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Transcription
00:00Si on disait sale africain, sale arabe, sale chinois, etc, pourquoi ce serait plus grave que sale français ?
00:05Je vais te le dire différemment, comparer au racisme anti-blanc, au racisme envers les noirs et les arabes,
00:10c'est comparer un feu de paille et un feu de forêt.
00:13Mais pas du tout, c'est pas vrai !
00:14Parce qu'il y a un phénomène qui est marginal, qui se limite à des injures,
00:16et de l'autre côté tu as des phénomènes massifs.
00:18Discrimination à l'embauche, discrimination dans l'accès au logement,
00:21discrimination dans l'entrée aux boîtes de nuit, discrimination dans l'accès aux prêts bancaires.
00:25Il y a énormément de gens qui ont été choqués par les propos de Thomas Guénolé.
00:30Bonsoir Thomas, merci d'être là en tout cas.
00:31Avec plaisir.
00:32Non mais merci, ça fait plaisir.
00:33Ma femme m'a dit « yatibia nakajo » quand je lui ai dit que je devais venir finalement ce soir.
00:38Qu'est-ce qu'elle a dit ?
00:38Ça veut dire « je te punirai » en russe.
00:40Non, c'est vrai, merci.
00:42Ça a l'air sympa le couple.
00:45Pourquoi, elle voulait que vous restiez avec elle ?
00:47Ça fait plaisir.
00:49Ah, ma fille m'a parlé de vous sinon ce matin au petit-déjeuner.
00:51Tu sais qu'on est à l'antenne.
00:52Oui, je sais.
00:54Oui, moi je suis en week-end.
00:55Alors, on va te le parler.
00:56Oui voilà, elle a parlé de vous en disant « le monsieur barbu » parce que quand papa est dans la télévision.
01:02Elle a dit que le monsieur barbu, et je vous jure que c'est vrai,
01:05le monsieur barbu dans la télévision avec le micro, c'est lui qui décide.
01:08Ah ouais, bah elle a bien compris ce qu'il se passait, bravo.
01:11Elle a appris pas con.
01:12Elle apprend mieux que son père.
01:14J'ai l'impression qu'elle s'y prend plus vite que son père.
01:17Quand vous êtes à mi-chemin de votre café, c'est un peu étonnant.
01:19Bah moi je l'embrasse.
01:20Comment elle s'appelle ?
01:22Elle s'appelle Sacha.
01:23Ah bah j'ai l'impression que c'est ça.
01:25C'est pas ça, ma femme m'a dit évite de donner des étoiles, mais elle s'appelle Sacha.
01:29On l'embrasse en tout cas, votre fille.
01:30Allez, donc Thomas, qui a été choqué par les propos de Thomas ici ?
01:35Jean-Michel Maire.
01:37Bah moi choqué dans le sens que de dire…
01:39Et Gilles Bernat c'est pas choqué parce qu'il pense la même chose que Thomas.
01:41Moi je suis choqué dans le fait de toujours nier que le racisme anti-blanc n'existe pas.
01:46J'ai pas dit que l'autre raciste n'était pas bien supérieur évidemment, et depuis bien plus longtemps.
01:51Mais dire que le racisme anti-blanc n'existe pas…
01:53J'ai pas dit qu'il n'existe pas ?
01:55Si, Thomas, tu l'as tellement minimisé que tu voulais dire que c'était résiduel,
01:57comme certains, comme le langage de l'extrême-gauche toujours, qui dit que dès que c'est résiduel,
02:01comme Mélenchon avait dit que l'antisémitisme était résiduel en ce moment,
02:05et bah là tu réduis tout la souffrance de ceux, il y a certaines personnes qui en souffrent,
02:09dans les banlieues, etc., ou ailleurs, qui se font traiter de sales blanches,
02:13sales français de merde, etc.
02:15Ça existe le racisme anti-blanc.
02:17Le racisme anti-blanc n'existe pas, ou alors le minimiser, comme tu l'as fait,
02:19c'est-à-dire le balayer d'un verre de main,
02:21c'est énervant parce que c'est pas comme ça qu'on avance.
02:23Daniel ?
02:25C'est le seul racisme qu'on n'a pas le droit de nommer, en fait.
02:27Quand à Crépole, on entend « on va planter du blanc »,
02:29personne n'en parle, surtout, faut pas le nommer.
02:31Je suis désolée, le racisme anti-blanc, il existe.
02:33Alors, évidemment, vos amis, les filles, pour eux, les Français sont d'affreux.
02:39C'est tous les amis.
02:41En tout cas, les gens d'extrême-gauche.
02:43Les Français sont d'affreux colonialistes.
02:45Les Blancs sont d'affreux.
02:47Donc, on n'a pas le droit d'en parler.
02:49Je suis désolée, ça existe.
02:51Et malheureusement, c'est en train de monter.
02:53Et on le fait comme d'habitude, on met la poussière sur le tapis
02:55et un jour, ça va nous exploser à la figure.
02:57Donc, moi, je pense qu'il faut nommer les choses
02:59et il faut ne pas nier qu'il y en a.
03:01Ça ne remet pas en question qu'il y a du racisme sous toutes les formes.
03:03Pourquoi ?
03:05C'est un sujet tabou, ce racisme anti-blanc.
03:07Je ne comprends pas.
03:09C'est pas du tout un sujet tabou.
03:11– Ça va.
03:13– Ça va.
03:15Ça va bien.
03:17Isabelle ?
03:19– Je faisais mes valises pour le week-end.
03:21– On commence sur la même ligne que Daniel.
03:23– C'est normal, c'est la reconstitution des vampes.
03:25– On ne minimise pas d'un côté
03:27mais niez que de l'autre côté.
03:29Oui, effectivement, moi aussi, à Neuilly,
03:31j'ai entendu depuis 2001,
03:33j'entends des jeunes dire
03:35français de merde, blanc de merde et tout.
03:37Oui, je l'entends dire.
03:39Donc ne nie pas que ça existe.
03:41– Je ne l'ai pas nié, toujours pas.
03:43– Non, mais vous l'avez minimisé, vous l'avez écarté.
03:45Parce que Gilles Vernez,
03:47il va plus loin que vous là-dessus,
03:49pour lui, il a dit que le racisme anti-blanc n'existe pas.
03:51Donc on va l'entendre dans un instant,
03:53Gilles Vernez, regardez-le comme il a l'air intelligent.
03:55– Le regard vif.
03:57– Regardez comme il est vif.
03:59Regardez le point soyeux, le regard vif, regardez.
04:01Thomas Guénolé a dit hier,
04:03comparer le racisme anti-blanc au racisme envers les Noirs et les Arabes,
04:05c'est comparer un feu de paille à un feu de forêt.
04:07D'un côté, c'est juste des insultes,
04:09de l'autre, tu as des discriminations massives,
04:11à l'embauche, au pré-banquier, au logement.
04:13Et il y a énormément de gens qui ont été choqués par les propos de Thomas Guénolé.
04:15Est-ce que vous avez été choqué ?
04:17Vous nous le dites, bien entendu, ce soir, sur C8.
04:19Gilles Vernez n'a pas été choqué du tout.
04:21– Pas du tout, non.
04:23En fait, bon, je n'aime pas trop le feu de paille, le feu de forêt.
04:25Mais à part ça, le racisme anti-blanc,
04:27c'est prouvé par tous les chercheurs, n'existe pas.
04:29– On peut en débattre pendant des heures.
04:31– Arrête avec les chercheurs.
04:33– Mais on a des cas précis.
04:35Il y a des insultes, de l'injure,
04:37mais il n'y a pas de racisme anti-blanc systémique,
04:39parce qu'on ne peut pas considérer qu'il y a un racisme,
04:41par exemple, des Noirs, des Arabes, des Jaunes,
04:43de tout ce que vous voulez, des Rouges, des Verts,
04:45envers les Blancs,
04:47puisque les Blancs sont les dominants.
04:49Donc il ne peut pas y avoir un racisme systémique
04:51envers les dominants.
04:53En plus, à la base,
04:55on a parlé de ça parce qu'il y avait
04:57une abrutie dans le métro
04:59qui avait traité quelqu'un de sale Français de merde.
05:01– C'est honteux.
05:03– Il y avait Sale Babtou aussi,
05:05sale Babtou de merde.
05:07– Alors après, il y a des décisions de justice
05:09qui vous donnent raison, c'est vrai maintenant.
05:11– Bien sûr.
05:13– Je le reconnais, j'ai cherché, je le reconnais.
05:15Mais pour moi, il n'y a pas de racisme anti-blanc.
05:17Encore une fois, il y a des injures, des insultes,
05:19mais on ne peut pas comparer le racisme, par exemple,
05:21envers les Noirs, avec ce qui serait un racisme
05:23envers les Blancs.
05:25C'est impossible, il n'y a pas eu la colonisation.
05:27– Il n'y a pas des degrés dans le racisme.
05:29– Non, ce n'est pas un degré de racisme,
05:31c'est le mot qui ne s'applique pas.
05:33Le mot raciste ne peut pas s'appliquer.
05:35– Il y a des degrés.
05:37– L'islamo-gauchisme est une maladie mentale,
05:39cher Thomas, une consultation s'impose.
05:41– Oui, mais ça c'est des commentaires de base.
05:43Le gauchisme est une maladie mentale est un slogan
05:45assez récurrent de la fachosphère, ça n'a en fait aucune importance.
05:47– Mais dès que vous avez un problème,
05:49vous dites que c'est de la fachosphère.
05:51Ça c'est le truc des mecs de gauche.
05:53Dès qu'on n'est pas d'accord avec eux, on dit que c'est de la fachosphère.
05:55– Non, ça fait partie, je peux vous faire la liste si vous voulez.
05:57Alors il y en a beaucoup qui disent aux gauchistes
05:59d'aller se faire enculer par des musulmans.
06:01C'est vraiment leur obsession et donc je pense
06:03qu'ils doivent avoir des trucs refoulés eux-mêmes sur ce rang de sujets.
06:05– Je vous raconte ce qui se passe sur Twitter.
06:07– Vous ne racontez pas de conneries.
06:09– Twitter ce n'est pas la vie.
06:11– Quittez Twitter, quittez X comme chambre d'intention.
06:13– Moi je n'en ai aucune intention.
06:15– Qu'est-ce que vous vouliez dire alors ?
06:17– Moi ?
06:19– Pas tout ça.
06:21– Non, non, pas tout ça.
06:2317% des noirs et des maghrébins en France
06:25ont subi des discriminations dans l'accès aux prêts bancaires.
06:27On parle de la souffrance de millions de gens.
06:29– Je t'explique, je t'explique.
06:31– Combien de blancs ont subi ça ? Zéro.
06:33– T'as entendu ce qu'elle a dit ta fille ?
06:35Donc regarde-moi, là, on s'en fout des chiffres.
06:37Dis-nous ce que tu penses toi.
06:39Arrête avec tes chiffres qui ne servent à rien.
06:41– Mais je viens prouver ce que j'affirme puisqu'apparemment c'est chaud.
06:43– En plus c'est fou quand t'as un malade avec une incapacité rénale
06:45t'as pas un prêt bancaire non plus même si t'es blanc,
06:47je peux te le dire.
06:49– 24% des noirs et des maghrébins se sont fait refuser
06:55leur couleur de peau.
06:57Des blancs parce qu'ils sont blancs, zéro.
06:59– Mais qui t'a dit que ça n'existe pas ?
07:01– Des blancs parce qu'ils sont blancs.
07:03Il faut écouter ou il faut se laver les oreilles.
07:0536% des noirs et des maghrébins se sont fait refuser l'accès,
07:07le fait d'obtenir un logement,
07:09à la location ou à l'achat.
07:1136% juste pour leur couleur de peau.
07:13Des blancs parce qu'ils sont blancs, zéro.
07:15– Non c'est pas zéro, c'est pas vrai.
07:17– Des blancs parce qu'ils sont blancs, zéro.
07:19– Thomas Guénolé, Thomas Guénolé, stop.
07:21Il y a des règles dans cette émission.
07:23Quand je dis stop, c'est stop.
07:25Sinon vous allez retourner chez vous avec votre femme
07:27et elle va être très contente de vous revoir.
07:29Donc je vous le dis, c'est stop.
07:31Et deux, Thomas Guénolé, vous dites des énormes bêtises
07:33parce que personne ici autour de la table n'a dit le contraire.
07:35Le truc qui vous est reproché, c'est de nier
07:37qu'une personne ait pu dire
07:39« sale français de merde »
07:41et vous dire que ça n'existe pas.
07:43– Je n'ai jamais nié ça et je vous mets au défi de le prouver.
07:45– Je n'ai pas que ça à foutre moi.
07:47– Je vous mets au défi, repassez l'extrait.
07:49– Si vous, vous avez que ça à foutre
07:51– J'ai dit les insultes de racisme anti-blancs existent.
07:53Et vous avez cité quoi, tous ?
07:55Que des insultes.
07:57– Mamie, mamie, mamie.
07:59Excuse-moi de t'avoir réveillée mamie.
08:01– Non, non, non, je trouve ça tellement surréaliste.
08:03En fait, ce que disait un jour Géraldine Evray,
08:05c'est des gens comme toi qui créent les clivages.
08:07– Géraldine ne fait plus partie de l'émission,
08:09tu vois bien que c'est Daniel.
08:11– Absolument.
08:13– C'est un mannequin également.
08:15– Quand tu es malade et qu'un propriétaire
08:17apprend que tu es malade,
08:19c'est parce que tu n'as pas l'appartement.
08:21– Et c'est parce que t'es blanc, c'est pas parce que t'es malade.
08:23– Excusez-moi, les vannes de Raymond, elles ne vous intéressent pas ?
08:25Merci. Raymond, allez-y, parce que c'est chiant.
08:27– Non mais attendez, moi j'ai un ami.
08:29– Moi aussi j'ai des amis.
08:31– Il y a des dreadlocks, et puis on a refusé un appartement.
08:33C'est pas parce qu'il était noir, c'est parce qu'il était musicien
08:35et que le propriétaire s'est dit, revenu aléatoire,
08:37donc ça ne m'intéresse pas.
08:39Donc toi tu fais des catégories nettes
08:41alors que c'est beaucoup plus compliqué que ça.
08:43– Oh l'exemple, c'est pas ce qu'on dit.
08:45– Vas-y le Canadien.
08:47– Vas-y le Canadien, on avait coupé du bois, vas-y.
08:49– Rogue voisine.
08:51– Je sais pas ce que t'en penses, rogue voisine.
08:53Seul sur le sable, les yeux dans l'eau.
08:55– C'est d'être sérieux.
08:57– Vas-y, rogue voisine.
08:59– C'est ce que Didier, on n'a pas dit que tu n'avais pas dit,
09:01tu dis juste que tu minimises,
09:03tu dis entre feu de paille et feu de forêt.
09:05Ça existe les deux.
09:07Et Gilles, il dit que ça n'existe pas et qu'il est chercheur.
09:09Mais en même temps, il dit qu'au tribunal, ils ont été punis.
09:11Qu'est-ce qu'ils ont dit, les chercheurs de la sanction du tribunal ?
09:13C'est bien que ça existe.
09:15Il faut punir toute forme de racisme.
09:17Petit, moyen, grand.
09:19On n'a jamais dit, nous ici, que ça n'existait pas,
09:21des blacks ou des rebeus qui se faisaient discriminer
09:23pour avoir un appart.
09:25On n'a jamais dit ça, on le sait que ça existe.
09:27– Bien sûr, mais c'est pas la peine de dire que t'es chaud
09:29parce qu'on l'a dit ici.
09:31– Je n'ai jamais dit que ça n'existait pas le racisme.
09:33– Attends Thomas, on ne l'a jamais dit.
09:35Par contre, ton restaurant, j'aimerais bien savoir
09:37où on a dit un rebeu, un renard ne rentre pas dans le restaurant.
09:39Ça m'étonnerait qu'il y ait un restaurateur.
09:41Et je finis vite fait, ce que je t'en veux,
09:43c'est que tu dis feu de paille et feu de forêt.
09:45Normalement, tu dois dire, je condamne toute forme de racisme.
09:47Même un blanc, je condamne.
09:49Même un black, je condamne.
09:51– J'ai envie d'avoir Paul Ska là-dessus.
09:53Salut, Cyril, Hanouna.
09:55– Ça ne me choque pas.
09:57Déjà, j'ai une logique.
09:59En fait, je suis un peu partagée sur le sujet.
10:01Parce que j'ai une logique.
10:03Peu importe que tu sois asiatique, arabe, blanc, noir,
10:05si on te fait des insultes ou des discriminations
10:07sur ta couleur ou ton origine, c'est raciste.
10:09Mais cependant, je peux totalement comprendre ce que dit Thomas
10:11parce que c'est vraiment incomparable.
10:13Moi, si j'étais noire,
10:15toute ma vie à l'école, par exemple,
10:17on m'a discriminée pour ma couleur,
10:19que mes parents se sont vus refuser des postes, etc.
10:21Et je vois des blancs chouiner pour des trucs
10:23qui arrivent tous les trois ans.
10:25Une petite insulte, bah oui.
10:27– Comment tu veux combattre le fait qu'on te traite, toi, de noire
10:29si toi aussi, tu t'acceptes qu'on traite un blanc.
10:31– Non, je n'accepte pas.
10:33Mais ce n'est pas comparable.
10:35Je n'accepte pas qu'on traite un blanc comme ça.
10:37– C'est indécent, en fait, de mettre ça sur le même plan.
10:39C'est indécent.
10:41Tu mets sur le même plan des insultes
10:43et le fait de se faire refuser un blanc
10:45parce que t'es noir.
10:47– C'est un accident de voiture, c'est du racisme.
10:49– Tu te trompes de ce que tu dis.
10:51– Ce que dit Raymond, il dit que le racisme, c'est racisme.
10:53– Mais bien sûr que si, il y a une échelle de racisme.
10:55– Thomas, c'est pas parce qu'on t'as dit toute ta vie
10:57que oui, t'es noir, t'es noir,
10:59on va combattre ça.
11:01Mais il ne faut pas dire, ah, parce que moi, on m'a dit que j'étais noir,
11:05on va mettre sur le même plan des injures.
11:07– Sérieusement, pourtant, dans les deux cas, c'est du racisme.
11:09Tu veux me dire que tout se vaut ?
11:11Non, tout ne se vaut pas.
11:13– Sacha, Sacha.
11:15– Juste, je ne suis pas d'accord avec toi, Thomas.
11:17Toi qui es politologue, tu devrais connaître la définition du racisme.
11:19– Oui, je sais.
11:21– En plus, je suis en week-end.
11:23– Discrimination oscillée envers un groupe de personnes
11:25que ce soit pour leur couleur de peau, leur race ou leur religion.
11:27Là, c'est le cas.
11:29Si tu traites quelqu'un de blanc parce qu'il est blanc,
11:31c'est du racisme, ça existe.
11:33Cyril a été le premier, je te renvoie à une émission,
11:35il y a quelques années, où il avait fait une caméra cachée
11:37pour prouver, justement, qu'il y avait du racisme à l'embauche
11:39ou pour avoir des appartements.
11:41C'était dans Balance Ton Poche pour l'époque.
11:43Donc, on l'a dénoncé.
11:45Tout le monde l'a dit ici.
11:47Mais quand toi, tu viens dire, ou Gilles, carrément,
11:49qui dit que ça n'existe pas.
11:51– Moi, je n'ai pas dit que ça n'existe pas.
11:53– Thomas ne l'a pas dit.
11:55– Je constate que c'est minime, ce n'est pas la même chose.
11:57Je ne minimise pas du tout.
11:59– Tu ne peux pas faire d'échelle entre les deux.
12:01– Ça n'existe pas.
12:03– Pourquoi le tribunal l'a dit ?
12:05Gilles, pourquoi le tribunal l'a condamné ?
12:07– Je suis honnête.
12:09– Pourquoi un tribunal condamne si ça n'existe pas ?
12:11– Un tribunal peut se tromper.
12:13– C'est possible.
12:15– Le tribunal, il se trompe quand ça vous a rendu compte.
12:17Parce que d'habitude, le tribunal ne se trompe jamais avec vous.
12:19– Cyril, je suis honnête, c'est moi qui ai souligné tout de suite
12:21l'existence de cette décision de 2014.
12:23– Gilles Verdez.
12:25– Vous ne pouvez pas dire que ça n'existe pas, vous le voyez bien.
12:27– Les deux mots à coller, ça ne marche pas.
12:29Il y a des injures anti-blancs, des agressions anti-blancs,
12:31mais pas de racisme.
12:33– Mais arrêtez avec vos délires.
12:35Ce que vous dites, depuis des années…
12:37– C'est très fort ce qu'il vient de dire.
12:39Il y a des insultes anti-blancs, il y a des agressions anti-blancs,
12:41mais ce n'est pas du racisme.
12:43– Non, ce n'est pas du racisme.
12:45Le racisme, c'est la domination d'une race majoritaire sur des minoritaires.
12:49Et là, ça ne s'applique pas, puisque les Blancs sont majoritaires.
12:53C'est impossible.
12:55– Fabrice Ilusio n'est pas venu ici parce qu'il est des perles.
12:59– Qu'est-ce que tu dis ?
13:01– Fabrice, je voudrais saluer ton grain de peau.
13:05Franchement, tu as un épiderme irréprochable.
13:09Je ne sais pas ce que tu mets, mais donne-moi ton condom.
13:13Tu mets de l'huile de jojoba.
13:15– C'est du jojoba, c'est sûr.
13:17– Je connais ça, c'est du jojoba.
13:19– Est-ce qu'interdire une réunion à des Noirs, c'est du racisme ?
13:23– Interdire une réunion à des Noirs ? – Oui.
13:27– En tant que Noir ? – Oui.
13:29– Est-ce qu'interdire une réunion à des Blancs, c'est du racisme ?
13:31– Non, ça n'existe pas, le racisme anti-Blanc.
13:33– Je suis d'accord.
13:35– Bravo Fabrice.
13:37– C'est du racisme anti-Blanc.
13:39– Ça n'existe pas.
13:41– C'est pas du tout majoritaire.
13:43– Non, non, il nous a discuté.
13:45– C'est bon, le clan des chauves, là, c'est bon.
13:47– Oui, Fabrice.
13:49– Il a tout le débat.
13:51– C'est bon, là, les mecs.
13:53– On est quelques-uns en consonance.
13:55– Déjà, Fabrice, en une phrase, il t'a découpé.
13:57– C'est un monstre, tu vois bien que c'est un monstre.
13:59– On dirait Bebel.
14:01– C'est un monstre.
14:03– Parce que c'est un monstre.
14:05– Regarde-le comme il est fort.
14:07– Refais-lui, refais-lui.
14:09– Comment est-il possible de dire qu'interdire une réunion à des Noirs, c'est du racisme,
14:13mais que l'interdire à des Blancs parce qu'ils sont Blancs, n'en est pas ?
14:17– J'ai juste un mot pour terminer là-dessus.
14:19C'est qu'en fait, l'une des définitions du racisme,
14:21c'est également, c'est pas seulement la discrimination en tant que telle,
14:24mais c'est un postulat de hiérarchie des races, en fait.
14:27Donc à partir du moment où j'interdis un lieu à une couleur de peau,
14:31eh bien j'induis une hiérarchie.
14:33Je ferme parce qu'il est Blanc.
14:35Donc le racisme anti-Blanc, tu ne peux pas dire qu'il n'existe pas, en fait.
14:39– Je dis ce que je veux.
14:41– Après, je veux dire…
14:43– Il est sympa avec toi, il a un épiderme irréprochable,
14:45il tombe dessus, il t'arrive dans mes hôtes,
14:47il a la coupe de Renaud de Valentino,
14:49il vient faire chier tout le monde.
14:51Vas-y mon chien.
14:52– Deuxième élément, vous avez dit tout à l'heure
14:54qu'il n'y a pas de degré dans le racisme, je pense que si.
14:57Évidemment qu'il y a une nature identique,
15:01mais il y a effectivement des degrés différents.
15:03Et ça procède de la même nature, mais le degré, lui, est forcément différent.
15:09Une agression physique à caractère raciste est de la même nature.
15:14C'est de la même nature qu'une agression verbale à caractère raciste,
15:16mais d'un degré qui est supérieur.
15:18La loi d'ailleurs le dit.
15:20– Comme ils sont beaux les deux, on dirait Doliphi, j'adore.
15:22– Pour autant, je pense que là où Thomas a tort quand même sur un point,
15:30c'est que pourquoi est-ce que, effectivement,
15:33le racisme anti-noir, anti-arabe est majoritaire ?
15:37Mais pour une raison simple, en fait.
15:39Ce n'est pas un problème de domination,
15:41c'est un problème de communauté.
15:44C'est que, en Europe, la communauté blanche est plus importante,
15:49et donc forcément…
15:51Par contre, tu vois, en Afrique du Sud, tu vas t'apercevoir que c'est l'inverse.
15:55Aujourd'hui, en Afrique du Sud, on a un vrai problème à ce sujet.
15:58Donc voilà.
15:59– Oui, mais moi je suis en France, donc…
16:01– D'accord.
16:02– Au sud, j'en ai un peu rien à carrer.
16:03– Pas mal.
16:04– Non, je ne suis pas d'accord parce que…
16:06– Bien sûr, défonce-moi.
16:07– Pourquoi je ne suis pas d'accord ?
16:09– D'ailleurs, l'expression racisme anti-noir a été forgée en Afrique du Sud
16:12à l'époque de l'apartheid.
16:13Je ne sais pas si vous le saviez.
16:14– Pourquoi je ne suis pas d'accord ?
16:15Parce que là où quand même quelque chose a été dit tout à l'heure,
16:19c'est qu'il faut quand même faire attention,
16:21parce que le racisme procède toujours dans la même nature.
16:23Les degrés, ils évoluent, mais toujours dans la même nature.
16:26Quand tu commences à interdire des réunions aux blancs,
16:29il faut quand même se poser la question de savoir pourquoi on fait.
16:32– Ça, j'ai dénoncé quand ça s'est produit.
16:33– Peut-être, mais le fait est que donc, effectivement,
16:35pourquoi est-ce que ça ne se fait pas ?
16:36Parce que les préfets ont interdit.
16:37Les préfets ont interdit des rassemblements interdits aux blancs.
16:40– Bien sûr.
16:41– Qu'est-ce qui se serait passé si les préfets n'étaient pas interdits ?
16:43On en aurait eu combien ?
16:44C'est ça la question de fond.
16:45– Moi, j'ai eu une raciste anti-blanc une fois en débat,
16:47c'était chez Tadeï, il y a quelques années, elle s'appelle Ourya Bouteja.
16:50Ben, je l'ai défoncée.
16:51– Ah ouais ?
16:52– Non, mais je fais le racisme et le racisme.
16:54Je n'ai pas de problème avec ça.
16:55Tout ce que je dis, c'est que dans un cas, c'est un feu de paille,
16:57que dans l'autre, c'est un feu de forêt.
16:59C'est littéralement ce que je dis.
17:00À cause de l'échelle de gravité des manifestations.
17:04– Elisa voulait réagir, Elisa.
17:06– Non, je trouve qu'il n'y a pas de hiérarchie dans le racisme.
17:08Qu'on te dise sale français, sale juif, sale blanc, sale blanc,
17:12c'est la même chose.
17:14Pour moi, c'est plus qu'une injure.
17:16Je suis désolée, c'est…
17:18– C'est une agression.
17:19– C'est une agression et on te dit que tu n'es pas désirable,
17:27je ne sais pas, c'est très fort.
17:28– Mais est-ce que tu es d'accord que, par exemple,
17:32se faire refuser la possibilité de devenir locataire d'un logement
17:36parce que tu es noir, c'est plus grave, par exemple,
17:38que de se faire insulter quelle que soit la couleur de peau.
17:40– Oui, mais je trouve ça extrêmement grave.
17:42– La manifestation est plus forte, tu vois.
17:43– Je trouve ça extrêmement grave.
17:44– Ou se faire mettre dans un train pour être exterminé.
17:47– Là où Thomas a une mauvaise foi.
17:49– Thomas, Thomas.
17:50– T'as une mauvaise foi sur un point quand même.
17:52C'est que, par exemple, tu vas au sein des communautés africaines
17:55et tu vas effectivement notamment au sein de certains commerces,
17:57et ça, ça a été dénoncé plusieurs fois,
17:59au sein d'un commerce africain.
18:00Eh bien, vas-y pour faire recruter un blanc là-dedans.
18:02– Qu'est-ce que tu dis à ça, Thomas ?
18:04– Tu ne peux pas mettre ça sur le même plan que…
18:05– Mais pourquoi tu dis ça ?
18:06– Est-ce que ça existe ou pas, ce qu'il vient de dire ?
18:08– Thomas, Thomas, demande à Gilles.
18:10– Je peux répondre ou pas ?
18:11– Demande à Gilles ça.
18:12– Je ne peux pas mettre ça sur le même plan que les millions de noirs et de arabes
18:16qui se sont fait refuser le logement.
18:18– Est-ce que ça existe ? Est-ce que c'est bien ?
18:20– Je préfère Gilles là-dessus.
18:21– Oui, ça existe.
18:22– Tu ne t'appelles pas Gilles.
18:24– Non, mais c'est lui qui m'a acheté un appart à 12 000 euros
18:26du matériau ténégal.
18:27– Ce n'est pas une question de chiffres.
18:28– C'est vrai.
18:29– Il y a eu un procès pour discrimination à l'embauche là-dessus,
18:31ça n'existe pas au sens légal.
18:33– Mais c'est insupportable ce mec.
18:35– Montrez-moi, trouvez-moi un commerce africain
18:40où un blanc a été refusé parce qu'il est blanc.
18:42Trouvez-le-moi, trouvez-le-moi.
18:43– Il n'y a aucun problème, il n'y a aucun problème.
18:46Alors, lundi après-midi, on y va ensemble, je te le montre.
18:52Lundi après-midi, on y va avec une caméra cachée, on le fait.
18:58On va effectivement dans certains quartiers,
19:00dans certains commerces que je connais,
19:02parce que j'ai des clients qui se sont fait refouler,
19:04qui n'ont pas voulu poursuivre, mais qui se sont fait refouler,
19:06donc il n'y a pas de problème, on y va et on le fait.
19:08– C'est mieux que toi, lui, regarde-le.
19:10– On ira, c'est toi qui…
19:12– Il n'y a aucun problème, il n'y a aucun problème.
19:14– C'est un refoulé, mais parce que c'est toi.
19:16– Gilles Verdez, j'ai mille exemples, Gilles Verdez.
19:19Mais bien sûr, j'ai mille exemples, et j'en ai plein, je vous le dis.
19:22Je vais vous en amener plein lundi, vous allez voir.
19:25Vous allez encore…
19:27– C'est plus ou moins marginal.
19:28– Oui, 87%, voilà, bravo.
19:30Merci, Gilles Verdez, encore une fois, vous êtes à côté de la plaque.

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