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Transcription
00:00A l'heure où l'enseignement supérieur finalement survit, et ça a été dit par plusieurs d'entre nous grâce aux heures supplémentaires des titulaires,
00:07l'exploitation également des vacateurs, des contrats actuels, à l'heure où nos universités font face à une crise budgétaire sans précédent,
00:14le gouvernement décide à la hâte, à la dernière minute, de diminuer de 630 millions d'euros les crédits destinés à cette mission.
00:23Pourtant le Premier ministre n'avait-il pas fait de l'éducation une priorité lors de ce discours de politique générale
00:29alors que c'est un précipice austéritaire qui s'annonce pour l'enseignement supérieur ?
00:34Les universités espéraient une accélération des budgets prévus par la loi de programmation de la recherche,
00:39aujourd'hui elles doivent se battre pour ne pas perdre ce qui leur avait été promis précédemment.
00:43Au cours de l'année 2024, le nombre d'établissements déficitaires a quasiment doublé selon France Université,
00:51et au déficit cumulé des établissements qui dépasseront 500 millions d'euros,
00:56vous répondez par des coupes qui pousseront nos universités vers l'abîme,
01:02ce sont des fermetures de sites, une réduction des capacités d'accueil sur Parcoursup
01:08et un recul des services essentiels qui s'annonce par le coup budgétaire.
01:12Ce sont aussi des milliers de jeunes qui verront leur rêve brisé, faute de place ou de moyens pour étudier.
01:18Monsieur le ministre, l'université n'est pas une variable d'ajustement,
01:23elle est le moteur de notre innovation et un pilier de notre souveraineté.
01:27Le groupe socialiste votera résolument contre cet amendement pour défendre la recherche et l'enseignement supérieur.
01:35Il est temps d'avoir un véritable choc des moyens pour accueillir dignement les étudiants,
01:41et je peux vous garantir que si cet amendement passe, nous mènerons le combat,
01:46lors de la commission mixte paritaire bien évidemment, pour revenir sur cette austérité
01:51qui finalement n'est pas investir sur la meilleure,
01:54parce que les relais de croissance de demain sont dans l'enseignement supérieur et la recherche,
01:57et couper finalement, c'est aller encore plus vers l'austérité pour le futur.

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