Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 15/01/2025.
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00:00:00C'est l'équipe de la noche, bonsoir, Coupe d'Espagne ce soir, le Barça et l'Atletico
00:00:23Madrid se sont qualifiés, en revanche en Coupe de France, Lyon bye bye ce soir, éliminés
00:00:28par une D5, on aura un petit focus là-dessus, puis Paris a un peu tremblé face à Espagne,
00:00:34club de D5 également, qui évolue d'ailleurs dans la même division, le même championnat
00:00:38que le club de Bourg-Ager, qui est éliminé, on aura l'occasion évidemment d'en reparler,
00:00:42page Dakar, voyez le menu, présentation express de nos invités, résistez à cela,
00:00:46à recharger, c'est un acteur hollywoodien qui est le président de l'équipe du soir,
00:00:49regardez cette présentation, vous connaissez à peu près tous les personnages, Stéphane
00:00:52Guy, le général, Rico Blanco de La Plata, qui vit un moment de grâce avec son Barça,
00:00:58le commissaire Valentin qui est silencieux comme ça, bonsoir, bonsoir, bonsoir, et puis
00:01:01un petit rookie, qui dit rookie, dit jingle, Tidiani, Embo, bonsoir Tidiani, salut mémé,
00:01:08salut tout le monde, dit pot de l'amitié aussi, ailleurs directement, tweet de Grégory
00:01:19Schneider, j'arrive, bon Tidiani on a ravi de vous avoir, pour les téléspectateurs
00:01:24de l'équipe 21, vous officiez sur l'équipe de choc, voilà, tous les après-midi, la
00:01:30chaîne d'équipe 21, on a maintenu la fréquence, l'équipe TV c'est pour les anciens, j'ai
00:01:37le droit je suis là depuis 98, Virginie Saint-Cyli, bonsoir Virginie, au boulot, la Coupe d'Espagne,
00:01:43le Barça qualifié, la Critico, un résumé d'abord du Barça, allez le Barça, on commence
00:01:48par le Barça, le Barça qui a fait un carton, premier but très rapide dès la 3ème, but
00:01:53collectif avec Pedry qui accélère avant de servir Olmo, l'Espagnol donne à Gavi
00:01:57qui ajuste au ras du poteau, Jules Koundé va doubler la mise sur un ballon de Gavi qui
00:02:02laisse passer pour Yamal avant de récupérer sa passe piquée derrière, la combinaison
00:02:06est absolument parfaite, le Français marquera encore avant la pause mais but refusé pour
00:02:10hors-jeu, finalement c'est Rafinha qui mettra le 3-0 à la 59ème en profitant d'une frappe
00:02:16de Yamal qui est contrée d'abord, Ferrand Torres va participer au festival servi par
00:02:21Olmo après un corner, et puis l'ami Yamal est bien lancé par Fermin Lopez à droite,
00:02:29ça fait 5-1 le score final.
00:02:31Eric, il y a des moments comme ça dans une saison, on sait que votre coeur bat la chamate
00:02:36pour le Barça, il y a des moments où on est dans la zone, on est bien, on s'installe,
00:02:41on regarde le Barça.
00:02:42Non mais le jeu, oui enfin, ils ont déjà fait des matchs même si les premières mi-temps
00:02:46comme le 4-1 contre le Bayern ou le Real, c'est vrai que le Barça aurait pu être mené
00:02:51mais ils ont déroulé.
00:02:52Non mais c'est un jeu fantastique, collectif pour moi, ça ressemble à un tofu sucré-salé
00:02:57caramélisé, c'est de l'épicerie fine.
00:02:59Je me demandais Eric, pourquoi le Barça ?
00:03:02Parce qu'Eric Blanc c'est très normal, c'est l'automne, tu ne peux pas me poser
00:03:06la question après l'émission, parce qu'il y a des bons spectateurs qui viennent, pourquoi
00:03:13le Barça Eric Blanc ?
00:03:14Parce qu'à 11 ans, 12 ans, j'étais pro Ajax, Johan Cruyff, 73 il part, Muskens le
00:03:21rejoint, Cruyff c'est la légende, j'ai découvert le Barça, j'avais deux amis
00:03:25espagnols qui vivaient au 9ème étage dans un HLM qui jouaient au foot avec nous, dont
00:03:30un mec qui est romancier en Espagne à Barcelone, Sergi Pamiès qui a sorti des bouquins, c'est
00:03:36son métier depuis 30 ans, c'est pour ça que j'ai suivi après Barcelone.
00:03:39Donc si Cruyff avait signé à 3, tu vois ?
00:03:42Oui, après il fallait la qualité du football, je ne dis pas que 3 n'a pas une qualité.
00:03:48C'est une bonne question.
00:03:50L'Atletico de Madrid qualifié, succès tranquille les mains haut du guidon, victoire 4 à 0
00:03:55contre Hellcheek.
00:03:56Oui, victoire très facile là aussi, première occasion et tout de suite but pour l'Atletico,
00:04:01c'est à la 8ème minute, le centre, le contrôle de Sorlotte et puis la frappe, c'est lui
00:04:07encore Sorlotte qui va faire le break à la 29ème sur pénalty, facilement transformé.
00:04:13Riquelmet marque un golasso pour le 3-0, tenez-vous bien, gros pétard dans la lucarne
00:04:20à la 61ème.
00:04:21Ça te plaît ça hein Guillaume Smuffi ? Le gros pétard dans la lucarne ? Le gros pétard
00:04:25bien sûr.
00:04:26Et à la 61ème, Julien Alvarez verrouille le tout.
00:04:29Non à la 75ème, je dis n'importe quoi, voilà 4-0.
00:04:33Quand je vois Sorlotte marquer un but, je pense à l'île Atlético-Madrid.
00:04:38Pourquoi ? Parce que ce soir-là, il a quand même tout ce qu'il voulait, incroyable alors
00:04:43qu'il est quand même plutôt habile globalement.
00:04:45Je peux demander à Éric Blanc, pourquoi cette haine d'Atletico ? Moi, je n'en parle
00:04:50jamais.
00:04:51On ne parlait jamais, ils vont être champions d'Espagne ? Peut-être un point d'avance
00:04:54sur le Real, rien n'est fait, 5-6 sur le Barça.
00:04:5715 victoires, c'est une série historique pour l'Atletico.
00:05:00Ils peuvent l'être surtout qu'ils reçoivent Barcelone et le Real, ils reçoivent les deux.
00:05:07Qu'est-ce qui fait le plus de mal ? Être battu par le Barça ou par l'Atletico de Madrid ?
00:05:11Par le Real, c'est-à-dire ?
00:05:14Non, il vaut mieux être battu par l'Atletico de Madrid que le Real, oui.
00:05:18Le Real, ça fait toujours mal.
00:05:20Bon, la Coupe d'Espagne, c'est un train qui arrive à l'heure.
00:05:23Or, j'ai beaucoup de choses à vous dire sur les 16ème de finale de la Coupe de France.
00:05:26Espalie, club de dessin, club de National 3, affrontait le PSG, partie délocalisée.
00:05:32On en a parlé, on en a parlé, donc c'était du côté de Clermont.
00:05:34A priori, il n'y avait pas de match.
00:05:37Sauf que, à peine 3 minutes de jeu et les Parisiens étaient déjà menés.
00:05:41Et oui, ça part du centre de Mésabert sur la gauche.
00:05:44Et puis, Jexi, je m'excuse si je prononce mal le nom, va profiter d'une très mauvaise sortie d'Arnaud Tenasse.
00:05:53Ils égalisent quand même à la 37ème les Parisiens sur une frappe un petit peu écrasée de Warren Zahir-Emery.
00:05:59Ils prennent ensuite l'avantage à la 67ème grâce à l'accélération de Barcola, servie par Joao Neves.
00:06:04Le centre est repris par Désiré Doué.
00:06:06Maxence Fournelle rebat les cartes tout de suite après en deux temps sur un ballon mal dégagé par Axel Tappe.
00:06:11Et Barcola sauve le PSG en toute fin de match sur un centre de Nuno Mendes mal repoussé.
00:06:16L'attaquant pousse au fond et Gonzalo Ramos va marquer sur pénalty, ça fera 4-2.
00:06:20Score finale donc 4 buts à 2, Paris donc se qualifie pour les 8ème du final.
00:06:23Ce qui vous a surpris là, ou ce qui vous surprend encore, c'est quoi ?
00:06:26C'est le niveau des amateurs d'Espalier ou le niveau des pros du Paris Saint-Germain ?
00:06:30J'appelle tout de suite l'habillage de l'Américaine.
00:06:32Tidiani, promet de corder, dans ce match, comme ça, vous sortez de ce match, vous dites quoi ?
00:06:36Surprenant le niveau du Paris Saint-Germain ou surprenant le niveau de ses amateurs, Tidiani ?
00:06:39D'abord le niveau des amateurs.
00:06:40Amateurs ?
00:06:41Mais non, non, non.
00:06:42C'est quand même celui du PSG.
00:06:44Ah, vous avez plus envie de parler du PSG ?
00:06:46Forcément.
00:06:47Le PSG vous a interpellé.
00:06:48Guillaume, amateur ou PSG ?
00:06:51Moi, j'ai envie de parler des amateurs.
00:06:53Amateurs ?
00:06:54On a plein le dos de parler du PSG.
00:06:55Ok, amateurs, d'accord.
00:06:57Cremiture du peuple, comme du film.
00:06:59Stéphane ?
00:07:00Bien sûr, les amateurs, l'exception française.
00:07:02Les amateurs, ok.
00:07:03Eric, amateur ou pro ?
00:07:04Moi, j'ai un problème parce que le niveau des amateurs en N3, je ne le connais pas.
00:07:08D'accord, ok.
00:07:11Il faut venir à Alençon le week-end, Eric.
00:07:12Il faut changer un peu d'habitude.
00:07:13Alençon, c'est pas vraiment N3.
00:07:14Eric est perché, voilà.
00:07:17Non, vous serez auditeur libre, c'est pas grave.
00:07:20On peut se faire, président, un petit duel avec Tidiani.
00:07:22L'autre, qui veut provoquer de vieux briscats ?
00:07:24Stéphane ou Guillaume ?
00:07:25Vous pouvez lancer, évidemment, le jingle.
00:07:27Vous adressez à votre égé.
00:07:33Ne paniquez pas, maman.
00:07:34Je n'étais pas à l'aise.
00:07:35Non, mais ils le sentent.
00:07:37Attention.
00:07:38Tidiani, vous l'affrontez qui ?
00:07:40Un Guy ou un Dufy ?
00:07:43Stéphane.
00:07:44Stéphane, ok.
00:07:45Stéphane, excellent choix.
00:07:47Il prend forme.
00:07:50Stéphane, vous avez plutôt envie de parler des amateurs.
00:07:53Ce qui vous a surpris, c'est plutôt le niveau des amateurs.
00:07:55Est-ce qu'on est prêt en régie, Jacouille ?
00:07:57C'est bon ?
00:07:58C'est ok ?
00:08:00On le dit dans la lauréate, évidemment.
00:08:01Donc, les téléspectateurs n'ont pas la lauréate.
00:08:03Merci beaucoup.
00:08:04C'est ok, mes amis.
00:08:05C'est Jacouille qui doit faire le lien.
00:08:07Stéphane, le niveau des amateurs, c'est ce que vous retenez ce soir en priorité.
00:08:10On y va.
00:08:11Vous avez eu un excellent lancement sur ces séquences Coupe de France.
00:08:14C'est vrai qu'il n'y a qu'en France qu'on voit ça.
00:08:16C'est-à-dire qu'on a la Coupe d'Espagne, la Coupe d'Allemagne.
00:08:18Mais il n'y a qu'en France qu'on voit ce genre de match, comme on l'a vu ce soir,
00:08:21entre la N3 et le Paris Saint-Germain.
00:08:23Parce qu'on travaille très bien.
00:08:24Parce qu'à la tête, ce soir, du club de la N3, il y avait un technicien de grande qualité.
00:08:29Comme il y en avait un hier à la tête de Yves Cabourg, par exemple.
00:08:32Là, c'est un football qui travaille bien dans sa profondeur, le football français.
00:08:35Et c'est illustré par cette Coupe de France.
00:08:37Et c'est formidable de voir, chaque année, ces clubs-là se mettre en évidence.
00:08:40Thidiane, vous, ce qui vous interpelle, oui, les amateurs.
00:08:42Mais en fait, ce qui va rester, c'est le niveau du PSG.
00:08:44Il y a quoi ? Qu'est-ce qui vous reste dans la rétine ?
00:08:46Déjà, le fait que c'est quand même une toute petite victoire qui s'est dessinée bien trop tardivement.
00:08:51On peut avoir des circonstances atténuantes par rapport au terrain.
00:08:54Et tout ce qui n'a pas permis au PSG d'exercer sa domination technique.
00:08:59Mais à côté de ça, il y a tellement de galaxies d'écart, en fait, entre une D5 et un club
00:09:03qui lui-même a énormément de marge sur les autres équipes de l'élite.
00:09:06Que forcément, ce soir, ça nous interpelle de voir le PSG étirer, étirer, aller jusqu'au bout du match
00:09:12pour arracher cette petite victoire, cette toute petite victoire.
00:09:16Ok. Vous avez eu encore une seconde.
00:09:18La Maison Guy, deux secondes et un dixième. Vous l'avez écoutée ?
00:09:22Vous avez un petit truc à dire, à ajouter ?
00:09:24Non, j'offre mon temps à l'équilibre.
00:09:26Donc, personnel, merci, comme au casino.
00:09:28Un argument, mais alors, exprès, Thidiane, si vous en avez un. Une seconde.
00:09:31Non. Merci beaucoup.
00:09:33Je m'associe à Stéphane pour offrir ce temps à tous.
00:09:36C'est trop tard, Thidiane.
00:09:38Thidiane ou Stéphane, qui vous choisissez ?
00:09:41Ce qui vous a surpris, c'est le niveau des amateurs ou le niveau des pros du PSG ?
00:09:46Président, à vous de jouer.
00:09:48Je vais plutôt donner ma voix à Stéphane, même si les arguments à ma gauche sont excellents.
00:09:54En fait, je m'attendais un peu à voir un Paris Saint-Germain un peu down, un peu remodelé,
00:10:00qui ne joue pas vraiment le jeu, qui ne travaille pas à 100%.
00:10:03Donc, je ne suis pas très surpris d'avoir vu ce Paris Saint-Germain.
00:10:06Par contre, je suis très surpris d'avoir vu une équipe de N3,
00:10:09jouer avec autant d'engagement, de tenir le niveau athlétique aussi longtemps,
00:10:14de revenir, déjà de rentrer dans la partie si vite en marquant dès la troisième minute,
00:10:19ce qui est quand même un exploit contre le PSG,
00:10:21de revenir à 2-2 à la 85ème minute.
00:10:24Même quand tu tombes sur un PSG qui ne fait pas le boulot,
00:10:27il y a quand même 2-3 buts d'écart régulièrement.
00:10:29Là, cette équipe, franchement, faire ce qu'ils ont fait,
00:10:32ça m'a mis... Je suis resté baba.
00:10:35Donc, je suis plus surpris par le niveau des amateurs.
00:10:37Régis, entre nous, si vous deviez rencontrer un joueur d'Espalie,
00:10:42est-ce que vous lui diriez ce soir ?
00:10:44Non, mais je trouve qu'ils sont fascinants, les gars.
00:10:47Parce que franchement, déjà, je me répète, mais marqué à la troisième,
00:10:50ça veut dire que tu as un état d'esprit quand tu abordes ce match, que tu n'as pas peur.
00:10:53Je n'ai pas senti ma rorerie dans mon lancement.
00:10:55Parce que nous avons Lilian Kurt, défenseur central d'Espalie,
00:11:00qui est là, qui a été calé gentiment par notre honré spécial David Aiello, que je salue.
00:11:05Bonsoir, Lilian.
00:11:09Bonsoir.
00:11:10Lilian, je ne sais pas, là, on a commencé l'équipe du soir.
00:11:12La question, comme tous les soirs, on a quelques questions.
00:11:14Ce qui vous a surpris, c'est le niveau des amateurs aussi que les PSG.
00:11:17Donc, Stéphane et Régis, Estelain et Guy, ont été surpris par votre niveau.
00:11:22Et notamment sur votre résistance physique.
00:11:27Vous aussi, vous avez été surpris ?
00:11:29Vous aviez certainement imaginé le match.
00:11:33C'était comment ce soir ?
00:11:36Alors, quand on a tiré Paris Saint-Germain, on s'est tous dit, ça va être impossible tout ça.
00:11:40Mais sauf que nous, au niveau 1-3, on a quand même des bons joueurs.
00:11:43Donc, il y a une différence avec ceux du Paris Saint-Germain, bien sûr.
00:11:46Mais franchement, quand les premières minutes se sont passées,
00:11:48je me suis dit, OK, c'est des très bons joueurs physiquement, techniquement, tactiquement.
00:11:52Ça va très vite.
00:11:53Mais on peut rivaliser.
00:11:54Donc, oui, on n'a pas eu beaucoup le ballon, nous.
00:11:56Mais sur quelle transition, on est capable de faire mal ?
00:11:58Et c'est là où, en fait, on voit la différence entre notre niveau et leur niveau.
00:12:01C'est qu'eux, sur un détail, sur un centre, sont capables de faire la différence à tout moment.
00:12:04Mais c'est frustrant pour nous.
00:12:06Il y a 2-2, la 90e quasiment.
00:12:08Enfin, je ne sais même pas à quel temps ils ont marqué.
00:12:10Et on se fait prendre un 3-2.
00:12:12C'est hyper frustrant.
00:12:13Mais on retiendra qu'on n'était pas loin d'un match du siècle pour nous.
00:12:16Parce qu'éliminer Paris, ça aurait fait la une de partout.
00:12:18Ah ben là, oui, là, je pense.
00:12:21Lilian, quand le match commence et quand vous ouvrez le score,
00:12:25on se dit quoi entre coéquipiers d'Espalier ?
00:12:29On garde son calme ?
00:12:30Je ne sais pas, il y a un truc un peu intérieur.
00:12:32Il y a quand même quelque chose d'irréel qui se passe quand même.
00:12:35Franchement, moi, je croyais que j'étais encore à l'hôtel en train de faire ma sieste.
00:12:38Moi, je croyais que j'étais encore à l'hôtel en train de faire ma sieste.
00:12:41Je me suis dit, les gars, je ne suis pas réveillé.
00:12:42Là, ils se foutent de ma gueule.
00:12:43Et je vois qu'on gagne à 0.
00:12:44Et là, je me suis dit, soit ils accélèrent et on va en prendre 5 d'un coup.
00:12:47Et non, en fait, on a tenu le score.
00:12:49Franchement, le gardien, il n'a pas eu 10 000 arrêts à faire, pas 10 000 frappes.
00:12:52Ils égalisent à 1 avec Warren sur une frappe un peu anodine.
00:12:56Le mec, c'est là la différence.
00:12:57Il a un petit espace, frappe fort, but.
00:12:59Mais franchement, quand on gagne à 0, je me suis dit, c'est un film.
00:13:03Il faut qu'on me réveille.
00:13:04Et non, en fait, ce n'est pas un film.
00:13:05On a réussi à rivaliser jusqu'à 90 minutes.
00:13:07Sauf qu'un match, c'est 95, 100 minutes.
00:13:09Il ne nous a manqué pas grand-chose ce soir.
00:13:11Lilian, on profite de croiser les joueurs du PSG.
00:13:15Nous, on en parle tout le temps.
00:13:16On ne les croise pas parce qu'on est nuls en foot.
00:13:18Ils s'engueulaient un peu lorsque vous étiez en train de mener ou pas ?
00:13:21Les réactions quand vous veniez au score ou non ?
00:13:23Ils restaient concentrés.
00:13:24Ils étaient comment ?
00:13:26Ils restaient concentrés, mais ils s'embrouillaient un peu.
00:13:29Parce qu'ils ne se faisaient pas assez tourner vite, je pense.
00:13:31Après, ils parlaient portugais.
00:13:32Ramos avec Raúl Neves.
00:13:33Donc, je ne comprenais rien de ce qu'ils disaient.
00:13:34Moi, je ne vais pas te mentir.
00:13:38Je pense qu'ils n'étaient pas contents.
00:13:39Ils auraient aimé produire plus de jeux.
00:13:41Mais après, je pense qu'ils nous ont pris un peu de haut.
00:13:43Ce qui est normal.
00:13:44On est les Niguens.
00:13:45Et nous, on est les N3.
00:13:46En portugais, faudesse, ça veut dire putain.
00:13:48Je ne sais pas si vous avez entendu ça.
00:13:50Stéphane, vous avez une question pour Lilian Kurb ?
00:13:53Ce qui change aussi, c'est le niveau des interviews.
00:13:55J'ai essayé de lui faire.
00:13:56C'est quand même bien plus intéressant qu'un joueur pro.
00:13:58Comment ?
00:13:59Non, non, non.
00:14:00Parce que Guillaume est fan de vous.
00:14:01Parce qu'il dit, voilà, vous répondez, c'est bien, c'est intéressant.
00:14:04On peut rebondir et tout ça.
00:14:05Est-ce que vous avez des questions à poser à Lilian Kurb ?
00:14:06J'ai une question, Stéphane.
00:14:07Pour qu'ils comprennent d'où vous venez.
00:14:09Vous, par exemple, Lilian, votre parcours dans le foot.
00:14:11Expliquez-nous.
00:14:14Alors moi, j'ai commencé à la SA Roma, petit club du Jura.
00:14:16Après, je suis allé à Jura Sud, un club de N2 qui est un peu plus connu.
00:14:19Jusqu'à mes 14 ans.
00:14:20Après, je suis allé à Bourg-en-Bresse, club de N1 et Ligue 2.
00:14:23J'ai goûté les entraînements et un groupe en N1.
00:14:25Et je n'ai pas réussi à concrétiser le rêve de tout le monde à finir pro en N1 ou en Ligue 2.
00:14:29Et après, je suis allé à Espalie à mes 20 ans.
00:14:32Et depuis ces 20 ans, je suis à Espalie.
00:14:34Et là, c'est le grade d'avoir joué PSG.
00:14:37Autre question, les copains ?
00:14:39Éric Blanc, Lilian Kurth.
00:14:41Bonsoir.
00:14:42Félicitations pour votre match malgré la défaite.
00:14:44Mais vous êtes pro ou vous travaillez à côté ?
00:14:48Non, il ne peut pas être pro.
00:14:49Alors moi, je travaille pour le club.
00:14:51Mon objectif, c'est de trouver des sponsors.
00:14:55Donc voilà.
00:14:56Après, il y a des semi-pros un peu dans notre effectif.
00:14:58Soit avec des contrats fédéraux, soit avec des formations qui sont plus tranquilles.
00:15:02Mais il y a quand même beaucoup de mecs qui bossent.
00:15:03Et c'est là où nous, on a du mérite.
00:15:04C'est qu'on s'entraîne 4 fois par semaine à 17h30.
00:15:06On n'a pas les conditions du PSG.
00:15:08Mais ça reste assez professionnel quand même en N3.
00:15:11Donc c'est sympa.
00:15:12Et le Président fait beaucoup pour qu'on est dans les meilleures conditions.
00:15:15Lilian, les questions s'enchaînent.
00:15:17Mon cher Lilian, le Président enregistre cela.
00:15:19Une question de terrain à vous poser.
00:15:21Bonsoir Lilian.
00:15:22Bravo, bravo.
00:15:23C'était vraiment super.
00:15:24Juste une question sur tes adversaires directs du soir.
00:15:26Barcola, Ramos, Doué.
00:15:28Qu'est-ce que tu as pensé ?
00:15:29Comment tu les as trouvés ?
00:15:30Est-ce que c'était vraiment si dur que ça de les prendre ?
00:15:32Alors, Barcola et Désiré, ça va quand même très très vite dans la profondeur.
00:15:38Ramos, c'est dans les déplacements où il va vite se faire oublier.
00:15:41Physiquement, c'est quand même costaud.
00:15:43Le mec, c'est une bûche.
00:15:45C'est costaud.
00:15:46Après, il n'a pas eu de frappe.
00:15:47Donc je ne peux pas te dire si c'est un renard des surfaces ou pas.
00:15:49Je n'ai pas eu l'occasion de voir son enchaînement, s'il est rapide ou pas.
00:15:51Je suis un peu triste pour ça.
00:15:52J'aurais aimé qu'on le trouve un peu plus dans les pieds pour qu'il vienne le fixer.
00:15:55Qu'il puisse se retourner contre moi pour avoir un vrai duel.
00:15:57Le seul duel que j'ai eu, c'est avec Barcola.
00:16:00J'en voulais un peu plus avec Ramos.
00:16:02Est-ce que vous avez vu, parce que nous, on était tranquille.
00:16:05On était assis et tout ça.
00:16:06Est-ce que vous avez vu, à un moment, en fin de match, Safonov, le gardien s'échauffait.
00:16:10Est-ce que nous, on s'est dit, tiens, Louis Sénriquet, il y a 2-2.
00:16:14Il est en train de préparer la séance de tir au but parce qu'il n'y a plus de prolongation.
00:16:17Est-ce que vous l'avez aperçu, ça, l'échauffement ?
00:16:19Non.
00:16:20Là, on est dans le match.
00:16:21Et puis, on a un peu quand même la langue qui tire.
00:16:23C'est quand même...
00:16:24Si, si, si.
00:16:25J'ai vu qu'il y avait un gardien.
00:16:26Je me suis dit, mais si, si, si, si, je l'ai bien vu.
00:16:29Et moi, je voyais...
00:16:30En fait, il n'y avait pas de temps.
00:16:31Dans le stade Michelin, il n'y a pas le temps de savoir combien de temps il restait.
00:16:33Donc, moi, je me suis dit, il doit rester 2-3 minutes par rapport à l'heure.
00:16:35Et c'est là que je me suis dit, c'est peut-être bientôt la séance des penalty.
00:16:38Et petit clin d'œil à mon gardien.
00:16:40Hier, je fais une pannelle cage.
00:16:41Je me suis dit, est-ce que je l'attends ce soir ou pas ?
00:16:45Et donc, j'y pensais déjà inconsciemment.
00:16:46C'était peut-être trop tôt pour y penser.
00:16:48Bon, Lilian, il est déjà le temps de se quitter.
00:16:51La suite, c'est quoi ?
00:16:52Je crois qu'Espalie est au-dessus juste de la zone de fauteuillons.
00:16:54Là, c'est l'opération maintien, j'imagine.
00:16:57Mais ça ne va pas être facile de retourner dans le championnat.
00:17:02Exactement.
00:17:03Et c'est ce qu'on s'est dit avec les mecs.
00:17:04Ce qu'on a vécu là, c'est bien.
00:17:05Mais ça n'aura pas cette même faveur et saveur à la fin de l'année sur nous.
00:17:08On ne se maintient pas.
00:17:09Parce que nous, notre objectif, c'est de se maintenir en N3.
00:17:11Eux, Paris, d'avoir gagné contre nous, ils s'en foutent.
00:17:13C'est City, leur objectif.
00:17:15Mais nous, c'était un rêve.
00:17:16Maintenant, le retour à la réalité va être dur.
00:17:18Parce que l'adrénaline qu'on a eue et qu'on a encore avec les journalistes,
00:17:21avec les supporters, on ne le reconnaîtra peut-être pas.
00:17:23Et ça va peut-être nous faire bizarre.
00:17:24J'espère que le groupe sera assez pro pour se concentrer sur Ollinet.
00:17:28Lilian, juste une dernière question.
00:17:30On a appris que vous travaillez pour le club.
00:17:32Il faut absolument être sponsor d'Espalie.
00:17:34Pourquoi moi, je serais sponsor d'Espalie ?
00:17:36Vous nous présentez le club.
00:17:38C'est le petit flash pub en ce moment.
00:17:40C'est comme ça.
00:17:41Et on vous quitte là-dessus.
00:17:44Pas de souci.
00:17:46Je vous regarde un peu les réseaux.
00:17:47On a fait le tour avec nos stades.
00:17:48Il est emblématique.
00:17:49On dirait un peu Monaco.
00:17:50Sauf qu'on a un autre toit.
00:17:51On a un super président.
00:17:53On a un super club.
00:17:54Et franchement, il y a des grosses ambitions.
00:17:55C'est un fou.
00:17:56Et aujourd'hui, il y croyait.
00:17:57C'est le seul qui a dit, les gars, on va gagner.
00:17:58Vous allez voir.
00:17:59Personne n'y croit.
00:18:00Mais moi, j'y croyais.
00:18:01On n'était pas loin de le faire.
00:18:02Donc, il avait peut-être une part de vérité.
00:18:03Donc, venez sponsoriser Espalie.
00:18:04Parce que les clubs amateurs comme nous, on a besoin d'argent.
00:18:06On n'est pas le PSG.
00:18:07Ils ont 2000 fois plus de budget que nous.
00:18:09Donc, nous, l'argent, aujourd'hui, il est important.
00:18:11Merci beaucoup.
00:18:12C'était Lilian Kurt, défenseur central d'Espalie et qui charge des sponsors.
00:18:16C'est aussi important, l'argent, dans le football amateur.
00:18:18Merci beaucoup.
00:18:19Et très bonne fin de saison.
00:18:21On verra si le PSG laisse la recette.
00:18:22Merci beaucoup.
00:18:23Bon, oui, oui.
00:18:24Ça n'arrive pas.
00:18:25C'est toujours un lien.
00:18:26Est-ce que tu n'as pas réussi Espalie ?
00:18:29Bourgoing a lieu.
00:18:30Qui est donc club de National 3, de D5, a réussi.
00:18:33Et quel grand moment on a vécu.
00:18:35C'était bien.
00:18:36Ça fait tellement de bien.
00:18:37Vous pouvez afficher le résultat du duel, s'il vous plaît.
00:18:39Prenez les commandes, s'il vous plaît.
00:18:40Ben oui, voilà, le général, il gagne contre eux.
00:18:43Le pro qui gagne, c'est les amateurs qui gagnent.
00:18:46C'est ces garçons que vous avez entendus qui gagnent.
00:18:48Oh, quelle honnêteté.
00:18:52Oh oui, c'est phare.
00:18:53Quel talent, même dans cette victoire.
00:18:55Oh, l'homme politique en voie.
00:18:58On dirait Bérouille, donc.
00:19:00C'est le problème de la sincérité.
00:19:01C'est ça, le problème de la sincérité.
00:19:02Ah oui, d'accord.
00:19:03C'est vrai que c'est beau.
00:19:06L'OL éliminé par Bourgoin.
00:19:07Quand même, on a tellement usé nos culottes
00:19:10sur les tribunes de ce genre de stade
00:19:13qu'on ne va pas ce soir se renier.
00:19:15On sait d'où on vient, Guillaume.
00:19:17Je suis un vieux journaliste.
00:19:18Ça fait 30 ans que je fais ce métier.
00:19:20Et je pense que mon meilleur souvenir,
00:19:21je l'ai peut-être vécu avec Régis Testelin.
00:19:23Ça y est.
00:19:24Non, mais c'est la Coupe de France.
00:19:26C'est l'épopée calaisienne.
00:19:28On a eu cette chance,
00:19:29on était à François tous les deux
00:19:30de vivre ça jusqu'au bout.
00:19:31Franchement, quand tu es journaliste,
00:19:33il n'y a pas mieux.
00:19:34Les portes s'ouvrent.
00:19:35Tu vois des mecs incroyables.
00:19:36Il n'y a pas de langue de bois.
00:19:37Il n'y a pas d'importance
00:19:38sur les trois points.
00:19:39C'est exceptionnel.
00:19:40Nous, on fait ce métier aussi
00:19:41pour vivre et avoir accès au vestiaire
00:19:43et à des choses intimes.
00:19:45À Calais, on avait tout ouvert.
00:19:47Peut-être une des rares choses
00:19:48que le football professionnel
00:19:51pourrait prendre au football amateur,
00:19:52d'ailleurs.
00:19:53C'est la proximité à restaurer.
00:19:55Oui, oui.
00:19:56C'est l'offre d'Azone.
00:19:57On discute souvent.
00:19:58Ouvrir les vestiaires,
00:19:59choses comme ça,
00:20:00raconter des histoires.
00:20:01L'OL éliminé par Bourgoin jaillot.
00:20:03Bourgoin jaillot, figurez-vous
00:20:04que Bourgoin jaillot est deuxième
00:20:05du même championnat,
00:20:06dans la même zone
00:20:07qu'Espalie,
00:20:08qu'on vient de quitter
00:20:09avec Lidien Coeur.
00:20:11Les images avec vous,
00:20:12ma chère Virginie,
00:20:13ça s'est joué une dizaine de fois
00:20:14au tir au but.
00:20:15Racontez-nous le match.
00:20:16C'est le petit poussé
00:20:17qui a marqué en premier
00:20:18à la vingtième
00:20:19sur un ballon remis dans l'axe.
00:20:20Matic se rate complètement.
00:20:22Il va se faire battre.
00:20:23La frappe est croisée.
00:20:25Le buteur s'appelle Mehdi Moujedski.
00:20:27Matic qui va se rattraper
00:20:28avant la pause
00:20:29en égalisant sur un corner
00:20:30joué à deux.
00:20:31Centre enroulé de Benrama.
00:20:33Reprise de volet
00:20:34du milieu serbe.
00:20:35L'OL reprend l'avantage
00:20:36ensuite à la 64ème.
00:20:37Le dribble de Cherki
00:20:38qui trouve Mikotadze
00:20:39dans l'intervalle.
00:20:40Il marque sur angle fermé.
00:20:41Sauf que Moujedski
00:20:42va mettre un doublé
00:20:43en profitant d'une perte
00:20:44de balle d'Omari.
00:20:45Séance de tir au but.
00:20:46La casette est au lisseau.
00:20:47Se rate.
00:20:48Le gardien de Bourgoin
00:20:49a été héroïque
00:20:50avant de retourner à l'école.
00:20:51Demain, il a dit au diffuseur,
00:20:52oui,
00:20:53qu'il était étudiant
00:20:54en alternance
00:20:55et qu'il avait cours
00:20:56à 8h30.
00:20:57Voilà.
00:20:59Connexion avec un joueur
00:21:00de Bourgoin-Jallieu.
00:21:01Il est milieu de terrain.
00:21:02Il a 38 ans.
00:21:03Il s'appelle Sofiane Attig.
00:21:04Bonsoir Sofiane.
00:21:05Bonsoir à tous.
00:21:06Sofiane,
00:21:07vous étiez donc
00:21:08le dernier tireur.
00:21:09Le cinquième
00:21:10et dernier tireur.
00:21:11Vous nous racontez,
00:21:12vous nous faire vivre
00:21:13la séquence.
00:21:14Vous arrivez,
00:21:15le ballon,
00:21:16Péré et tout ça.
00:21:17On saute et
00:21:18on vous écoute,
00:21:19Sofiane.
00:21:20Oui,
00:21:21la séance de tir au but
00:21:22c'est une séance
00:21:23de tir au but.
00:21:24C'est une séance
00:21:25de tir au but
00:21:26qui est une séance
00:21:27de tir au but
00:21:28et la séance
00:21:29de tir au but
00:21:30elle démarre bien
00:21:31pour nous
00:21:32parce qu'il y a
00:21:33deux ratés.
00:21:34Enfin,
00:21:35notre gardien
00:21:36qui arrête deux
00:21:37pénalties.
00:21:38Donc,
00:21:39on est plein
00:21:40de confiance.
00:21:41On se dit
00:21:42que c'est super.
00:21:43Il y a Mehdi
00:21:44qui loupe le sien
00:21:45et là,
00:21:46moi je me retrouve
00:21:47avec le pénalty
00:21:48décisif
00:21:49et c'est vrai
00:21:50que quand je pose
00:21:51le ballon
00:21:52et que je vois
00:21:53l'envergure
00:21:54de Lucas Péry,
00:21:55c'est quelque chose.
00:21:56Après,
00:21:57on se pose
00:21:58des questions.
00:21:59Vous êtes posé
00:22:00des questions
00:22:01ou vous ne posez
00:22:02pas de questions ?
00:22:03Qu'est-ce qu'on regarde ?
00:22:04Les appuis du gardien ?
00:22:05Non,
00:22:06au moment
00:22:07où je pose
00:22:08le ballon,
00:22:09je me dis
00:22:10que si je marque
00:22:11c'est fini
00:22:12et j'emmène
00:22:13le stade avec nous
00:22:14et voilà.
00:22:15Bien sûr,
00:22:16on se pose
00:22:17une question.
00:22:18On se dit
00:22:19qu'il faut que ça rentre
00:22:20mais après,
00:22:21ça passe tellement vite
00:22:22qu'on n'a pas le temps
00:22:23de réfléchir.
00:22:24Bon,
00:22:25vous avez éliminé
00:22:26les deux premiers
00:22:27de la Coupe de France ?
00:22:28Oui,
00:22:29moi,
00:22:30c'est la troisième fois
00:22:31que je les affronte
00:22:32en Coupe de France
00:22:33avec un troisième
00:22:34club différent
00:22:35et j'avais perdu
00:22:36les deux premiers
00:22:37et c'est vrai
00:22:38que là,
00:22:39c'est un rêve
00:22:40de pouvoir les éliminer
00:22:41avec le club
00:22:42de Bourg-en-Jalieu.
00:22:43J'aimerais en dire
00:22:44sur le quatrième tireur,
00:22:45alors,
00:22:46à la fois,
00:22:47le gars est génial,
00:22:48il s'appelle
00:22:49Méli Bouzetski,
00:22:50il s'offre un doublé
00:22:51et la Panenka,
00:22:52il vous l'a dit,
00:22:53c'était un pari,
00:22:54il vous l'a dit avant ou pas ?
00:22:55Vous lui avez dit ça
00:22:56avant le match ?
00:22:57S'il y a tir au but,
00:22:58je tente la Panenka ?
00:22:59Alors,
00:23:00non,
00:23:01il ne nous l'a pas dit,
00:23:02mais il a fait un match
00:23:03superbe.
00:23:04Donc,
00:23:05on ne peut pas lui en vouloir
00:23:06et pour moi,
00:23:07si vous voulez une anecdote,
00:23:08c'est qu'il ne nous a rien dit
00:23:09et moi,
00:23:10j'envisageais de faire
00:23:11une Panenka
00:23:12pour clôturer
00:23:13le cinquième pénalty
00:23:14et quand il la loupe,
00:23:16je me dis qu'il ne faut pas
00:23:18que je refasse pareil.
00:23:19Du coup,
00:23:20je change de tir
00:23:21et l'entraîneur Pierre Sage,
00:23:24parce qu'il m'a entraîné,
00:23:25Pierre Sage,
00:23:26et à la fin du match,
00:23:27il vient me voir
00:23:28et il me dit
00:23:29« S'il m'ait dit
00:23:30Moudjeski n'avait pas fait
00:23:31la Panenka,
00:23:32tu l'aurais fait ? »
00:23:33Je dis « Ben oui ».
00:23:34Il me dit « Je l'avais dit
00:23:35à Lucas Péry ».
00:23:36Ok.
00:23:37D'accord.
00:23:38Il vous connaît.
00:23:39Même question
00:23:40qu'on va la passer
00:23:41parce qu'on vient de quitter
00:23:42Lilian Kurt
00:23:43qui est joueur d'Espalie,
00:23:44vous êtes dans la même division,
00:23:45dans le même championnat,
00:23:46vous êtes deuxième
00:23:47de votre championnat,
00:23:48ils sont juste au-dessus
00:23:49de la zone de maintien
00:23:50ou de relégation,
00:23:51de la zone de relégation.
00:23:52Les Lyonnais, ce soir,
00:23:53ils étaient comment ?
00:23:54Là, quand on les affronte,
00:23:55vous êtes au milieu de terrain,
00:23:56ce qu'ils se disent,
00:23:57ils étaient énervés,
00:23:58ils étaient agacés,
00:23:59ils ne comprenaient pas.
00:24:00Vous nous racontez,
00:24:01vous nous faites descendre
00:24:02sur le terrain,
00:24:03mon cher Sofiane,
00:24:04s'il vous plaît.
00:24:05Non,
00:24:06mais ils traversent
00:24:07une mauvaise passe.
00:24:08Après,
00:24:09ça reste une équipe
00:24:10très professionnelle
00:24:11sur le terrain.
00:24:12Je les ai trouvés
00:24:13quand même solides.
00:24:14Nous,
00:24:15on a eu des occasions.
00:24:16Après,
00:24:17à partir du demain,
00:24:18quand ils mettent
00:24:19le deuxième but,
00:24:20je me dis
00:24:21que ça va être compliqué.
00:24:22Ça va être compliqué
00:24:23et on revient
00:24:24grâce à une erreur
00:24:25de je ne sais plus
00:24:26quel défenseur,
00:24:27mais on l'a vu
00:24:28sur vos images.
00:24:29Ça nous relance
00:24:30quand même.
00:24:31On a la chance
00:24:32de pouvoir égaliser
00:24:33et avec la nouvelle réforme
00:24:34des tirs au but,
00:24:35après,
00:24:36c'est un peu de la loterie.
00:24:37Donc,
00:24:38le 2-2,
00:24:39il nous arrange.
00:24:40Dernière question,
00:24:41vous êtes qualifié
00:24:42pour les huitièmes de finale.
00:24:43L'adversaire,
00:24:44c'est quoi maintenant ?
00:24:45C'est encore un gros
00:24:46ou alors c'est décidé
00:24:47d'aller à la fin ?
00:24:48Ou alors,
00:24:49c'est décidé
00:24:50d'aller le plus loin ?
00:24:51Je ne vais pas vous dire
00:24:52qu'on va gagner
00:24:53la Coupe de France.
00:24:54Non.
00:24:55Là,
00:24:56franchement,
00:24:57tirer le PSG,
00:24:58ça serait idéal
00:24:59pour nous.
00:25:00Ok.
00:25:01J'ai un contact
00:25:02à Espalie,
00:25:03à Lilian Kurt,
00:25:04qui les a affrontés.
00:25:05Il peut vous servir
00:25:06d'espion.
00:25:07Espalie,
00:25:08on les a affrontés
00:25:09samedi dernier.
00:25:10Oui.
00:25:11Et vous avez gagné ?
00:25:125-0.
00:25:13On a fait un partout.
00:25:14Donc,
00:25:15en cas
00:25:16de conflit,
00:25:17en cas de confrontation
00:25:18contre le PSG,
00:25:19vous perdriez 4-2,
00:25:20donc à peu près.
00:25:21C'est à peu près la tendance.
00:25:22C'est ça, voilà.
00:25:23Merci beaucoup.
00:25:24Merci beaucoup,
00:25:25Sofyan Atik.
00:25:26On marque une petite pause.
00:25:27La pull, faut bien vivre.
00:25:28Merci Sofyan d'avoir joué le jeu.
00:25:29Félicitations,
00:25:30on te revoit à Bourgoin-Jaillet
00:25:31en huitième de finale
00:25:32de la Coupe de France.
00:25:33Merci beaucoup.
00:25:34Merci Sofyan.
00:25:35Bonne soirée à tous.
00:25:36Allez,
00:25:37on marque une pause.
00:25:38A tout de suite,
00:25:39mes amis.
00:25:47Bonsoir de Coupe de France,
00:25:53mes amis.
00:25:54En compagnie de Tidjane Yembo,
00:25:55Régis Testelin,
00:25:56Guillaume Buffy,
00:25:57Stéphane Guillet,
00:25:58Eric Blanc.
00:25:59On a la suite de ces résultats
00:26:00de 16e finale de Coupe de France
00:26:05avec d'autres surprises, Virginie.
00:26:07La première, c'est Rennes
00:26:08sortie par 3 défaites.
00:26:101-0.
00:26:11But de Rafi Di Saïd
00:26:12à la 56e minute.
00:26:14Et puis la deuxième,
00:26:15c'est Lorient,
00:26:16leader de Ligue 2,
00:26:17éliminé par Cannes
00:26:18sur le score de 2-1.
00:26:20Doublé de Chafik Abbas.
00:26:22Trois Rennes d'abord.
00:26:23Trois Rennes.
00:26:24Vous étiez un peu en avance.
00:26:25Trois Rennes.
00:26:26Et là, hop là.
00:26:27Voilà, c'est les Canois.
00:26:28Voilà.
00:26:29Petite pensée pour le président de la ville ?
00:26:30Hein ?
00:26:31Petit Canois ?
00:26:32L'inirustant ?
00:26:33Bien sûr.
00:26:34Et pour Johan Mikko aussi,
00:26:35ancien président de Cannes.
00:26:36Comment ?
00:26:37Et pour Johan Mikko aussi,
00:26:38ancien président de Cannes.
00:26:39Moi aussi.
00:26:40Et l'entraîneur de Cannes.
00:26:41Non mais Rennes,
00:26:42c'est exceptionnel, Rennes.
00:26:43Rennes, tout va bien.
00:26:46J'ai lu le papier dans l'équipe ce matin.
00:26:48Déjà, des tensions,
00:26:49de la friture sur la ligne
00:26:50entre Sam Paoli
00:26:51et le directeur sportif.
00:26:52J'adore ce club.
00:26:53Frédéric Massara ?
00:26:54Oh là là, franchement.
00:26:55Vous pensez qu'il va faire longtemps,
00:26:57Sam Paoli ?
00:26:58Non, plus longtemps que ça, je pense.
00:26:59Et l'histoire de Rennes,
00:27:00c'est un peu ça.
00:27:01L'histoire de Rennes,
00:27:02c'est des périodes de stabilité
00:27:03assez convaincantes.
00:27:04Et puis,
00:27:05il y a tous les 3-4 ans,
00:27:07un espèce de moment,
00:27:08une petite houle.
00:27:09Des périodes de stabilité,
00:27:10c'est souvent plutôt courte,
00:27:11quand même, Stéphane.
00:27:12C'est assez court.
00:27:13C'est quand même le club
00:27:14qui change le plus souvent
00:27:15de président.
00:27:16Oui, de président,
00:27:17mais il y a quand même
00:27:18une constance à Rennes
00:27:19depuis 20 ans.
00:27:20Oui, face à la famille Pinot.
00:27:21Mais il y a des moments
00:27:22de secousses comme ça
00:27:23qui sont surréalistes.
00:27:24Parce que là,
00:27:25on est en plein dedans.
00:27:26Les images du soir,
00:27:27PSG qui s'en reste pas lié.
00:27:28Une des 5,
00:27:294 buts à 2.
00:27:30Mais il a fait patienter
00:27:31la fin du match
00:27:32pour que le Paris se qualifie.
00:27:33Quelques images avec vous,
00:27:34puis après,
00:27:35on ira voir David Ayello,
00:27:36Virginie.
00:27:37A peine 3 minutes de jeu
00:27:38et les Parisiens étaient déjà menés.
00:27:39Ça part du centre
00:27:40de Mézabert à gauche,
00:27:43une très mauvaise sortie
00:27:44d'Arnaud Tenasse.
00:27:45Ils égalisent à la 37ème
00:27:46sur une frappe
00:27:47un petit peu écrasée
00:27:48de Warren Zahir-Emery.
00:27:49Ils prennent l'avantage
00:27:50à la 67ème.
00:27:51Accélération de Barcola
00:27:52servie par Joao Neves.
00:27:53Le centre est repris
00:27:54par Désiré Doué.
00:27:55Maxence Fournel
00:27:56rebat l'écart tout de suite après
00:27:57en deux temps
00:27:58sur un ballon mal dégagé
00:27:59par Axel Tappe.
00:28:00Et Barcola sauve le PSG
00:28:01en toute fin de match
00:28:02sur un centre de Nuno Mendes,
00:28:03mal repoussé encore.
00:28:04L'attaquant
00:28:05la met au fond.
00:28:06Gonzalo Ramos marque
00:28:07sur pénalty.
00:28:084-2.
00:28:10On file à Clermont
00:28:11et retrouver notre envoyé spécial
00:28:12David Aiello
00:28:13qui nous a calé
00:28:14un joueur d'Espalie
00:28:15en début d'équipe du soir.
00:28:16Lilian Kurtz a été
00:28:17nos coup de cœur.
00:28:18Merci beaucoup David.
00:28:19On voulait évidemment
00:28:20vous saluer.
00:28:21Et puis vous revenez
00:28:22avec quelques indiscrétions
00:28:23notamment vous avez croisé
00:28:24Bradley Barcola.
00:28:25On a une semaine
00:28:26du match contre City.
00:28:27Il va comment Bradley ?
00:28:28Il vous a donné de ses nouvelles
00:28:29le docteur Aiello ?
00:28:30Bonsoir Mémé.
00:28:31Oui il a donné des nouvelles.
00:28:32Alors elles ne sont pas
00:28:33forcément rassurantes.
00:28:34C'est vrai qu'il y a
00:28:35ce but.
00:28:36On l'a envie de dire
00:28:37enfin parce que ça faisait
00:28:39un bout de temps
00:28:40qu'il courait après
00:28:41mais ça ne lui a pas
00:28:42forcément redonné
00:28:43le sourire.
00:28:44D'ailleurs il a une réponse
00:28:45un petit peu énigmatique
00:28:46à la question de savoir
00:28:47comment il expliquait
00:28:48cette méforme actuelle
00:28:49alors que le coach
00:28:50le soutient depuis
00:28:51pas mal de temps.
00:28:52Il a expliqué que parfois
00:28:53dans le football
00:28:54on pouvait avoir
00:28:55des problèmes
00:28:56dans la vie pardon
00:28:57on pouvait avoir
00:28:58des problèmes autres
00:28:59que dans le football.
00:29:00Donc il n'a pas été trop
00:29:01relancé là-dessus
00:29:02mais voilà il a été
00:29:03assez énigmatique
00:29:04par rapport à ça.
00:29:05Le visage un petit peu
00:29:06fermé.
00:29:08On sait que ce n'est pas
00:29:09quelqu'un de très expressif
00:29:10face aux médias
00:29:11mais il y a cette réponse
00:29:12un petit peu
00:29:13comme je le disais
00:29:14surprenante
00:29:15sur les à-côtés du football
00:29:16qui peuvent peut-être
00:29:17le perturber actuellement.
00:29:18Pas de relance
00:29:19donc vous êtes fait larguer
00:29:20vous avez un problème
00:29:21de couple
00:29:22chose comme ça.
00:29:23Vous n'êtes pas du genre
00:29:24à gratter le 3 indiscrétions.
00:29:25En revanche
00:29:26peut-être que ce qui se passe
00:29:27lors du Mercato
00:29:28ça doit aussi
00:29:29le titiller
00:29:30parce que l'arrivée
00:29:31du géorgien
00:29:32il joue quand même
00:29:33à mon avis
00:29:34je ne suis pas
00:29:35grand spécialiste
00:29:37mais il joue un peu
00:29:38dans le même
00:29:39dans sa zone
00:29:40à son poste.
00:29:41Donc franchement
00:29:42il doit se poser des questions
00:29:43le garçon.
00:29:44C'est pour ça
00:29:45qu'il a joué à droite.
00:29:46Enfin je plaisante.
00:29:47Dans la première mi-temps.
00:29:48Oui c'est vrai.
00:29:49Il a commencé déjà
00:29:50le déménagement.
00:29:51La deuxième aussi.
00:29:52À l'inscription du président
00:29:54d'Espalie
00:29:55Christian Perbet
00:29:56qu'est-ce qu'il vous a dit
00:29:57mon cher David ?
00:30:00Non mais en fait
00:30:01déjà il a répondu
00:30:02à une des questions
00:30:03qui a été posée
00:30:04je crois que c'est Guillaume
00:30:05qui a laissé la recette
00:30:06il a répondu oui
00:30:07le Paris-Saint-Germain
00:30:08va laisser la recette
00:30:09et par ailleurs
00:30:10il a trouvé que
00:30:11le Paris-Saint-Germain
00:30:12avait été assez classe
00:30:13puisqu'il a eu le président
00:30:14Nasser El-Raleifi
00:30:15à la mi-temps
00:30:16qu'il a appelé
00:30:17depuis l'Australie
00:30:18où il se trouve actuellement
00:30:19peut-être par rapport
00:30:20à l'Open Australia
00:30:21on sait que c'est
00:30:22un grand fan de tennis
00:30:23et qu'il a des fonctions
00:30:24dans le tennis mondial
00:30:25en tout cas il l'a appelé
00:30:26à la mi-temps
00:30:27le président était assez surpris
00:30:28de l'avoir au téléphone
00:30:29et voilà il a trouvé ça
00:30:30assez classe
00:30:31et le président a tenu
00:30:32à en reparler.
00:30:34Merci beaucoup.
00:30:37Merci, bonne soirée à tous.
00:30:38Au revoir.
00:30:39Lyon sorti par Bourgogne
00:30:40ailleux
00:30:41club de D5
00:30:42Virginie en forme olympique
00:30:43ce soir.
00:30:44Et c'est le petit poussé
00:30:45qui a marqué en premier
00:30:46à la vingtième
00:30:47sur un ballon remis dans l'axe
00:30:48par Omari
00:30:49Matic se fait battre
00:30:50la frappe
00:30:51est croisée
00:30:52le buteur s'appelle
00:30:53Mehdi Moujedski
00:30:54Matic qui va se rattraper
00:30:55ensuite avant la pause
00:30:56en égalisant
00:30:57sur un corner
00:30:58joué à deux
00:30:59centre enroulé de Benrama
00:31:00reprise de volée
00:31:01du milieu serbe
00:31:02Loel reprend l'avantage
00:31:03à la soixante quatrième
00:31:04Cherky dit
00:31:05dribble
00:31:06il trouve Mikotadze
00:31:07dans l'intervalle
00:31:08sauf que Moujedski
00:31:09va mettre un doublé
00:31:10en profitant d'une perte de balle
00:31:11d'Omari encore
00:31:12séance de tir au but
00:31:13la casette est au lisseau
00:31:14ce rat
00:31:15le gardien de Bourgogne
00:31:16a été héroïque
00:31:17Pierre Sage a pris la parole
00:31:18après cette déroute
00:31:19après cette grosse défaite
00:31:20il va falloir
00:31:21assumer la honte
00:31:22la honte face à nos proches
00:31:23nos familles
00:31:24aux gens qui aiment le club
00:31:25la honte face au monde entier
00:31:26Olala
00:31:27Pierre Sage
00:31:28qui est en général
00:31:29le meilleur
00:31:31plein de tempérance
00:31:32là il y va
00:31:33il y avait un petit coup de gueule
00:31:34ce soir
00:31:35il y avait un petit coup de gueule
00:31:36on peut même l'écouter
00:31:37on me dit
00:31:38on peut même l'écouter
00:31:39précision pour la régie
00:31:40c'est le magnéto A
00:31:41on me parle le truc
00:31:42maintenant je dois faire aussi la régie
00:31:43le magnéto A
00:31:44Pierre Sage
00:31:45coup de gueule
00:31:46j'en veux à personne en particulier
00:31:47je nous en veux à tous
00:31:48en même temps
00:31:49il y a une chose
00:31:50qu'il va falloir
00:31:51qu'on assume maintenant
00:31:52c'est la honte
00:31:53la honte face à nos proches
00:31:54la honte face à nos familles
00:31:55la honte face aux gens
00:31:56la honte face au club
00:31:57la honte face au club
00:31:58la honte face au club
00:31:59la honte face aux gens
00:32:00qui aiment le club
00:32:01la honte face à nos dirigeants
00:32:02la honte face aux gens
00:32:03qui sont venus au stade
00:32:04la honte face au monde entier
00:32:05puisque
00:32:06comme je vous l'ai dit tout à l'heure
00:32:07c'est un devoir de battre une équipe
00:32:08qui joue
00:32:09quatre niveaux en dessous
00:32:10et aujourd'hui
00:32:11nous on n'a pas fait le job
00:32:12voilà
00:32:13c'est la première fois
00:32:14j'ai lu ça
00:32:15première fois dans l'histoire de Lyon
00:32:16qui sont éliminés par une équipe
00:32:17quatre divisions
00:32:18en dessous
00:32:19ils avaient été éliminés
00:32:20par Epinal
00:32:21je crois
00:32:22il y a une petite
00:32:23une bonne dizaine d'années
00:32:24mais Pierre Sage
00:32:25il n'y avait pas quatre divisions
00:32:26il y en avait deux ou trois
00:32:27il y en avait deux ou trois
00:32:28je crois qu'ils étaient en national
00:32:29mais globalement
00:32:30moi je trouve que
00:32:31Pierre Sage a le mérite
00:32:32d'avoir ce discours de vérité
00:32:33il l'a globalement
00:32:34il y a des rencontres
00:32:35où Lyon avait réussi à gagner
00:32:36et où le contenu n'était pas bon
00:32:37il le disait aussi
00:32:38et lui par rapport au rapport aussi
00:32:39qu'il a par rapport au football amateur
00:32:40je pense qu'il mesure aussi
00:32:41l'écart théorique
00:32:42qui aurait dû être matérialisé
00:32:43ce soir dans le match
00:32:44donc je pense qu'il est très bien placé
00:32:45pour avoir cette expression
00:32:46il y a un côté je trouve
00:32:47en janvier là
00:32:48un côté révélateur
00:32:49de l'équipe
00:32:50de l'équipe
00:32:51de l'équipe
00:32:52de l'équipe
00:32:54il y a un côté je trouve
00:32:55en janvier là
00:32:56un côté révélateur
00:32:57sur peut-être
00:32:58ce qu'est le vrai niveau
00:32:59du foot français
00:33:00où on voit tous ces grands clubs
00:33:01quand même qui disparaissent
00:33:02enfin ces grands clubs
00:33:03ou pseudo grands clubs
00:33:04qui soit en championnat
00:33:05se loupent pour la reprise
00:33:06soit en coupe disparaissent
00:33:07on a quand même
00:33:08pratiquement le premier tiers
00:33:09du classement français
00:33:10qui a disparu
00:33:11des jeunes
00:33:12tu as Marseille de plus
00:33:14qui a éliminé hier
00:33:15tu dis que si tu as envie
00:33:16de glaner enfin
00:33:17t'as Monaco
00:33:18t'as Rennes
00:33:19t'as Nice
00:33:20t'as un trophée
00:33:21que t'as une chance peut-être
00:33:23avec un tirage heureux
00:33:24d'aller loin
00:33:25et de tomber
00:33:26pourquoi pas sur le PSG
00:33:27en finale
00:33:28là ça fait désordre
00:33:29je passe la main à notre président
00:33:30qui voulait passer un coup de gueule
00:33:31sur le format
00:33:32et les changements
00:33:33de cette Coupe de France
00:33:34donc Monaco
00:33:35l'OM et l'OL
00:33:36sont tombés à l'essie
00:33:37des tirs au but
00:33:38il y a
00:33:39j'ai fait quelques stats
00:33:40là sur 16 matchs
00:33:41les semi-finales
00:33:427 matchs
00:33:43se sont disputés
00:33:44à l'issue des tirs au but
00:33:45puisqu'il n'y a plus de prolongation
00:33:46sur 15 mais
00:33:47parce qu'il y en a un
00:33:48qui n'a pas eu lieu
00:33:49oui pardonnez-moi
00:33:50sur 15 exactement
00:33:51en fait ça vous gonfle un peu
00:33:52non moi ça ne me plaît pas
00:33:53je trouve qu'on a dénaturé
00:33:54le format de la Coupe de France
00:33:55de façon assez violente
00:33:56parce que supprimer
00:33:57la prolongation
00:33:58c'est supprimer
00:33:59une demi-heure d'un coup
00:34:00c'est quand même 25%
00:34:01du temps de jeu du match
00:34:02pour des prétextes
00:34:03qui me paraissent
00:34:04complètement fallacieux
00:34:05parce qu'évidemment
00:34:06l'idée
00:34:07c'est de réduire
00:34:08le temps de jeu
00:34:09de protéger
00:34:10les joueurs professionnels
00:34:11d'une prolongation
00:34:12en milieu de semaine
00:34:13mais ça va
00:34:14on joue désormais
00:34:15à 18 clubs
00:34:16et puis à 20
00:34:17on a supprimé
00:34:18la Coupe de la Ligue
00:34:19on peut quand même
00:34:20faire une prolongation
00:34:21la Coupe de France
00:34:22un match de Coupe de France
00:34:23c'est quoi ?
00:34:24c'est aussi la prolongation
00:34:26la différence
00:34:27quand tu ne l'as pas fait
00:34:28sur les 90 minutes
00:34:29athlétiquement
00:34:30tu vas la faire
00:34:31dans la prolongation
00:34:32il te reste une demi-heure
00:34:33de plus
00:34:34la vraie différence
00:34:35entre les professionnels
00:34:36et les amateurs
00:34:37elle est aussi physique
00:34:38elle est sur la résistance
00:34:39elle est sur l'endurance
00:34:40alors loin de moi
00:34:41l'idée de dénaturer
00:34:42je suis très content
00:34:43de voir toutes ces belles histoires
00:34:44c'est génial
00:34:45de voir des amateurs
00:34:46sortir des pros
00:34:47mais je pense que
00:34:48s'il n'y a pas 7 matchs
00:34:49il ne peut pas forcément
00:34:50sortir par Saint-Brieuc
00:34:51etc.
00:34:52donc moi
00:34:53je trouve que
00:34:54ça ne me plaît pas
00:34:55ça ne me plaît pas
00:34:56d'avoir commencé
00:34:57c'est une requête des clubs pros
00:34:58mais ça ne me plaît pas du tout
00:34:59d'avoir commencé
00:35:00la fédération
00:35:01la stratégie
00:35:02la stratégie d'un coach
00:35:03quand tu sais
00:35:04que tu vas au tir au but
00:35:05après 90 minutes
00:35:06n'est pas du tout la même
00:35:07dans la préparation du match
00:35:08dans la construction
00:35:09de ton équipe
00:35:10dans tout
00:35:11dans ta façon
00:35:12d'aller au tir au but
00:35:13et moi je trouve
00:35:14que ce n'est pas
00:35:15la Coupe de France
00:35:16et puis au-delà de ça
00:35:17la fédération je trouve
00:35:18qu'elle ne valorise
00:35:19son produit
00:35:20on a beaucoup de discussions
00:35:21en ce moment
00:35:22sur la valorisation
00:35:23de nos produits
00:35:24que ce soit le championnat
00:35:25la Coupe en fait partie
00:35:26maintenant que la Coupe de la Ligue
00:35:27a été supprimée
00:35:28et en retirant
00:35:29ce caractère épique
00:35:30qui est totalement accolé
00:35:31à la Coupe de France
00:35:32on la vide presque
00:35:33de sa substance
00:35:34donc quelque part
00:35:35l'un des rares produits
00:35:36qui pourrait encore
00:35:37faire vibrer
00:35:38même peut-être
00:35:39toucher un public
00:35:40encore plus lâche
00:35:41parce qu'il y a
00:35:42un match en clair
00:35:43ce qui n'est pas le cas
00:35:44de la Ligue 1
00:35:45par exemple
00:35:46en fait on lui retire
00:35:47un petit peu de son sel
00:35:48donc là le spectacle
00:35:49était là quand même
00:35:50sur ce point
00:35:51ça fait partie
00:35:52du spectacle
00:35:53et de l'histoire
00:35:54de la Coupe de France
00:35:55les derniers arguments
00:35:56si je peux me permettre
00:35:57c'est avant les tirs au but
00:35:58enfin moi en tant que téléspectateur
00:35:59ou spectateur
00:36:00c'était un truc
00:36:01c'était spécial
00:36:02tu te disais
00:36:03est-ce qu'ils vont aller
00:36:04aux tirs au but
00:36:05c'était rare
00:36:06et ce qui est rare
00:36:07et cher
00:36:08et précieux
00:36:09là 7 sur 15
00:36:10c'est un match
00:36:11c'est peut-être
00:36:12conjoncturel
00:36:13c'est conjoncturel
00:36:14non c'est structurel
00:36:15c'est structurel
00:36:16vous avez une demi-heure en moins
00:36:17vous avez plus de chance
00:36:18mécaniquement
00:36:19on verra
00:36:20tu peux aussi te dire
00:36:21que le PSG
00:36:22ils ont quand même
00:36:23ou Marseille
00:36:24ou Lyon
00:36:25Lyon contre Bourgogne
00:36:26ils ont peut-être besoin
00:36:27de 90 minutes
00:36:28sur un Marseille-Lille
00:36:29qui est un match
00:36:30pour le coup
00:36:31entre deux équipes
00:36:32d'élite
00:36:33on est aussi demandeur
00:36:34de ces 30 minutes
00:36:35supplémentaires
00:36:36j'étais à Reims
00:36:37sur Reims-Monaco
00:36:38je veux dire
00:36:39Monaco
00:36:40ils prennent un ascendant
00:36:41considérable
00:36:42dans les dernières minutes
00:36:43physiquement
00:36:44parce que c'est
00:36:45la meilleure équipe
00:36:46et boum
00:36:47le truc s'arrête
00:36:48terminé
00:36:49tir au but
00:36:50je veux dire
00:36:51je m'en fiche
00:36:52que Monaco ou Reims
00:36:53se passe
00:36:54je n'ai pas
00:36:55l'affinité particulière
00:36:56mais
00:36:57il y a une donnée
00:36:58il y a une donnée
00:36:59l'équipe
00:37:00qui mène au point
00:37:01pendant 90 minutes
00:37:02après tu le sais
00:37:03donc
00:37:04c'est à toi
00:37:05de te bouger les fesses
00:37:06pour ne pas arriver
00:37:071, 2
00:37:08je suis désolé
00:37:09vous ne parlez pas
00:37:10une seule fois
00:37:11c'est de rétablir
00:37:12les smicards
00:37:13les gilets jaunes
00:37:14ça existe plus
00:37:15arrête
00:37:16non non
00:37:17mais non
00:37:18là il t'a dit
00:37:19tout le monde travail
00:37:21il y a un papier
00:37:22en Anne 3
00:37:23ils travaillent
00:37:42Donc on aide un peu, et c'est vrai, ceux qui ne peuvent pas tenir 30 minutes de plus parce qu'ils ne sont pas préparés comme les pros,
00:37:51et moi je dis aux pros, bougez-vous les fesses, rentrez pour gagner, n'attendez pas, vous savez que vous avez 80 minutes, faites le jeu, faites les changements qu'il faut.
00:38:00Eric, je suis d'accord avec toi, mais c'est très arbitraire de passer le format de 120 à 90.
00:38:07Je veux dire, tu aurais pu la réduire la prolongation.
00:38:09En termes de spectacularité de la compétition, moi je pense que ça en augmente l'intérêt.
00:38:13Virginie, d'autres...
00:38:14C'est un débat.
00:38:15Virginie, d'autres matchs ont eu lieu ce soir, dans d'autres championnats.
00:38:24Tour d'Europe avec vous Virginie, donc je vous propose un voyage en Allemagne, en Angleterre, en Italie.
00:38:29On commence par Arsenal qui a battu Tottenham.
00:38:31Les Gunners se sont d'abord fait piéger sur corner, ballon mal repoussé par la défense.
00:38:35Huggins est tout seul, sa frappe est déviée par Partey.
00:38:38Un CFC remet les compteurs à zéro sur coup de pied arrêté à la 41ème, but de Solanke contre son camp.
00:38:44Et puis Trossa renverse le cours du match très vite derrière, lancé par Haudegarde.
00:38:48Victoire Debus à 1, l'Inter s'est fait accrocher par Bologne.
00:38:52Bologne qui a frappé en premier, en passant sur à la gauche.
00:38:55Centre aérien repoussé qui revient sur Moreau, puis Castro dévie et trompe Sommer.
00:39:00L'Inter égalise très vite, accélération de Marcus Thuram qui talonne pour Di Marco.
00:39:05La frappe est contrée, Dumfries reprend derrière.
00:39:07L'Ottawo Martinez permet au Milanais de prendre l'avantage avant la pause sur une attaque rapide.
00:39:12Le centre est signé Di Marco.
00:39:14Emil Holm arrache le point de l'égalisation à la 64ème, servi par Orsolini.
00:39:19Ca fait 2 partout.
00:39:21Et puis carton du Bayern contre Hoffenheim, 5-0.
00:39:24A noter le doublé de Leroy Sané, il ouvre le score à la 7ème.
00:39:28En combinant à droite avec Muller, avant d'envoyer sa frappe à gauche.
00:39:32Et il marque à nouveau, dès le retour du vestiaire, servi par le français Mathis Tell.
00:39:36Belle reprise de volée.
00:39:38Les autres buteurs bavarois sont Guerreiro, Kane et Gnabry.
00:39:41Le Bayern est solide leader du championnat.
00:39:43Vu aujourd'hui à l'aéroport de Thuram, un joueur du Paris Saint-Germain, c'est Randall Kolomwani.
00:39:48Regardez, le joueur du Paris Saint-Germain va finir sa saison du côté de la Juve.
00:39:53C'est un prêt sec de 6 mois de transfert.
00:39:56Mais il n'aura pas lieu ce transfert à la Juve.
00:39:59Problème pour financer, notamment peut-être le salaire du français.
00:40:03750 000 euros brut par mois à la Juve.
00:40:06Le salaire moyen, c'est 400 000 euros.
00:40:09Donc ce sera un prêt sec.
00:40:11Pour l'instant, aucune information sur qui paie le salaire.
00:40:14Et ce n'est pas Stéphane.
00:40:15Non, il m'a dit non, ce n'est pas possible.
00:40:17Donc la suite du feuilleton Kolomwani, un petit peu plus tard.
00:40:19Il vaut mieux pour Kolomwani que ce qu'il fait ici.
00:40:21S'il veut manger des patates demain soir.
00:40:23À Monorolling, Virginie, la défaite de Monaco face au Bayern.
00:40:26Ça s'est passé à Munich.
00:40:27Et le scénario était assez fou.
00:40:29Parce que le Bayern a complètement mené.
00:40:31Ils étaient intraitables d'entrée de match.
00:40:33Ils ont roulé sur les 10 premières minutes de la rencontre.
00:40:35Ils comptaient 20 points d'avance dans le deuxième carton.
00:40:37La Roca Team s'est accrochée et a rattrapé sérieusement son retard.
00:40:40Gros comeback porté par Mike James et Jean Danloïd.
00:40:44Elle finit par s'incliner d'un tout petit point sur le parquet municois.
00:40:4795-94.
00:40:49Jégou et Horadou.
00:40:51Rappelez, c'était officiel.
00:40:53Hier, on en parlait.
00:40:54C'est désormais officiel.
00:40:55Oscar Jégou et Hugo Horadou ont été appelés par le sélectionneur Fabien Galtier.
00:40:58Pour le prochain tournoi des 6 nations.
00:41:01En juillet dernier, je vous le rappelle.
00:41:03Les deux joueurs avaient été incarcérés en Argentine.
00:41:05Ils avaient été accusés de viol.
00:41:06Un non-lieu a été prononcé pour nos deux internationaux le 10 décembre dernier.
00:41:09La victime présumée a fait appel de cette décision.
00:41:12La première audence est prévue pendant le tournoi.
00:41:15Le 10 février.
00:41:16Jégou Horadou de retour en bleu.
00:41:18Est-ce un peu trop tôt ?
00:41:20Oui.
00:41:21Guillaume Duffy, vous avez la main.
00:41:22Vous travaillez pour l'équipe.
00:41:23Vous travaillez dans la rubrique rugby.
00:41:24C'est un peu tôt.
00:41:25Oui, je pense qu'il n'y avait pas d'urgence.
00:41:28Même si, effectivement, la justice argentine, pour l'instant, leur donne raison.
00:41:35Ce qu'ils ont fait l'an dernier a créé un remous sans précédent.
00:41:42La FED, le président obligé de réunir les états généraux, de sévir, d'écrire une nouvelle charte.
00:41:53Effectivement, ils sont blanchis pour l'instant par la justice argentine.
00:42:02Ils n'ont pas été sanctionnés non plus sportivement.
00:42:04Il n'y a pas d'urgence.
00:42:07Le temps judiciaire est long, il n'est pas terminé.
00:42:10Il peut encore se passer des choses.
00:42:12Galtier pouvait attendre.
00:42:16Ce sont deux jeunes joueurs.
00:42:17Leur carrière est loin d'être terminée.
00:42:19En troisième ligne, il y a du monde.
00:42:21En deuxième ligne, il y a du monde.
00:42:23Je pense que médiatiquement, ça va poser un problème dans la mesure où leur retour va être un sujet.
00:42:36Le sujet des premières conférences de presse de l'équipe de France qui va se réunir à Marcoussy dans quelques jours pour préparer le tour de la destination.
00:42:44Je peine à saisir.
00:42:47Il y a une histoire de justice et de morale.
00:42:49La justice, il n'y a aucun problème.
00:42:51On peut faire entrer un petit peu de morale dans l'histoire à mon avis.
00:42:54Une question que je me pose à Eric et à toi.
00:42:57Il y a eu leur soirée plus que compliquée qui s'est terminée par cette affaire judiciaire.
00:43:04Il y a eu l'alcool.
00:43:06Si je me trompe, c'est qu'ils étaient déjà sortis sans autorisation.
00:43:09C'est ça ce soir-là ?
00:43:10Non.
00:43:12Ils ont eu l'autorisation de sortir.
00:43:14Peut-être pas de se mettre sur le toit avec les trois quarts de l'équipe et visiblement aussi avec quelques membres du staff.
00:43:22Ça rend la chose un peu plus compliquée.
00:43:24Mais ça a fait beaucoup de bruit.
00:43:26Grille a dit qu'il faut changer.
00:43:28Il faut que la fédération française réagisse absolument.
00:43:33Ce qu'elle a fait.
00:43:34Mais les deux principaux acteurs de cette histoire.
00:43:38Le message est passé.
00:43:39Le message en se disant qu'un an après, on efface tout et on oublie tout.
00:43:43Je vais faire une confidence à nos téléspectateurs.
00:43:45J'ai appelé tout le monde.
00:43:46Tout le monde a dit que c'était un peu trop tôt.
00:43:49Sauf notre président enregistré.
00:43:52Je n'ai pas dit ça exactement.
00:43:54Je vais vous dire, si je traduis bien la discussion.
00:43:57Vous êtes partagé.
00:43:58Vous répondez plutôt non.
00:44:00Vous actez dans votre démonstration.
00:44:02Vous faites deux références sur des affaires sportivo-judiciaires.
00:44:05Il y a l'affaire, la fameuse affaire de la Sextec de Benzema.
00:44:08Puis une affaire dont vous ne vous souvenez peut-être plus.
00:44:10C'était Mamanoussako qui avait raté l'euro 2016.
00:44:13Donc il avait été évincé de la liste.
00:44:15Contrôlé positif.
00:44:16Finalement, la contre-expertise l'avait finalement blanchi.
00:44:19Il avait été innocenté.
00:44:21Ces deux affaires, vous les mettez en parallèle par rapport à notre cas concret du jour.
00:44:25Pourquoi ?
00:44:26Expliquez-nous.
00:44:27Et puis on vous écoute.
00:44:28Les copains vous écoutent.
00:44:29En fait, si on décide de ne pas rappeler les deux joueurs.
00:44:33On présume sur leur future culpabilité.
00:44:36La possibilité de leur future culpabilité.
00:44:39En tout cas, on n'écarte pas cette hypothèse.
00:44:41On n'écarte pas cette hypothèse.
00:44:43Et là, par exemple, on se rapprocherait du dossier Mamanoussako.
00:44:47Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:44:48Il est contrôlé positif avec Liverpool en 2016.
00:44:50Il est suspendu.
00:44:51Il ne peut pas jouer l'euro.
00:44:52Il n'est pas appelé en équipe de France par Didier Deschamps.
00:44:55Il rate le grand tournoi de sa vie.
00:44:57On est d'accord ?
00:44:58Quelques années plus tard.
00:44:59Enfin, quelques mois plus tard.
00:45:00Quelques mois avant même, 2015.
00:45:02Il est blanchi de cette histoire.
00:45:05Et il arrive même à condamner les instances de l'avoir suspendu.
00:45:09Donc Deschamps, qui n'a pas pris Mamanoussako, aurait dû le prendre.
00:45:15En pariant sur sa future innocence.
00:45:20Donc là, Auradou et Gégou, si tu ne les prends pas,
00:45:24ça veut dire que tu présumes de leur future culpabilité.
00:45:27Ou alors tu…
00:45:28Non, mais moi je ne suis pas d'accord avec toi.
00:45:30Comme je l'ai dit, il résiste un peu de morale.
00:45:32Non, mais moi je ne me place pas sur le terrain de la morale.
00:45:34Je ne suis pas moraliste, moi.
00:45:36Attends, je finis juste deux secondes, Éric.
00:45:38Moi, je dis que dans cette histoire, ils sont présumés innocents.
00:45:44Ils sont présumés innocents.
00:45:46Donc s'ils sont présumés innocents…
00:45:48Surtout qu'Innocence a abandonné…
00:45:50Non, parce qu'il y a un appel.
00:45:51L'histoire n'est pas finie.
00:45:52Oui, il y a un appel.
00:45:53La victime présumée a fait appel.
00:45:54Mais eux, les deux joueurs, restent présumés innocents.
00:45:57Donc s'ils sont présumés innocents, il n'y a pas d'obstacle à les rappeler.
00:46:01Par exemple, tu parlais de l'histoire Benzema.
00:46:05Il est mis en examen.
00:46:07Donc il est présumé innocent.
00:46:08C'est pour ça que je suis partagé.
00:46:10Parce que ce qu'a fait Deschamps, en ne prenant pas Benzema,
00:46:12en le présumant qu'il serait coupable…
00:46:14Deschamps l'a repris quand il était condamné.
00:46:18Quand il était condamné coupable, en tout cas.
00:46:20Éric, vous n'étiez pas d'accord avec la démonstration.
00:46:22C'est vrai que certains joueurs français, après l'affaire Gébou,
00:46:27il y a eu un test-match très compliqué.
00:46:29Sur sortie.
00:46:30Sur sortie.
00:46:31C'est là où Grille a dit qu'ils n'ont rien compris.
00:46:34Pour revenir à ces deux jeunes.
00:46:36Il y en a un qui est revenu pour la réintégrer très rapidement.
00:46:40Gégou a mis un peu plus de temps pour jouer à la Rochelle.
00:46:43Mais ils ont 21 ans.
00:46:44Moi, je ne suis pas la culpabilité.
00:46:46Je suis la justice argentine.
00:46:48Pour l'instant, ils sont acquittés.
00:46:49Il y a un appel.
00:46:50Mais moi, au niveau, il y a raison, moral, j'attendrai.
00:46:53Parce que ce n'est pas une coupe du monde.
00:46:55C'est un tournoi qui a lieu chaque année.
00:46:57Ils ont 21 ans.
00:46:58Il faut marquer.
00:46:59C'est-à-dire qu'à un moment donné, on demande.
00:47:01Ils ont quand même dérapé quelque part.
00:47:03Ils sont acquittés.
00:47:05Je crois en la justice.
00:47:07Donc, continuez votre carrière.
00:47:08Mais ne les rappelle pas tout de suite.
00:47:10Il y a assez de joueurs en France à ce poste-là.
00:47:13Et moi, tu veux mon sentiment.
00:47:15Après, à l'entraînement, il y aura peut-être des blessés.
00:47:17Mais ils ne seront pas dans les 23.
00:47:18Aucun des deux.
00:47:19Ok.
00:47:20Là, tu vas peut-être un peu vite en besogne.
00:47:22Pour Gégou.
00:47:23Mais en quoi ils ont dérapé, Eric ?
00:47:24Si la justice les a blanchis totalement, en quoi ont-ils dérapé ?
00:47:27C'est ça que je voudrais comprendre.
00:47:28Non, mais ils ont dérapé dans le sens où...
00:47:30Bon, 6 mois demain, je me retrouve dans une soirée.
00:47:32Et très festive.
00:47:34Avec cette affaire.
00:47:36Je sais bien qu'à un moment donné, si j'ai 2 grammes...
00:47:393 ?
00:47:40Ouais, ou 3.
00:47:41Si on porte plainte contre toi et que la justice te dit non.
00:47:44Non, mais moi, tu sais ce que je fais.
00:47:45Sincèrement.
00:47:46On va dire à mes enfants.
00:47:47Je leur dis profil bas.
00:47:49Et pendant un an, vous ne jouez pas en équipe de France.
00:47:51Pendant un an ou deux.
00:47:53Parce qu'à un moment donné, il faut marquer quand même le coup.
00:47:57Je ne dis pas qu'il faut leur faire payer puisqu'ils sont innocentés.
00:48:01Mais ils jouent en club, c'est déjà...
00:48:03Là, tu as l'image quand même de la France.
00:48:05Donc, on laisse un peu quand même, tranquillement, attendre un espace-temps.
00:48:09Enfin, moi, c'est ce que je pense.
00:48:11Cette affaire a mis 100 dessus-dessous la Fédération Française de Rugby.
00:48:15Qui a pris des mesures draconiennes.
00:48:18Par exemple, plus d'alcool dans les vestiaires.
00:48:20On en est arrivé à des excès assez...
00:48:23On en est là, quoi.
00:48:24Incroyable.
00:48:25Et donc, eux, 7 mois après, ils reviennent en bleu.
00:48:28Comme si de rien.
00:48:29Il y avait de l'alcool dans les vestiaires ?
00:48:32Oui, après un match, il y a des bières.
00:48:36C'est souvent les blagues qui ont fait ça.
00:48:38Une bière.
00:48:39En plus, Grille, qui est pour moi un bon président,
00:48:43il a dit qu'il fallait sanctionner.
00:48:45Il fait une nouvelle charte, etc.
00:48:47Et là-dessus, j'ai été surpris.
00:48:49Alors, est-ce que Galtier l'a convaincu ?
00:48:51Parce que moi, je pense qu'en tant que président,
00:48:53j'aurais dit à Galtier, non, pour l'instant,
00:48:55moralement, on les laisse tranquilles.
00:48:57Vous voulez faire quoi, vous ?
00:48:58Vous voudriez faire quoi ?
00:48:59Rien pendant la fin du tournoi.
00:49:01J'attends la fin de saison et ils redémarrent.
00:49:05On connaît le calendrier judiciaire.
00:49:07En novembre.
00:49:08C'est-à-dire une punition ?
00:49:10Une punition, je leur fais comprendre quand même
00:49:12qu'on ne doit jamais être alcoolisé à ce point-là
00:49:14et avec une nana et se retrouver avec deux mecs
00:49:16dans une chambre avec une nana.
00:49:17Tu crois que c'est arrivé seulement à Gégault ?
00:49:19Bien sûr que non.
00:49:20Malheureusement, c'est ceux qui se font prendre
00:49:22qui doivent assumer les conséquences de leur acte.
00:49:25Ils ont été innocentés par la justice argentine.
00:49:27J'ai compris, mais ce que je veux te dire,
00:49:29ils étaient quand même alcoolisés.
00:49:31C'est une certitude.
00:49:32Si tu fais une charte...
00:49:34Régis, il n'est pas justiciable.
00:49:36Lui, il applique finalement la règle, on va dire,
00:49:38un peu morale de la nouvelle charte des Bleus.
00:49:40Mais moi, je ne suis pas moraliste.
00:49:42Dans ton regard, leur club, ils ont été bien accueillis,
00:49:44ils ont rejoué, c'est parfait.
00:49:46Ils pratiquent leur métier.
00:49:48Moi, je n'ai pas de soucis.
00:49:49Le public français les a bien accueillis
00:49:51sur tous les stades.
00:49:52En revanche, à l'annonce de la liste,
00:49:54quand vous allez vous promener sur les forums,
00:49:56c'est toujours intéressant d'ailleurs.
00:49:58Leur sélection fait un peu poser.
00:50:01Et quelle est la différence entre avoir rejoué en club
00:50:03et avoir rejoué en équipe de France ?
00:50:04Ce n'est pas le même.
00:50:05L'équipe nationale quand même.
00:50:07Je pense que...
00:50:08Ça va.
00:50:09C'est pour ça que je ne suis pas d'accord avec Régis.
00:50:12Moi, j'estime que la morale compte.
00:50:14Est-ce que c'est vraiment un tribunal
00:50:16qui doit décider si un joueur est sélectionnable ou pas ?
00:50:18Est-ce que ces valeurs, ce qu'il a véhiculé...
00:50:21Sans aller jusqu'à quelque chose...
00:50:23S'ils sont innocentés, ils sont innocentés.
00:50:25Mais je veux dire, les excès,
00:50:27tout ce qui a débouché sur ces fameux chars,
00:50:29c'est aussi parce qu'il y a eu des choses répréhensibles
00:50:31avant même d'arriver à ce qu'on leur reproche.
00:50:33Donc moi, c'est pour ça que pour moi, oui,
00:50:35la morale compte à partir du moment
00:50:37où on met un maillot bleu,
00:50:38qu'on chante la Marseillaise,
00:50:40qu'on a le maillot frappé du coq.
00:50:42Oui, le devoir de représentativité...
00:50:44Jaminer a été suspendu.
00:50:46Je n'ai pas envie qu'on l'expédie du simple fait
00:50:48que la justice a dit que.
00:50:50Ce n'est pas pour charger le joueur.
00:50:52J'espère que vous ne serez jamais tous jugés
00:50:54par la justice populaire,
00:50:55mais plutôt par la justice la vraie.
00:50:57Mais non, mais Régis,
00:50:59ils font leur métier, ils continuent.
00:51:01C'est juste une suspension momentanée
00:51:03par rapport à l'équipe nationale,
00:51:05par rapport à ce qui s'est passé.
00:51:07J'ai goût.
00:51:08Il avait malheureusement une affaire avant
00:51:10où il s'est fait en contrôle...
00:51:12Contrôler positif.
00:51:13Et contrôler positif aussi.
00:51:15Donc à un moment donné, c'est quand même...
00:51:17Il faut leur dire, l'équipe de France, c'est sacré.
00:51:19Le maillot français, c'est sacré.
00:51:21Peut-être que ça veut dire ce que tu as dit tout à l'heure.
00:51:23Peut-être, malheureusement,
00:51:25je ne connais pas ce monde de l'intérieur
00:51:27comme Guillaume ou comme toi.
00:51:29Peut-être que finalement, dans l'intérieur de ce monde-là,
00:51:31on considère que leurs comportements
00:51:33n'ont pas été aussi abusifs
00:51:35que ces problématiques aussi.
00:51:37Simplement, juste un petit mot
00:51:39pour chers téléspectateurs.
00:51:41L'équipe enquête à 500 mois de février,
00:51:43documentaire de Sébastien Tarrago
00:51:45sur le rugby, intitulé 3 février,
00:51:47intitulé La maison brûle,
00:51:49donc dans les coulisses du rugby.
00:51:51J'espère que Fabien Galtier, en revanche,
00:51:53et la fédération française de rugby, n'aura pas à regretter
00:51:55cette décision de les avoir convoqués.
00:51:57Parce que l'affaire n'étant pas finie...
00:51:59C'était juste ça, attendre. Dans 15 jours, 3 semaines,
00:52:01le délibéré de l'appel,
00:52:03c'est le 10 février,
00:52:05l'audience, le 10, 15 jours délibérés,
00:52:07le 25 février.
00:52:09C'est un message qu'il leur envoie.
00:52:11Tu les protégeais en ne les appelant pas.
00:52:13Moi, c'est ce que je pense.
00:52:15Juste une petite alerte générale.
00:52:17Neymar en MLS,
00:52:19c'est une possibilité.
00:52:21Information de François Verdonnet,
00:52:23le Chicago Fires, franchise de la MLS,
00:52:25est entré en contact avec le clan Neymar.
00:52:27Il ne fait que des gros championnats.
00:52:29C'est bien.
00:52:31Mes amis,
00:52:33Chicago Fires,
00:52:35c'est-à-dire l'information de François Verdonnet,
00:52:37sur le site, l'équipe
00:52:39Biathlon Repolding, Allemagne,
00:52:41une légende, un rôle libre,
00:52:43et une surprise française.
00:52:45La bonne surprise du jour,
00:52:47il monte sur le podium,
00:52:49il prend la deuxième place.
00:52:51Le français signe sa meilleure performance en Coupe du Monde.
00:52:53C'est même la toute première fois qu'il a une médaille.
00:52:55Pour ça, il a fait le sans-faute derrière la carabine.
00:52:57Et il a aussi fait le boulot sur les skis.
00:52:59Une performance qui compte d'autant plus
00:53:01que depuis 2021, il se bat pour sa place
00:53:03dans l'équipe en faisant des allers-retours
00:53:05entre le circuit de la Coupe du Monde
00:53:07et l'IBU Cup, qui est le circuit secondaire
00:53:09du Biathlon.
00:53:11L'autre fait majeur du jour,
00:53:13c'est Johannes Böe, leader du classement général,
00:53:15qui est totalement passé à côté de sa course.
00:53:17Il avait plus de 5 minutes de retard
00:53:19au moins d'aller sur le pas de tir.
00:53:21Il a expédié très vite,
00:53:23il a fait le sans-faute,
00:53:25et ensuite il s'est retourné
00:53:27pour saluer le public.
00:53:29Il a fini à la 85ème place.
00:53:31C'est anecdotique,
00:53:33ça n'aura pas d'incidence.
00:53:35Je rappelle l'une des règles de la fédération de biathlon.
00:53:37Les deux plus mauvais résultats sont retirés
00:53:39et ne comptent pas pour le calcul du classement général.
00:53:41Demain la suite, l'individuelle dame.
00:53:43Rendez-vous sur notre antenne à 13h50.
00:53:45Tennis Open d'Australie,
00:53:47le point du jour, mais avant,
00:53:49quelques résultats des Français.
00:53:51Il y en a 3 qui sont au 3ème tour,
00:53:53Hugo Imbert et Arthur Fyss,
00:53:55qui s'affronteront au prochain tour
00:53:57pour une place en 8ème de finale.
00:53:59Benjamin Bonzi a battu l'Italien Passaro
00:54:01et affrontera Leheka.
00:54:03Chilé favori, victoire facile de Carlos Alcaraz
00:54:05contre Nishioka. En revanche,
00:54:07Kasper Rudd n'est pas passé,
00:54:09éliminé par le Tchèque Jakub Mencic,
00:54:11le point du jour.
00:54:13Et ça, ça va plaire aux spécialistes de tennis.
00:54:15Regardez ça.
00:54:37Merci beaucoup Virginie.
00:54:39Les classements auto et moto
00:54:41de la 10ème étape sont plutôt...
00:54:43déconcertants.
00:54:45Les symboles, Alragy et Alatia,
00:54:47ont été devancés par...
00:54:493 camions.
00:54:51Impensable pour les favoris.
00:54:53Séquence dans la zone d'arrivée,
00:54:55entre Alragy, 2ème du classement général,
00:54:57et notre honnête spéciale,
00:54:59Mylène Dorange.
00:55:01Le résumé de leur conversation,
00:55:03c'est qu'aujourd'hui, c'était mieux d'être
00:55:0515ème que 10ème.
00:55:07Oui, nous avions calculé
00:55:09qu'on allait prendre le départ
00:55:11demain à la 10ème ou la 12ème place.
00:55:13Et maintenant, on peut dire
00:55:15qu'on va commencer vers la 15ème place.
00:55:17Ce n'est pas une mauvaise position.
00:55:19Demain, il n'y aura pas de traces
00:55:21de moto pour ouvrir la course.
00:55:23Et ça, c'est important.
00:55:25Voilà, il y a certaines étapes
00:55:27sur le Dakar qu'il faut mieux
00:55:29ne pas remporter. Pourquoi ?
00:55:31Parce que celui qui y arrive
00:55:33n'a pas de chance.
00:55:35Celui qui gagne l'étape par le lendemain
00:55:37devant ses rivaux,
00:55:39on dit qu'il ouvre la route.
00:55:41Celui qui l'ouvre laisse des traces,
00:55:43autant d'indices pour les rivaux.
00:55:45L'important, c'était
00:55:47de ne pas gagner l'étape du jour.
00:55:49Est-ce que ça vous choque ?
00:55:51On en parle, mais dans quelques minutes.
00:56:05Dernière partie de l'équipe du soir.
00:56:07Rudi Garcia serait en pôle
00:56:09pour entraîner la sélection
00:56:11de la Belgique.
00:56:13Information François Verdeneuil
00:56:15qui, je vous rappelle, ce soir a sorti
00:56:17qu'il y avait également des contacts
00:56:19pour Neymar en MLS
00:56:21du côté des Sheikha Kofaïo,
00:56:23c'est-à-dire le site L'Equipe.
00:56:25On ne quitte pas l'univers de l'équipe.
00:56:27Une de l'équipe.
00:56:29Virginie, qu'est-ce qu'il y a ce soir ?
00:56:31C'est quoi le joyeux ?
00:56:33Bourgouin joyeux !
00:56:35La magie de la Coupe de France.
00:56:37Il y a du Paris qui s'est fait peur.
00:56:39Et Rennes qui ne répond plus.
00:56:41Et même couleur des maillots
00:56:43de la grande équipe de rugby.
00:56:45Oui, Bourgouin.
00:56:47Restons dans le valis.
00:56:49Avec Guillaume Dufy.
00:56:51On en était là, au Dakar.
00:56:53L'important, c'était
00:56:55de ne pas gagner pour ouvrir la route.
00:56:57Est-ce que ça vous choque ?
00:56:59J'ai une discussion.
00:57:01J'ai bossé.
00:57:03Avec Régis Tesselin.
00:57:05Il est toujours partagé.
00:57:07C'est une mine d'inspiration.
00:57:09Il dit, je ne sais pas,
00:57:11je suis partagé, c'est stratégique.
00:57:13Tout d'un coup, Régis me dit,
00:57:15ça sent un peu l'embrouille.
00:57:17Vous avez fait une référence
00:57:19avec une compétition
00:57:21qu'on avait diffusée, la Coupe du monde de Futsal.
00:57:23On est dans le dernier match
00:57:25du premier tour.
00:57:27On a les Français qui veulent absolument
00:57:29éviter, vous allez voir l'image, le Maroc.
00:57:31Ils affrontent l'Iran.
00:57:33Là, ils laissent passer les buts.
00:57:35Là, on est également
00:57:37dans la stratégie.
00:57:39Ce qui vous choque pour le foot, ça vous choque un peu moins.
00:57:41On peut passer les images, mes amis ?
00:57:43On a vu sur le foot, c'est ça.
00:57:45C'est le fameux futsal.
00:57:47On a déjà vu ça dans d'autres disciplines.
00:57:49Au rond de balle, au volet.
00:57:51Comme vous le voyez partout, ça ne vous choque plus ?
00:57:53C'est votre argument.
00:57:55Ce n'est pas interdit
00:57:57de perdre ?
00:57:59De laisser passer des buts comme ça ?
00:58:01Il y a des gens qui payent leur place.
00:58:05La mauvaise foi, pas sur ça.
00:58:07Moi, je défends les gardiens, toujours.
00:58:09Le défenseur aussi.
00:58:11C'est l'électique du sport
00:58:13qui est massacrée.
00:58:15Vous m'avez dit que c'était stratégique.
00:58:17Il faut se rappeler de ce qui est origine.
00:58:19L'explication à ce qu'il faut, oui,
00:58:21c'est stratégique.
00:58:23C'est pour ça que ça me plaît.
00:58:25Vous me dites que ça ne vous choque pas.
00:58:27Est-ce que ça vous choque ?
00:58:29C'est comme le directeur sportif de McLaren
00:58:31qui appelle le mec qui est en tête
00:58:33en disant qu'il est ralenti
00:58:35parce que celui qui est deuxième
00:58:37est chez McLaren aussi.
00:58:39Le sport automobile,
00:58:41le peu que j'en connaisse,
00:58:43ça me semble être un peu
00:58:45dans ses gènes,
00:58:47ce genre de comportement.
00:58:49J'appelle celui qui est chargé
00:58:51de vous retrouver une nouvelle voiture.
00:58:53Il y a plein d'émissions.
00:58:55Monsieur Boulay, bonsoir.
00:58:57Bonsoir mémé, bonsoir tout le monde.
00:58:59Louis, il y a quelques temps
00:59:01que vous vous intéressez
00:59:03au sport automobile.
00:59:05Quand vous avez découvert
00:59:07qu'il y avait des courses qu'il ne valait mieux pas gagner
00:59:09parce que le lendemain, on part premier,
00:59:11on suit la trace,
00:59:13ça vous a gonflé au début ?
00:59:15Ça ne m'a pas gonflé mais ça m'a plutôt interpellé
00:59:17parce que ce n'est pas le Dakar,
00:59:19le sport ou la discipline,
00:59:21le jeu d'échecs, stratégie et tout ça.
00:59:23Quand on plonge dedans, on se rend compte
00:59:25que ce n'est pas forcément le plus rapide
00:59:27mais c'est le plus malin qui gagne.
00:59:29Je trouve ça hyper intéressant sur une discipline.
00:59:31Là, c'est sur 12 jours sur un terrain de jeu
00:59:33aussi intense, aussi compliqué
00:59:35et on n'y pense pas forcément.
00:59:37J'aime bien aussi la notion
00:59:39que ce n'est pas que l'aspect sportif qui gagne,
00:59:41il faut un peu jouer avec son cerveau.
00:59:43C'est clairement ça.
00:59:45Les meilleurs pilotes sur le plateau,
00:59:47c'était Sainz et Loeb,
00:59:49ils ont raison à ça.
00:59:51C'est plutôt intéressant.
00:59:53C'est vrai que les chroniqueurs
00:59:55se sont pris au jeu sur le Dakar.
00:59:57Ils disent qu'il y a des règlements
00:59:59mais évidemment, on a une force de frappe
01:00:01terrible à l'équipe du soir
01:00:03et Eric avait imaginé peut-être
01:00:05une évolution de règlement pour restaurer
01:00:07peut-être un peu plus l'incertitude du sport,
01:00:09l'esprit du sport.
01:00:11C'est un peu comme le ski,
01:00:13de temps en temps, en fonction de la manche,
01:00:15de la qualité de la neige,
01:00:17les types pas devant, derrière.
01:00:19Je ne comprends pas.
01:00:21Ils ne veulent pas faire la trace
01:00:23donc on les fait partir.
01:00:25D'ailleurs, tu peux avoir des mauvais
01:00:27qui se perdent en route
01:00:29si tu les suis.
01:00:31Et parfois des très bons
01:00:33puisqu'aujourd'hui, un des meilleurs copilotes
01:00:35du plateau, Edouard Boulanger, s'est perdu.
01:00:37Ça peut arriver absolument à tout le monde.
01:00:39Ma question, c'était de changer le système,
01:00:41un peu faire comme le contre-la-monte en vélo
01:00:43ou le ski, les descentes de ski
01:00:45et de s'adapter
01:00:47pour pas que l'équipe
01:00:49soit dans la stratégie.
01:00:51Vous me parlez de l'intelligence du pilote
01:00:53mais c'est du business.
01:00:55J'ai réfléchi comme toi.
01:00:57Enfin, la F1 des sables.
01:00:59J'ai réfléchi à ça aussi.
01:01:01Vous avez trouvé quoi ?
01:01:03J'ai envisagé une solution.
01:01:05Quand l'éthique est massacrée
01:01:07comme elle est massacrée,
01:01:09c'est aux organisateurs de trouver une réponse.
01:01:11J'avais imaginé une réponse idéale
01:01:13qui serait que le vainqueur,
01:01:15pour le stimuler et le forcer
01:01:17à gagner, une fois qu'il a gagné,
01:01:19il choisit le lendemain
01:01:21sa position
01:01:23sur la ligne de départ. Comme quand tu gagnes
01:01:25une épreuve de coupe du monde de ski,
01:01:27on te force à la gagner, tu l'as gagnée
01:01:29et la double récompense, c'est que non seulement tu as gagné
01:01:31le lendemain, tu choisis ton dossard.
01:01:33Donc là, tu gagnes l'épreuve
01:01:35et tu choisis ton dossard le lendemain.
01:01:37C'est un bonus en plus.
01:01:39Tout le monde aura intérêt à gagner
01:01:41et à avoir un meilleur dossard le lendemain.
01:01:43Louis, ça parle
01:01:45sur l'organisation du Dakar, des courses.
01:01:47Est-ce que vous avez aussi une solution ?
01:01:49Que tout le monde parte en même temps ?
01:01:51Cette solution-là,
01:01:53sportivement, ça n'a pas
01:01:55beaucoup d'intérêt, ça donne des images magnifiques
01:01:57et d'ailleurs, ils vont le faire pour la dernière étape
01:01:59après-demain, mais sportivement, c'est pas possible
01:02:01parce que s'ils partent tous en même temps,
01:02:03ça peut créer des accidents,
01:02:05ils ne peuvent pas doubler n'importe comment.
01:02:07Ils n'ont pas besoin de plusieurs voitures
01:02:09pour se mettre sur le toit.
01:02:11J'ai cru voir quelques accidents
01:02:13depuis le début.
01:02:15En termes de sécurité, le directeur de la course,
01:02:17il ne peut pas se permettre de les mettre tous sur la même ligne
01:02:19à chaque fois, donc ça, ça ne tient pas.
01:02:21J'en ai parlé avec Daniel Elena,
01:02:23qui est consultant chez nous ici
01:02:25et qui disait qu'il faut mettre un chapeau,
01:02:27on met les dix premiers dans le chapeau
01:02:29et on tire au sort, terminé,
01:02:31comme ça, ils arrêtent de faire tout leur cirque.
01:02:33C'est des bonnes idées, ça.
01:02:35C'est pas mal, ça.
01:02:37Le rapport, ça a vraiment sa place.
01:02:39C'est la stratégie, ça fait partie du jeu.
01:02:41La solution peut-être la plus
01:02:43sympa ou la plus maligne,
01:02:45ce serait peut-être celle-ci de dire
01:02:47le premier choisi, sauf que
01:02:49s'il n'y a que le premier qui choisit...
01:02:51Non, le premier choisit, le deuxième choisit,
01:02:53le troisième choisit, les cinq premiers choisissent,
01:02:55en fonction.
01:02:57Ils font ça pour le prologue,
01:02:59et on se rend compte que ça a un effet inverse
01:03:01où tu sais dès le départ qui va choisir quoi.
01:03:03Est-ce que tu as eu l'organisation ?
01:03:05Pas aujourd'hui, j'ai eu Daniel
01:03:07et Léna, mais...
01:03:09Pas si fort que ça, j'ai eu l'organisation.
01:03:11Normalement, il est hyper beau,
01:03:13c'était sûr qu'ils l'avaient appelé.
01:03:15Non, ils ne répondaient pas.
01:03:17Ils sont loin.
01:03:19Faites gaffe avec vos questions.
01:03:21Il y a rien de choquant, je trouve,
01:03:23à jouer avec les règlements.
01:03:25Là, Régis a raison, c'est au règlement
01:03:27de s'adapter, et c'est comme ça aussi
01:03:29qu'on fait progresser les disciplines,
01:03:31les compétitions, mais franchement, la liste
01:03:33d'exemples plus ou moins similaires
01:03:35à ce type de situation.
01:03:37Moi, en F1,
01:03:39les équipes qui veulent partir
01:03:41peut-être plus bas sur la grille
01:03:43pour être du bon côté de la piste,
01:03:45celui qui n'est pas poussiéreux,
01:03:47le Tour de France, combien d'équipes
01:03:49disent non, nous le maillot, on ne va pas
01:03:51le prendre trop rapidement, alors qu'il s'est largement
01:03:53dans les cordes. Dans les Sporco,
01:03:55vous avez parlé du futsal,
01:03:57combien d'euros de compétition
01:03:59de basket, où on se pose la question
01:04:01de savoir s'il ne faut pas perdre le dernier
01:04:03match de poule pour choisir son tableau ?
01:04:05Pour moi, c'est de la péripétie.
01:04:07J'en ai parlé à l'Allemagne Autriche 82.
01:04:09Mes petits, mes petits, mes petits.
01:04:11Demain, avant dernière étape.
01:04:13On arrête les calculs, là.
01:04:15Là, on y va, on est bien d'accord.
01:04:17Donc demain, il y a quoi ? Il y a les dunes.
01:04:19Ce soir,
01:04:21M. Boulay, le professeur, vous propose
01:04:23de nous faire un cours de passer
01:04:25les dunes, en auto et en moto.
01:04:27À la Olivier Rouillet ?
01:04:29Pas le virouillet qui sera là demain.
01:04:31Il s'entraîne, on a bien de lui.
01:04:33Donc, il y a les bons chasseurs,
01:04:35les mauvais chasseurs. Vous avez donné des exemples, un peu de pédagogie.
01:04:37On vous écoute et on saute.
01:04:39Les bons duniers, les mauvais duniers.
01:04:41On se rend compte que déjà, l'expérience est hyper importante.
01:04:43Donc là, le principe,
01:04:45il est très simple, c'est comment passer la dune.
01:04:47On voit qu'ils le passent la plupart du temps,
01:04:49on va commencer par les motos, sur le côté.
01:04:51Ils freinent et ils partent.
01:04:53Là, on a mis trois fois le même plan
01:04:55pour montrer qu'ils font tous exactement la même chose.
01:04:57Ils sont debout, ils sont hyper mobiles
01:04:59et hop, on freine juste avant,
01:05:01on voit et on descend.
01:05:03Ça, en moto, c'est primordial.
01:05:05Et là, on voit que malgré tout, dans les traces demain,
01:05:07ceux qui vont partir plus loin, ce n'est pas forcément la bonne idée
01:05:09parce qu'on peut se retrouver avec le sable du copain.
01:05:11Ce n'est pas évident.
01:05:13Et là, on voit surtout l'aspect d'être debout
01:05:15avec ce ralenti.
01:05:17Ça permet, hop, quand on replonge derrière.
01:05:19Ça, c'est les bons, ça ?
01:05:21Ça, c'est plutôt les bons.
01:05:23Parce que là, vous voyez l'immense dune qui est là.
01:05:25Si vous la prenez d'un coup, c'est terminé.
01:05:27Donc, c'est pour ça le travers.
01:05:29On passe à l'auto avec Al-Raji.
01:05:31Saoudien.
01:05:33Et là, on se rend compte en caméra embarquée
01:05:35que ce n'est pas forcément évident.
01:05:37Et le côté travers s'applique également en auto
01:05:39parce que s'ils le prennent de face,
01:05:41ils ne voient pas forcément avec le dégagement de la voiture.
01:05:43Et donc là, on se rend compte
01:05:45que vraiment, c'est des vagues qui déferlent
01:05:47toute la journée et on peut se rendre compte
01:05:49que c'est comme s'ils étaient dans une mer
01:05:51à contre-courant. Ça ne s'arrête jamais.
01:05:53Et je disais qu'il ne fallait pas la prendre de travers
01:05:55mais aussi pour une raison simple,
01:05:57c'est de rester tanqué là-haut.
01:05:59Parce qu'une fois qu'on est là-haut,
01:06:01après, pour l'enlever la voiture, bon courage.
01:06:03On va le voir qu'aujourd'hui, c'est arrivé au Belge
01:06:05Guillaume de Mébus et à son copilote français
01:06:07Mathieu Baumel.
01:06:09Coup de pelle.
01:06:11Et là, ça peut, à Daniel Héléna,
01:06:13vous pourrez rester bloqué quasiment une demi-heure
01:06:15s'il n'y a rien qui va.
01:06:17Et là, la dernière mauvaise solution,
01:06:19c'est d'y aller plein fer.
01:06:21Et là, c'est Karl 500
01:06:232023.
01:06:25C'est à Kiepergang et là, il a plutôt
01:06:27tout perdu. C'était un abandon
01:06:29et on se rend compte que là, il faut vraiment...
01:06:31C'est pour ça qu'il freine à chaque fois.
01:06:33C'est parce qu'une dune, par principe, on ne sait pas ce qu'il y a derrière.
01:06:35Donc c'est la règle numéro une, c'est vraiment
01:06:37freiner, y aller.
01:06:39Puis on peut difficilement les éviter dans ce genre de paysage.
01:06:41À demain, inévitable.
01:06:43Demain, c'est de la dune, de la dune, de la dune.
01:06:45C'est excellent de beauté à voir.
01:06:47Regardez.
01:06:49Cours de dune.
01:06:51Savoir bien les passer.
01:06:53Éviter les embûches.
01:06:55Avec le classement général.
01:06:57Les spécialistes, et on va dire
01:06:59ceux qui sont un petit peu moins habiles.
01:07:01Il y aurait quoi ?
01:07:03On voit le leader,
01:07:05le sud-africain,
01:07:07sur le papier, c'est celui qui est le plus en danger.
01:07:09Parce que ce n'est pas son terrain de jeu favori.
01:07:11Mais il a montré aujourd'hui
01:07:13qu'il n'allait pas lâcher son fauteuil
01:07:15si facilement, donc il faut faire attention.
01:07:17Mais, il n'a que 2 minutes 27 d'avance
01:07:19sur Al-Raji, le saoudien.
01:07:21C'est ses dunes à lui.
01:07:23Donc sur le papier, je pense que s'il fallait mettre une pièce,
01:07:25je la mettrais sur lui.
01:07:27Je savais que vous alliez...
01:07:29Depuis 3 jours,
01:07:31le leader Al-Atiyah,
01:07:33normalement sous sa compte,
01:07:35vous le lâchez en race campagne.
01:07:37Tu ne peux pas gagner qu'une d'Atiyah.
01:07:39Al-Raji,
01:07:41il peut gagner à condition
01:07:43qu'il ait appris de ses erreurs.
01:07:45Et que ça chute au même endroit, alors qu'il était leader
01:07:47du classement général.
01:07:49Il a dit
01:07:51Dakar au compteur, c'est chez lui.
01:07:53Mais il n'arrive pas à gagner, puisqu'il fait toujours l'erreur.
01:07:55Ce petit truc qu'il envoie au tapis
01:07:57l'année dernière, c'était au même endroit.
01:07:59C'était des tonneaux, c'était terminé.
01:08:01Donc s'il arrive à avoir appris de ses erreurs,
01:08:03je pense qu'avec l'écart qui est le sien,
01:08:05ça peut le faire.
01:08:07Et, mon petit chouchou, je suis obligé d'en parler,
01:08:09c'est Al-Atiyah, qui malheureusement
01:08:11n'a pas fait de magie.
01:08:13Il est toujours à 30 minutes.
01:08:15Et 30 minutes à la régulière,
01:08:17il a beau être le roi du désert,
01:08:19ça me semble un petit peu compliqué.
01:08:21Sur une étape, c'est compliqué.
01:08:23Malgré tout, qu'il va faire plus de 280 km,
01:08:25tout est jouable.
01:08:27Surtout si devant, ça commence à paniquer.
01:08:29Mais à la régulière, 30 minutes,
01:08:31ça ressemble un peu à une mission impossible.
01:08:33Il ne faut surtout pas oublier Matthias Schelligström,
01:08:35qui est troisième, qui est hyper régulier,
01:08:37hyper discret depuis le début,
01:08:39qui peut faire un braquage.
01:08:41170 km au maximum.
01:08:43Mais ça, c'est quand c'est du tout droit.
01:08:45Là, en moto, par exemple,
01:08:47aujourd'hui, pour donner un ordre d'idée,
01:08:49la veille, c'était 110 km heure de moyenne
01:08:51pour le leader.
01:08:53C'était 57 aujourd'hui.
01:08:55Donc on voit que dans les ruines, c'est tranquille.
01:08:57Merci Louis.
01:08:59On ne parle pas de moto, puisque Sanders
01:09:01a déjà gagné, selon mes informations.
01:09:03Mais je voulais juste vous montrer
01:09:05une image du deuxième du Vendée Globe.
01:09:07C'est Yohann Richaud,
01:09:09le dauphin de Charlie Dalin.
01:09:11Le dauphin est un requin, puisque
01:09:13ce Richaud est extraordinaire.
01:09:15Il a réalisé son tour du monde en 65 jours.
01:09:17Il a signé et s'est offert
01:09:19le deuxième chrono le plus rapide
01:09:21de l'histoire du Vendée Globe.
01:09:23Richaud met comme Dalin
01:09:25une sacrée claque au précédent record absolu.
01:09:27Neuf jours de moins
01:09:29que le record de Leclerc.
01:09:31Malheureusement pour Yohann Richaud.
01:09:33Il termine deuxième,
01:09:35il gagne du repas.
01:09:37On partira sur les images de Richaud.
01:09:39On avait Richaud avec le champagne.
01:09:41Plutôt sympa.
01:09:43Il est dans le port du Vendée Globe
01:09:45avec tous ses supporters.
01:09:47Montrez les sponsors pour son bonsoir.
01:09:49Là, mon voisin a dit, il est chez le dentiste.
01:09:51Non, il n'est pas chez le dentiste.
01:09:53Voilà.
01:09:55Merci beaucoup mes amis.
01:09:57Yohann Richaud, deuxième.
01:09:59Ce soir, on avait beaucoup d'actualités à traiter.
01:10:01Il n'y a pas de cuisse dedans.
01:10:03Je suis désolé.
01:10:05On vous embrasse.
01:10:07A demain.
01:10:09Ciao.