Invité ce dimanche 19 janvier du Grand Jury RTL - Le Figaro - Public Sénat – M6, Jean-Luc Mélenchon, le fondateur de La France insoumise, a estimé que le PS, qui n'a pas voté la motion de censure de LFI contre le gouvernement de François Bayrou, ne faisait plus partie du Nouveau Front populaire.
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00:00Et donc là, nous nous sentons, oui, trahis. Nous nous sentons meurtris par cette situation. Qu'allons-nous faire maintenant ?
00:07C'est une des grandes questions qui est posée, puisque le Parti Socialiste, à l'évidence, comme l'a dit Éric Coquerel, n'est plus un partenaire.
00:14C'est un allié, et encore de circonstances, puisque M. Glucksmann, par exemple, ne nous soutient jamais dans les élections intermédiaires.
00:21— Donc vous dites que les socialistes, ce matin, ne font plus partie du nouveau Front Populaire ?
00:24— Alors, je sais que c'est la mode de dire « vous dites, vous dites ». Non, Madame, laissez-moi le choix de mes mots.
00:29Je viens de dire ce que j'ai à dire. Je dis, comme l'a dit avant moi Éric Coquerel et plusieurs autres dirigeants du mouvement assoumis,
00:36qu'à l'évidence, ils ne sont plus des partenaires. Puisque dans une motion de censure, c'est quand même fondamental.
00:43Vous savez que la censure, c'est ce qui distingue la majorité de l'opposition. Ce fait a l'air d'être considéré comme un détail,
00:49mais c'est une question de fond. C'est d'ailleurs pourquoi la vérité politique, Madame, n'a pas éclaté cette fois-ci,
00:56puisqu'ils continuent à dire qu'ils sont dans l'opposition. Les socialistes, personne n'y comprend rien.
01:00Ils ne votent pas les censures, mais ils sont toujours dans l'opposition. C'est quand va arriver le vote du budget.
01:04S'ils votent le budget, et s'ils ne votent pas la censure du 49-3, on pourra dire qu'ils ont rompu l'union.
01:11— Est-ce que vous demandez par là-même aux écologistes et aux communistes de ne pas poursuivre les discussions avec le gouvernement ?
01:17Puisque pour l'instant, ces deux forces politiques entendent poursuivre un certain dialogue avec François Paillon.
01:22— Nous ne demandons rien à personne. Nous exprimons notre point de vue et notre analyse. Nous avons décidé en nous créant,
01:30en créant le mouvement insoumis, que nous serions la gauche qui tient parole. Nous ne sommes pas les menteurs qui disent
01:36qu'ils vont aller lutter contre la finance pour après aller lui servir le repas de banquet. Voilà.
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