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00:00Générique
00:15Bonsoir à toutes et à tous, le 20h30 sur la CRTV, voici les titres du journal.
00:23L'empreinte du numérique dans la commande publique.
00:27Migration progressive des procédures vers la plateforme COLEPS.
00:30Après la phase de vulgarisation, le calendrier des opérations est connu.
00:34Ibrahim Talbamala, ministre délégué à la présidence chargée des marchés publics, est l'invité de ce 20h30.
00:40Une femme prend les rênes de l'hôpital La Quintinie,
00:43le docteur Marie Solange, Dom et Bonguet, installés dans ces nouvelles fonctions
00:48par le ministre de la Santé publique.
00:50Ambiance et feuilles de route dans ce journal.
00:57Un séjour en terre sainte plus confortable pour les pèlerins du Hadj.
01:01Raison d'être de la visite de travail du ministre de l'administration territoriale à Jeddah.
01:05Et déjà des retombées.
01:07Explication des enjeux de la convention signée entre Paula Tangandji et son homologue saoudien dans cette édition du 20h30.
01:13Mesdames et messieurs, merci de vous informer sur nos antennes.
01:16Commençons donc le journal par ce grand bond vers le digital opéré pour améliorer la gestion de la commande publique.
01:24Le calendrier retenu pour la mutation progressive des procédures en ligne est connu.
01:29Et c'est un virement décisif qui marque la finalisation de la deuxième phase de la vulgarisation de la plateforme COLEPS.
01:36Le point des opérations en cours.
01:38Daniel Monanga.
01:40La migration concerne 24 administrations au total.
01:44Toutes engagées à passer progressivement leur commande publique en ligne dès 2025 via la plateforme COLEPS.
01:51En termes de transparence déjà, en termes de disponibilité de l'information.
01:58Tout le monde a la même information au même moment.
02:01L'information est disponible partout.
02:04Qu'on soit à Yaoundé, qu'on soit au village, qu'on soit à l'étranger.
02:07Plus il y a la transparence, plus il y a la concurrence.
02:10Et plus il y a la concurrence, plus on a la possibilité d'avoir un service de meilleure qualité à un prix plus intéressant.
02:20La forme électronique d'exécution des opérations sera adoptée dans tous les chefs lieux de région.
02:25Une carte d'accès à la plateforme Cameroon Online e-Procurement System est au point.
02:31Le soumissionnaire peut parcourir toute la plateforme COLEPS.
02:34Le COLEPS choisit là où il veut soumissionner et il vient acquérir le certificat.
02:38Le certificat électronique nous vient de l'autorité gouvernementale de certification qui est l'Antic.
02:44L'énergie électrique et la connexion Internet peuvent susciter quelques inquiétudes dans le basculement vers le numérique.
02:50Le serveur ultra performant est renforcé par un groupe électrogène.
02:54Dispositif parait donc aux contraintes locales.
02:58Et pour un complément d'information, j'accueille comme annoncé
03:02le ministre délégué à la présidence chargée des marchés publics, Ibrahim Talba.
03:07Madame, monsieur le ministre, bonsoir et bienvenue.
03:10Monsieur le ministre, en des mots plus simples, c'est quoi la plateforme COLEPS ?
03:16La plateforme COLEPS, le nom c'est d'abord Cameroon Online e-Procurement Programme, Système.
03:27Et ça permet de pouvoir avoir un système d'enregistrement des différentes commandes en ligne de manière rapide.
03:40Monsieur le ministre, la campagne de vulgarisation en cours, dont la deuxième phase vient d'ailleurs de sa chevêle,
03:48cible les maîtres d'ouvrage. Comment est-ce qu'ils accueillent ces opérations ?
03:53Les maîtres d'ouvrage ont été très enthousiastes, pour la plupart, et d'autres sont un peu réticents.
04:01Mais l'enthousiasme est plus débordant que la réticence,
04:09parce que ça améliore le système des marchés publics en termes de célérité, en termes d'irréversibilité,
04:17mais également en termes de stockage des données, ce qui permettra un jour de trouver un élément si on en a besoin.
04:27Pour l'exercice 2025, 13 départements ministériels doivent intégrer le système COLEPS, en plus des 11 premiers.
04:36Comment allez-vous conduire ces opérations concrètement ?
04:39Nous souhaitons conduire ces opérations de manière progressive.
04:43La progressivité est toujours une bonne chose, et c'est la raison pour laquelle nous commençons en 2025.
04:51En 2025, ça nous permet d'aller de manière sûre, à pas lent.
04:59En 2025, on fait une étape. En 2026, on pourra gérer tous les autres types d'acteurs qu'on n'a pas pu encore prendre en compte.
05:12Et c'est en 2027, compte tenu de la progressivité, qu'on va arriver au tout numérique.
05:20Qu'est-ce qui va se passer avec les acteurs qui manifestent encore une certaine réticence ?
05:27Vous allez les exclure de la commande publique ?
05:30Non, il n'est pas question d'exclure, il est question de les reprendre en charge, en main,
05:36et leur permettre de comprendre le bien fondé.
05:39Parce qu'en réalité, c'est dans leur intérêt qu'ils doivent s'arrimer à la nouvelle donne
05:46qui permet d'améliorer la célérité dans le traitement des dossiers.
05:51Alors, vous parlez de célérité. Justement, monsieur le ministre,
05:54qu'est-ce qui nous garantit que la numérisation des procédures des marchés publics va améliorer la gouvernance dans ce secteur ?
06:03Eh bien, ça va améliorer la gouvernance parce qu'il y a d'abord au niveau des dossiers d'appel d'offres
06:11et de lancement des appels d'offres, tout le monde aura la même information.
06:15Et tout le monde pourra soumissionner.
06:18Et cette facilité va faire en sorte qu'il y ait un choc au niveau des soumissionnaires.
06:25Et à ce moment, chacun défendant ses droits pourra aller dans la bonne direction.
06:32Alors, on a parlé d'un calendrier qui a été défini pour ce basculement vers la numérisation des procédures.
06:39Est-ce qu'on peut avoir les dates clés de cette procédure ?
06:44Les dates clés, le point de départ, c'est 2025.
06:47C'est la raison pour laquelle nous avons souhaité lancer cette opération
06:51en même temps que le lancement budgétaire pour qu'on ait l'entièreté de l'année réservée à cette opération.
06:59Pour 2025, on va essayer d'améliorer.
07:05On passe de 24 acteurs et maîtres d'ouvrage à plus,
07:13de telle sorte que, de manière progressive, on avance.
07:17Avant, on avait 11 acteurs et on en a maintenant 20.
07:23À ce niveau, on prend aussi dans les domaines ceux qui sont porteurs de grands projets,
07:30par exemple la santé, l'éducation, les infrastructures,
07:35et faire en sorte qu'en volume comme en valeur, nous avons embrassé la totalité par année.
07:44Que pouvez-vous nous dire, M. le ministre, sur le sort qui est réservé aux soumissionnaires potentiels
07:50qui sont dans l'arrière-pays, où il n'y a pas Internet, par exemple?
07:54Il n'y a pas Internet, mais je crois qu'Internet arrive progressivement.
08:01Mais on a les téléphones et avec les portables, on peut également soumissionner
08:08et nous avons la possibilité de joindre tout le monde.
08:12Ibrahim Talba Mala, ministre délégué à la présidence chargée des marchés publics,
08:17merci d'avoir répondu aux questions du 20-30.
08:20C'est moi qui vous remercie.
08:22Pour rester avec nous, M. le ministre, je vous invite à suivre cette actualité à Douala.
08:26C'est un fait inédit. Une femme directeur de l'hôpital La Quintinie,
08:31le docteur Marie Solange Ndom Ebongemanga, a été installée dans ses nouvelles fonctions ce lundi
08:37par le ministre de la Santé publique, le docteur Manaouda Malachi,
08:42cérémonie en présence des autorités locales et des personnels de l'hôpital.
08:46Flore et Coulin pour le compte rendu.
08:50Et l'histoire tient ce 13 janvier 2025, date d'installation de la première femme
08:56directeur de l'hôpital La Quintinie, vieux de 94 ans.
09:00Un symbole fort, mais surtout un challenge pour celle qui porte aujourd'hui
09:05l'hôpital La Quintinie de Douala.
09:07C'est un personnel reconnaissant, c'est un personnel motivé qui prend terrain aujourd'hui
09:12pour pouvoir faire de ce patrimoine national de La Quintinie,
09:17un lieu d'accueil et d'excellence pour les soins de qualité pour les populations tamournaises.
09:23La cérémonie d'installation a été l'occasion pour la tutelle
09:27de rappeler les recommandations du gouvernement en matière de prise en charge.
09:32L'hôpital La Quintinie de Douala doit continuer à incarner l'excellence,
09:39la rigueur et la compassion dans la prise en charge des patients.
09:45Nous serons toujours à vos côtés pour apporter, comme par le passé madame le directeur,
09:51le soutien nécessaire à la réalisation de vos objectifs.
09:56Pour sa part, le Ngundo s'est dit satisfait du choix porté sur cette professionnelle aguerrie.
10:02Place au travail à présent pour le docteur Marisol Ange-Dôme et Bonémanga.
10:08Un éminent universitaire camerounais récompensé à l'étranger,
10:12le professeur Eugène Sobgui, spécialiste en endocrinologie,
10:17est désormais membre de l'Académie nationale de médecine de France.
10:21Lors de sa cérémonie de cooptation, l'illustre chercheur avait à ses côtés
10:25l'ambassadeur du Cameroun en France, André Magnus Ekoumou.
10:30Séverin Allégambélé.
10:33L'admission du professeur Eugène Sobgui, comme membre correspondant étranger
10:37à l'Académie nationale de médecine en France, ouvre la voie à une institution de renommée mondiale
10:43dont le rôle est de faire évoluer les pratiques médicales.
10:46Elle a pour mission de nourrir la connaissance pour mieux aider et développer l'art de guérir.
10:59Vu de Cameroun, l'Académie nationale de médecine en France,
11:02c'est la reconnaissance de l'effort collectif des chercheurs.
11:05C'est une institution au travers de laquelle on doit contribuer à l'avancement
11:12de l'impact de la médecine sur la santé des populations.
11:16Dans l'ensemble, il y a un intérêt certain à appartenir à ce regroupement d'académiciens.
11:21Les universitaires sont bien formés, qui peuvent accéder à des institutions
11:25comme celles-ci qui sont de renommée internationale.
11:28Au sorti de la séance inaugurale, l'ambassadeur du Cameroun à Paris
11:32a organisé une session d'accueil du professeur Sogui à la dimension de son rang.
11:48Vous regardez le 21-30 sur la Sierre TV.
11:51Ouvrons maintenant cette page spéciale consacrée au défi majeur de l'année 2025 qui commence.
11:57En bonne place, la réhabilitation de la Société Nationale de Raffinage.
12:01Les contours sont d'ailleurs détaillés dans le programme économique, financier,
12:06social et culturel du gouvernement.
12:09Pour cette réhabilitation, l'État a besoin de 50 milliards de francs CFA.
12:13Contexte et perspective, Cyril Kingembeppe.
12:18La remise à flot de la Sonara est une question de souveraineté énergétique pour le Cameroun.
12:23En 2024, le pays a importé plus d'un million 600 000 tonnes métriques de produits pétroliers.
12:28Quand on sait que sur le marché international, un baril l'équivalent de 159 litres coûte 44 000 francs CFA,
12:35il faut être efficace.
12:37Nous serons plus obligés d'importer l'eau brut.
12:41Par conséquent, on pourrait s'attendre à avoir au minimum l'eau brut du carburant à la pompe de moitié du prix actuel.
12:48Et un prix du carburant qui arrive à ce niveau a des conséquences sur l'industrie,
12:53en termes de facteurs de production, sur les transports, les biens et les personnes,
12:58dont naturellement une diminution considérable de l'inflation.
13:04Réhabiliter la Sonara coûte 250 milliards de francs CFA.
13:08Depuis 2022, et la loi autorisant une taxe de 47 francs CFA par litre de carburant acheté,
13:14la Sonara a gardé dans un compte près de 353 milliards de francs CFA pour payer sa dette, environ 780 milliards.
13:22Lorsque vous ne pouvez pas créer des raffineries pour transformer ce pétrole,
13:26pour capitaliser en termes de recettes des produits pétroliers,
13:31c'est clair que vous aurez toujours des problèmes de trésorerie et des problèmes de budget.
13:36En Afrique centrale également, le fonctionnement optimal de la Sonara
13:40permettra de mieux gérer les réserves de change de la CEMAC,
13:43pour lesquelles le Cameroun contribue à hauteur de 80%.
13:48Des raisons de sécurité et de santé publiques ont conduit à l'interdiction du whisky en sachet au Cameroun.
13:55Plusieurs sursis ont déjà été accordées aux producteurs pour la mutation vers des conditionnements plus appropriés.
14:05Comment donc en finir avec ces liqueurs dangereuses ?
14:09Esquisse de réponse avec Agnès Solange à Bosolo.
14:14Les producteurs ont encore deux mois pour remplacer les cuves en plastique par les cuves en inox,
14:19selon le dernier ultimatum du gouvernement, qui date d'octobre 2024.
14:24Une mesure qui vise d'abord à moderniser l'outil de production et sortir les bribis galeuses de la filière.
14:30Nous avons produit tous, suivant les standards internationaux et l'alimentation pour les normes.
14:39Une dizaine d'entreprises qui devra finaliser la migration du conditionnement des whisky en sachet vers les conditionnements en bouteille.
14:47C'est en 2026 que prendra fin le délai supplémentaire que le gouvernement a accordé aux producteurs à cet effet.
14:54Nous avons des missions de contrôle, parfois conjointes, pour se rassurer que sur le terrain, sur les sites de production,
15:04il n'y a plus de whisky dans les sachets à des volumes inférieurs à 30 milliers.
15:11De plus, ces produits sont souvent vendus sans contrôle de qualité, un risque pour les consommateurs.
15:17La modification à l'urgence de la norme sur les spirituels.
15:23Donc des sachets pour le conditionnement dans les bouteilles.
15:29En attendant donc le passage du whisky en sachet aux bouteilles miniaturisées,
15:34les consommateurs devront faire le choix rationnel de leur santé et de leur vie.
15:41Une habitude que nous vous conseillons, cette fois fortement, c'est la consommation du made in Cameroun,
15:47dans les alimentaires, cosmétiques et autres,
15:50parce qu'à l'observation le fait maison reste plombé par de nombreux manquements liés notamment au marketing,
15:56à l'emballage ou encore à l'accès au marché.
15:58Les défis de la compétitivité de ces produits locaux avec Daoud Moulion.
16:04Le made in Cameroun déploie ses efforts, mais peine à trouver la place qu'il mérite sur le marché national et international.
16:12Ce sont des très bons produits à la base.
16:15Malheureusement, les consommateurs n'ont pas accès à ces produits.
16:19Certains de ces produits sont vendus dans les stations de service,
16:22mais quand tu pars au supermarché, tu ne les retrouves pas.
16:25Les acteurs qui influencent le made in Cameroun sont en train de prendre conscience.
16:30Il s'agit de l'Etat, il s'agit des acteurs, eux-mêmes c'est-à-dire les entrepreneurs, mais il s'agit aussi des consommateurs.
16:36Au chapelet des défis, inspiré de ces difficultés, le marketing, le packaging et l'accessibilité
16:43qui impactent les prix encore loin de portée pour certains produits camerounais.
16:48Le vent produit au Cameroun coûte moins cher que le vent importé,
16:52mais certains produits comme le produit de la mode sont bien plus chers au Cameroun qu'ailleurs.
16:58Si par exemple la farine fait à base du manioc est produite au Cameroun et le packaging coûte 1500,
17:06combien de Camerounais peuvent acheter un kilo de farine à 2500 ? Très peu.
17:10Que les entrepreneurs réduisent les coûts en utilisant la technologie.
17:14Nous devons trouver tous les mécanismes pour pouvoir empêcher que les produits frélatés d'origine douteuse à technologie élémentaire
17:24viennent faire concurrence à cette jeunesse qui a envie, qui ne peut pas créer un autre produit made in Cameroun à technologie élevée.
17:32Ou alors des subventions de l'État.
17:35Des politiques et actions auxquelles devrait se joindre une bonne dose de patriotisme économique
17:41afin que le made in Cameroun gagne véritablement ses parts de marché en national et en international.
17:49Et le made in Cameroun fera partie des priorités de l'agence de promotion des exportations que le Cameroun ambitionne de créer,
17:57objectif d'ensifier le commerce extérieur tout en répondant aux défis d'internationalisation des entreprises.
18:05Dans cette perspective, les marchés de la CEMAC, de la CEAC et de la ZLECAF présentent d'énormes opportunités.
18:13Le Cameroun s'apprête à franchir une nouvelle étape dans la promotion de son commerce extérieur
18:20en mettant sur pied une agence de promotion des exportations, la PES.
18:24Inscrite dans la stratégie nationale de développement 2020-2030,
18:28cette structure ambitionne de hisser le label made in Cameroun au rang des marques compétitives à l'échelle régionale et internationale.
18:37La PES aurait pour mission de renforcer les capacités des entreprises, de les accompagner dans l'amélioration de leurs produits,
18:43tout en répondant aux exigences des marchés étrangers comme les normes, le packaging ou encore les certifications.
18:50Pour attaquer des marchés comme ceux de la zone de libre-échange continentale africaine,
18:55cette agence devra développer des missions d'exploration commerciale
18:59afin d'identifier les opportunités et d'établir des connexions directes entre producteurs locaux et distributeurs étrangers.
19:07Un des rôles essentiels de la PES serait de diffuser des données statistiques fiables sur les débouchés commerciaux.
19:13Cela pourrait permettre aux opérateurs de mieux s'adapter aux besoins spécifiques de chaque marché.
19:19Mais la PES ira plus loin en établissant...