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Le directeur de Revue Conflits Gil Mihaely réagit au cessez-le-feu à Gaza : «Israël n'est pas encore prêt à s'engager sur une fin définitive.»

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Transcription
00:00Il faut comprendre la logique derrière, c'est assez compliqué.
00:03Ce que les Hamas voulaient, c'est un seul accord, tout contre tous.
00:08C'est-à-dire la fin définitive de la guerre contre la libération des otages
00:16et évidemment aussi la libération des Palestiniens détenus par Israël.
00:21Pour Israël, depuis le 7 octobre, et on a vu la même logique au Liban,
00:27en cesser le feu, ça veut dire qu'Israël a le droit de réagir
00:32non seulement à des violations classiques, c'est-à-dire qu'on tire sur Israël
00:36ou qu'on commet un attentat, mais même pour un effort de reconstruction
00:40de capacités militaires, c'est-à-dire creuser un tunnel égale tir des roquettes,
00:48reconstruction de dépôts de stocks d'armement égale attentat.
00:53Évidemment, le Hamas n'est pas d'accord et donc comment on fait ?
01:00On a coupé les deals en plusieurs phases, ce qui permet de libérer
01:05certains otages sans s'engager sur la fin définitive des combats.
01:12Donc on sait aujourd'hui que les Hamas ne vont pas libérer les derniers
01:19avant l'engagement d'une fin définitive de combats, qu'Israël n'est pas
01:24encore prêt à s'engager sur une fin définitive, c'est-à-dire sans réagir
01:29à des efforts de reconstruction, et c'est ça toute l'ambiguïté de ces sujets.
01:34Donc la question maintenant, et c'était ça la négociation à Doha
01:38depuis une dizaine de jours, est-ce que les trois étapes,
01:43ce sont comme des wagons d'un train donc accrochés les uns aux autres,
01:48ou est-ce que c'est une convoi motorisé des trois voitures et que chaque voiture
01:54peut arrêter ou prendre une autre voie à volonté ?

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