilà, après j'ai su me remobiliser,
13:43on a eu un tour compliqué l'an passé,
13:45mais c'est ce tour compliqué qui m'a fait du bien au final.
13:49Alors on peut évoquer en quelques lignes également
13:52ce tour d'Espagne qui a tout relancé psychologiquement,
13:56physiquement également,
13:58tu t'es remis à la bagarre avec les meilleurs,
14:00et ce qui fait ton identité également,
14:02tu as aidé finalement un coureur cycliste de cette manière,
14:06celui de t'intéresser au classement généraux,
14:08de te battre jusqu'au bout en haut d'école avec les meilleurs.
14:11Oui c'est sûr que depuis que je suis gamin,
14:13c'est ce qui m'anime quand je regarde la télé,
14:15quand j'étais gosse dans le canapé,
14:17c'était les coureurs du classement général
14:21qui me faisaient rêver,
14:23et du coup j'ai eu la chance d'avoir ce profit-là,
14:27et je continue dans la lancée de ce que je voyais
14:31quand j'étais gamin à la télé.
14:33D'avoir deux coureurs dans le haut du classement,
14:35ça permet aussi parfois de saisir des opportunités,
14:38et puis Guillaume qui évoluera en tant qu'leader sur la Volta,
14:41donc ça nous fait trois beaux objectifs à décharger.
14:44Voilà, Guillaume, sur le tour de France,
14:46sur le tour d'Espagne, comment ça va s'articuler ?
14:49Tu disais que tu courais énormément les années passémentes,
14:53peut-être plus de qualitatif pour 2025 ?
14:59Oui forcément, quand on fait deux grands tours dans une saison,
15:03ce sera le même cas pour David,
15:05il faut planifier le reste de la saison en conséquence,
15:08et donc le début de saison sera un petit peu allégé,
15:13il y aura des belles courses au programme,
15:16et puis c'est sûr qu'on a parlé du tour,
15:19moi j'aurai un sentiment particulier au départ du tour,
15:22parce qu'il y aura le passage chez moi en Normandie,
15:25mais d'après l'autre on sera servi,
15:27on sait déjà un peu réparti les étapes,
15:30je gagne le chrono à Caen, je gagne le lendemain,
15:34et puis ensuite David gagne un mur de Bretagne.
15:37C'est l'étape de Vienne d'ailleurs,
15:39on en parlera, mais je pense avoir que c'est l'étape de Blaine
15:42la plus dure de l'histoire en termes de dénivelé,
15:44vous allez voir que la Normandie est moins métroplate,
15:46et Guillaume connait évidemment très très bien les routes.
15:48Oui on m'a souvent parlé du tour d'Italie,
15:51que ce soit Thibaut ou d'autres personnes dans le peloton,
15:54et on m'a toujours dit que du Piazzette-Consta,
15:56donc ça faisait quelques années que j'avais envie d'aller au tour d'Italie au Giro,
16:01et du coup on en a parlé cet hiver avec Marc la direction sportive,
16:05et du coup on a eu aussi la chance que Guillaume soit arrivé dans l'équipe,
16:09ce qui permet de me décharger entre guillemets pour le tour de France aussi,
16:13donc on va pouvoir aller conquérant sur le Giro,
16:17et derrière forcément n'oublie pas le tour de France,
16:19c'est quand même un point d'orgue pour la saison,
16:22mais on va la garder aussi différemment des autres années,
16:25mais toujours avec l'envie de bien faire et aller chercher pour le résultat.
16:29Alors quand on fait cet enchaînement assez rapproché,
16:31un tour d'Italie et un tour de France,
16:33ça va conditionner également ton début de saison,
16:35qui va être un peu modifié en 2025 ?
16:38Oui c'est sûr que je vais avoir un gros début de saison pour le coup,
16:42c'est une approche totalement différente que pour un tour de France,
16:45je vais avoir une partie de mi-mars jusqu'à presque fin avril,
16:50où je ne vais pas beaucoup courir au final,
16:52donc ça va être une approche totalement différente du tour de France,
16:55et ça va me faire aussi beaucoup de bien d'avoir de la nouveauté dans le programme.
16:58On a hâte d'observer tout ça, ça s'annonce très excitant sur le papier,
17:02et qu'on se rencontre bientôt Philippe, en 22 semaines c'est parti,
17:06à l'autre bout du monde.
17:09C'est ça, on a une équipe qui part cette semaine pour le tour de London en Australie,
17:13et puis après tous les coureurs vont enchaîner les stages et les premières courses,
17:17mais je suis assez impatient de voir le scénario que nous a décrit Guillaume.
17:24On a dit des choses, il y a une heure,
17:26on va prédire quelques éléments une heure après,
17:29mais après tout ce qu'on a entendu,
17:31on a hâte d'y être, et ça s'annonce je crois très prometteuse.
17:34Moi je suis rassuré, avec tout ce que je viens d'entendre.
17:40Il n'y a plus qu'à.
17:41Il n'y a plus qu'à, on va gagner des courses.
17:43Et puis, en écoutant, je me suis dit, mais j'ai une chance inouïe,
17:50parce que chaque année, j'ai des nouvelles découvertes à faire.
17:55Je suis là depuis longtemps, mais j'ai des nouvelles découvertes à faire,
17:58j'ai des coureurs qui vont franchir les paliers,
18:00je n'ai pas de doute là-dessus, les Romains, les David et les autres.
18:04Et puis j'ai les nouveaux, Rémi.
18:09Tout ça, c'est important.
18:12Quand on est le patron d'équipe, il y a une nouvelle génération,
18:16une nouvelle équipe qui arrive, et c'est excitant.
18:20Ça nourrit ta passion pour le cyclisme.
18:23Oui, déjà je me nourris tout seul du cyclisme,
18:26je n'ai pas tellement besoin d'avoir une équipe pour me nourrir.
18:28Mais il n'empêche que oui, le fait d'être chaque année confronté à un nouveau groupe,
18:34quand on arrive sur les premiers stages et qu'on voit comment les choses se mettent en place,
18:38si les amalgames se font, si les coureurs sympathisent entre eux,
18:46le sport est humain.
18:49Le sport, quand on met les noms sur une liste, c'est comme en foot.
18:52Pour des effectifs de football, le sport des mers, c'est fantastique.
18:55Des fois, quand on va sur le terrain, ce n'est pas ce qu'on espérait ou ce qu'on voudrait.
18:59Et là, j'ai l'intime conviction qu'on a une équipe qui va être sympa.
19:07Et puis qu'il y a une osmose.
19:12J'ai l'impression qu'ils sont tous là parce qu'ils ont envie d'être là.
19:16Parfois, quand on a des effectifs, on sait tous qu'on est dans le sport professionnel,
19:20il y a souvent des engagements financiers qui font que les coureurs changent d'équipe
19:25pour l'engagement financier.
19:27Quand on lit les comptes rendus et les interviews de certains coureurs,
19:31j'ai quand même envie de sourire.
19:33Mais là, j'ai une équipe, je suis heureux qu'ils soient là.
19:38Ils sont tous là parce qu'ils ont envie d'être là.
19:41Ils ont envie d'apporter quelque chose au groupe et à cette équipe.
19:46On n'est pas dans n'importe quelle équipe.
19:48On a la Groupama FDJ, on a une histoire, on a un passé.
19:52Comme tu le disais tout à l'heure, on a beaucoup parlé d'ADN.
19:55Dans le sport, l'ADN, c'est quand même une identité.
19:58Ça veut dire qui nous sommes.
20:00Nous, on est une équipe française.
20:06On n'est pas une équipe du passé.
20:08On est une équipe de l'avenir.
20:10Quand on a écouté tout ce qui a été présenté tout à l'heure,
20:13on est une équipe qui est tournée en permanence vers demain.
20:16On est tournée vers demain.
20:18En 1997, on était l'équipe qui avait les plus jeunes coureurs du peloton.
20:22Les frères Nason et Nicolas Bogondy sont les deux premiers coureurs
20:26qui avaient signé dans l'équipe.
20:28Ils avaient à peine 19 ans.
20:30Les premiers mots qu'on m'a dit à l'époque étaient
20:32« Vous, vous allez les cramer ».
20:34Les deux, Nason et Bogondy, ont fait carrière.
20:37Et donc, on était déjà en avance de 30 ans.
20:40Quand je lis parfois certains discours,
20:42certaines bandes rallonges de certaines équipes,
20:45j'ai envie de dire que les gars, on l'a fait depuis longtemps,
20:48avec nos moyens, qui ne sont peut-être pas les moyens les plus importants
20:51du peloton international, il y a une chose qui nous anime.
20:54C'est la passion, l'envie, la détermination.
20:56On a des gars qui sont dans tous les domaines.
20:58On l'a vu dans la recherche, dans l'entraînement, dans la nutrition.
21:01On se régénère. On se réinvente.
21:03Et on va de l'avant. On a envie.
21:05On a envie.
21:07Et le plus important quand on est sportif
21:09et quand on est coureur cycliste, il faut avoir envie.
21:11Il n'y a plus de petite technique.
21:13Quand j'étais coureur, je me transformais.
21:15Quand je mettais le dossard, je me transformais.
21:17J'étais un autre homme.
21:18Quand je suis devenu directeur sportif, c'est la même chose.
21:20Quand je monte dans la voiture, dans l'Avecourac,
21:23j'ai un numéro de dossard, en plus sur les fesses,
21:25à l'arrière de la voiture,
21:27j'ai une lune à l'estomac, je suis prêt à repartir.
21:30Et là, je sens que cette équipe, elle a ça en elle.
21:32Elle a envie d'en découdre et elle a envie de gagner les courses.
21:35Pour la remontée d'années, Astérix Cavanière,
21:37Romain Clénoir, Guillaume Martin,
21:39Thibaut Brunel, Rigo Roland,
21:41Paul Fedouette, David Gaudu,
21:43en compagnie à Gustave Delon-Cadrement,
21:45de cette équipe 2025.
21:48Groupama FDJ.