• il y a 11 heures
Retrouvez le replay de l'après-course de la poursuite messieurs d'Oberhof du 11/01/2025.

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Sport
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00:00...
00:08Formidable match France-Norvège.
00:09Il ne fallait pas énerver les Norvégiens hier
00:11après le triplé français sur le sprint.
00:13Eh bien les Norvégiens ont répondu par un triplé également.
00:15L'Aigre devant Tarjeb décidément.
00:19Un bougeable Tarjeb revanchard.
00:22Devant son frère Johannesburg,
00:23un nouveau podium à vivre dans quelques instants.
00:25Le protocole qui va démarrer avec les Français présents
00:28sur la cérémonie des fleurs, Eric Perrault et Quentin Fillon-Maillet.
00:32Puis dans la foulée, on va basculer sur un autre terrain.
00:35C'est magique la différence.
00:36La neige d'un côté, le désert de l'autre, le Dakar.
00:38Avec la sixième étape et de nombreux rebondissements.
00:42Et notamment, Garlin-Chichery qui a connu un accident
00:45qui a largement endommagé sa voiture.
00:47Abandon a priori pour Garlin-Chichery.
00:50On vous explique tout dans quelques minutes.
00:52Avant cela, tiens au fil à Oberhof,
00:54Emilien Claude avec Tanguy.
00:5617 sur 20, mais il en manquait aujourd'hui malheureusement pour Emilien.
01:01Oui, mais pour Emilien Claude, une 13ème place,
01:04c'est un nouveau top 15.
01:06Vous commencez à prendre vos habitudes dans le top 15,
01:09top 20 de la Coupe du Monde.
01:10C'est là qu'on a envie de vous voir et c'est vos objectifs aussi.
01:13Oui, habitude, je ne sais pas.
01:15Mais non, c'est cool, c'est sûr.
01:17Forcément quand même un peu déçu parce qu'il y a moyen de faire mieux.
01:20C'est une course, je pense qu'à la télé,
01:22il devait être sympa à regarder parce qu'en tout cas,
01:24sur la piste, on voyait que tout était serré.
01:28Donc voilà, un peu de frustration.
01:30Mais d'un autre côté, j'aurais signé dès deux pieds,
01:32dès deux mains avant le week-end pour une 13ème place.
01:35Donc je suis content.
01:36Si vous avez réussi à suivre un petit peu la course,
01:38vous avez dû voir que votre frère était seul en tête.
01:41Et puis d'un coup, à la sortie du premier debout,
01:43vous vous retrouvez avec lui.
01:44Vous avez dû vous demander ce qui s'était passé.
01:46Oui, non, j'ai suivi de loin.
01:47Quand je suis entré dans le stade, j'avais entendu pendant le tour.
01:50C'est vrai qu'il y a des haut-parleurs même dans la forêt ici.
01:52Donc on suit la course en même temps et j'entendais qu'il était devant.
01:56Et c'est vrai que quand je m'installe,
01:58je vois qu'il y a beaucoup de pénalités à la cible 1.
02:01Et puis au final, on se retrouve à sortir ensemble sur l'anneau.
02:06Donc forcément, je pense que lui va vraiment être beaucoup plus déçu que moi aujourd'hui
02:10parce que je pense que c'est la première fois qu'il se retrouve dans cette situation.
02:14Mais il y en aura d'autres.
02:16Merci, Miliam. On va lui demander d'aller le chercher.
02:17Il est juste derrière, Fabien.
02:21Oui, Lionel, c'est vous qui décidez.
02:25Lionel va décider.
02:26Eric, Fabien, Miliam.
02:30Eric va participer à la cérémonie.
02:33Écoutez, priorité à Fabien qui laisse sa place.
02:37Eric qui sera sur la cérémonie des fleurs, qui va aller chercher un petit bouquet.
02:41Cinq places de reprise aujourd'hui.
02:45Ça, c'est pour le positif.
02:46Et si je veux vous titiller, je vous dis qu'à une balle près,
02:48ça joue le podium sur le dernier debout.
02:51Oui, à l'avant dernier debout, d'ailleurs.
02:53Je vois que je sors du pas de tir et que je loupe la dernière.
02:56Je me dis, merde, je vois que j'aurais pu sortir troisième.
02:59Mais bon, c'est souvent comme ça.
03:01À une balle près, ça joue le podium, ça joue la gagne.
03:04Un peu frustrant.
03:06Pour me titiller, on aurait pu me parler de la dernière ligne droite aussi.
03:10Je fais tout bien, je fais un très bon placement.
03:12En ski, ça allait super aujourd'hui.
03:14Mais les cinquante derniers mètres, je fais un peu de la daube.
03:19Je me décale un peu pour ne pas faire passer l'Ukrainien.
03:23Et je me déséquilibre un peu, je prends le vent.
03:25Et du coup, je perds les quelques bouts de vitesse supplémentaires
03:30qui m'auraient donné l'avantage.
03:31Donc, voilà, c'est le jeu, mais sur Quentin, je parle, bien sûr.
03:34Et racontez-nous un peu cette course.
03:36On a vu des groupes à dix, quinze, quasiment parfois dix-sept, dix-huit personnes.
03:41En même temps, c'était très électrique.
03:43Il fallait faire attention à ne pas se faire casser le bâton
03:45ou ne pas se faire marcher sur les skis.
03:46Ce groupe-là, il était souvent juste devant moi.
03:49Donc, des fois, c'était surprenant.
03:51Je voyais au long un gros nuage de personnes.
03:53Et je me dis, c'est bizarre, c'est rare de voir autant de monde d'un coup.
03:56Donc, voilà, j'ai essayé de les rattraper.
03:58Je n'ai jamais réussi à vraiment me mettre dans ces groupes-là.
04:01Si, peut-être qu'au deuxième, j'ai dû tirer un moment ce groupe-là.
04:04Mais on a du mal à se rendre compte où on est quand on est dans la course.
04:07Là où vous serez, en tout cas, c'est sur la Circuit des Fleurs.
04:09Ça va continuer.
04:10Ça fait plaisir.
04:11C'est une super course.
04:12Je suis très content.
04:13Merci.
04:14Et oui, on verra Anne-Sophie qui fait une bonne opération au classement général.
04:17Éric Perrault, il grappille de précieux points Anaïs.
04:20Vous ressortez frustrées de cette poursuite ?
04:23Oui, moi, je n'ai pas…
04:25Trop de Norvégiens devant ?
04:26Oui, un peu trop.
04:27Et puis, oui, franchement, dommage, vraiment dommage.
04:31Il y a eu des énormes ratés sur le pas de tir.
04:35C'est frustrant.
04:36Et même des petits ratés.
04:37Il y a des fois où ça se retrouvait avec le plein et ressortir devant un gros groupe,
04:43ça aurait fait la différence.
04:44Et oui, je suis frustrée de cette course.
04:47Vraiment, il y avait des plus belles choses à aller chercher.
04:50La faute à ce tir de boue, malheureusement, avant que la cérémonie ne démarre.
04:53On va le revoir, ce tir de boue qui a été fatal à Fabien Claude.
04:56Tout d'abord, ça paraissait fou de le voir comme ça, raté, balle après balle, Fabien
05:01Claude.
05:02On revoit ce tir.
05:03Alexis, tiens.
05:04C'était surprenant.
05:06Julia, on n'a pas vu la simulation, donc on n'a pas compris.
05:08Là, pour Fabien, expliquez-nous ce qui a pu se passer pour qu'il rate autant de balles
05:12sur ce tir de boue.
05:13Oui, puis ce n'est pas du tout le même genre de situation entre les deux, puisque Julia
05:17a déjà vécu plein de fois cette situation.
05:19Alors que pour Fabien, c'est quand même un petit peu exceptionnel de se retrouver
05:22comme ça sur le troisième tir, à être seul avec de l'avance pour jouer la victoire.
05:25Et bon, ça commence avec une balle qui est limite en haut à gauche.
05:28Et puis assez vite, on comprend quand il y a deux erreurs coup sur coup, que la carabine
05:32bouge beaucoup, qu'elles sont en haut comme ça à gauche.
05:34On se dit bon, là, ça peut vraiment faire très mal.
05:36Pourquoi pas il se reprend y croire et se dire il va repartir qu'avec deux tours.
05:40Finalement, il ne trouve pas la solution.
05:42Et c'est très différent.
05:43Il y a quelques temps de pénalité.
05:44Un coup, c'est tout en haut à gauche.
05:45Un coup, c'est tout en bas à droite.
05:46Oui, globalement, ça montre quand même qu'il ne maîtrisait pas du tout sa carabine
05:49et qu'il s'est fait prendre par quelque chose qui était plus gros que lui.
05:51Est-ce que c'était la pression ? Est-ce qu'il y avait du vent qui l'a gêné ?
05:54Bon, il était quand même assez protégé.
05:56Je ne pense pas que ce soit ça.
05:57C'est un tir peut-être un peu à reculons où il n'a pas assez mis d'engagement et
06:03donc il s'est fait prendre par la pression et par tout ce que ça représentait d'être
06:07en tête à ce moment-là.
06:08Avec cet angle-là, nouveau, qu'est-ce qu'on peut détecter au niveau de ses mouvements,
06:11de sa position ?
06:12Sincèrement, c'est vraiment au niveau mental que ça se joue dans ces phases-là.
06:16Sauf si vraiment lui, il nous explique que c'est le vent qui l'a gêné.
06:18Dans ce cas-là, il nous le dirait.
06:19On voit en tout cas que la carabine bouge beaucoup.
06:21Au niveau de son canon, si on voit vraiment sur le bout de son canon, ça bouge.
06:26Le tir de bout, c'est un tir de mouvement.
06:28Que ça bouge, c'est une chose.
06:29Par contre, c'est un mouvement qu'il ne contrôle pas du tout.
06:31De comme ça, sauf si c'est le vent et c'est lui qui nous le dira parce qu'on va l'entendre
06:37rapidement.
06:38Sinon, ça peut être vraiment le fait d'y aller un peu en ayant quelque chose à perdre
06:42plutôt que de vouloir à tout prix essayer d'aller gagner quelque chose.
06:45Fabien Claude, il a attendu Éric Perrault.
06:47Le voici avec Tanguy avant que la cérémonie ne démarre.
06:51J'imagine qu'il y a eu de l'excitation, puis de la frustration, de la déception.
06:59Il y a plein de sentiments qui ont dû vous traverser pendant cette course.
07:02C'est surtout après la course que ça me traverse.
07:05Là, c'est surtout maintenant que je vais la prendre dans les dents.
07:08Pendant la course, on est dans les forts.
07:11Il s'est passé ce qui s'est passé.
07:12Je trouvais que je gérais bien ma course.
07:14Je n'en mettais pas trop sur les skis.
07:16J'essayais de rester sur un rythme élevé.
07:19Pour gérer ma course, je savais ce qu'il fallait faire au tir.
07:23Je suis déçu parce que j'ai un moment où je relève la tête au milieu du tir.
07:28Je me dis pourquoi ça ne tombe pas ?
07:30Il en manque un peu sur de la visée.
07:34Je ne fais peut-être pas des balles qui sont dans le coucher,
07:37mais j'ai l'impression que mes balles sont correctes quand je les lâche.
07:40Après, j'ai un poids au bout du canon quand il y a du vent.
07:43Aujourd'hui, il n'y a pas de vent.
07:45L'inertie supplémentaire au bout du canon a fait que ça me les a sorties un peu.
07:51Quand je suis arrivé à trois fautes, j'ai pensé à Julia qui avait fait la même.
07:57La dernière, j'étais sorti de mon tir, mais le mal était fait avant.
08:03Il y a quand même une bonne analyse à faire.
08:05J'espère revivre cette situation dans ma carrière.
08:09Il y a eu un gros tir à jeter.
08:12Bien sûr que c'est la cata, mais on verra.
08:16Il y aura d'autres courses et des jeux.
08:18En tout cas, j'ai quand même kiffé les moments où j'étais devant.
08:21Pour qu'on essaie de comprendre, c'est quoi l'approche mentale quand on arrive en tête ?
08:25Finalement, ce ne sont pas des situations qui vous sont arrivées souvent.
08:28Pour Future Master, d'arriver comme ça seul devant avec un peu de marge,
08:32qu'est-ce qui vous traverse l'esprit quand vous arrivez sur le pas de tir ?
08:35En senior, non, ça ne m'est jamais arrivé.
08:37Ensuite, sur les cours junior, ça m'est déjà arrivé.
08:40J'ai gagné plusieurs titres comme ça.
08:42Ça m'est arrivé où je suis passé à travers.
08:44Ça m'est arrivé où j'ai réussi.
08:45Aujourd'hui, c'était le mauvais côté de la pièce.
08:49Je dirais que je sais à quel point une course de biathlon, c'est long.
08:53Quand on voit les écarts, des fois les coucher, ça peut faire.
08:56On sait que les debout, ça peut faire pareil.
08:58J'essaie vraiment de me concentrer sur ma course, sur le moment présent,
09:01sur ce que j'avais à faire.
09:03Je partais du principe qu'il valait mieux être premier avec 30 secondes d'avance
09:06que derrière en chasse-patate.
09:10Ça n'a pas marché.
09:11Je n'ai pas l'impression de m'être fait déborder, en tout cas émotionnellement.
09:15Je vais essayer de bien y repenser à froid.
09:18On va essayer d'apprécier la cérémonie des Fleurs des Deux.
09:21Pour moi, aujourd'hui, c'est le tripé norvégien.
09:24Merci Fabien.
09:25Le tripé norvégien avec Johannes Boe, 3e, et Tharje Boe, 2e.
09:30Un nouveau body à Mansofi avant la cérémonie des Fleurs de nos deux français.
09:40C'est vrai qu'hier, on s'est enthousiasmé d'un 3e petit triplé français
09:44dans l'histoire du biathlon.
09:46Je n'ai pas envie de compter le nombre de triplés norvégiens
09:49parce que ça nous mettra un peu le moral à zéro.
09:52Et oui, un nouveau podium.
09:54Effectivement, ce sont eux qui les baptisent comme ça,
09:56les deux frères Boe quand ils sont ensemble sur le podium.
09:58C'est très rare de les voir 2e et 3e.
10:00C'est la 2e fois seulement qu'il y en a un des deux qui ne gagne pas.
10:04C'est la 2e fois seulement qu'il y en a un des deux qui ne gagne pas.
10:09Pendant ces podiums, ils vont le partager.
10:13Avec Sturla Leigred, enfin victorieux cette saison.
10:20Alors bien sûr, il est toujours là, il est de tous les podiums
10:23ou de toutes les cérémonies des Fleurs, ou presque.
10:26Sturla Leigred, mais il n'avait encore jamais gagné.
10:31Ça faisait même 4 courses individuelles
10:34qu'il était dans la cérémonie des Fleurs, mais pas sur le podium.
10:37De retour sur le podium et en plus, sur la plus haute marche,
10:41il va falloir remettre à jour le nombre de victoires
10:45des biathlètes qui ont le plus gagné sur ce circuit.
10:48C'est donc une 14e victoire pour Sturla Leigred
10:51qui est dans le top 15 des biathlètes les plus victorieux sur le circuit.
11:01La revanche de la Norvège au lendemain du triplé français,
11:04mais il y a deux Français qui participent à cette cérémonie des Fleurs.
11:07Avec donc Quentin Fillon-Maillet, vainqueur hier,
11:10et Éric Perrault, impressionnant de régularité,
11:13même quand ça va moins bien sur le pas de tir.
11:19On est heureux de voir ce sourire sur le visage de Quentin Fillon-Maillet.
11:22On imagine bien sûr sa déception, mais la victoire sur le sprint,
11:25la 4e place sur la poursuite, c'est une semaine très satisfaisante.
11:28Et pour lui, c'est toujours une place encore dans le top 15,
11:31il n'en sort jamais, 23 ans seulement,
11:34Éric Perrault est toujours incroyable de régularité,
11:38bien installé à la 4e place du classement général.
11:49L'Ukrainien Pydrouchny qui est en train d'échanger un mot sympa,
11:53ou pas, je ne sais pas, ça discute en tout cas.
11:56Ils mettent le drapeau a priori.
11:59Ah, le drapeau ukrainien sur ce podium.
12:10Là aussi une belle semaine pour Pydrouchny, 4e du sprint,
12:14et 6e de la poursuite.
12:18Et c'est à chaque fois surtout le seul non français ou non norvégien
12:22dans les cérémonies des fleurs.
12:24Hier également, il y avait 3 français, 2 norvégiens et un ukrainien
12:29dans cette cérémonie des fleurs.
12:31Cette fois, on a inversé les choses.
12:333 norvégiens, 3 premières places, avec 2 français.
12:40Et donc cette photo symbolique, importante,
12:43politique aussi, de ce podium,
12:46avec le drapeau ukrainien de Dmitry Pydrouchny.
12:59L'absence de la Russie, évidemment,
13:01on en avait beaucoup parlé au début de la guerre
13:03entre la Russie et l'Ukraine,
13:05qui impacte évidemment le Biathlon,
13:07et l'Ukraine qui se déplace,
13:09qui impacte évidemment le Biathlon,
13:11et l'Ukraine qui se distingue régulièrement
13:14grâce à Pydrouchny donc,
13:16qui termine dans la cérémonie des fleurs.
13:18Le classement de cette course, on récapitule,
13:21le triplé norvégien et ce fameux match France-Norvège.
13:24Alexis, c'est bien de mesurer finalement dans ce match
13:27à quel point ce que réussissent les bleus
13:29depuis le début de la saison, c'est fantastique,
13:31parce qu'on voit à quel point ce n'est pas si simple
13:33d'aller les titiller, et l'équipe de France le fait
13:35depuis le début de la saison.
13:36Oui, on sent vraiment qu'on a un peu moins,
13:38c'est pas la même chose que chez les filles,
13:39on a un peu moins de cartouches dans la besace,
13:42si je peux le dire comme ça, face aux Norvégiens.
13:44En équipe de France, on peut compter aller sur 4,
13:47voire 5, alors que les Biathletes norvégiens,
13:49eux sont peut-être 6 ou 7, voire 8,
13:52quand on prend tous ceux qui sont en IBU Cup,
13:54à pouvoir aller gagner des courses.
13:56Et ça fait qu'au final, on a quand même
13:58une belle équipe de France qui rivalise
14:00et qui vient mettre la pression à cette équipe norvégienne,
14:02contrairement aux Allemands, contrairement aux Suédois,
14:05qui ne sont pas dans le coup, presque à chaque course.
14:08Samuelson avait fait un début de saison très correct,
14:10il est en train de se rater sur cette semaine d'Oberhof.
14:13Les Italiens ont disparu ?
14:15Les Italiens, j'attendais beaucoup de Giacomelle,
14:17cette saison, finalement, on ne l'a pas vue.
14:19Et puis sur le classement général, quand on regarde bien,
14:21on a Emilien qui est 3e, Eric qui est 4e,
14:24Samuelson, quand même, est là en 5e position,
14:26puisque comme je le disais, il a bien commencé.
14:28Mais on est heureux d'avoir une équipe de France
14:30qui vient mettre quand même en concurrence
14:32cette équipe norvégienne, qui sinon serait vraiment
14:34la seule au monde. Donc on peut se réjouir
14:38d'avoir des gars qui ne réussissent pas à chaque fois,
14:41mais qui réussissent quand même à aller chercher
14:43de superbes performances face à ces Norvégiens
14:45qui ont une méga équipe, c'est la Dream Team.
14:47Il faut arriver à faire face à ça.
14:49Anaïs, sentiments mélangés pour l'équipe de France,
14:53qu'est-ce qui ressort selon vous aujourd'hui ?
14:56C'est vrai que Quentin, cérémonie des Fleurs,
14:584e place, on a l'impression que c'est quand même
15:00une satisfaction. Eric, régulier.
15:02Fabien qui a appris, qu'est-ce que vous retenez-vous,
15:04qu'est-ce qui ressort de cette équipe de France
15:06aujourd'hui face à ce triplé norvégien ?
15:08Il me ressort que la course d'hier était magistrale
15:11et qu'aujourd'hui, il y a quand même des choses
15:13intéressantes à garder. Tout n'est pas acheté,
15:15loin de là. Quentin a vraiment fourni son effort
15:18sur le 4e tour, indéboulonnable.
15:20Il est resté aux avant-postes sur les skis.
15:23Malheureusement, c'est une balle qui sort
15:27et qui l'éjecte du podium.
15:30Eric qui fait une jolie remontée quand même.
15:34Ça reste des places aux Fleurs et c'est honorable.
15:37C'est vrai que c'est juste triste ce retournement
15:41de situation face aux trois Norvégiens
15:43maintenant sur le podium.
15:45Mais il y a des belles choses quand même.
15:47Fabien, il apprend. C'est vrai que c'était une situation
15:49qui était nouvelle pour lui en tête de la Coupe du Monde.
15:51Il avait passé des très beaux couchers.
15:53C'est vrai que j'aimerais avoir les sous-titres
15:56de ce qui se dit pendant ce tir.
15:59En vrai, j'ai l'impression qu'il y a plein de choses
16:01qui lui passent dans la tête à ce moment-là.
16:04Peut-être pas, peut-être que je me trompe.
16:06Mais je le vois vraiment.
16:08Revoyons-le ce tir. Je vais vous parler du premier debout.
16:10Le premier debout qu'on va revoir parce que c'est ce qui a fait basculer
16:12cette poursuite. Tout à l'heure, le tir debout
16:15avait également fait basculer la poursuite femme.
16:17Mais le premier debout a fait basculer cette course homme.
16:20On le revoit encore pour aller plus loin encore.
16:22Pourquoi cette fois-ci particulièrement Anaïs ?
16:25Vous avez l'impression que ce tir-là a provoqué énormément de choses.
16:28D'abord pour Fabien et tout le monde va arriver ensuite.
16:31Déjà, ce n'était pas si souvent que ça que je vois réellement
16:34le tir de Fabien à la télé.
16:36Mais j'ai quand même souvent vu Fabien s'entraîner
16:38au même endroit tous les deux.
16:40Je le connais quand même relativement bien.
16:42Et là, on le voit qui fixe cette cible
16:45avant de mettre les yeux dans les organes de visée.
16:48Pour moi, il est vraiment dans un moment où il se recentre.
16:51Il est sur son tir.
16:53Et malheureusement, le début commence bien.
16:56Et ensuite, il y en a une loin.
16:58Mais la suivante, elle est assez proche.
17:00Et là, il se reprend.
17:02Et pour autant, derrière, de nouveau une qui n'est pas loin.
17:05Malheureusement, le résultat...
17:07Ça fait quatre fautes.
17:09Lui, il le dit dans son interview.
17:11Il dit je lève la tête parce que je ne comprends pas
17:14pourquoi elle ne tombe pas.
17:16Ça montre quand même qu'il ne s'est pas rendu compte
17:18de la réalité des choses et qu'il est pris par quelque chose
17:20qui habite ce qu'il est en train de faire.
17:22Est-ce que c'est son esprit qui n'est pas forcément
17:24en train de penser à des situations,
17:26de dire je vais gagner ou quoi.
17:28Mais juste, c'est un ensemble de choses
17:30qui fait qu'à ce moment-là, vous n'êtes pas à 100%
17:32sur les détails, de dire j'appuie sur la détente,
17:34je vise pour que ça passe.
17:36C'est vraiment ça que je vais chercher.
17:38Et qu'il y a un décalage qui se crée
17:40entre ce qu'on pense voir et la réalité des choses
17:42où effectivement, on est à un centimètre à gauche
17:44au lieu d'être dans la cible.
17:46Et ça change tout.
17:48Parce que c'est vrai qu'il y a trois balles
17:50qui sont vraiment très proches
17:52de la cible, mais qui ne sont pas dedans.
17:54Et cette marge,
17:56cette différence
17:58est tellement fine
18:00que ça se joue toujours à des détails.
18:02Et moi,
18:04vraiment, de tout ce qu'on voit,
18:06je le traduis vraiment par
18:08pas quelque chose qui l'aurait vraiment mal fait,
18:10mais peut-être un tout petit manque
18:12d'attaque pour venir
18:14contrer cette situation
18:16un peu nouvelle pour lui.
18:18Là, il l'a presque pris
18:20de manière un peu passive, où il l'a laissé faire.
18:22Il s'est dit tout se passe bien,
18:24je contrôle la situation, je vais réussir.
18:26Au lieu peut-être de mettre
18:28je viens mettre un peu d'engagement
18:30pour venir dompter cette situation.
18:32Et finalement, en étant un tout petit peu passif
18:34sans s'en rendre compte, ça fait des erreurs
18:36qui ne sont à rien du tout à côté,
18:38alors que le tir aurait pu être excellent.
18:40On attend quant à Fion Mayer au micro de Tanguy,
18:42Émilien Jacquelin également, qu'on écoutera
18:44lui aussi, ses trois erreurs
18:46sur le premier tir debout,
18:48ce qui a fait basculer également sa course.
18:50Ça vous est déjà arrivé, Alexis,
18:52de vous retrouver dans cette position-là ?
18:54Oui, ça m'est déjà arrivé.
18:56Je me rappelle vraiment d'un tir
18:58à Ridana, quand j'étais plus jeune,
19:00sur une EBU Cup, où justement
19:02j'étais en tête d'une poursuite, et je suis arrivé,
19:04j'ai raté 4 balles sans m'en rendre compte,
19:06parce que c'est une situation qui m'a absorbé.
19:08Je n'y suis pas allé avec de la crainte,
19:10je n'ai pas pensé à la gagne,
19:12mais c'est plus, je me suis fait prendre un peu
19:14par tout ce que ça représentait,
19:16et ce tout petit manque
19:18de présence
19:20fait qu'au lieu
19:22d'avoir une acuité visuelle,
19:24une concentration visuelle, où vous êtes vraiment
19:26à 100% de vos capacités, vous êtes sur du
19:2880%, et en fait ce 80%,
19:30il vient créer le micro-décalage
19:32qui fait qu'en biathlon, si on n'est pas là
19:34vraiment au quart de seconde près,
19:36bien dans tout ce qu'on doit faire,
19:38la balle, elle ne vous fait pas de cadeau, elle est tout de suite dehors,
19:40ça ne marche pas tout seul,
19:42donc moi ça me fait penser un peu à ce genre de choses.
19:44Vous vous souvenez de ce à quoi vous avez pensé à ce moment-là,
19:46qui était négatif, les fameuses chances sur le paradis ?
19:48Non, justement, pas de pensée vraiment
19:50qui me venait m'aimer, mais plus
19:52une petite absence
19:54où j'ai laissé faire les choses naturellement
19:56sans venir y mettre la dose
19:58d'implication que je devais
20:00apporter pour que
20:02justement je garde le contrôle.
20:04Le match France-Norvège qui a tourné
20:06à l'avantage des Norvégiens aujourd'hui avec ce triplé,
20:08on attend Quentin Fillon-Maillet, Emilien Jacquelin
20:10au micro de Tanguy, alors on va marquer une courte pause
20:12et on est de retour pour accueillir
20:14nos deux biathlètes au micro de Tanguy, à tout de suite.
20:34Une poursuite folle et la revanche de la Norvège
20:36face à l'équipe de France au lendemain
20:38du triplé sur le sprint pour les Français,
20:40ce sont les Norvégiens qui signent
20:42un triplé avec l'I-Grade devant Tarjebø et
20:44Johannes, les Français présents dans la cérémonie
20:46des fleurs avec la quatrième place
20:48pour Quentin Fillon-Maillet, la cinquième pour Éric Perrault.
20:50Demain le biathlon, on y retourne
20:52pour les relais, relais mixtes simples
20:54et relais mixtes à Oberhof, ce sera juste
20:56après le Dakar, 10h10 demain le Dakar
20:58et ensuite le biathlon.
21:00Et d'ailleurs, dans quelques minutes, on file sur
21:02la sixième étape du Dakar avec énormément de rebondissements.
21:04Sachez qu'il y a eu plusieurs abandons
21:06aujourd'hui dans la catégorie auto
21:08comme dans la catégorie moto et Gerlain Chichery
21:10eu un taux des tonneaux
21:12très impressionnant, heureusement tout
21:14va bien pour Gerlain Chichery mais voiture
21:16fracassée est terminée pour le Dakar.
21:18On vous explique tout, images à l'appui dans quelques
21:20minutes. Avant cela, on retourne à Oberhof.
21:22Quentin Fillon-Maillet, quatrième, meilleur français,
21:24on le retrouve avec Tanguy.
21:26Quentin,
21:28quatrième place,
21:30toujours frustrant,
21:32une quatrième place,
21:34qu'est-ce que vous retenez de cette
21:36course ? On se disait qu'en partant
21:38premier, dans une situation que vous connaissez,
21:40c'était
21:42possible de gagner, surtout qu'on avait une stat
21:44100% des sprints
21:46que vous avez gagné avec poursuite
21:48derrière, vous avez gagné la poursuite.
21:50Il aurait fallu me le dire avant ça.
21:52Non, vous n'avez pas besoin de ça
21:54pour vous motiver.
21:56Il n'y a absolument pas eu de manque de motivation
21:58aujourd'hui, bien au contraire, ça m'a
22:00donné le sourire et l'énergie.
22:02La course d'hier, je suis
22:04vraiment très heureux de
22:06la victoire et très heureux de partir avec
22:08le Dosarin aujourd'hui. Malheureusement,
22:10ça a été un peu compliqué
22:12sur le tir, mais
22:14comme je l'ai dit hier,
22:16je suis en
22:18reconstruction, donc il faut encore
22:20que
22:22je me stabilise là-dessus.
22:24En tout cas,
22:26je me suis fait plaisir aujourd'hui.
22:28C'est clair que
22:30je suis passé à côté de sacrées belles
22:32opportunités au niveau du tir, notamment
22:34le dernier tir où
22:36avec le plein, ça sortait
22:38deuxième. Qu'est-ce que ça faisait face
22:40aux deux frangins, je n'en sais rien.
22:42En tout cas,
22:44il y avait quelque chose.
22:46Mais
22:48vraiment, ce sont des courses qui me font
22:50du bien à la tête
22:52et ça se construit petit à petit.
22:54J'espère qu'AeroPoling, ce sera vraiment
22:56les conditions du jour étaient quand même
22:58pas faciles.
23:00Le premier tir, j'arrive avec une rafale
23:02vendant le nez.
23:04Je me dis qu'on n'a vraiment
23:06pas eu ça depuis
23:08le début de la semaine.
23:10J'ai attendu un peu pour que ça passe
23:12et j'ai bien fait.
23:14Malgré tout, trop d'erreurs.
23:18Il y a encore une course demain.
23:20J'ai encore
23:22très envie.
23:24Avec la Norvège, triplé français, triplé
23:26norvégien, il faudra régler ça
23:28sur les relais mixtes.
23:30C'est clair qu'il fallait s'y attendre.
23:32C'est clair qu'ils ne laissent jamais
23:34deux opportunités de suite.
23:36Là, ils l'ont prise.
23:38Ils ont juste été
23:40meilleurs que nous au niveau du tir.
23:42Moi, si je faisais le 1 sur 1 aujourd'hui,
23:44on connaît le résultat.
23:46Mais c'est le biais long.
23:48Merci, Quentin.
23:50Le match finit demain. Les relais mixtes
23:52et la stabilisation, vous aviez commencé
23:54à l'évoquer hier.
23:56C'est pas si simple.
23:58Antoine Guigonna a réussi une magnifique remontée.
24:00Il y travaille, il nous le confirme.
24:02Encore une fois, sur cette course,
24:04on se rend compte que c'est sur les couchers
24:06que ça se joue pour lui.
24:08Les deux bouts, il fait une erreur par tir.
24:10Mais globalement, ça reste des deux bouts
24:12qui sont super acceptables par rapport
24:14à l'ensemble de ce qu'on a vu aujourd'hui
24:16sur le pas de tir, sur les tirs debout.
24:18Sur ce deuxième coucher, il prend deux erreurs
24:20parce qu'il se retrouve dans des groupes.
24:22C'est vraiment là qu'il a un gros travail
24:24à faire de stabilisation.
24:26Il a beaucoup travaillé là-dessus
24:28pendant la trêve.
24:30Il continue, je pense, au niveau du débrief
24:32à travailler avec Jean-Pierre.
24:34Il est conscient de ça.
24:36Et s'il arrive à trouver la clé,
24:38on peut avoir un super Quentin
24:40sur cette deuxième partie de saison.
24:42On est encore très loin de la fin.
24:44Il a tout. On sent au niveau du ski
24:46qu'il revient très compétitif.
24:48Il est capable de partir vite.
24:50C'est agréable à regarder en ce moment
24:52les courses de Quentin.
24:54Juste cette petite appréhension à chaque fois
24:56sur les couchers, on se dit que ça peut être
24:58le moment qui va le freiner.
25:00La belle remontée.
25:02Est-ce que c'est la plus belle ?
25:0422 places gagnées par Antonin Guigonnin.
25:06Partie 41e et qui termine 19e.
25:08Magnifique remontée.
25:10On le retrouve avec Tanki.
25:12Avec Antonin qui fait une des plus belles
25:14remontées du jour.
25:16Je pense.
25:18C'est la nouvelle prime de l'IBU
25:20pour le meilleur temps isolé
25:22de la poursuite.
25:24Je me suis jeté sur mon téléphone.
25:26J'ai vu 6e.
25:28Je me suis dit que je suis encore loin.
25:30Battu par Maxime Germain.
25:32Ce n'est pas ça
25:34le jeu des 2000 euros.
25:36Le jeu des 2000 euros,
25:38c'est le plus grand nombre de places reprises.
25:40Ce n'est pas le vainqueur de la poursuite du jour.
25:42C'est le règlement de l'IBU.
25:44Pour moi, c'est le meilleur temps.
25:46Selon ma lecture du règlement,
25:48vous êtes 2e
25:50derrière Maxime Germain,
25:52l'américain qui n'habite pas loin de chez vous.
25:54J'étais plutôt
25:56sur le temps isolé de la poursuite.
25:58C'est vrai qu'à l'époque,
26:00l'IBU faisait
26:02le climber of the day.
26:04Sur les réseaux sociaux.
26:06Si c'est ça,
26:08je suis battu quand même.
26:10Jeudi, 2000 euros
26:12dans tous les cas.
26:14Plus sérieusement,
26:16ça fait une belle remontée
26:18aujourd'hui
26:20après hier
26:22où vous n'avez pas pu participer
26:24à la fête.
26:26Ça fait du bien.
26:28Hier, j'étais frustré.
26:30Le temps-ski est correct.
26:32Je n'ai pas bien géré le tir.
26:34De voir tous les copains devant,
26:36j'étais un peu content
26:38mais surtout beaucoup déçu
26:40d'être au-delà de la 40e place.
26:42Aujourd'hui, quand je sors
26:44après 3 tirs,
26:46je lève la tête et je vois
26:483 combis françaises.
26:50Mixed feelings comme disent les anglais.
26:52Je suis un peu content d'être avec les copains
26:54mais ça veut dire aussi
26:56qu'ils ont dégringolé.
26:58C'était la fête
27:00hier dans le clan français.
27:02On s'éclate bien en ce moment.
27:04C'est cool.
27:06Coucou à Gilon
27:08qui a conduit le triplet français en IBU Cup.
27:10Quadruplet français en IBU Cup.
27:12Merci.
27:14Quadruplet français en IBU Cup
27:16du côté des filles.
27:18Mais c'est sérieux quand même
27:20pour Antoine Aguigona.
27:22C'est les remontées.
27:24Le nombre de places remontées.
27:26Il faut qu'il soit sûr de lui.
27:28Anne-Sophie a regardé aussi.
27:30Faites-nous confiance.
27:32C'est bien les remontées de places.
27:34Le plus grand nombre de places remontées
27:36de 2000 euros du côté de l'IBU.
27:38On retourne sur la zone mixte.
27:40En zone mixte avec Tanguy.
27:42Emilien Jacquelin s'est arrêté il y a quelques instants.
27:46Il y a un tir qui a complètement changé cette course.
27:48On en parlait avec Fabien.
27:50C'est le premier debout.
27:52Lui il en rate 4.
27:54Vous vous en ratez 3 avec une balle de pioche.
27:56Il y a eu un souci technique.
27:58Une balle s'est éjectée.
28:00J'éjecte ma troisième balle.
28:02J'étais 2 sur 2.
28:04C'est un tir posé.
28:06Construit.
28:08Avec beaucoup d'effort mental.
28:10Pour chercher le 5 sur 5.
28:12Malheureusement.
28:14J'éjecte cette troisième balle.
28:16Je n'ai pas été capable.
28:18De rester concentré.
28:20Et de continuer à faire le travail.
28:22Sur ce tir là.
28:24D'éjecter cette balle.
28:26Ça me sort de mon tir.
28:28Je n'ai pas été bon mentalement.
28:30Pour rester concentré.
28:32C'est là que je suis frustré.
28:34Sur le dernier tir.
28:36Alors qu'il y a un peu plus de vent.
28:38Je fais bien le travail.
28:40On apprend toujours.
28:42On vous a dit depuis le début de la saison.
28:44Jeter des courses.
28:46Pour moins que ça.
28:48Vous allez jusqu'au bout de la course.
28:50En vous donnant votre maximum.
28:52En allant grappiller quelques points.
28:54On pense au général sur cette fin de course.
28:56Chaque course est importante.
28:58J'ai envie de donner mon maximum.
29:00Comme je l'ai dit.
29:02On en parlait il y a quelques jours.
29:04Tant que je donne mon maximum.
29:06Et que le soir je peux me regarder dans la glace.
29:08C'est comme ça que j'avance.
29:10Que je progresse.
29:12Et que je vais donner mon meilleur chaque jour.
29:14Ce premier tir debout.
29:16Je suis frustré.
29:18De ne pas avoir réussi à garder mon calme.
29:20Je ne lâche plus aucune course.
29:22Ça reste une 11ème place.
29:24Si je ne me trompe pas en coupe du monde.
29:26Tout le monde a envie de donner son meilleur.
29:28C'est sûr qu'il y a une balle près.
29:30Ça pouvait finir 4ème comme 11ème.
29:32Pour terminer.
29:34On s'est gargarisé.
29:36Nous les premiers de votre triplé hier.
29:38Aujourd'hui les Norvégiens.
29:40Je ne sais pas si vous parlez un peu norvégien.
29:42Ils ont remis leur point sur leur i.
29:44Je ne sais pas comment on dit.
29:46Remettre les pendules à l'heure.
29:48Des choses comme ça en norvégien.
29:50On les connait.
29:52Ils sont très forts.
29:54Chaque athlète a ses propres capacités.
29:56Je suis là.
29:58Le meilleur biathlète.
30:00On peut dire du circuit.
30:02Johannes.
30:04Un des tout meilleurs de l'histoire de notre sport.
30:06Son frère aussi.
30:08C'est le biathlon.
30:10Chaque jour est différent.
30:12Ce n'est pas parce qu'on a fait un triplé.
30:14Qu'on allait le réitérer aujourd'hui.
30:16C'était notre envie.
30:18Ça reste du biathlon.
30:20Gestion des émotions.
30:22Gestion de l'effort.
30:24C'est comme ça.
30:26Tant mieux pour le sport d'un côté.
30:28On voit certaines nations.
30:30Comme l'Ukraine.
30:32Qui pointent le bout de leur nez.
30:34Tant mieux pour notre sport.
30:36Quand on joue le podium du classement général.
30:38Est-ce qu'il faut se reposer.
30:40Un dimanche à Oberhof.
30:42Parce que le mois est long.
30:44Ou est-ce que vous avez envie de courir ?
30:46En toute sincérité.
30:48Je sens que je ne suis pas dans un état.
30:50De fraîcheur optimale.
30:52Je suis allé m'entraîner.
30:54Dans le Nord la semaine passée.
30:56Déjà sur Oberhof.
30:58On a eu des très beaux jours.
31:00En France.
31:02Je ne les ai pas forcément vus.
31:04Avec le soleil et le beau temps.
31:06J'ai déjà l'impression d'être.
31:08En deuxième semaine de coupe du monde.
31:10Il faut faire attention à ça.
31:12Ça peut vite être de l'énergie.
31:14Emmagasinée.
31:16Il va manquer en troisième semaine.
31:18On va en discuter avec le staff.
31:20L'objectif c'est d'être en forme.
31:22Pas seulement pour les courses individuelles.
31:24Mais aussi pour ce relais masculin.
31:26Qui nous tient tant à cœur.
31:28Merci Emilia.
31:30Relais mixte demain.
31:32On va surveiller ça.
31:34Vous la donnez dès que possible.
31:36On marque une courte pause.
31:38Le Biathlon laisse place au Dakar.
31:40On prend quelques degrés au thermomètre.
31:42On prend quelques tonneaux également.
31:44Malheureusement.
31:46Ça s'est mal passé aujourd'hui.
31:48On fait un point complet.
31:50Juste après une courte pause.
31:52Cette sixième étape qui a été redoutable.
31:54A tout de suite.

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