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Le JT de la région

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00:00Musique d'ambiance
00:03...
00:20Sur les hauteurs de Valoire, le calme des montagnes
00:23contraste drastiquement avec l'effervescence des troupes.
00:27Au coeur du massif des Cerces,
00:28l'exercice éponyme attire chaque année plusieurs milliers de militaires.
00:33Des soldats issus de tous les régiments
00:35qui composent la 27e brigade d'infanterie de montagne.
00:38Un exercice grandeur nature
00:40qui met en oeuvre tous les moyens alloués aux unités de combat.
00:44On a un fil conducteur,
00:45qui est le combat en milieu montagneux et grand froid.
00:48C'est ce qu'on pratique tout au long des années,
00:50l'hiver comme l'été.
00:52Et quand vient l'effort d'un exercice majeur comme celui-là,
00:55on met en oeuvre tous nos moyens spécifiques
00:59quelques semaines avant pour monter en puissance.
01:02Mais c'est un fil conducteur de formation
01:04tout au long des années
01:05pour arriver à conserver un niveau acceptable
01:08en déplacement, stationnement et combat en milieu grand froid.
01:11Après plusieurs journées passées dans le massif des Bouges
01:14à travailler les manoeuvres de troupes,
01:17le grand champ de tir des Alpes est mis à contribution
01:20afin de tester in situ les hommes et le matériel.
01:22Mais malgré le vent violent et le froid mordant,
01:25la cohésion des troupes, le partage d'informations
01:28et la prise de décision nécessitent le plus d'efforts.
01:30Car si les nombreux bataillons qui composent la brigade
01:33ont l'habitude de s'entraîner au tir,
01:35évoluer ensemble dans un même exercice
01:38impose autant de réflexion que de rigueur.
01:40On fait regrouper le régiment de cavalerie blindée de Gap,
01:43le régiment d'atterrissage de montagne,
01:45nos transmetteurs de montagne,
01:47on a même nos logisticiens du 511e régiment du train
01:50qui sont là et ça permet de faire une manoeuvre groupée
01:53avec les fantassins, les chasseurs alpins,
01:55et on manoeuvre, et cette année, on a manoeuvré sur 15 jours,
01:58avec une partie dans les Boges et une partie dans Morienne,
02:02et dans ce beau massif des Cerces qui nous accueille chaque année.
02:05Un exercice qui regroupe plus de 5000 hommes et femmes
02:07issus des troupes de montagne et qui permet d'accueillir
02:10des ressortissants de différentes nationalités.
02:13Des manoeuvres sont en effet prévues avec le renfort de soldats italiens
02:16et sous le regard d'observateurs issus de plusieurs autres nations,
02:20comme le Japon ou encore les Émirats arabes unis.
02:23Musique d'ambiance
02:26...
02:28Grenoble, toujours à la pointe de la technologie,
02:30et ce, même dans le milieu médical.
02:32Pour une première française hors étude,
02:34un patient se fait poser un nouveau type de pacemaker au CHU.
02:38Maintenant, en fait, on a la possibilité d'implanter
02:41des stimulateurs sans sonde qu'on appelle double chambre,
02:44c'est-à-dire qu'en fait, il y a un stimulateur sans sonde
02:48dans l'oreillette,
02:50un stimulateur sans sonde vissé dans le ventricule,
02:54et les deux vont communiquer entre eux
02:57pour réaliser un synchronisme entre l'oreillette et le ventricule
03:01et reproduire la contraction cardiaque physiologique.
03:04Une petite révolution, car depuis 70 ans,
03:06les patients se font majoritairement implanter
03:09des stimulateurs complexes avec des sondes,
03:12ce qui représente un boîtier au niveau de l'épaule
03:14et des sondes au niveau du cœur.
03:16Des dispositifs bien plus lourds
03:17et donc avec plus de risques de complications.
03:20Les maillons faibles de ce système, c'est les sondes,
03:23parce qu'elles peuvent se casser, elles peuvent s'infecter,
03:26et on peut penser qu'un patient relativement jeune
03:28va avoir un certain nombre de pacemakers dans sa vie
03:30et que les sondes ne vont pas durer éternellement.
03:33Et ces sondes ont un certain nombre de complications, de risques,
03:37donc risque de rupture, risque d'infection également,
03:40et s'il y a une infection du boîtier,
03:42ça va se contaminer aux sondes
03:45et risquer d'entraîner des pathologies graves
03:47comme des endocardites.
03:48Les dispositifs sans sondes ont donc beaucoup d'avantages,
03:50notamment dans l'implantation, qui est simplifiée.
03:5345 minutes suffisent.
03:55On va le ressortir au cathéter
03:57pour pouvoir l'amener dans le cœur, dans l'oreillette.
03:59Un cathéter est placé au niveau du pli de laine,
04:01où se situe la veine fémorale.
04:03Le chirurgien fait remonter la capsule par cette veine jusqu'au cœur.
04:06On teste les constantes pour vérifier qu'il est en bonne position
04:09et qu'il fonctionne bien.
04:11Un seul problème persiste avec ce dispositif,
04:13sa longévité qui ne dépasse pas 10 à 15 ans.
04:16Pour des patients jeunes comme celui-ci,
04:17il faudra sûrement plusieurs remplacements.
04:19Un modèle 2.0 est déjà en développement.
04:21Il s'approcherait d'une mini-centrale
04:23se rechargeant avec les battements du cœur,
04:25avec une durée de vie presque infinie.
04:33Une entreprise ligérienne va aller à Las Vegas pour le CES,
04:38un des plus grands salons de l'innovation du monde.
04:40Elle s'appelle Metaview
04:42et a pour objectif de faire gagner de l'argent aux entreprises.
04:46C'est une application sur téléphone
04:47prévenant des troubles musculosquelettiques au travail.
04:51Cela représente 94 % des maladies professionnelles.
04:59Tout se passe au sein d'un téléphone portable.
05:01L'idée, c'est vraiment d'aller sur le site,
05:04de filmer une situation de travail, donc l'homme au travail.
05:07Quand je dis situation de travail, c'est son environnement,
05:10les machines, etc., tout ce qu'il peut avoir autour de lui,
05:12qui vont forcément impacter sa manière de travailler.
05:14Ensuite, on va avoir une analyse véritable biomécanique.
05:17C'est là où l'intelligence artificielle intervient.
05:19Elle va capter l'homme qui travaille,
05:21donc avec sa machine, avec son casier,
05:24avec aussi, évidemment,
05:26les données biomécaniques du corps qui est en mouvement.
05:29Et derrière ça, on va pouvoir en tirer des conclusions
05:32et des recommandations au regard, justement,
05:34de ce qui a été filmé précédemment.
05:40C'est de devenir dispositif médical numérique.
05:43Parce qu'aujourd'hui, nous avons des données,
05:46elles sont pertinentes,
05:47elles sont générées grâce à des modèles
05:50qui sont des standards internationaux.
05:53Ça, c'est une première chose.
05:54Mais véritablement, pour ancrer en France, en Europe et dans le monde,
05:58pour pouvoir ancrer, justement, notre crédibilité,
06:01on veut devenir dispositif médical numérique de manière officielle.
06:09J'ai eu un coup de stress quand on me l'a annoncé,
06:10parce que je ne le savais pas, je n'avais même pas postulé, en réalité.
06:13C'est l'hôtel de région à Lyon, l'hôtel de région Renalpes,
06:18qui m'a contacté. C'était un jeudi matin, je me souviens, il était 9h.
06:20Je reçois un coup de fil de la région qui me dit,
06:22voilà, on a fait notre petite recherche
06:25et puis, en fait, vous apparaissez comme étant une start-up
06:27hyper innovante sur les problématiques, justement,
06:29d'intelligence artificielle et de captation du mouvement.
06:32MetaBio ne fait pas, comme je le disais tout à l'heure,
06:34ne fait pas uniquement de l'évaluation.
06:36Vous avez un thermomètre.
06:38Pour quelqu'un qui ne sait pas comment fonctionne un thermomètre,
06:40si vous avez 38 de fièvre, qu'est-ce qu'on fait de ce 38 ?
06:43L'idée de MetaBio va plus loin que la simple objectivation de cette donnée-là.
06:48On va dire pourquoi on a ce 38 et qu'est-ce qu'on en fait.
06:53Derrière ça, tout le traitement qui va avec.
06:55Alors, si je fais un glissement intellectuel sur la médecine du travail,
06:58c'est j'ai de la donnée biomécanique, qu'est-ce que j'en fais ?
07:01On l'a capté un problème à l'épaule, très bien,
07:04j'ai un score qui sort, effectivement, mais qu'est-ce que j'en fais ?
07:07Et l'idée vraiment de MetaBio,
07:08et c'est là où on va véritablement beaucoup plus loin,
07:10c'est qu'on arrive à une conclusion finale en disant,
07:13on objective une donnée, on fait une recommandation,
07:16on fait une conclusion.
07:18Oui, on est les seuls à le faire.
07:24Auvergne-Rhône-Alpes est la première région industrielle de France.
07:27Pourtant, il manque bien des ingénieurs.
07:30Dès que vous commencez à vous déplacer,
07:32vous voyez qu'il manque des ingénieurs,
07:34mais surtout, il manque beaucoup de techniciens.
07:37C'est pour ça qu'on a aussi beaucoup de nouvelles filières
07:39qui se développent sur du bachelor et autres,
07:42pour être une région où nous formions davantage.
07:47Même si nous formions déjà beaucoup, on ne forme pas assez.
07:50On a aussi la chance d'avoir un monde économique très développé.
07:54Je pense qu'il y a moyen de pouvoir les conserver sur le territoire.
07:59Face à ce constat, la région s'engage depuis 2023
08:02à hauteur de 140 millions d'euros,
08:04et ce lundi, c'est à la Loire d'en profiter pour les années à venir.
08:08Ces futurs ingénieurs vont recevoir du matériel de pointe
08:12pour suivre les avancées technologiques.
08:14L'école d'ingénieurs Public Télécom
08:16va aussi pouvoir développer ses classes préparatoires.
08:20Et combiné avec la faculté des sciences et techniques,
08:23de nouvelles filières de tous niveaux vont apparaître,
08:26d'apprentissage à Bac plus 8,
08:28et ces investissements vont s'étendre jusqu'à Rouen,
08:31où son IUT aura une nouvelle filière ingénieure.
08:34Cette convention va nous permettre de développer
08:36de nouvelles formations de techniciens et d'ingénieurs
08:38sur l'ensemble de nos sites rouennais et stéphanois.
08:41Et ça, c'est un élément tout à fait nouveau.
08:43L'école d'ingénieurs Télécom Saint-Étienne a fait le choix,
08:47avec l'aide de l'université,
08:49de développer une filière d'ingénieurs délocalisée
08:51sur le site rouennais, au plus près des entreprises,
08:53et d'être capable de se rapprocher des familles, des étudiants,
08:57qui, dans un contexte social et économique parfois tendu,
09:00si on ne développe pas des formations au plus près de leurs habitations,
09:03vont hésiter à se former.
09:05Donc c'est vraiment pour nous extrêmement important.
09:07En effet, un jeune sur deux hors des métropoles
09:09se projette deux fois moins dans les études supérieures.
09:12Avec ses investissements, d'ici 2030,
09:15l'université Jean Monnet espère avoir 135 nouveaux diplômés par an.
09:28C'est un ensemble musical emblématique de notre territoire
09:31qui fête cette année, ses 40 ans, l'Orchestre des Pays de Savoie.
09:35Quatre décennies de concerts et de partages avec le public
09:39qui ont donné lieu à bon nombre de moments marquants.
09:42J'entends beaucoup parler de L'Effronté,
09:44le film de Claude Miller qui a été tourné à Chambéry
09:47avec l'Orchestre des Pays de Savoie.
09:49J'entends aussi beaucoup qu'on a été l'orchestre
09:52qui a joué le plus haut du monde,
09:54puisque l'orchestre a joué tout en haut du Mont Blanc pour ses 30 ans.
09:57Et j'espère qu'il ne s'agit pas de battre des records,
10:00mais qu'on aura encore sur ces prochaines années à nous de les construire,
10:03d'effets marquants qui feront la richesse de l'orchestre.
10:06Puisque c'est la série des 40 ans, j'en profite.
10:09C'est vrai qu'on est un des seuls orchestres français à avoir joué à Bayreuth.
10:12C'était le début de la saison des 40 ans de l'orchestre
10:15et je crois que c'était un beau moment pour tout le monde.
10:17En 40 ans d'histoire, l'Orchestre des Pays de Savoie
10:20a accueilli six chefs d'orchestre et parmi eux, une femme.
10:24Graziella Contrato a été à la tête de l'orchestre de 2004 à 2009,
10:29une exception dans un milieu plutôt masculin.
10:32Depuis quatre ans, c'est Peter Hieldebourg
10:34qui dirige les 23 musiciens de cet orchestre de chambre.
10:38C'est un autre état d'esprit par rapport à un grand orchestre philharmonique
10:42où on peut avoir entre 80 et 100 musiciens
10:46et où le chef va être un peu la personne qui va vraiment dicter comment ça va se passer.
10:51Là, on est dans une ambiance de travail qui est beaucoup plus collégiale,
10:56on pourrait dire, même dans la façon de prendre des décisions musicales.
10:59Il y a quelque chose qui se fait de façon presque démocratique de temps en temps,
11:02même si moi, je suis un peu moteur de tout ça.
11:05Il y a beaucoup d'écoutes entre les différents musiciens
11:09qui vont vraiment se chercher entre eux par les regards, par les oreilles, bien sûr.
11:15Un orchestre plus intimiste donc,
11:18où les musiciens sont plus proches les uns des autres
11:20et plus proches aussi du public.
11:22Sur scène, toutes les générations se mélangent,
11:25certains sont présents depuis quelques saisons.
11:28C'est mon premier poste en tant que violon solo
11:30et ils ont toujours été très accueillants.
11:32C'est un orchestre qui fait plein de répertoires différents,
11:35qui voyage beaucoup et j'ai tout appris avec l'Orchestre des Pays de Savoie.
11:40Alors que d'autres sont là depuis les débuts de l'orchestre.
11:43Je suis violoniste, tutiste à l'Orchestre des Pays de Savoie depuis 1989.
11:50Je suis arrivée un petit peu après le début de l'orchestre,
11:53mais en fait, j'ai commencé ici avec Tibor Varga.
11:56J'ai été recrutée par Tibor Varga
11:59et ensuite j'ai connu plusieurs chefs consécutifs.
12:03Pour cette saison exceptionnelle, l'orchestre a prévu un programme de fête.
12:08Un concert anniversaire consacré à Mozart,
12:11ainsi que la sortie d'un album éponyme
12:13rendant hommage au célèbre compositeur autrichien.
12:17Fidèle à sa volonté de jouer face à tous les publics,
12:20l'Orchestre des Pays de Savoie se prépare à présent
12:23à sillonner les petits villages savoyards et hauts-savoyards
12:26tout au long du mois de janvier.
12:36Images par images, ou plutôt épingles par épingles.
12:39Sur cet écran, 100 000 y sont introduites.
12:42Alignées à la manière de pixels,
12:44le positionnement de chacune d'entre elles permet de construire une image.
12:48L'écran est percé de milliers de petits trous, dans chaque trou coulisse une épingle.
12:52On a un éclairage latéral qui infère des ombres portées.
12:55Lorsqu'on pousse les épingles à fond, on arrive sur le blanc de l'écran.
12:58L'œil va avoir du blanc.
13:00Et lorsqu'on ramène, ça va faire des nuances de gris
13:03pour aller jusqu'au noir lorsque les ombres se couvrent
13:06et que la lumière ne peut plus passer.
13:07Une fois qu'on a fait son image, on va la prendre en photo,
13:10la modifier un peu, reprendre une photo, la modifier un peu
13:14pour faire un film d'animation en images par images.
13:16Car oui, ce dispositif permet de réaliser des films en stop-motion.
13:20Le cinéma d'épingle est une pratique très peu répandue dans le monde.
13:24Créée dans les années 30 par Alexandre Alexeïev,
13:27ce graveur voulant animer ses œuvres,
13:29plutôt que de graver ses plaques une par une,
13:32trouve ce substitut pour se rapprocher d'un rendu similaire.
13:35Pas de crayon ni de stylo.
13:37Pour dessiner sur l'écran d'épingle, tout objet peut trouver son utilité.
13:41Ce n'est pas du pixel art.
13:42On ne fait pas point par point avec les doigts, surtout que ça peut piquer.
13:45On va utiliser des objets qui vont glisser, comme le verre ou la faïence,
13:48qui vont permettre de tracer.
13:49Par exemple, si on veut colorier, on peut utiliser le plat de la cuillère.
13:54Si on veut revenir, on va utiliser l'autre côté pour ramener du noir.
13:58Par exemple, si je veux faire un arbre pour une forêt,
14:01on va utiliser un rouleau.
14:03On va composer son image avec différents types d'objets assez ludiques
14:08pour arriver à faire ce qu'on a envie.
14:11Alexandre Noyer est impassionné de cette pratique depuis 2012.
14:14Il fabrique lui-même ses écrans en mettant les épingles une par une à la main.
14:19Si une partie de son activité réside dans la vente de ses écrans,
14:22il aime partager sa passion et anime des ateliers découvertes.
14:26C'est au festival du film pour enfants à Vizil
14:29qu'aujourd'hui, il initie les enfants à cette pratique.
14:32J'ai appris à faire des espèces de mini-films de courts-métrages
14:37avec des aiguilles.
14:39C'est compliqué à faire ?
14:40Un petit peu, mais après, quand tu t'es lancé dedans, ça va.
14:44Une belle découverte ?
14:45Oui, j'ai été trop contente.
14:47Moi, j'ai dessiné un petit vampire.
14:50C'était le thème d'Halloween.
14:52Non, je ne connaissais pas. Je viens d'apprendre et c'est super.
14:55Aujourd'hui, l'écran d'épingle aurait bien pu disparaître.
14:58Sur la dizaine appartenant à Alex et Yef, seulement deux ont été conservés.
15:02L'un au Canada, à l'ONF, et l'autre en France, au CNC.
15:06Aujourd'hui, Alexandre Noyer reste encore l'un des seuls au monde
15:09à perpétuer cette pratique.

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