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00:00Ce n'est même pas un petit, c'est un gros, parce qu'on apprend que 22% des Français sont dans le rouge dès le 16 du mois.
00:05Ça passe à 35% si des Français ont des enfants.
00:08Donc le pouvoir d'achat continue à baisser de jour en jour.
00:11Ça, ce n'est même pas un petit coup de gueule, c'est un gros coup de gueule.
00:14Je me suis amusé à regarder un peu avec le SMIC ce qu'on peut faire.
00:17Je me suis dit qu'on est sur des loyers en moyenne en France à 700 euros.
00:20Vous mettez l'électricité, le gaz, l'essence, le transport, l'assurance pour la maison, Internet,
00:26un impôt sur le revenu si vous avez un impôt sur le revenu,
00:28les courses du mois mutuelles, vous êtes plombé.
00:31Ça veut dire que vous êtes déjà plombé quand on parle de pouvoir d'achat
00:33et on essaye de comprendre pourquoi 22% sont déjà dans le rouge.
00:36Si tu prends un SMIC à 1450 balles, il va te rester 150, 200 euros à la fin.
00:41C'est-à-dire que 5 jours, 5 euros par jour, 5 euros par jour.
00:44Qui peut vivre avec 5 euros par jour ?
00:46Et là, on parle d'un mec qui est au SMIC tout seul, qui habite dans un appartement à 700 balles de loyer.
00:50Donc on continue à creuser, on va trouver du pétrole.
00:53Et on se dit que là, le mec, s'il se fait une sortie avec quelqu'un, il va au restaurant.
00:5730 euros, c'est fini, il ne sort plus pendant 8 jours, le mec.
01:00Il ne sort plus pendant 8 jours.
01:01Et de l'autre côté, on a des mecs, il faut faire des efforts.
01:03Ils achètent des fauteuils à l'Élysée, à 35 000, au Sénat.
01:07Les fauteuils à 35 000, on en apprend tous les jours.
01:09Un fauteuil à 35 000 euros ?
01:11– 40 000.
01:12– 40 000.
01:13C'est-à-dire que même nous, dans le public, si on cherche à acheter un fauteuil à 35 000,
01:15on ne va pas le trouver.
01:16On va dire, on va l'acheter où, le fauteuil ?
01:18Moi, j'ai trouvé des fauteuils à 800 euros, très très bien.
01:20Ils pouvaient s'asseoir dessus, ils faisaient l'année.
01:22Et au bout d'un an, on lui donnait un autre si ça ne va pas.
01:24Donc tu vois, ça me saoule un peu, c'est vraiment un gros coup de gueule.
01:27Parce qu'on a un problème avec les loyers, on a un problème avec les courses.
01:29Je vous parlais du gruyère.
01:30Je vais changer, on arrête avec le gruyère.
01:32Le beurre, le beurre, 10 euros le kilo, le beurre.
01:34Le beurre, 10 euros le kilo.
01:36Ce n'est plus le gruyère maintenant.
01:37Une plaquette de beurre, c'est 3,20 euros.
01:38Vous croyez que les gens vont y arriver ?
01:40Et de l'autre côté, tout le monde se gave avec des trucs, des fonctions.
01:43On parlait de Repsamen, 25 000 euros par mois.
01:45Alors, c'est vraiment un gros coup de gueule.
01:47Parce que ça ne va pas aller en s'arrangeant, en fait.
01:59C'est chaud parce que je ne vous parle même pas des mecs qui ont des enfants.
02:02Je ne vous parle même pas des gens.
02:03En vrai, c'est grave.
02:04On ne se rend pas compte comme c'est grave.
02:06On ne se rend pas compte de faire les courses comme c'est grave.
02:08Là, je prends les budgets cours, je n'ai mis que 150 euros pour vous donner les chiffres.
02:11– Raymond, il y a Jardine et Guillaume qui ont rien dit.
02:13– Mais ils se foutent de ma gueule, je m'en fous.
02:15Je m'en fous, j'ai changé le gruyère, j'ai vu l'essence et le transport.
02:18150 euros, c'est un truc de fou.
02:20C'est un truc de fou.
02:22L'assurance maison, si on prend 40 euros.
02:24J'ai pris internet, 40 euros d'internet.
02:26Un impôt sur le revenu, 70 euros par mois.
02:28Tu prends l'électricité et le gaz, ça peut être 50, 60, 80 euros par mois.
02:32C'est une folie.
02:34J'ai pris au minima.
02:35La consommation des cours, j'ai pris un mec qui dépense entre 150 et 200 euros par mois.
02:40C'est vraiment minimaliste.
02:42Et t'arrives à 1300, c'est minimaliste, 150 balles.
02:45Et t'arrives déjà à 1300.
02:47C'est-à-dire qu'à la fin, le mec…
02:49– Et les politiques, ils pensent qu'il y a une chose, ils nous disent
02:52on va quitter X, mais qu'est-ce qu'on en a foutre ?
02:54– Les politiques, je vais te donner l'exemple.
02:56– C'est ça qui est incroyable.
02:58Les mecs, on quitte X.
03:00– C'est ce qu'on disait hier soir finalement.
03:02La République des petites phrases, ça s'appelle des petites phrases.
03:06Et peut-être qu'on pourrait substituer petites phrases des grandes actions.
03:09Ça serait mal à personne.
03:11– Ça serait bien, oui.
03:13Et je le dis, on le dit toujours,
03:15l'important, c'est de remettre l'argent dans les poches des Français.
03:18C'est le pouvoir d'achat.
03:20Bizarrement, je ne sais pas, je n'en entends jamais parler.
03:22Les mecs, ils s'en foutent totalement, ils parlent de tout, sauf de ça.
03:25– Les cours, c'est le loyer.
03:26Tu vois, regarde encore une connerie que j'ai vue,
03:28parce que c'est un vrai coup de gueule.
03:29Moi, je le prends vraiment à cœur ce truc-là.
03:31L'électricité, c'est indexé sur le gaz.
03:33Vraiment ou pas ?
03:34L'électricité, elle a baissé là.
03:35Mais qui c'est qui annonce que le gaz, il baisse ?
03:37Parce que c'est pareil, c'est indexé.
03:38Ou je suis totalement débile, mais il faudrait qu'un homme politique
03:40nous dise que le gaz va baisser aussi.
03:41– Bien sûr.
03:42– Ou alors je suis débile.
03:43Mais il faut nous dire des trucs comme ça.
03:44Il faut nous remettre de l'argent.
03:45Il faut nous redonner de l'argent.
03:46L'électricité va baisser, mais pas pour tout le monde.
03:48Comment c'est possible que l'électricité ne baisse pas pour tout le monde ?
03:50Pendant trois ans, on nous a dit, c'est l'Ukraine,
03:53Et là, maintenant que l'électricité baisse, on dit, mais attention,
03:55pas chez tout le monde.
03:56Mais vous allez vous prendre pour des cons combien de temps ?
03:58Nous, pendant trois ans, vous nous avez dit, on va vous prendre plus.
04:01Serrez-vous les coudes, les boulangers, etc.
04:03Et là, maintenant, on dit, bonne nouvelle, l'électricité, ça baisse.
04:05Mais pas pour tout le monde.
04:06Pourquoi ? C'est jamais pas pour tout le monde.
04:08Ça augmente pour tout le monde, ça baisse pour tout le monde.
04:10C'est facile à comprendre en fait.
04:11Je ne sais pas, je n'ai pas été à l'école assez longtemps.
04:14Non, mais c'est un délire.
04:16C'est un vrai délire.
04:20C'est un vrai délire.
04:21T'en parlais des retraités aussi, qui galèrent.
04:23Et par pudeur, t'en parles pas, Raymond,
04:25mais les mecs qui ont des maîtresses, ça coûte encore plus cher,
04:27ils ont encore plus de mal à s'en sortir.
04:29Deux fois plus ?
04:30Bah oui, ils ne tiennent pas jusqu'aux 16.
04:31Mais moi, je mets au défi un homme politique de vivre avec 5 euros par jour.
04:34Raymond, je vais vous dire.
04:35Raymond, je vais vous dire.
04:36Quand on arrive au mois de février, je vais vous dire que la Saint-Valentin,
04:42je vais vous dire que c'est son plus gros budget de l'année.
04:46Ça, c'est sûr que là, je rigole.
04:49Il faut mettre au défi un homme politique de vivre avec 5 euros par jour.
04:52Et là, j'ai pris l'arge.
04:53Eux, quand ils prennent leur petit déjeuner, c'est 20 euros.
04:55L'orange pressé, le petit match, c'est 20 euros un petit déjeuner.
04:58C'est-à-dire que c'est déjà quatre fois la journée,
05:01quatre jours d'un gars à qui ils proposent le SMIC.
05:03Donc proposer des SMIC, c'est bien,
05:05mais à un moment donné, je ne suis pas étonné, moi, le 16.
05:07Il y a Olivier d'Artigolles qui est d'accord avec vous.
05:09– Eh bien, bravo, je l'écoute à la radio tous les jours.
05:11– Il est sur l'électricité et le gaz.
05:12– Très, très bien.
05:13– Il a dit que c'était une honte absolue.
05:14– On est d'accord. Je ne suis pas totalement con.
05:16– Je veux faire une réflexion à ce sujet.
05:18Moi, j'ai vécu dans une famille qui a gagné deux SMIC.
05:21Mon père et ma mère gagnaient tous les deux le SMIC.
05:23Il y a 50 ans, je suis quand même extrêmement surpris
05:27de voir cette dégradation du pouvoir d'achat.
05:29– Bien sûr.
05:30– Quand j'avais 10 ans, mes parents ont réussi à construire une maison.
05:33– C'est ça, exactement.
05:34– Ils ont réussi à acheter à peine, je ne dis pas,
05:36mais une petite résidence secondaire.
05:39– Oui, c'est plus possible.
05:40– Bien sûr.
05:41– Mais c'est ça qui est fou.
05:42Ils ont vécu avec un SMIC chacun, ils ont trimé, ils ont bossé.
05:44– Si je peux me permettre, Fabrice, avant, on était en francs.
05:46Tu prenais ton loyer en francs.
05:47Tous les gens qui nous regardent, moi, j'ai commencé à payer mon loyer en francs.
05:49Ce n'était jamais 60% de ton budget.
05:51Aujourd'hui, il faut marcher sur la tête.
05:53C'est 60% de ton budget.
05:55Ton loyer, déjà, c'est mort.
05:57C'est 60% de ta paye.
05:58Rajoute ce que je vous ai dit là, l'essence Internet, les transports, les impôts.
06:01Tu n'as rien fait.
06:02Tu n'as pas acheté un slip.
06:03Tu n'as pas été au coiffeur.
06:04Tu n'as pas acheté un survêtement que tu es déjà à découvert.
06:06Je ne suis pas sorti, en fait.
06:08J'ai payé juste ce que je dois.
06:09Donc, avant, on était en francs.
06:10Ton loyer, c'était 2 000 francs.
06:12Tu touchais 10 000.
06:13Voilà.
06:14– Et là, dans ce que tu dis, tu n'as pas fait une crêpe.
06:15– Je n'ai rien fait.
06:16Je n'ai même pas acheté de farine.
06:17Non, mais ce n'est pas une banne.
06:18Il a raison, ce qu'il dit.
06:19Avant, on pouvait faire d'autres trucs.
06:20– Fabrice, je te dis la vérité.
06:21Avant, on disait que quand tu travailles, tu t'en sors.
06:24Et avant, c'était vrai.
06:25Maintenant, il y a…
06:26– On disait aussi que tes enfants s'en sortiront mieux que toi.
06:28– Oui, c'est vrai.
06:29– Ce n'est plus le cas maintenant.
06:30– Bien sûr, exactement.
06:31Et maintenant, les mecs qui travaillent, ils ne s'en sortent pas.
06:32– Et ça, pour une société, c'est super important.
06:34Quand tu ne crois plus à l'amélioration pour tes propres enfants,
06:36le consensus social est en train de mourir, du coup.
06:39C'est un truc super important.
06:40Si tu ne crois plus, collectivement, que tes enfants iront mieux que toi,
06:44en fait, tu n'acceptes plus aucun compromis dans la société telle qu'elle existe.
06:48– Moi, les mecs, quand tu dis ça, moi, je veux dire,
06:50ce n'est même pas une question d'époque.
06:52Je vois mes enfants, je sais que…
06:54– Non.
06:55– Non, je vois mon fils.
06:57– On est bien d'accord.
06:58– Je vois mon fils, je ne le sens pas tout de suite reprendre la société.
07:03Je ne le sens pas.
07:04– Mais Cyril, quand vous serez président de la République,
07:06est-ce que vous supprimerez la TVA sur l'ensemble des produits alimentaires
07:09de première nécessité ?
07:10– Bien sûr.
07:11Ça, c'est sûr.
07:12C'est sûr et certain.
07:13Mais bon, je ne serai jamais président.
07:14– Si, c'est dans deux ans et demi.
07:15– En tout cas, c'est sûr que je le ferai.
07:17– Ça veut dire que les riches seront aussi avantagés que les pauvres.
07:20– Non, mais les mecs, moi, je vais vous dire,
07:22j'en ai marre d'entendre des mecs qui disent les riches, les pauvres.
07:26Je déteste ça, moi.
07:28Moi, ce que je veux, moi, c'est ce que je voudrais, en fait,
07:31en France, et si le prochain président en 2027,
07:33j'espère qu'il dira, je préfère qu'il y ait plus de pauvres,
07:37plus de riches que plus de pauvres.
07:39C'est ça le truc.
07:40Aujourd'hui, on a envie que tout le monde s'en sorte.
07:42On a envie de remettre l'argent,
07:44voilà, je vous le dis, dans les poches des Français.
07:45Et quand il dit supprimer la TVA sur les produits de première nécessité,
07:49bien sûr qu'il faut le faire.
07:50– Les jambes, la farine, le lait, les œufs, tout comme ça.
07:52– Pour moi, il faut aider.
07:53Et les classes moyennes, il faut les aider, les classes moyennes.
07:55– Les communes.
07:56– Oui, je suis désolé.
07:57Les classes moyennes, les mecs, ils travaillent comme des dingues.
07:59– Ils n'ont aucune aide.
08:00– Ils ne s'en sortent pas.
08:01Alors que comme a dit Fabrice avant, avec deux SMIC,
08:03c'est vrai que c'est fou ce que tu dis.
08:04– Bien sûr.
08:05– C'est vrai que c'est fou ce que tu dis.
08:06Mais moi, mon père, il était médecin.
08:09Je te le dis, mon père, voilà, il travaillait toute la journée.
08:12Bien sûr, il gagnait bien sa vie, mais il gagnait, je le dis,
08:15il devait gagner, il devait lui rester, voilà, 4 000 euros à la fin.
08:194 000 euros, c'est un beau salaire.
08:20– En cravachant.
08:21– Mon père, tu sais ce qu'il a fait ?
08:22Quand je me dis tout ce qu'il a fait ?
08:24– Incroyable.
08:25– Franchement, tout ce qu'il a fait,
08:26tout ce qu'il a fait avec 4 000 euros,
08:28aujourd'hui, avec 4 000 euros, tu fais quoi ?
08:30– Je ne fais plus rien.
08:31– Non, mais tu viens sûr que tu t'en sors.
08:32C'est un beau salaire.
08:33Mais je me disais, avant, quand avec mon père,
08:35quand il avait 4 000 francs, franchement, il était très très bien.
08:39Enfin, il a construit les choses, tu vois ce que je veux dire ou pas ?
08:42– Et puis vous parlez des retraités.
08:44La moitié sont à moins de 1 000 euros.
08:46La moitié des retraités sont à moins de 1 000 euros.
08:48– Oui, mais tu sais qu'à l'inverse, moi, j'ai gagné très bien ma vie,
08:51et j'ai discuté avec des confrères plus anciens
08:53qui sont aujourd'hui retraités, à mon niveau de revenu,
08:55ils avaient une voiture et un chauffeur,
08:58mais je ne suis pas là.
08:59– Bien sûr.
09:00– J'ai gagné très bien ma vie, je ne me plains pas,
09:01mais c'est intéressant de constater la dégradation.
09:04– Je vais te dire un truc.
09:05J'ai des potes, moi, qui sont médecins, médecins généralistes.
09:08On a fait un voyage avec des potes.
09:11Mes potes m'ont dit, les médecins généralistes m'ont dit,
09:13je suis désolé, je ne peux pas venir.
09:15Les mecs ont trois enfants, ils me disent,
09:17aujourd'hui, je ne peux pas venir, je me mets dans le rouge si je viens.
09:22Donc voilà, je ne peux pas faire ce voyage.
09:25Je me dis, avant, mon père était médecin généraliste.
09:27Les mecs maintenant, même médecins, je te dis,
09:30c'est ça qu'ils font.
09:31On a l'impression, et il a raison, il y a un truc avec l'euro aussi.
09:34– Mais bien sûr, c'est manger une banane monumentale.
09:37La banane a été monumentale.
09:39– Maintenant, on te parle de 1000 euros, les mecs, c'est 6500 francs.
09:44– Avant, t'empruntais à 4500 francs.
09:484500 francs, t'achetais une maison avant.
09:51T'empruntais pour une maison à 4500 francs.
09:53Avec des taux d'intérêt à 18%, pas les nôtres.
09:56Pas ceux qu'on a connus, nous, à 4%, 3%, à 18, 16%.
09:59– Ma mère, elle est commerçante.
10:02Elle a 800 euros de retraite.
10:05– Putain, c'est fou.
10:06– Elle a travaillé depuis l'âge de 17 ans.
10:09– Des infirmières aussi.
10:10– Mais c'est vrai que, je le disais, j'ai une très belle vie,
10:13je me suis amusé à faire une simulation de ce que sera ma retraite.
10:16Mais il est passé où, mon pognon ?
10:18Elles sont passées où, mes cotisations ?
10:20Comment j'explique de perdre quasiment 60%, 65% de ce que je gagne actuellement,
10:25alors que je passe ma vie à cotiser, à être pompé sur ce que je gagne ?
10:29– Moi, j'adorerais passer ma vie à être pompé.
10:31– Non mais là, il y a consensus là-dessus.
10:35– Non mais Fabrice, je vais te dire un autre truc.
10:38Moi, je le dis à chaque fois, je suis très content de payer beaucoup d'impôts.
10:44Mais j'aimerais que ça serve.
10:46J'aimerais voir des Français qui me disent
10:48mes impôts, ils ont servi à quelque chose.
10:50Bien sûr, qu'il y ait une police avec des moyens,
10:53qu'il y ait des hôpitaux avec des moyens,
10:55qu'il y ait de l'école avec des moyens.
10:57Avec plaisir, on veut bien payer tout ce qu'ils veulent.
10:59– La santé.
11:00– Bien sûr, franchement.
11:01Mais quand tu vois l'état du pays, tu te dis mais je paye pour quoi ?
11:03À la limite, vous savez quoi ?
11:05Moi, j'ai vraiment envie de faire un truc aussi.
11:07Moi, j'aurais aimé que les plus aisés,
11:10on dit à chaque fois, parce que l'impôt, je trouve qu'on ne voit pas où il est.
11:14Moi, j'aurais donné une partie de l'impôt aussi
11:16pour aider des personnes qui ont du mal à boucler les fins de mois.
11:22Un espèce de truc, un espèce de coup de pouce, tu vois ?
11:24– Oui, mais Cyril…
11:25– Les gens qui travaillent, qui ne s'en sortent pas.
11:26– C'est super, c'est super, Cyril.
11:28Mais les gens, ils veulent vivre de leur travail.
11:32C'est ça qu'ils veulent, les gens.
11:33– Non, mais je te parle, les aider.
11:35– Oui, c'est pas toi de le faire.
11:36– Oui, mais je te dis, parce que moi, je préfère savoir que mes impôts
11:40permettent à des familles de mieux vivre et de pouvoir vivre décemment
11:44plutôt que de ne pas savoir où ils vont.
11:46– Mais ils achètent des fauteuils.
11:47On te dit où ils vont, ils achètent des fauteuils.
11:49– On te dit mais vous n'écoutez pas.
11:51– Vous n'écoutez pas, on vous dit où ils vont.
11:53– Et puis le plateau repas de Gérard Larcher, je ne sais pas si vous avez vu les images,
11:55c'est assez impressionnant aussi.
11:56– Ah oui, c'est vrai ?
11:57– Ah oui, oui, c'est pas 20 euros.
11:58Non, non.