• il y a 11 heures
La secrétaire nationale des Écologistes était l'invitée de "Tout le monde veut savoir" ce jeudi pour évoquer l'épineuse question du budget. 

Category

🗞
News
Transcription
00:00Bonsoir Marine Tondelier, vous êtes la secrétaire nationale des écologistes, vous êtes en duplex de Rennes avec nous.
00:06Vous discutez effectivement avec le gouvernement de cette question du budget, de cette question des retraites.
00:12Quelles sont les toutes dernières informations que vous avez ?
00:15Est-ce que vous êtes optimiste ou pas de la discussion que vous avez avec le gouvernement ?
00:21Je ne sais pas si un seul politique de ce pays peut être optimiste en ce moment.
00:26Ce serait assez irréaliste et même déplacé dans un contexte où on s'enferme progressivement dans une impasse institutionnelle.
00:33Et dans un contexte où la France n'a toujours pas de budget, ce qui va poser de graves problèmes économiques et sociaux.
00:39Moi je suis en lien avec des présidents de grosses associations qui ne vont pas recevoir leurs subventions.
00:44Avec des salariés qui sont en cours de plan social et qui voient bien que l'Etat n'est pas en ordre de bataille pour les défendre.
00:50Très rapidement, on est 8 janvier, alors peut-être qu'on ne s'en rend pas encore compte très bien.
00:54Mais de jour en jour, on va se rendre compte très rapidement que les appels à projets culturels, environnementaux sont bloqués.
01:01Et qu'une France sans budget, c'est quand même une France compliquée.
01:04Et que les personnes qui seront en première ligne de cette absence de budget, qui en seront les premières victimes,
01:09sont plutôt les personnes que nous écologistes défendons, les personnes les plus vulnérables.
01:13Et qu'évidemment, on doit tout faire pour trouver une solution.
01:16C'est notre rôle de responsable politique. Dans le mot responsable politique, il y a le mot responsable.
01:22Mais on peut être responsable pour deux, mais c'est quand même mieux quand on est responsable à deux.
01:27Donc nous avons, je pense, fait preuve de responsabilité.
01:30Est-ce qu'il y a eu des avancées ces dernières heures ?
01:32C'est ce que j'allais vous dire. Nous, on a mis sur la table nos demandes.
01:37Maintenant, c'est à eux de jouer. C'est à leur tour.
01:41J'ai beaucoup entendu dans le camp macroniste des gens se plaindre de cette instabilité,
01:47que c'était très dangereux pour l'économie, pour les marchés, etc.
01:50Ils ont raison. Et donc, c'est maintenant à eux de jouer. C'est dans leurs mains.
01:54Et ils ne peuvent pas rester comme ça, inflexibles, continuer leur obstruction.
01:59C'est ça qu'ils font, l'obstruction. Ils ont perdu l'élection et ils ne veulent pas changer de politique.
02:03Ils sont en train de comprendre qu'il va falloir changer de politique.
02:06Et j'étais sensible au fait qu'hier, j'ai entendu Édouard Philippe,
02:09qui n'est quand même pas le plus gauchiste de la bande, dire que pour sauver la stabilité institutionnelle
02:15et avoir un budget, il était prêt à céder sur des choses sur lesquelles il n'était pas forcément d'accord sur le fond,
02:21qu'il n'aurait pas voté comme ça, mais parce qu'on est à un moment inédit de l'histoire
02:25et que ça amène chacun à devoir sortir de sa zone de confort.
02:29Édouard Philippe le fait, les écologistes le font, les socialistes le font, les communistes le font.
02:33Et bien maintenant, c'est au tour des macronistes.
02:35Alors, quelles sont vos demandes précises dont vous parliez ? Qu'est-ce que vous avez fait ?
02:39Vous leur avez envoyé une lettre ? Concrètement, dites-nous, qu'est-ce que vous avez fait ces dernières heures ?
02:44Alors moi, je me suis entretenue avec le ministre Éric Lombard au tout début de l'année, le 2 janvier longuement,
02:50pour lui faire part de notre état d'esprit, de nos inquiétudes et commencer un peu à lui lister les sujets qui nous préoccupaient.
02:56Et puis, vous le savez, c'est assez public, nous sommes allés hier avec toute une délégation d'écologistes,
03:02les présidents de groupes parlementaires, les chefs de file sur le budget,
03:05qui sont vraiment les spécialistes de chaque ligne, de chaque politique publique, le rencontrer.
03:09Et puis, il se trouve que les socialistes l'avaient rencontré lundi et qu'ils avaient, on va dire, un deuxième rendez-vous ce soir-là, après nous.
03:15Et qu'il nous a été proposé par le ministre que nous avons accepté de se joindre au deuxième rendez-vous des socialistes
03:21pour aller, cette fois-ci, plus dans le concret que les généralités qu'on avait pu échanger.
03:25Est-ce que vous avez eu des réponses ? Quelles sont vos exigences très précises ?
03:29Voilà, dans la première heure d'un rendez-vous, on donne nos exigences et puis, dans le rendez-vous plus concret,
03:33ils reviennent avec des notes de leur service pour nous dire ce qu'il en est.
03:36La première exigence, le préalable non négociable, c'est l'abrogation de la réforme des retraites.
03:42Alors, abrogation, suspension, on va être simple, on veut qu'elle ne s'applique plus, tout simplement,
03:48et que des personnes qui auraient dû partir en retraite si cette réforme n'avait pas été adoptée,
03:52dans les conditions qu'on connaît, et qui, du coup, ne peuvent pas partir en retraite,
03:56leur retraite a été partie, comme ça, c'est le minant de temps,
04:00qui puissent partir à l'âge de la retraite où ils auraient pu partir si la réforme n'avait pas été adoptée,
04:04dans les conditions qu'on connaît.
04:06Abrogation ou suspension, c'est quand même pas exactement la même chose, Marine Tendelier.
04:10Moi, je demande l'abrogation.
04:14D'accord.
04:15Vous avez raison, je demande une abrogation.
04:18Si le gouvernement dit qu'il suspend cette réforme des retraites, et très concrètement,
04:22il y a des dizaines de milliers de Français qui peuvent partir alors qu'ils ne pouvaient pas partir,
04:26c'est quand même un changement concret qu'il faudra prendre en compte.
04:29Et puis, je vais vous dire, des fois, il y a des suspensions qui sont des abrogations,
04:32parce qu'en fait, vous l'accrantez, cette suspension.
04:36C'est un aveu d'échec, c'est un aveu de...
04:40C'est le gouvernement qui reculerait, qui admettrait qu'il est allé trop loin,
04:43qui admettrait que ça ne marche pas.
04:45Et quand vous êtes en reconquête de ce droit à la retraite, à l'âge qui était prévu avant,
04:51c'est quand même difficile de revenir en arrière.
04:53Donc, je trouve que c'est des victoires qu'il faut savoir accepter.
04:55Donc, Marine Tendelier, s'il y a une suspension de la réforme des retraites,
05:01vous ne voterez pas une motion de censure la semaine prochaine ?
05:05Les écologistes ne voteraient pas une motion de censure contre François Bayrou ?
05:07C'est ce que j'allais vous expliquer.
05:10Premièrement, suspension, on l'a dit, ça veut tout dire et rien dire.
05:12Donc, on sera extrêmement attentifs à ce qui est annoncé précisément.
05:16Et on aura, d'ici le discours de politique générale, un nouveau rendez-vous avec le ministre
05:21pour pouvoir discuter précisément de ce qu'il prévoit d'annoncer
05:24et leur dire tout ce qui ne nous convient pas dans ce qu'il prévoit d'annoncer.
05:28Vous voyez, il y a encore des allers-retours qui sont prévus.
05:30Par ailleurs, je ne vais pas vous donner tout mon carnet de balles,
05:34mais on travaille activement et en échange, souvent, j'étais encore avec lui au téléphone cet après-midi.
05:38Deuxièmement, cette suspension abrogation de la réforme des retraites est une condition nécessaire,
05:44j'insiste bien sur le nécessaire, il n'y a pas de discussion sans ça, mais non suffisante.
05:48C'est-à-dire que ce n'est pas parce qu'ils auront lâché sur les retraites,
05:51ce qu'ils vont être obligés de faire, qu'il n'y aura aucune autre demande écologiste
05:55et que suspension ou abrogation de la réforme des retraites vaut non-censure.
05:59Nous sommes écologistes, on vit dans un monde où l'habitabilité de la planète
06:04dans les 30 prochaines années est remise en question,
06:07où les espèces de faune, de flore disparaissent, où la banquise fond
06:11et où on ne peut plus garantir une planète habitable à nos enfants.
06:14Alors oui, l'écologie c'est important et on ne peut pas supporter de voir comme ça
06:18ce gouvernement qui en plus vient de remettre avec des mois de retard
06:20un plan national d'adaptation au changement climatique
06:23et je pense que ça veut dire beaucoup pour les personnes qui habitent en zone inondable,
06:26qui ont eu des fissures dans leur maison, qui sont confrontés quotidiennement
06:30à l'effondrement des biodiversités, aux agriculteurs aussi.
06:33Ce qu'on demande, c'est que ce plan ait le moyen financier d'être adopté.
06:37Et aujourd'hui, on constate, on a entendu que Macron parlait de réarmement démographique,
06:44pas démocratique, ça n'y est pas.
06:45Enfin sur plein de sujets, il voulait tout réarmer et à la fin c'est l'écologie qui s'est pris la balle.
06:49Au printemps dernier, d'un trait de plume, ils ont fait par décret comme ça 10 milliards d'économies.
06:53Sur les 10 milliards d'économies, ils avaient prévu 2 milliards d'économies rien que pour l'écologie,
06:57qui ne représentent pas 20% du budget de la France.
06:59Et donc, on voit bien que dès qu'il faut faire des sacrifices, c'est l'écologie en première ligne.
07:03C'est le seul moment d'ailleurs où ils mettent l'écologie en première ligne.
07:06Et donc, on a listé tous les reculs en arrière inacceptables, budgétaires,
07:11qui avaient été acceptés par M. Barnier.
07:13Zéro euro sur le fond vélo, moins 60% sur le fond vert,
07:17moins 500 millions sur l'électrification des flocs électriques,
07:20moins 137 millions sur la biodiversité.
07:22On a calculé ces renoncements.
07:23Ma prime éco-rénov' aussi, quand on supprime 1 milliard sur ma prime éco-rénov' comme ça a été fait,
07:28c'est 150 000 logements qu'on ne peut pas rénover en un an.
07:32Marine Tondelier, où est-ce qu'on trouve l'argent quand on revient sur la retraite à 64 ans ?
07:38Est-ce que c'est bien raisonnable alors qu'on veut réduire la dette ?
07:41Non mais moi je vous dis, par exemple sur l'écologie, on a chiffré, c'est à minima,
07:457 milliards d'euros qui sont nécessaires, pas pour faire des choses fantastiques,
07:49pour éviter le pire et pour éviter tous les renoncements qui sont en train d'être faits,
07:53pour arrêter toutes ces coupes qu'ils font au sacrifice de l'écologie.
07:58Et donc oui, nous avons des demandes qui coûtent un peu d'argent,
08:00mais ça tombe bien parce qu'on a aussi des propositions de recettes, voyez-vous.
08:04Et nos propositions de recettes, elles vont dans le sens de la justice fiscale,
08:08de la justice sociale, parce que les Français ont bien compris
08:12que Macron avait fait des cadeaux fiscaux aux plus riches,
08:16mais que ces cadeaux fiscaux aux plus riches, c'est les plus faibles
08:19qui avaient dû faire des efforts pour les compenser,
08:21notamment les 5 euros de réduction sur l'APL, la réforme de l'allocation de chômage,
08:25cette réforme des retraites, inique et injuste.
08:28Et donc Robin Desbois à l'envers, ça suffit.
08:30Les urnes l'ont dit, les électeurs français ont désavoué Emmanuel Macron,
08:35les députés français ont désavoué Emmanuel Macron en le censurant.
08:38C'est les deux manières les plus fortes de désavouer une politique dans la Ve République.
08:43Et pour ceux qui s'en foutent de la démocratie, les marchés aussi désavouent Emmanuel Macron.
08:47La Cour des comptes a désavoué Emmanuel Macron en disant dans un rapport
08:51que la situation budgétaire actuelle, c'est pas de la faute de la gauche, du NFP ou des écologistes,
08:55c'est de la faute de leurs décisions, de ces cadeaux fiscaux aux plus riches,
08:5840 milliards par an de baisse d'impôts pour les plus riches.
09:01Et donc quand on remet des mesures un peu courageuses, un ISF climatique,
09:05quand on remet la flat tax, du coup on retrouve des marges de manœuvre budgétaires.
09:10Marine Tourdelier, il y en a un en tout cas qui est franchement pas content
09:14que vous soyez allée discuter hier avec les socialistes et les communistes.
09:18Vous savez de qui je veux vous parler, c'est Jean-Luc Mélenchon
09:21qui a beaucoup tweeté dans la journée, je ne sais pas si vous avez vu sur le réseau social X.
09:26Vous voyez là ce qu'il a écrit.
09:28Cette façon de négocier dans le dos du NFP et contre son programme
09:33est une forfaiture d'un irrespect total pour notre alliance.
09:36Nous dormirons tranquilles.
09:38La petite gauche traditionnelle n'a rien à offrir
09:41et ces négociateurs sont juste ridicules de servilité.
09:44Marine Tourdelier, vous êtes ridicule et servile ?
09:49Déjà je suis contente que M. Mélenchon ait un sommeil de qualité,
09:52vous m'en voyez réjouie.
09:54Par ailleurs je ne passe pas ma vie sur Twitter et je pense qu'il devrait faire de même.
09:59Et si vous voulez, moi mon sujet cette semaine ce n'est pas Jean-Luc Mélenchon.
10:02C'est les Français victimes de plans sociaux,
10:04c'est les emplois associatifs qu'on essaye de sauver
10:06et c'est les solutions qu'on essaye de trouver.
10:08Et je suis désolée mais je défends les Françaises et les Français les plus vulnérables
10:13qui n'ont pas le luxe d'attendre le grand soir.
10:15Je pense que nous devons, oui c'est notre rôle aussi au NFP,
10:19nous interposer entre Emmanuel Macron et les Français.
10:25Et donc je ne suis pas d'accord avec le fait de dire
10:30tant qu'on n'a pas tout, on préfère avoir rien.
10:34Est-ce que c'est un scandale que M. Bayrou soit Premier ministre ?
10:37Oui.
10:38Est-ce que c'est inacceptable qu'on ait un Premier ministre de l'Intérieur
10:40qui a tenu des propos racistes et qui nous allume un feu ?
10:43C'est vraiment un pyromane, ce n'est pas possible.
10:44Tous les jours il nous allume un feu.
10:46Donc vous dites qu'il faut négocier, quitte à faire des concessions, il faut l'assumer.
10:49Non mais attendez, quand il dit le sujet de la semaine ça va être
10:52est-ce que les accompagnatrices scolaires ont le droit de porter le voile ou pas ?
10:55Sincèrement si c'est ça la priorité cette semaine du ministre de l'Intérieur
10:57c'est qu'il est à côté de la plaque et pas à la hauteur de son job.
11:00Je suis très claire là-dessus et j'ai dit plusieurs fois que
11:03Retailleau à lui-même, il va aller censure.
11:05Je suis claire là-dessus.
11:07Mais pratiquer la politique de la chaise vide, qu'est-ce que ça veut dire ?
11:11Ça veut dire que ce gouvernement va être obligé, puisqu'il est minoritaire,
11:15de ne discuter qu'avec sa droite.
11:17Et qu'est-ce que ça veut dire quand on est obligé de trouver des compromis
11:20avec la droite et avec le Rassemblement National ?
11:22Ça veut dire qu'à la fin, nous partons du principe
11:25qu'on laisse faire sur la suppression de l'AME,
11:28sur des mesures qui sont démagogues, inefficaces
11:31et abjectes sur le plan humaniste.
11:33Moi, ça m'a tordu le bide quand, sous le gouvernement Barnier,
11:37on a eu cette semaine où Marine Le Pen, non seulement,
11:40c'était elle qui du coup, comme elle était en position de force,
11:42négociait des mesures de notre programme sur le ticket modérateur,
11:45sur le prix des médicaments, etc.
11:48C'est des mesures qu'on soutient et j'aurais aimé qu'on soit là aussi
11:52pour les défendre.
11:53Et donc, vous voyez, ce qui n'était peut-être pas possible en novembre,
11:57devient possible là parce qu'on est dans un contexte où tout a changé.
12:00Nous n'avons, de manière inédite, pas réussi à adopter de budget au 31 décembre
12:04et ça va avoir des conséquences concrètes et potentiellement graves
12:07avec un risque d'emballement de notre économie,
12:10des taux auxquels nous empruntons, etc.
12:12Et donc, à situation exceptionnelle, solution exceptionnelle.
12:15Est-ce que c'est idéal ? Non.
12:17Est-ce que c'est confortable ? Non plus,
12:19mais je pense qu'on est arrivé dans un moment
12:21où plus rien n'est confortable, où plus rien n'est évident
12:24et ce n'est pas pour ça qu'il faut rester derrière son écran d'ordinateur
12:27à insulter tous ses partenaires sur Twitter.
12:30Je n'en veux pas aux Insoumis de ne pas venir à ces négociations.
12:33Ils ont le droit de faire ça.
12:35C'est leur stratégie et je la respecte.
12:37Parce que, voyez-vous, j'ai du respect pour mes partenaires.
12:40Je ne suis pas toujours d'accord.
12:42Et puis parfois, quand je ne suis pas d'accord, je peux leur dire au téléphone
12:44sans les insulter devant les réseaux sociaux et devant tout le pays.
12:48C'est la méthode que j'ai choisie.
12:50C'est la méthode écologiste.
12:52Marine Tondelier, est-ce que ça veut dire,
12:54quand on voit ces mots de Jean-Luc Mélenchon,
12:56que le Nouveau Front Populaire est mort ?
13:00J'espère bien que non.
13:02On restera fidèles à la promesse du Nouveau Front Populaire.
13:04Et vous savez, les électeurs du Nouveau Front Populaire,
13:06ceux qui ont voté NFP pour Philippe Poutou
13:09et ceux qui ont voté NFP pour François Hollande,
13:12eux aussi sont différents et eux aussi ont des attentes parfois différentes.
13:16Nous avons tous les mêmes objectifs, tous,
13:19mais nous n'avons pas forcément les mêmes stratégies.
13:23On a des nuances parfois et c'est sain.
13:25C'est de la biodiversité.
13:27Mais le NFP avec l'FI ou sans la France insoumise, Marine Tondelier ?
13:31Avec qui veut, ce n'est pas moi qui décide.
13:34Évidemment qu'on est plus fort quand on est plus nombreux.
13:38Mais personne n'est obligé d'être d'accord tout le temps.
13:40Moi, ce que je dis juste, et je le dis aux insoumis,
13:43et je le dis aussi à mes camarades socialistes,
13:46le sujet cette semaine, ce n'est pas de régler ses comptes.
13:49Ce n'est pas de taper sur d'autres copains du NFP
13:52parce qu'ils n'auraient pas exactement fait tout comme nous
13:54et même parfois parce que les mots dépassent leur pensée
13:57ou alors peut-être que ce qu'ils pensent, c'est qu'ils ne sont pas obligés de le dire.
14:00Là, maintenant, tout ça ne m'intéresse pas.
14:02On perd trop de temps avec ça.
14:04Le sujet cette semaine, c'est les Français
14:06et chaque centimètre de ce qu'on pourra obtenir pour eux
14:09pour améliorer leur quotidien et pour préserver leur lendemain.
14:13Justice sociale, justice environnementale, je pense que c'est clair
14:16et je ne vous ai pas parlé de plusieurs sujets sur lesquels on discute également.
14:19Les collectivités territoriales qui manquent de moyens
14:21parce qu'il faut s'interposer.
14:23Évidemment, les sujets, les hôpitaux, l'éducation.
14:26Sachez qu'on a transmis cet après-midi une note à Éric Lombard
14:29avec des demandes très précises sur l'environnement
14:31parce qu'on a été très choqués hier quand on est arrivé.
14:33On a dit nos mesures, celles dont je parle à la télé
14:35tous les jours depuis trois mois à peu près.
14:36Ils ont dit qu'il faut qu'on regarde parce qu'on n'a pas encore travaillé ça.
14:39Quand vous recevez les écologistes, si vous voulez y arriver,
14:42c'est quand même pas mal de s'être dit
14:44que peut-être on allait demander des choses sur l'écologie.
14:46On voyait une note très précise et on atteindra des réponses tout aussi précises.
14:49Vous savez, on sait être exigeant.

Recommandations