• il y a 19 heures

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00:00Enfin écoutez, on vient de parler un peu d'international, mais il faut quand même le dire, et ça ne me fait vraiment pas plaisir ce que je vais vous dire, croyez-le bien.
00:09L'image de notre pays, en ce qui concerne sa capacité à gérer ses finances publiques, et même maintenant à faire un budget, elle est quand même très dégradée, et en Europe et dans le monde.
00:22On en est quand même au quatrième premier ministre, évidemment, en un an. Troisième gouvernement pour faire un budget dont on nous avait annoncé, à juste titre, c'est vrai, c'est probablement, au printemps,
00:34qu'il allait être tellement dur que donc c'était la raison pour laquelle il fallait dissoudre, très bien. Bon, un gouvernement, deux gouvernements, et il est temps que ça s'arrête.
00:42Mais tout simplement pourquoi ? Et parce qu'il faut donner aussi de la visibilité pour les entreprises. Parce que les entreprises, il faut bien le dire, elles sont aujourd'hui, pour beaucoup d'entre elles,
00:50à l'arrêt, en ce qui concerne les investissements. Elles attendent d'y voir clair. Elles attendent de savoir quels vont être leurs impôts. On parle d'augmentation d'impôts dans un pays qui est le champion du monde, toute catégorie de la pression fiscale.
01:01Amélie de Montchalin l'a redit dans un article dans le Figaro.
01:03Alors si jamais augmenter les impôts, ça nous permettait d'être les meilleurs du monde en économie, ça serait, on devrait être vraiment les champions du monde. Eh bien non, on est les derniers élèves, on est les derniers élèves de l'Europe.
01:14Vous croyez que ça me fait plaisir ? Non, parce que je sais que la voix de la France, évidemment, est affaiblie à cause de ça.

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