Category
🗞
NewsTranscription
00:00Alors, venons-en justement à l'Algérie, Doualem, influenceur ou plutôt propagandiste de haine algérien
00:06qui avait été, je le rappelle à nos auditeurs et téléspectateurs, expulsé jeudi dernier vers l'Algérie.
00:11Finalement, il a été renvoyé en France le jour même.
00:14Il a vu sa détention provisoire prolongée, mais enfin, à un moment, il sera libre.
00:17Face à cette énième humiliation, chacun y va de sa proposition, Sylvain Maillard.
00:21Gérald Darmanin veut revenir sur la dispense de visas dont bénéficie la nomenclature algérienne.
00:25L'ancien Premier ministre Gabriel Attal dit qu'il faut dénoncer les accords de 68
00:29et beaucoup de Français, en tout cas certains, se demandent quand est-ce qu'on va passer des paroles aux actes.
00:33Je suis d'accord avec les deux, avec ce qu'a proposé Gabriel Attal,
00:36l'abrogation de l'accord de 68, tout simplement,
00:40qui est un accord qui déroge aux droits classiques d'immigration en France.
00:47Je pense qu'on a passé une période et qu'il est normal d'avoir un rapport classique avec l'Algérie.
00:52Je suis d'accord aussi avec Gérald Darmanin qui propose la fin des visas.
00:58Qu'on soit très clair, en fait, sur des visas diplomatiques
01:02qui permettent aux uns aux autres de la nomenclature algérienne
01:06de pouvoir se promener comme ils le souhaitent en France et en Europe.
01:10Donc oui, il faut une pression extrêmement forte à l'heure actuelle.
01:13Oui, le gouvernement de Théboune a décidé que taper sur la France
01:20lui permettait de se maintenir au pouvoir.
01:23Donc nous, je crois qu'on a une réaction très forte parce qu'on a changé d'époque.
01:26On n'est plus dans l'époque où, tout simplement, on entretient une relation
01:30et puis, au fond, on a des amis un peu agités.
01:33On est dans une relation extrêmement dure en géopolitique.
01:36On le voit très bien à l'image de ce qui se passe aux Etats-Unis, mais ailleurs.
01:40Il faut maintenant être très pragmatique avec l'Algérie.
01:44Il faut un rapport de force.
01:46Ce n'est pas nouveau tout cela.
01:47Il a fallu attendre 50 jours pour qu'il y ait une première réaction sur Boalem Sansa.
01:51C'est-à-dire qu'on retient un écrivain français,
01:53mais on nous donne un influenceur, un propagandiste algérien sur notre sol.
01:56Ce n'est pas tout à fait vrai parce que beaucoup de travail diplomatique
01:59a été fait pour accéder, pour pouvoir aider...
02:04Pour quel résultat aujourd'hui ?
02:05Pour un résultat extrêmement faible, je suis d'accord avec vous.
02:08C'est pour cela qu'il faut passer à une autre étape et dire qu'on a changé d'époque
02:11et il faut absolument un rapport de force très fort avec l'Algérie.
02:15Vous savez, on est la sixième puissance mondiale en France.
02:17Les Algériens ont plus à perdre d'une rupture diplomatique avec les Français
02:21que les Français avec les Algériens.
02:22Vous en êtes sûr ?
02:23Est-ce qu'il n'y a pas une crainte de la part de l'exécutif
02:25qu'il y ait une communautarisation de ces tensions entre Paris et Alger,
02:28qu'il y ait un risque sur notre sol ?
02:30Il faut arrêter de craindre beaucoup de choses,
02:33y compris de craindre de ce qui peut se passer dans la situation d'Algérie
02:36en se disant que si ce n'est pas ce pouvoir-là,
02:38même s'il nous est quelque part hostile,
02:40ce pourraient être les islamistes.
02:42Je crois qu'il faut arrêter d'intégrer les craintes.
02:45Quel est l'intérêt des Français ?
02:47L'intérêt des Français est tout simplement de se faire respecter
02:50et de faire en sorte que nos obligations de quitter le territoire,
02:53nos OQTF, on en a un peu plus de 7000 algériennes, soient reprises.
02:56Quand on renvoie un influenceur qui a un passeport biométrique,
03:00il rentre en Algérie, il est hors de question que l'Algérie le refuse.