La 47e édition du Dakar fixe rendez-vous aux coureurs de la planète rallye-raid en Arabie Saoudite du 3 au 17 janvier avec un parcours encore plus palpitant.
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00:00J'adore ça, et c'est pour ça que je m'entraîne, je savais ce que ça allait être ici donc
00:10j'étais prêt, je me suis retrouvé dans de nombreuses situations avec la pression
00:13donc oui je suis à l'aise avec ça, oui c'est bien d'être ici.
00:17Daniel Sanders fait de la moto et regarde le Dakar depuis l'enfance, il suit ainsi
00:25les traces de son illustre compatriote et double vainqueur Toby Price.
00:30Oh, il est probablement en train de le regarder à la télé avec mon père à la maison sur
00:36le canapé.
00:37J'ai commencé à faire de la moto à l'âge de 8 ans donc oui, je roulais déjà à l'époque.
00:42Voir le Dakar, toute une course de 14 jours, entendre ça, c'était un autre monde.
00:46J'ai rejoint l'équipe australienne d'enduro et on a commencé à faire des courses dans
00:56le désert chez nous, et Toby était mon coéquipier à l'époque donc affronter Toby m'a permis
01:00de progresser rapidement, de voir où je devais m'améliorer avec la moto.
01:04Apprendre de lui, voir à quel point il était rapide avant de devenir moi-même pilote au
01:11Dakar m'a vraiment aidé, parce que je savais à quel niveau il fallait être.
01:15J'avais en quelque sorte fait tout ce que je voulais faire en enduro.
01:19Le Dakar était l'étape suivante, la plus difficile à faire, le summum.
01:32La principale chose sur laquelle je devais me concentrer était le roadbook.
01:36Je savais que j'avais la vitesse, que ma technique de pilotage dans les pierres était vraiment
01:39bien, dans le sable très bien aussi, donc la première année, l'idée c'était essentiellement
01:43pour moi de ne pas me perdre, de terminer la course et d'acquérir de l'expérience.
01:48C'était vraiment important de rester calme, dans cette course à haut stress et à grande
01:52vitesse, quand vous perdez du temps, il ne faut pas devenir trop fou, mais bon, je n'ai
01:57jamais vraiment ralenti.
02:03Malheureusement, il y a eu beaucoup de rebondissements sur le Dakar, la première année c'était
02:06très relevé, il y a eu des hauts et des bas avec beaucoup de barres.
02:13J'adore ça ouais, j'adore le défi, même allongé sur un lit d'hôpital avec un
02:17fémur ou un coude cassé ou quoi que ce soit, je me demande combien de semaines avant que
02:20je sois de retour.
02:21C'est juste comme ça, je veux revenir au niveau où je me suis arrêté et encore
02:24plus fort.
02:29Je n'ai pas encore eu l'occasion de me dire qu'il fallait ralentir, me calmer,
02:32donc je ne sais pas.
02:34Rien ne me fait peur, je suis toujours resté dans ma zone de confort, je n'en sors jamais
02:38et c'est probablement la chose la plus importante en tant que pilote, connaître sa limite.
02:43Le Dakar 2025 s'apparente au chef d'œuvre de Daniel Sanders, il a dominé le rallye
02:47du premier au dernier jour.
02:50Les cinq premiers jours m'ont très bien préparé, je savais que cette première semaine
02:54allait être importante, tout le monde était là, vas-y tranquille, vas-y tranquille,
02:58mais je savais que lorsqu'il y a une occasion de prendre du temps, il faut la saisir et
03:01vous devez en saisir le plus possible parce que vous pouvez tout perdre aussi rapidement.
03:06J'essaie de ne pas y penser tous les jours parce qu'avec les quatre dernières années,
03:10ce que j'ai fait subir à mon corps, les sacrifices et tout ce que j'ai fait depuis
03:14le début, il y a eu les deux blessures importantes qui m'ont mis hors jeu pendant deux ans et
03:18ont bouleversé ma vie, je ne pouvais pas courir.
03:21J'espère donc qu'on réalisera ce que cela représente, ce serait énorme.