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Catherine Vautrin, ministre du travail, de la santé, des solidarités et des familles, à propos de la suspension de la réforme des retraites : «Nous n'en sommes pas encore là dans la discussion» dans #LaGrandeInterview

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Transcription
00:00D'abord, je crois qu'il est important d'être vigilant sur les termes que l'on emploie parce que vous dites annuler, suspendre.
00:08Aujourd'hui, la discussion qui a lieu est une discussion avec l'ensemble des groupes politiques de l'Assemblée nationale.
00:16Donc je rencontre l'ensemble des groupes, ceux qui, effectivement, représentent la gauche, ceux qui représentent le Bloc central.
00:23Je vais rencontrer chacun des groupes et j'ai évidemment également invité le Rassemblement national,
00:2811 millions de Français, pour écouter chacun, discuter avec les uns et les autres de façon à d'abord entendre
00:34quelles sont les demandes de ces différents groupes pour ensuite chercher ce qui pourrait être le plus petit dénominateur.
00:41Mais la petite musique qu'on entend, c'est que la négociation penche à gauche et que vous écoutez les doléances des socialistes.
00:48Pour être très clair, j'écoute tout le monde et c'est normal. Quand vous êtes au gouvernement, vous écoutez celles et ceux
00:53qui représentent le plus grand ensemble des Français. Ensuite, nous discuterons avec, évidemment, le Premier ministre,
01:00le président de la République pour déterminer quelles seront les évolutions potentielles et possibles.
01:06Mais annuler la réforme des retraites ou la suspendre, on va dire, ce qui peut revenir au même, c'est une possibilité ce matin ?
01:12Le terme d'annulation...
01:14Suspension.
01:15Je n'emploierai aucun de ces deux termes parce que nous n'en sommes pas encore là dans la discussion.
01:20Nous travaillons, nous regardons ce qui est possible ou ce qui ne l'est pas. Vous savez que cette réforme, elle a des dates.
01:26Et notamment, au mois de janvier, nous sommes au mois de janvier, les personnes qui ont 62 ans et 3 mois sont ceux qui peuvent,
01:36au moment où nous nous parlons, partir pour cela. Par définition, rien ne changera.
01:41On pourrait revenir à un départ à 62 ou pourquoi pas 63 ans ?
01:45Écoutez, pour l'instant, nous ne sommes pas encore sur quel âge. Ce que je vous dis, c'est qu'au moment où je vous parle,
01:51les personnes de 62 ans et 3 mois, qui étaient ceux qui étaient concernés au mois de janvier, la situation n'a pas changé.
01:57La discussion est ouverte. Elle se tiendra toute la journée d'aujourd'hui encore.
02:01Vous le savez, le discours de politique générale du Premier ministre est attendu mardi.
02:07J'ose dire que jusqu'à lundi soir, chacun travaille pour trouver, je le répète, le plus petit dénominateur commun,
02:15car il est important de vous parler de la gauche. Moi, je parle de l'ensemble des groupes.

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