Le 9 janvier 1942, le paquebot de la ligne Alger-Marseille sombrait au large des Baléares, n'épargnant que 95 des 395 passagers. De chaque côté de la Méditerranée, les descendants des disparus perpétuent leur mémoire. Ça sera le cas, ce jeudi à 14 heures à Aix-en-Provence.
Il y a 83 ans, l’annonce du naufrage de Lamoricière, paquebot de 112 mètres qui reliait Marseille à Alger, a soufflé un vent d’angoisse sur le Vieux-Port. Les familles se pressent alors dans le grand hall de la Compagnie générale transatlantique, boulevard des Dames. Les premières listes des rescapés, pris en charge par le paquebot Chanzy et l’aviso l’Impétueuse, sont affichées. Bien trop courtes. Dans son édition du 12 janvier 1942, Le Petit Provençal publie les premières condoléances et une liste d’une quarantaine de noms, avec une note, "nom douteux ne figure pas sur la liste des passagers ni celle des membres d’équipage". En pleine Seconde guerre mondiale, il faudra de longs mois pour reconstituer les circonstances du naufrage et le déroulé des opérations de sauvetage. Parmi les 395 passagers et membres d’équipage à bord, on ne comptera que 95 rescapés.
Il y a 83 ans, l’annonce du naufrage de Lamoricière, paquebot de 112 mètres qui reliait Marseille à Alger, a soufflé un vent d’angoisse sur le Vieux-Port. Les familles se pressent alors dans le grand hall de la Compagnie générale transatlantique, boulevard des Dames. Les premières listes des rescapés, pris en charge par le paquebot Chanzy et l’aviso l’Impétueuse, sont affichées. Bien trop courtes. Dans son édition du 12 janvier 1942, Le Petit Provençal publie les premières condoléances et une liste d’une quarantaine de noms, avec une note, "nom douteux ne figure pas sur la liste des passagers ni celle des membres d’équipage". En pleine Seconde guerre mondiale, il faudra de longs mois pour reconstituer les circonstances du naufrage et le déroulé des opérations de sauvetage. Parmi les 395 passagers et membres d’équipage à bord, on ne comptera que 95 rescapés.
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