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Du lundi au jeudi, passez la soirée avec Lara et son équipe sur FUN Radio !

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Amusant
Transcription
00:00:00France and France, la rebelle rouge, France and France, 20h, 23h, sur Fun Radio.
00:00:08Hey !
00:00:12Qui ça ?
00:00:16Bienvenue !
00:00:17It's not a fake news !
00:00:20It's not fake news !
00:00:22Trump est président les amis, ça y est, c'est fait !
00:00:25Le 47ème président des États-Unis is Donald !
00:00:30No, it's Donald Trumpist !
00:00:32La chanson de Gerard Le Normand !
00:00:33Si j'étais président !
00:00:35Il l'a certainement chanté sous sa douche !
00:00:38Monsieur Ronald, il a fait un grand rêve et le voilà revenu parmi nous !
00:00:42Dans une Amérique quand même un peu divisée.
00:00:46Je ne sais pas si vous avez vu son investiture.
00:00:50Tu l'as vu Jeanne ?
00:00:51Non.
00:00:51Non, tu n'as pas regardé ?
00:00:52Mais non, j'avais cours toute la journée.
00:00:54Ah oui c'est vrai !
00:00:55Je n'ai pas eu le temps de me brancher sur les réseaux.
00:00:56Et si tu avais eu le temps, est-ce que tu aurais regardé ?
00:00:59J'ai vu que Brut était en live.
00:01:03Ah oui, bien sûr !
00:01:04Donc j'ai regardé un petit peu, mais en faisant d'autres choses,
00:01:07donc je n'étais pas très attentive.
00:01:09Tu n'étais pas attentive surtout, mais ce n'est pas grave,
00:01:11parce que tu fais bien d'être là avec nous ce soir,
00:01:13branchée à cette émission qui nous accompagne tous,
00:01:17vous et nous, de l'autre côté de la radio jusqu'à 23h,
00:01:20parce qu'on est 20h-23h, c'est la semaine qui recommence,
00:01:23et quand même une nouvelle !
00:01:24Je ne sais pas si c'est une bonne nouvelle,
00:01:26en tout cas c'est une nouvelle, c'est la nouvelle dont tout le monde parle.
00:01:29Aujourd'hui, c'était le jour de l'investiture de Donald Trump aux Etats-Unis,
00:01:32dès 16h, heure européenne en tout cas,
00:01:35c'était diffusé sur toutes les chaînes,
00:01:37les traducteurs s'en sont donnés à cœur joie avec des voix sorties d'outre-tombe.
00:01:41Je n'ai jamais vu, j'ai regardé sur TF1 moi je crois,
00:01:44TF1 France, TF1 je crois,
00:01:46le traducteur de l'investiture, c'était mes Google Tradiction,
00:01:49il était « Et maintenant… »
00:01:53Je voulais essayer de baisser sa voix, impossible !
00:01:57Bon, peut-être que vous avez suivi son investiture,
00:01:59peut-être pas, sachez qu'aujourd'hui on va en parler ici,
00:02:02autour de ce micro, pour vous, pour nous aussi,
00:02:04parce qu'il y a tellement de choses qu'on ne comprend pas
00:02:06sur cette arrivée de Donald Trump,
00:02:10cette revenu de Donald Trump au pouvoir,
00:02:12ce qui s'est passé avec Biden avant, les difficultés, les tensions,
00:02:17c'est pour ça que j'ai fait appel à des amis ce soir,
00:02:20notamment Bilal qui est là, ça va Bilal ?
00:02:23Ça va, tu reviens ?
00:02:24Mais ça va bien et toi ?
00:02:25Ça va, il fait froid quand même mais ça va.
00:02:26Ici dans le studio ?
00:02:27Non mais dehors.
00:02:28Dehors il fait froid ?
00:02:29Oui vous êtes venu en bus en plus il me semble,
00:02:31ça a été difficile.
00:02:33Effectivement, c'était compliqué aujourd'hui.
00:02:36En vrai ça va mais c'est dehors, dehors c'est…
00:02:39Dehors c'est froid, courage à vous si vous êtes dehors,
00:02:41si vous travaillez dehors, on pense à vous.
00:02:43L'autre voix que vous entendez c'est celle de Noah, ça va Noah ?
00:02:46Bonsoir, ça va très bien.
00:02:47T'es un habitué maintenant d'ici ?
00:02:49On a l'habitude au bout de deux fois.
00:02:50Au bout de deux fois ça y est,
00:02:51mais déjà la première fois tu fais partie des Friends
00:02:53et voilà la maison est ouverte pour les amis,
00:02:55pour les personnes qui sont passionnées, passionnantes.
00:02:57Donc c'est pour ça que Bilal et Noah,
00:02:59vous êtes là ce soir,
00:03:00Bilal en tout cas parce que toi tu es passionné par les Etats-Unis.
00:03:02J'aime beaucoup, vraiment beaucoup.
00:03:04Ça c'est souvent les passionnés qui disent ça.
00:03:06Après ils t'aideront le tout.
00:03:08C'est pour ça que je voulais que tu sois là
00:03:09parce qu'on entend tellement de choses,
00:03:11évidemment on ne peut pas être des experts de politique,
00:03:14il faut vraiment avoir le nez dedans j'ai envie de dire
00:03:17et suivre un peu toutes les choses qui se passent
00:03:19pour avoir, comment dire,
00:03:21voir lire entre les lignes aussi de ce qui se passe.
00:03:24Je te dis bonjour aussi Irène, tu vas bien ?
00:03:26Bonjour à tous, ça va et toi ?
00:03:28Mais ça va bien !
00:03:29Irène s'occupe des belles images
00:03:30que vous pouvez découvrir sur funradio.be
00:03:32slash funvision, ça c'est pour le site,
00:03:34ou alors sur l'application Fun Radio Belgique
00:03:36que vous pouvez installer dès maintenant
00:03:38pour voir nos jolis minois.
00:03:40Le week-end s'est bien passé les filles ?
00:03:42Oui !
00:03:43Très très bon week-end !
00:03:44On fait semblant qu'on ne s'est pas vues,
00:03:45mais on s'est vues hier.
00:03:46On a passé toute la journée ensemble hier.
00:03:48C'était sympa !
00:03:49Avec Audrey, Audrey et Do,
00:03:51qui est normalement là le mercredi
00:03:52parce qu'on a la girls night ensemble,
00:03:53on est partis se faire une virée shopping,
00:03:55en mode girls,
00:03:57c'était sympa !
00:03:59On s'est bien amusés j'ai envie de dire,
00:04:01on a bien mangé, bien bu.
00:04:03Du coup la carte bleue a un peu chauffé,
00:04:04mais ça fait plaisir aussi puisque c'est les soldes,
00:04:06les soldes ont commencé.
00:04:08Aucun rapport avec l'investiture américaine,
00:04:11ou est-ce qu'on est un peu sur une présidence un peu soldée,
00:04:14tu penses Bilal ?
00:04:15Ça va être une présidence très compliquée,
00:04:17pas soldée.
00:04:18Pourquoi ?
00:04:19Là ça va être plein prix, plein pot.
00:04:20Plein pot pour quoi ? Pour qui ?
00:04:22Pour nous les Européens je pense.
00:04:24Pour nous les Européens ?
00:04:25Pour nous les Européens oui,
00:04:26ça va être une des soldes à l'envers.
00:04:27C'est-à-dire ?
00:04:28Ça va nous coûter cher cette histoire ?
00:04:30Peut-être.
00:04:31Ah ouais ?
00:04:32En quoi ? En énergie ?
00:04:33Faut voir peut-être par rapport à des produits américains
00:04:37qu'on pourrait acheter par exemple,
00:04:39peut-être Bilal tu pourrais en rajouter un peu plus
00:04:41par rapport à ça.
00:04:42Ça va nous coûter quelques milliards un peu partout.
00:04:45Ah oui ?
00:04:46Ça va nous coûter notre portefeuille en fait,
00:04:49notre portefeuille qui va bien manger.
00:04:51Alors lui carrément, lui par contre,
00:04:53il vend de la tranquillité,
00:04:54en tout cas pour les Américains,
00:04:55puisqu'il dit qu'il ne veut pas faire la guerre,
00:04:57qu'il va s'arrêter,
00:04:58que la guerre en Ukraine va s'arrêter comme ça,
00:04:59d'un coup de baguette magique,
00:05:01tu es mal à le dire tellement je n'y crois pas.
00:05:03Enfin on verra, je ne sais pas,
00:05:05parce que je n'ai pas de parti pris là-dedans,
00:05:06puisque moi personnellement je connais des gens
00:05:08qui sont vraiment anti-Trump,
00:05:10vraiment anti-Trump,
00:05:11qui ne supportent pas rien que de le voir,
00:05:13et je connais des gens qui l'aiment bien.
00:05:15La société est quand même divisée aux Etats-Unis,
00:05:17mais ici aussi.
00:05:18Oui.
00:05:19Vous en connaissez vous des gens
00:05:20qui sont pour Trump dans votre entourage ?
00:05:22C'est une question un peu genre,
00:05:23attention on va prendre des notes,
00:05:24ça fait un peu...
00:05:26Un petit peu,
00:05:27mais en soi quand même,
00:05:28je trouve qu'en Europe,
00:05:30il y a plus une majorité des personnes,
00:05:33en tout cas dans les médias,
00:05:34on voit plus une majorité de personnes
00:05:36qui sont contre Trump,
00:05:37contrairement justement aux Etats-Unis,
00:05:39comme tu le dis,
00:05:40où là c'était vraiment divisé
00:05:41pendant les élections,
00:05:42on ne savait vraiment pas,
00:05:43mais je pense qu'ici en Europe,
00:05:45il y avait un peu plus un côté démocrate.
00:05:49Oui.
00:05:50Aux Etats-Unis,
00:05:51ça a quand même fait un peu volte-face,
00:05:53parce qu'il y a plein de gens
00:05:54qu'on imaginait voter pour le camp démocrate,
00:05:57qui ont quand même dit oui à Trump
00:05:59ces dernières années.
00:06:00Oui, c'est vrai.
00:06:01Comment a-t-il fait ?
00:06:03C'est un peu compliqué à expliquer,
00:06:05dans le sens où,
00:06:06c'est pas tant les républicains qui ont gagné
00:06:10que les démocrates qui se sont effondrés.
00:06:13C'est plutôt un effondrement total
00:06:15du parti démocrate,
00:06:17de sa politique,
00:06:18et un rejet total de ce qu'ont été
00:06:20les démocrates ces 10, 15, 20 dernières années,
00:06:23depuis Obama d'ailleurs,
00:06:24qu'une vraie victoire écrasante des républicains.
00:06:27C'est plus un vote contre.
00:06:29Oui, c'est ça,
00:06:30c'est plus un vote contre,
00:06:31voire une abstention.
00:06:32Il y a 10 millions d'Américains
00:06:33qui votent démocrate,
00:06:34mais qui n'ont pas voté cette fois-ci.
00:06:35Du tout.
00:06:36Sur les 300 millions d'Américains,
00:06:38toutes les 300 millions n'ont pas voté.
00:06:40C'est le vote...
00:06:41C'est le vote qui n'est pas obligatoire en Etats-Unis ?
00:06:43Non, du tout.
00:06:44Il y a pas de pays où c'est obligatoire,
00:06:45j'ai l'impression.
00:06:46Chez nous, au moins c'est obligatoire.
00:06:47Donc quand il y a un résultat,
00:06:48tu te dis,
00:06:49bon ben ok,
00:06:50tout le monde a dit
00:06:51ce qu'il avait à dire,
00:06:52et on a dit les termes.
00:06:53Mais en France, c'est tout.
00:06:55Ceux qui votent pas
00:06:56et qui sont pas contents du résultat,
00:06:57j'ai envie de le dire,
00:06:59il fallait aller voter.
00:07:02Mais c'est le cas en France.
00:07:04C'est le cas en France
00:07:05où ils sont jamais contents.
00:07:06Mais alors,
00:07:07il faudrait que tout le monde aille voter.
00:07:08Or, aux Etats-Unis, c'est la même chose.
00:07:09C'est ça.
00:07:10Aux Etats-Unis, c'est la même chose.
00:07:11Mais la différence,
00:07:12c'est qu'ils ont que deux parties.
00:07:13Deux gros partis.
00:07:15Alors que nous,
00:07:16nous avons un paysage politique
00:07:18qui est beaucoup plus fragmenté.
00:07:19Pluriel, oui, bien sûr.
00:07:20Donc ça permet plus de diversité
00:07:22et plus de choix aussi.
00:07:23C'est vrai.
00:07:24Ce qu'il y a pas aux Etats-Unis.
00:07:25Aux Etats-Unis, c'est soit républicain,
00:07:26soit démocrate.
00:07:27D'accord.
00:07:28Et c'est limite de génération en génération
00:07:29de père en fils.
00:07:30Oui.
00:07:31Ah oui, oui, oui.
00:07:32Est-ce qu'on peut dire que les républicains,
00:07:33c'est la droite
00:07:34et les démocrates, c'est la gauche
00:07:35ou est-ce que c'est beaucoup plus complexe que ça ?
00:07:37C'est beaucoup plus complexe que ça.
00:07:38Aux Etats-Unis, il n'y a pas de gauche.
00:07:40Ça n'existe pas.
00:07:41Pourquoi ?
00:07:42Il n'y a pas ce concept de gauche.
00:07:44Les Etats-Unis se sont basés sur le libéralisme,
00:07:46le capitalisme.
00:07:47C'est déjà pas une valeur de gauche en soi.
00:07:49Il n'y a pas déjà de partie de gauche.
00:07:51Donc ils sont tous les deux à droite.
00:07:53Maintenant, c'est à quel point
00:07:55ils vont être conservateurs.
00:07:56Et c'est à ce moment-là
00:07:57où on va vraiment définir
00:07:58républicains et démocrates.
00:08:00C'est sur le programme conservateur ou non
00:08:02qu'ils vont mettre en place.
00:08:03Hum.
00:08:04Tu vois.
00:08:05Souvent.
00:08:06Souvent.
00:08:07Oui, mais des fois,
00:08:08des journalistes font l'erreur.
00:08:09Oui.
00:08:10Tu entends des fois
00:08:11dans certains éditoriaux,
00:08:13je ne sais pas comment on dit,
00:08:14dans des éditos,
00:08:15je vais faire comme ça
00:08:16pour ne pas faire d'erreur,
00:08:17où ils disent la gauche américaine.
00:08:18Oui, c'est ça.
00:08:19C'est ça.
00:08:20Alors qu'en fait, non.
00:08:21C'est une erreur.
00:08:22Il n'y a pas de gauche.
00:08:23Il n'y a pas de concept de gauche
00:08:24aux Etats-Unis.
00:08:25Il fallait engager Bilal
00:08:26pour rédiger vos articles.
00:08:27Mais oui.
00:08:28Mais bien sûr.
00:08:29Et Bilal, d'ailleurs, toi,
00:08:30comment ça se fait
00:08:31que tu es passionné comme ça
00:08:32par les Etats-Unis ?
00:08:33Je suis passionné
00:08:34par la politique en général.
00:08:35Et donc, quand on est passionné
00:08:36par la politique en général,
00:08:37moi, je me suis rapidement pris
00:08:38pour la politique américaine
00:08:39parce que c'est la politique
00:08:40qui influence le plus
00:08:41la planète.
00:08:42Hum.
00:08:43Simplement.
00:08:44Les Américains ont réussi
00:08:45à imposer comme personne d'autre
00:08:47dans l'histoire
00:08:48leur volonté,
00:08:49leur...
00:08:50Enfin, ce qu'eux voulaient.
00:08:51Leur devis.
00:08:52C'est ça.
00:08:53Leur culture.
00:08:54Absolument.
00:08:55On est un peu américain
00:08:56dans l'âme.
00:08:57Leur langue.
00:08:58Oui.
00:08:59Donc, tout a été imposé
00:09:00d'une certaine manière
00:09:01par les Etats-Unis.
00:09:02L'ordre mondial a été fait
00:09:03par les Etats-Unis en partie.
00:09:04Et donc,
00:09:05quand on s'intéresse
00:09:06à la politique,
00:09:07un moment arrive,
00:09:08on dézoome,
00:09:09on dézoome,
00:09:10on dézoome.
00:09:11Et à un moment,
00:09:12forcément,
00:09:13on doit s'intéresser
00:09:14à la politique américaine.
00:09:15Parce que c'est de là
00:09:16que tout part quelque part.
00:09:17D'une certaine manière, oui.
00:09:18Est-ce que c'est encore
00:09:19le cas maintenant ?
00:09:20Parce que Trump,
00:09:21il a dit dans son discours...
00:09:22Tu l'as suivi ou pas
00:09:23?
00:09:24Non, malheureusement.
00:09:25Ah, il ne l'a pas encore vu ?
00:09:26Moi, j'étais en route vers ici.
00:09:27Ah, voilà.
00:09:28Oui, on ne peut pas tout faire.
00:09:29Non, mais il parlait justement
00:09:30de remettre l'Amérique
00:09:31au centre
00:09:32de cet échiquier mondial.
00:09:33Cette place que l'Amérique
00:09:34aurait perdue,
00:09:35aurait, je ne sais pas,
00:09:36au conditionnel.
00:09:37Parce que c'est vrai
00:09:38qu'il y a beaucoup de gens
00:09:39qui disent que le centre névralgique
00:09:40maintenant s'est déplacé
00:09:41plutôt vers l'Asie.
00:09:42On pense à la Corée,
00:09:43on pense à la Corée du Sud.
00:09:44Évidemment,
00:09:45on pense à Singapour,
00:09:46on pense à toutes les grosses...
00:09:47l'Inde, la Chine,
00:09:48qui ont quand même bien avancé
00:09:49ces 20 dernières années,
00:09:50même un peu plus.
00:09:51Et donc, l'Amérique,
00:09:52mais ça, c'est dans son discours,
00:09:53en tout cas.
00:09:54Oui, bien sûr.
00:09:55Dans son discours,
00:09:56c'est ça,
00:09:57c'est la pérennité de l'Amérique,
00:09:58comme il le dit.
00:09:59Je pense que c'est le terme
00:10:00qu'il utilise,
00:10:01la pérennité de l'Amérique.
00:10:02C'est remettre l'Amérique
00:10:03au centre,
00:10:04« America great again ».
00:10:05Le MAGA.
00:10:06Le MAGA.
00:10:07Le MAGA.
00:10:08C'est le gros slogan.
00:10:09Il l'a redit,
00:10:10il a vraiment parlé
00:10:11de la place de l'Amérique,
00:10:12il a parlé de sa déception.
00:10:13Il y a des mots très forts
00:10:14qu'il utilise.
00:10:15Ils sont très patriotiques.
00:10:16Voire nationalistes.
00:10:17Voire nationalistes.
00:10:18C'est vrai.
00:10:19Mais bon,
00:10:20parce que « patriotique »,
00:10:21déjà, on est un peu...
00:10:22Parce qu'ici,
00:10:23est-ce qu'on parle vraiment
00:10:24de patriotisme ?
00:10:25Il y en a pas beaucoup,
00:10:26dans nos pays.
00:10:27Donc, dès que tu dis
00:10:28« patriotique »,
00:10:29déjà,
00:10:30t'es plus ou moins
00:10:31de l'autre côté.
00:10:32Et puis,
00:10:33c'était vraiment
00:10:34un discours à charge.
00:10:35Vraiment, vraiment, vraiment.
00:10:36Il n'y a pas eu de...
00:10:37Ce n'était pas de la rhétorique,
00:10:38tu vois,
00:10:39jolie,
00:10:40en fait.
00:10:41C'était vraiment
00:10:42un discours à charge.
00:10:43Jolie,
00:10:44politique,
00:10:45présidentielle,
00:10:46avec des beaux mots,
00:10:47etc.
00:10:48C'était bim, bam, boum.
00:10:49Il tapait clairement
00:10:50sur les quatre ans
00:10:51de Biden, quoi.
00:10:52Oui,
00:10:53il ne s'en est jamais caché.
00:10:54Ah non, non, non,
00:10:55mais je veux dire,
00:10:56il aurait pu faire un...
00:10:57Oui,
00:10:58c'est pas dans le style de Trump.
00:10:59Ça aurait été même bizarre.
00:11:00S'il n'avait pas fait ça,
00:11:01ça aurait été bizarre,
00:11:02je trouve.
00:11:03Ah oui.
00:11:04Il a fait toute une campagne.
00:11:05Il a passé des années
00:11:06et des années
00:11:07à faire que ça,
00:11:08taper, taper, taper, taper
00:11:09et à crier dans tous les sens.
00:11:10Et là, d'un coup,
00:11:12il devait se calmer,
00:11:13il devait être gentil.
00:11:14Là, il a appris le truc.
00:11:15Je pense que c'est vraiment
00:11:16une affirmation,
00:11:17on va dire,
00:11:18de sa domination
00:11:19et de sa victoire.
00:11:20Écoute,
00:11:21en tout cas,
00:11:22il a fait ce discours
00:11:23à l'intérieur,
00:11:24cette fois-ci,
00:11:25dans la Maison Blanche,
00:11:26qui était aménagée
00:11:27avec des chaises,
00:11:28etc.
00:11:29Il y avait une salle
00:11:30un peu plus loin,
00:11:31je ne sais pas si c'était
00:11:32à Washington,
00:11:33mais en tout cas,
00:11:34il n'y avait que des gens
00:11:35qui étaient pour Trump.
00:11:36Et donc,
00:11:37on voyait les images,
00:11:38des réactions des gens
00:11:39dans une des salles
00:11:40qui se levaient
00:11:41et qui appuyaient
00:11:42en face de lui,
00:11:43en face de Trump.
00:11:44Donc,
00:11:45on va un peu décortiquer
00:11:46ce qui se passe en ce moment
00:11:47aux États-Unis.
00:11:48Moi,
00:11:49j'ai une question pour vous
00:11:50de l'autre côté de la radio.
00:11:51Est-ce que c'est un sujet
00:11:52qui vous passionne aussi ?
00:11:53Est-ce que vous avez suivi
00:11:54l'investiture ?
00:11:55Est-ce que l'impact politique
00:11:56de cet arrivée de Trump,
00:11:57ça vous fait peur ?
00:11:58Qu'est-ce que ça vous raconte ?
00:11:59Voilà.
00:12:00Vous aimez la politique ou pas ?
00:12:01Dites-nous.
00:12:020478 425 425.
00:12:03Ça, c'est le numéro du WhatsApp.
00:12:04Tu sais quoi ?
00:12:05Je vais faire venir Boris.
00:12:06Tiens.
00:12:070478 425 425.
00:12:08Je vais aller voir Boris.
00:12:090478 425 425.
00:12:10Je ne sais pas.
00:12:11Là, je fais un lien
00:12:12vraiment très rapide,
00:12:13un peu nul.
00:12:14Mais Boris,
00:12:15ça me fait penser à un nom russe.
00:12:16Quand j'ai vu Trump
00:12:17faire son discours…
00:12:18Non, mais Boris,
00:12:19c'est un nom russe.
00:12:20Boris !
00:12:21Mais quand j'ai vu Trump
00:12:22faire son discours,
00:12:23il y avait un côté
00:12:24presque,
00:12:25tu vois,
00:12:26soviétique,
00:12:27dans la façon
00:12:28dont il se mettait.
00:12:29C'était un discours religieux.
00:12:30Il y a eu beaucoup de choses.
00:12:31Enfin, tu l'as vu,
00:12:32il y a eu beaucoup de choses
00:12:33qui se passent.
00:12:34Il y a eu beaucoup de choses
00:12:35qui se passent.
00:12:36Il y a eu beaucoup de choses.
00:12:37Enfin, tu ne l'as pas vu,
00:12:38Bilal, mais comment ?
00:12:39J'ai vu quelques images
00:12:40qui sont passées
00:12:41dans les médias et tout,
00:12:42mais je n'ai pas suivi
00:12:43l'intégralité du truc.
00:12:44Mais écoute,
00:12:45en tout cas,
00:12:46ce n'est pas grave.
00:12:47Mais c'est un mot
00:12:48qui se présente un peu
00:12:49dans le mode royal.
00:12:50Mais en plus,
00:12:51il a échappé à la mort
00:12:52par la main,
00:12:53par la grâce de Dieu.
00:12:54Deux fois.
00:12:55Deux fois !
00:12:56Twice !
00:12:57Attends,
00:12:58j'en mets deux fois,
00:12:59trois…
00:13:00Non,
00:13:01on ne lui souhaite pas
00:13:02quand même,
00:13:03mais je veux dire…
00:13:04Mais quand même,
00:13:05il y a des choses
00:13:06qui vont arriver
00:13:07dans les Etats-Unis,
00:13:08de l'impact que ça peut avoir
00:13:09sur nous,
00:13:10sur l'Europe.
00:13:11Des choses qui,
00:13:12potentiellement,
00:13:13vont arriver.
00:13:14On sait qu'il y a
00:13:15le cease-fire,
00:13:16le cessez-le-feu
00:13:17à Gaza en ce moment.
00:13:18Ça arrive un peu
00:13:19à une date un peu spéciale
00:13:20avec l'investiture
00:13:21de Trump qui arrive.
00:13:22Lui dit qu'il va arrêter
00:13:23la guerre en Ukraine
00:13:24et en Russie.
00:13:25Bilal,
00:13:26je suis sûre
00:13:27que tu as ton idée là-dessus.
00:13:28On va en parler
00:13:29dans quelques secondes
00:13:30avec Noah aussi
00:13:31qui est notre invité.
00:13:32Noah Aka Askip.
00:13:33Oui, tout à fait.
00:13:34Bonne soirée
00:13:35à notre écoute.
00:13:36On va s'écouter
00:13:37Kygo Imagine Dragons
00:13:38Stars Will Align.
00:13:39A tout de suite.
00:13:40Absolument,
00:13:41jusqu'à 23h.
00:13:42On est là posés
00:13:43autour de cette table
00:13:44comme si on était
00:13:45à la maison
00:13:46en train de discuter
00:13:47de ce qui se passe
00:13:48de l'autre côté
00:13:49de l'océan.
00:13:50Aux Etats-Unis,
00:13:51où il y a
00:13:52un grand changement
00:13:53dans l'échiquier mondial
00:13:54puisque ça y est,
00:13:55Donald Trump
00:13:56est de retour.
00:13:57Donald is back.
00:13:58On parlait avec toi,
00:13:59Bilal,
00:14:00de l'échequier mondial
00:14:01et de l'échequier
00:14:02américain.
00:14:04Toi, tu es passionné
00:14:05de politique
00:14:06et des Etats-Unis
00:14:07en particulier aussi,
00:14:08de la place
00:14:09des Etats-Unis
00:14:10dans ce monde.
00:14:11Pourquoi est-ce que
00:14:12c'est si important ?
00:14:13Alors,
00:14:14les Etats-Unis,
00:14:15c'est incontestablement
00:14:16la plus grande puissance
00:14:17de la planète.
00:14:18Même devant la Chine,
00:14:19même avant la Chine,
00:14:20etc.
00:14:21Devant la Chine,
00:14:22devant la Russie
00:14:23et devant n'importe
00:14:24quel pays
00:14:25sur Terre,
00:14:26les Etats-Unis
00:14:27sont number one.
00:14:28D'accord.
00:14:29Number one,
00:14:30mais pas que maintenant,
00:14:31ils sont number one
00:14:32dans l'histoire de l'humanité.
00:14:33Il n'y a aucun pays
00:14:34qui a eu
00:14:35une telle puissance,
00:14:36une telle domination,
00:14:37une telle présence
00:14:38à l'échelle de la planète.
00:14:39D'accord.
00:14:40Aucune.
00:14:41Aucune civilisation,
00:14:42rien de tout
00:14:43depuis l'Antiquité,
00:14:44depuis que la civilisation
00:14:45est créée.
00:14:46Les Etats-Unis
00:14:47sont number one.
00:14:48Ok.
00:14:49Et ce qui est fort,
00:14:50c'est qu'ils ont réussi
00:14:51à le faire en moins
00:14:52de 200 ans.
00:14:53C'est un pays
00:14:54qui est en réalité
00:14:55assez jeune.
00:14:56Très neuf, oui.
00:14:57Qui n'a pas
00:14:58la grande histoire française
00:14:59ou anglaise
00:15:00de vie.
00:15:01Là, on parle d'un pays
00:15:02qui est arrivé
00:15:03il y a 200 ans,
00:15:04200, 300 ans
00:15:05et qui aujourd'hui
00:15:06est premier.
00:15:07Et il est premier
00:15:08parce que
00:15:09et surtout grâce
00:15:10à un truc
00:15:11qui est le dollar.
00:15:12Le dollar américain.
00:15:14La monnaie américaine.
00:15:16Il n'y a aucun endroit
00:15:17sur Terre
00:15:18où on ne reconnaît pas
00:15:19un dollar américain.
00:15:20C'est vrai.
00:15:21C'est devenu
00:15:22un signe universel
00:15:23et c'est avec ça
00:15:24que les Etats-Unis
00:15:25majoritairement
00:15:26imposent leur domination.
00:15:27Et pourquoi ?
00:15:28Parce que le dollar
00:15:29est devenu
00:15:30plus ou moins stable.
00:15:31Parce que
00:15:32ils ont inventé
00:15:33un système économique
00:15:34avec le dollar
00:15:35versus l'once d'or.
00:15:36Oui, c'est ça.
00:15:37Ça n'existait pas avant.
00:15:38C'est ça.
00:15:39Il y avait
00:15:40ce délire
00:15:41un petit peu
00:15:42d'une once d'or
00:15:43égale à 37 dollars
00:15:44à l'époque.
00:15:45Un truc comme ça.
00:15:46Et donc, aucune banque
00:15:47ni la réserve fédérale
00:15:48ne pouvait donner
00:15:49autant de dollars
00:15:50qu'il n'y a de réserve
00:15:51enfin qu'il n'y a d'or
00:15:52dans la réserve fédérale.
00:15:53Avant, c'était comme ça.
00:15:54C'est ce qu'on appelle
00:15:55les accords de Bretton Woods.
00:15:56OK.
00:15:57Mais dans les années 70,
00:15:58il y a le choc pétrolier
00:15:59et les accords de Bretton Woods.
00:16:00On y met fin.
00:16:01On dit bon, maintenant...
00:16:02On doit créer de la monnaie
00:16:03sans qu'il y ait de l'or
00:16:04dans les...
00:16:05C'est ça.
00:16:06Et donc, maintenant,
00:16:07on peut créer de la monnaie
00:16:08autant qu'on veut.
00:16:09Le truc, c'est que
00:16:10si on ne contrôle pas ça,
00:16:11eh bien, l'inflation grimpe.
00:16:12L'inflation est souvent synonyme
00:16:13d'instabilité, de chaos.
00:16:14Et le chaos peut mener
00:16:15aux guerres civiles,
00:16:16à la fin des États,
00:16:17à la famine
00:16:18et à la mort.
00:16:19Oui.
00:16:20C'est ça.
00:16:21C'est ça.
00:16:22C'est ça.
00:16:23C'est ça.
00:16:25Oui.
00:16:26Donc, l'économie,
00:16:27c'est super important.
00:16:28Et qui contrôle l'économie
00:16:29contrôle, d'une certaine manière,
00:16:30le monde.
00:16:31Quand vous êtes créancier,
00:16:32c'est à vous qu'on doit de l'argent,
00:16:33ce n'est pas aux autres.
00:16:34Et donc, finalement,
00:16:35vous êtes rattaché,
00:16:36que vous le vouliez ou non,
00:16:37à, on va dire,
00:16:38cette puissance
00:16:39qui vous tient,
00:16:40que vous le vouliez ou non,
00:16:41et vous devez lui rembourser.
00:16:42Donc, en fait,
00:16:43ce que tu es en train de dire,
00:16:44c'est que l'Amérique,
00:16:45en tout cas,
00:16:46la banque américaine
00:16:47ou nationale...
00:16:48La réserve fédérale.
00:16:49La réserve fédérale américaine
00:16:50c'est la banque du monde
00:16:51qui fait des crédits
00:16:52à tout le monde.
00:16:53On va dire ça.
00:16:54Disons que
00:16:55l'impact de la réserve fédérale
00:16:56se fait ressentir partout.
00:16:57Pour donner un petit exemple,
00:16:58dans les années 80,
00:16:59la réserve fédérale
00:17:00a augmenté ses taux de directeur
00:17:01de 0,5%.
00:17:02Quand tu dis taux de directeur,
00:17:03tu veux dire taux de crédit ?
00:17:04Oui, c'est ça.
00:17:05D'accord.
00:17:06Eh bien, ces taux,
00:17:07rien qu'en les augmentant
00:17:08de 0,5%,
00:17:09même si ça a permis
00:17:10à l'économie américaine
00:17:11de se stabiliser,
00:17:12ça a complètement
00:17:13augmenté
00:17:14les taux de crédit.
00:17:15C'est-à-dire,
00:17:16même si ça a permis
00:17:17à l'économie américaine
00:17:18de se stabiliser,
00:17:19ça a complètement détruit
00:17:20l'économie sud-américaine.
00:17:21Cette économie
00:17:22s'est totalement effondrée.
00:17:23Il a fallu plus de 10 ans
00:17:24avant que les économies
00:17:25sud-américaines
00:17:26s'en remettent.
00:17:27Ça a favorisé
00:17:28la naissance
00:17:29du narcotrafic,
00:17:30des cartels,
00:17:31des gangs,
00:17:32des mafias,
00:17:33des personnages célèbres
00:17:34par exemple,
00:17:35c'est tout ce qui est
00:17:36Escobar,
00:17:37El Chapo,
00:17:38etc.
00:17:39Ce sont des gens
00:17:40qui ont utilisé
00:17:41cette crise économique
00:17:42comme levier
00:17:43pour faire
00:17:44tout ça.
00:17:45Et tout ça,
00:17:46ça crée énormément
00:17:47de malheurs.
00:17:48Ça peut facilement
00:17:49déstabiliser un État
00:17:50et quand l'État est faible,
00:17:51c'est la population
00:17:52qui est empathiée.
00:17:53C'est un peu
00:17:54l'hypocrisie du truc
00:17:55parce que là,
00:17:56dans son investiture,
00:17:57il dit
00:17:58je vais mettre fin
00:17:59à tous les cartels,
00:18:00à tous les narcotrafics.
00:18:01C'est un peu
00:18:02les discours
00:18:03politiques généraux
00:18:04qu'on peut entendre
00:18:05dans n'importe quelle nation
00:18:06qui fait semblant
00:18:07d'oublier
00:18:08qu'elle est peut-être
00:18:09instigatrice
00:18:10des malheurs
00:18:11qui se passent ailleurs.
00:18:12Donc,
00:18:13ce dollar,
00:18:14ce système monétaire,
00:18:15c'est ce qui fait
00:18:16que les États-Unis
00:18:17sont au centre
00:18:18de tout.
00:18:19C'est ça.
00:18:20Et ils utilisent
00:18:21ce système monétaire
00:18:22pour justement
00:18:23imposer
00:18:24et mettre
00:18:25des amendes
00:18:26sur les entreprises
00:18:27du monde.
00:18:28Tout simplement.
00:18:29Et ça,
00:18:30c'est ce qu'on appelle
00:18:31l'extraterritorialité
00:18:32du droit américain.
00:18:33C'est-à-dire que
00:18:34ce qui est américain
00:18:35est soumis
00:18:36à la loi américaine
00:18:37ou qu'il se trouve
00:18:38sur Terre.
00:18:39Donc,
00:18:40les sociétés américaines
00:18:41en dehors
00:18:42de n'importe
00:18:43quelle société,
00:18:44même non américaine,
00:18:45qui utilise
00:18:46le dollar
00:18:47est soumise
00:18:48aux lois américaines.
00:18:49What ?
00:18:50Ok.
00:18:51Donc,
00:18:52c'est un vrai choix.
00:18:53Mais en même temps,
00:18:54tu peux aussi bénéficier
00:18:55peut-être d'un certain soutien
00:18:56ou...
00:18:57Quand le DOJ
00:18:58vous tombe dessus,
00:18:59le département
00:19:00de la justice américaine,
00:19:01c'est soit de vous coopérer
00:19:02soit de vous finir en prison.
00:19:03On va coopérer.
00:19:04Il n'y a pas de...
00:19:05Il n'y a pas de...
00:19:06Voilà.
00:19:07C'est A ou B.
00:19:08Et généralement,
00:19:09les gens choisissent A.
00:19:10Et là,
00:19:11on parle de quasiment
00:19:12tous les pays du monde
00:19:13qui sont soumis à ça
00:19:14parce que le dollar,
00:19:15il est partout.
00:19:16Le dollar est utilisé
00:19:17au Congo aussi,
00:19:18par exemple,
00:19:19chez moi.
00:19:20Donc,
00:19:21en plus du franc congolais,
00:19:22c'est très normal aussi
00:19:23de faire des transactions
00:19:24en dollar américain.
00:19:25Ok.
00:19:26Et ça permet aux Etats-Unis
00:19:27d'imposer leurs lois
00:19:28absolument partout.
00:19:29Ce qui fait que
00:19:30les lois qui sont votées
00:19:31au Capitole
00:19:32ont souvent une portée internationale.
00:19:33Oui.
00:19:34Donc,
00:19:35il faut quand même être prudent.
00:19:36Il faut quand même aller écouter
00:19:37ce qui se passe là-bas.
00:19:38On n'a pas l'impression
00:19:39que c'est loin.
00:19:40On a l'impression
00:19:41qu'on est lié quelque part.
00:19:42Mais on ne sait pas
00:19:43à quel point,
00:19:44tu vois,
00:19:45ça rentre dans le tissu
00:19:46de nos vies à nous.
00:19:47Pour donner un exemple,
00:19:48BNP Paribas,
00:19:49qui n'est même pas
00:19:50une banque américaine,
00:19:51a reçu une amende
00:19:52de 9 milliards de dollars
00:19:54à payer au DOJ
00:19:56en 2015-2016
00:19:58parce que
00:19:59le département américain
00:20:01considérait qu'il y avait
00:20:04une défaillance par rapport
00:20:05à la législation américaine.
00:20:06Et l'argument qui a été utilisé,
00:20:07c'était que BNP Paribas
00:20:09utilise et fait des transactions
00:20:10en dollars.
00:20:11Et puisqu'ils utilisent du dollar,
00:20:13ils sont soumis
00:20:14à la loi américaine.
00:20:15Et qu'est-ce que ça induit du coup ?
00:20:17Par exemple,
00:20:18qu'une banque d'ici,
00:20:19parce qu'elle utilise des dollars,
00:20:20est soumise à une loi américaine.
00:20:22Ça veut dire quoi en réel ?
00:20:23Ça veut dire que le DOJ,
00:20:25le département de la justice,
00:20:27peut venir et dire
00:20:29« Vous, vous respectez pas ma loi.
00:20:31Donc, je vais vous mettre une amende. »
00:20:33Une loi financière
00:20:34par rapport à quoi ?
00:20:35Des pourcentages ?
00:20:36Ça peut être par rapport
00:20:37à la corruption, par exemple.
00:20:38Les Américains peuvent définir
00:20:39de manière à eux,
00:20:40qu'est-ce que la corruption.
00:20:42Et si, dans leur cadre à eux,
00:20:44la corruption est faite
00:20:46dans d'autres pays
00:20:47ou avec d'autres entreprises
00:20:48qui ne sont pas américaines,
00:20:49ça rentre dans le cadre de l'État.
00:20:50Selon leur définition ?
00:20:51Selon leur définition.
00:20:52C'est eux qui définissent
00:20:53les termes qui sont utilisés,
00:20:54qui sont employés,
00:20:55et qui sont ensuite mis en œuvre
00:20:56sur le terrain.
00:20:57OK !
00:20:59On est un peu les petits esclaves
00:21:00des États-Unis, si je comprends bien.
00:21:01Un petit peu.
00:21:02Mais qu'est-ce qu'on peut faire, Bilal ?
00:21:04Qu'est-ce qu'on peut faire
00:21:05pour justement contrer ça ?
00:21:06Est-ce que l'Europe est assez forte
00:21:08aujourd'hui que pour se défendre ?
00:21:11Aujourd'hui, je vais être un peu défaitiste.
00:21:13Non, elle n'est pas assez forte.
00:21:15Elle n'est pas assez forte,
00:21:16elle est totalement fragmentée.
00:21:17Le Parlement sert de moins en moins
00:21:20à quelque chose.
00:21:21C'est l'extrême-droite qui est partout.
00:21:23L'extrême-droite qui monte
00:21:24dans tous les pays.
00:21:25On va en parler de ça.
00:21:26Parce que souvent, tu vois, là,
00:21:27on parle de quelque chose
00:21:28de très très précis.
00:21:30C'est vraiment les liens économiques
00:21:32entre l'extrême-droite
00:21:34et l'extrême-droite.
00:21:35C'est vraiment les liens économiques,
00:21:37politiques,
00:21:38qui rentrent dans le tissu social
00:21:39jusqu'à nos vies,
00:21:40vraiment personnelles.
00:21:43Et on peut penser que
00:21:44les extrêmes-droites
00:21:45qui se regroupent, etc.,
00:21:46ce n'est que de l'idéologie.
00:21:48Mais en fait,
00:21:49ça a des impacts économiques importants.
00:21:51Or, on n'en parle pas trop, je trouve.
00:21:54Non, pas vraiment.
00:21:55On met très en avant
00:21:56le côté idéologique
00:21:58des choix politiques qu'on peut faire.
00:22:02L'extrême, le racisme,
00:22:03la discrimination,
00:22:04ce qui est très important,
00:22:05évidemment, de mettre en avant.
00:22:06Mais on oublie les liens
00:22:07qu'il peut y avoir
00:22:08entre différents partis
00:22:10et certains gouvernements,
00:22:12certains pays
00:22:13qui sont eux-mêmes investis
00:22:15dans des guerres,
00:22:16sur des territoires.
00:22:17Et on ne se rend pas compte.
00:22:18Non, on ne se rend pas compte du tout.
00:22:19Et c'est pour ça que c'est important
00:22:20d'étudier un petit peu ces liens
00:22:22pour comprendre justement
00:22:23comment est-ce que tout ça
00:22:24influence nos vies quotidiennes
00:22:25et comprendre pourquoi est-ce que,
00:22:27aujourd'hui, je dis que l'Europe
00:22:28n'est pas assez forte
00:22:29pour s'opposer aux États-Unis.
00:22:31On va continuer la discussion
00:22:32avec toi, Bilal,
00:22:33et avec toi, Noah,
00:22:34avec toi, Jeanne,
00:22:35et avec toi, Irene,
00:22:36et avec vous, évidemment.
00:22:37Je vous rappelle le numéro
00:22:38pour venir discuter avec nous,
00:22:39poser vos questions,
00:22:40parler de votre vision du monde,
00:22:41de ce qui va se passer pour nous.
00:22:42Est-ce que notre futur est bright ?
00:22:44Ou est-ce que vous pensez
00:22:46qu'on court un peu vers la catastrophe ?
00:22:48Ou est-ce qu'il y a de l'espoir ?
00:22:49Je vous le demande.
00:22:500478 425 425 sur WhatsApp.
00:22:52A tout de suite.
00:22:53Salut tout le monde !
00:23:03Non, on ne vous emmène pas à Fort Boyard,
00:23:08mais presque.
00:23:09Je tiens à dire,
00:23:10au milieu de cette discussion
00:23:11sur l'investiture américaine,
00:23:12que oui, vous allez avoir de l'aventure,
00:23:15encore plus même,
00:23:16puisque toute cette semaine,
00:23:17on vous offre quatre entrées
00:23:18pour Dinant Évasion.
00:23:20Vous avez déjà été à Dinant Évasion ?
00:23:21Non, jamais.
00:23:22Jamais ?
00:23:23Jamais, jamais.
00:23:24Écoutez, c'est l'occasion.
00:23:25Moi non plus, j'ai jamais été.
00:23:26Et toi, Jeanne ?
00:23:27Jamais, mais j'aimerais beaucoup.
00:23:28Alors, écoutez,
00:23:29quatre entrées pour Dinant Évasion.
00:23:30Au programme,
00:23:31un parcours d'initiation,
00:23:32des parcours aériens,
00:23:33le grand pont,
00:23:34le téléphérique,
00:23:35le souterrain.
00:23:36Comment faire pour gagner
00:23:37vos quatre entrées,
00:23:38justement,
00:23:39pour cette chouette aventure ?
00:23:40Vous envoyez le mot
00:23:41DINANT
00:23:42D I N A N T
00:23:44au 6322 par SMS.
00:23:45C'est seulement un euro par message.
00:23:47On va tirer au sort
00:23:48dans quelques secondes,
00:23:49dans quelques minutes même.
00:23:50Allez-y, vous avez le temps
00:23:51de vous inscrire,
00:23:52puisque c'est le premier jour
00:23:53où on vous offre ces quatre places
00:23:54pour Dinant Évasion.
00:23:55Vous envoyez le mot
00:23:56DINANT par SMS
00:23:576322.
00:23:58Bonne chance !
00:24:0220h-23h
00:24:03sur CELRADIO.
00:24:05Dans cette émission
00:24:06spécialement consacrée
00:24:07à l'investiture
00:24:08américaine
00:24:09présidentielle
00:24:10de Donald Trump,
00:24:11nous ne pouvions pas
00:24:12ne pas vous faire profiter
00:24:13d'une minute
00:24:14de l'hymne national
00:24:15par Fergie.
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00:26:23...
00:26:24...
00:26:25...
00:26:26...
00:26:27D.O.J. non seulement a mis la pression et a mis en prison son vice-président mais a aussi mis la pression sur le gouvernement français
00:26:34au point où François Hollande à cette époque qui était président a envoyé son ministre de l'économie, Emmanuel Macron encore une fois à cette époque
00:26:41pour vendre de force, pour vendre de gré ou de force Alcatel aux américains.
00:26:47Attends, il faut que tu me réexpliques. Donc, Alcatel a entreprise française.
00:26:51Oui.
00:26:52Ok.
00:26:53Rien à voir avec les Etats-Unis.
00:26:54À part le fait qu'elle utiliserait des dollars.
00:26:55À part le fait que voilà.
00:26:56Pour certaines transactions.
00:26:57Mais sinon elle n'est pas américaine.
00:26:59C'est vraiment français.
00:27:00Français.
00:27:01Ok.
00:27:02Le D.O.J.
00:27:03Le D.O.J.
00:27:04Le D.O.J.
00:27:05Le D.O.J.
00:27:06Le D.O.J.
00:27:07Le D.O.J.
00:27:08Le département de la justice.
00:27:09Le département de la justice.
00:27:10Ah oui, D.O.J.
00:27:11Department of Justice.
00:27:12Department of Justice.
00:27:13Ok, je l'ai maintenant.
00:27:14C'est bon, c'est gravé.
00:27:15N'est pas content parce qu'il estime que l'entreprise ne respecte pas certaines lois américaines telles que eux l'ont décidé.
00:27:23Ils vont chercher le CEO.
00:27:25Non, le vice-président.
00:27:27Le vice-président d'Alcatel.
00:27:28D'Alcatel.
00:27:29Le fout en prison.
00:27:30Ils le mettent en prison en France ?
00:27:31Non, aux Etats-Unis.
00:27:32Comment ? Ils le prennent où ? Comment ? Ils vont le chercher chez lui avec un truc béni ?
00:27:35Non, il était en voyage aux Etats-Unis.
00:27:37Ils l'ont arrêté et il s'est parti en prison.
00:27:39Il a été condamné pour 10 ans.
00:27:40Il est toujours là-bas ?
00:27:41Non, ils l'ont fait sortir après qu'il a accepté 4 millions.
00:27:44Attends, lui a accepté 4 millions de dollars américains ?
00:27:47Ouais.
00:27:48Ok.
00:27:49On va dire plein de choses là.
00:27:50Et Emmanuel Macron, il rentre quand dans l'histoire ?
00:27:52Les Etats-Unis disent à la France que ça ne va pas et qu'il doit faire quelque chose.
00:27:58L'Elysée, à ce moment-là, c'était François Hollande qui était président, a dit à son ministre de l'économie qui était Emmanuel Macron d'aller vendre Alcatel aux Américains.
00:28:08La solution, ce serait que Alcatel ne soit plus française ?
00:28:11La solution, c'est de vendre les trucs aux Américains à General Electric.
00:28:15J'ai l'impression que les Etats-Unis, leur solution à tout, c'est qu'ils vont foutre des procès un peu partout pour récupérer toutes les sociétés pour eux.
00:28:22Oui, c'est ça.
00:28:23Ah, intéressant.
00:28:24Chaque année, c'est près de 10 milliards de dollars qui sont engrangés à l'international et qui vont servir à financer le système éducatif américain.
00:28:32Ok.
00:28:33Donc, ils vont un peu chercher dans le système et dans les autres pays ce qui ne va pas.
00:28:38Quelles entreprises auraient pu manquer à certaines règles ?
00:28:42Ils vont peut-être exprès de mettre des trucs un peu alambiqués dans leurs lois pour faire en sorte que ça ne soit pas suivi ailleurs.
00:28:47Tout est fait à leur avantage.
00:28:48Article 154.
00:28:49Codici 432.
00:28:50Aluméa 3.
00:28:51Tout est fait à leur avantage.
00:28:52Virgule 4.
00:28:53Et parfois, ça va encore plus loin puisqu'ils peuvent dire, vu que vous êtes une entreprise où on n'a pas trop confiance, si vous allez oui ou non faire de la corruption ailleurs,
00:29:05on va vous mettre un garant américain qui va diriger votre entreprise X temps jusqu'à ce qu'on décide que c'est bon.
00:29:12Un consultant ?
00:29:13Non, pas un consultant.
00:29:14Il dirige l'entreprise.
00:29:15Un CEO ?
00:29:16Oui, c'est ça.
00:29:17Un CEO qui vient directement des Etats-Unis.
00:29:19Et qui le paye celui-là, la société ?
00:29:20Non, les Etats-Unis.
00:29:21Ah, ok.
00:29:22Et qu'est-ce qu'il fait alors dans l'entreprise ?
00:29:24Il dirige l'entreprise jusqu'à ce que les Etats-Unis disent, c'est bon, on a confiance en vous, maintenant vous pouvez vous gérer tout seul.
00:29:31Mais le truc, c'est qu'entre temps, lui, il a accès à toutes les informations de l'entreprise qu'il envoie aux Américains pour que les entreprises américaines restent concurrentes.
00:29:38Mais c'est un délit d'initié ça ?
00:29:40Ah, pas aux Etats-Unis.
00:29:42Ah bon ?
00:29:43Pas à l'international.
00:29:44Eh ben, on se fait de carottes ?
00:29:47Oui.
00:29:48Ah oui.
00:29:49Ok, d'accord.
00:29:50Et donc Emmanuel Macron, il a vendu Alcatel finalement ou pas ?
00:29:52Oui.
00:29:53Enfin Emmanuel Macron, gouvernement français quoi.
00:29:55Il l'a bien vendu.
00:29:56Ah bon ?
00:29:57Il l'a vendu un truc comme 700 millions d'euros.
00:30:00700 millions ?
00:30:01Et le CEO a été remercié et viré avec 4 millions.
00:30:04Ça va finalement, mon petit pull d'hier n'était pas si cher.
00:30:06Non, n'a pas si cher.
00:30:07Le pull 100 euros.
00:30:08Et ça fait combien de flamby, 700 millions ?
00:30:11Ben alors ?
00:30:12Non, non, mais c'est pour rire.
00:30:14Ok, d'accord.
00:30:15Mais donc Alcatel a disparu entre temps.
00:30:16Enfin moi, on ne voit plus parler d'Alcatel.
00:30:18Oui, une des branches d'Alcatel a totalement disparu.
00:30:21Elle appartient à General Electric.
00:30:23Il y a eu d'autres entreprises comme ça, qui ont complètement disparu sous le joug américain ?
00:30:28Complètement disparu, non, mais qui ont été fortement imposées, oui.
00:30:31En Belgique, on a ING.
00:30:33Ok.
00:30:34Quoi ?
00:30:35Attends, tu finances l'éducation américaine, Jeanne, tu ne le savais pas ?
00:30:38C'est de là d'où vient mon cashback ?
00:30:41Impossible !
00:30:42Alors c'est quoi, qu'est-ce qui s'est passé avec ING ?
00:30:45C'est la même chose à chaque fois.
00:30:48On va prétendre qu'il y a corruption, dysfonctionnement.
00:30:52Et hop, on impose.
00:30:53Et on impose.
00:30:54Les américains ont toutes mes données personnelles.
00:30:59En parlant de données personnelles, à un moment donné dans cette émission,
00:31:02il va quand même falloir qu'on parle de l'autre creepy, du creepy guy de Mark Zuckerberg,
00:31:10qui me fait vraiment peur.
00:31:12En vrai, j'ai vu une vidéo sur Insta,
00:31:15où c'est un peu l'IA, où c'est Mark Zuckerberg en IA,
00:31:19mais qui est dans un métro, et en fait, il est entre les fauteuils et il te fixe.
00:31:24Juste il te fixe.
00:31:25Entre deux portes, tu vois ses yeux ? Il te fixe.
00:31:28Ça fout les boules !
00:31:29Et qu'est-ce que tu regardes comme genre de vidéo, Lara ?
00:31:31C'est venu jusqu'à moi, en tout cas, je sais pas, peut-être que je respecte pas les lois du DOJ.
00:31:36On ne sait pas.
00:31:37Mais bon, on va en parler dans cette émission,
00:31:38parce que méta, gros changement, gros retournement de veste ces derniers temps.
00:31:42Je pense qu'il s'est dit, oula, mais il y a une fête qui est organisée sans moi.
00:31:46Qu'est-ce qu'il faut faire ?
00:31:47Il faut que je remette un autre pantalon ? Il faut que je fasse des muscles ?
00:31:50Il faut que je...
00:31:51Au final, bon, il a eu sa membership pour entrer dans la nouvelle oligarchie mise en place par Trump.
00:31:58On va en parler, parce qu'évidemment, c'est inédit un peu ce qui se passe.
00:32:01Les personnes qu'il met autour de lui, on entend parler en général de ça en Russie,
00:32:06quand on parle des oligarques et un peu du harem autour du président russe, Poutine.
00:32:14Il est président, on est d'accord.
00:32:16Non, mais parce que je sais pas quoi, il y a des endroits où c'est pas des présidents,
00:32:19c'est des chanceliers, bref, j'ai pas envie de faire de bêtises.
00:32:21Je ne suis pas une immense politicienne.
00:32:25On fait ici une émission entre nous, entre amis,
00:32:28pour justement essayer d'apprendre un peu plus sur ce qu'est s'instruire,
00:32:31avec des gens beaucoup plus érudits que nous, Bilal et Noah.
00:32:35Il en faut bien.
00:32:36Il en faut bien quand même.
00:32:38Et d'ailleurs, si vous aussi, vous avez envie de poser des questions,
00:32:41ça se passe sur WhatsApp, 0478 425 425.
00:32:45On va parler évidemment des réseaux sociaux et de l'emprise des États-Unis aussi sur les réseaux sociaux,
00:32:51sur X récemment, où tout le monde est en train de dire qu'il faut partir de X,
00:32:55ou rester sur X.
00:32:57X qui appartient à Elon Musk, qui maintenant fait partie de la chaise gardée de Trump,
00:33:01mais qui est en train aussi de voyager un peu partout dans le monde
00:33:04et qui sert les mains de tous les dirigeants et dirigeantes politiques,
00:33:08souvent d'extrême droite.
00:33:10Est-ce que c'est une volonté de Trump d'envoyer un émissaire ailleurs ?
00:33:13Est-ce que c'est lui qui part tout seul ?
00:33:15Qu'est-ce qu'il en pense, Bilal ?
00:33:18Sincèrement, je ne sais pas dire si c'est vraiment Trump qui,
00:33:22mais disons que c'est vrai qu'ils sont bien bien amis.
00:33:26Quand on est amis, on se rend des services.
00:33:28Donc ça va, on est amis.
00:33:29C'est le moment où peut-être éventuellement, s'il y en a un qui part un peu trop loin,
00:33:32et que la laisse, il va tirer sur la laisse.
00:33:36Et là, ça va faire mal.
00:33:37Là, ça va faire très mal.
00:33:38Ça va faire très mal pour un des deux, je ne sais pas lesquels, mais ça va faire mal.
00:33:42Mais pour l'instant, entre amis, visiblement, ils se rendent de beaux services.
00:33:46Hop, on permet à Trump de dire ce qu'il veut.
00:33:50On le laisse faire.
00:33:51Liberté d'expression totale.
00:33:53Voilà.
00:33:54Liberté d'expression qui, selon moi, mais ça s'engage que moi,
00:33:56devrait être réappelée périmètre d'expression, si vous me le permettez.
00:34:03Parce que liberté, quand on parle de liberté, on a l'impression qu'on peut aller sans aucune mesure.
00:34:08Alors que périmètre d'expression, c'est-à-dire mon périmètre s'arrête à ton périmètre.
00:34:11Liberté d'expression qui, bien sûr, n'accepte rien, qui serait woke, transgenre.
00:34:17On va en parler aussi.
00:34:19Il l'a dit.
00:34:20Il n'y a que deux sexes, homme et femme, a-t-il déclaré,
00:34:23confirmant qu'il va signer un décret ordonnant à son administration
00:34:26de reconnaître l'existence de seulement deux sexes et de mettre fin au programme de diversité.
00:34:30C'est ce qu'il a dit dans son discours d'investiture.
00:34:33C'est vrai que sur le moment...
00:34:35Alors ici, pour l'instant, est-ce qu'on a la possibilité d'avoir une troisième case sur nos cartes d'identité ?
00:34:40Est-ce qu'on peut être homme ou femme ou non-genré ?
00:34:43Est-ce que c'est déjà officiel ?
00:34:44Oui.
00:34:45Êtes-vous sûr ?
00:34:46Normalement, oui.
00:34:47Oui ?
00:34:48On va vérifier ça dans quelques minutes pour voir si...
00:34:50En tout cas, maintenant, dans tous les formulaires, tu peux toujours cocher genre...
00:34:53Les formulaires, mais officiellement, sur tes papiers d'identité.
00:34:56Je ne suis pas sûre que tu aies la case non-genré ici en Belgique ou en France ou dans nos contrées plus proches.
00:35:03On va faire la recherche.
00:35:04Ça, c'est quand même important parce que c'est un sujet sur lequel il base beaucoup de son programme.
00:35:09On continue à discuter des Etats-Unis, mais si on parle des Etats-Unis, on a bien compris qu'on parle de nous aussi.
00:35:15Donc, on parle de notre futur.
00:35:160478 425 425 pour venir discuter avec nous sur WhatsApp.
00:35:27Restez avec nous dans quelques instants.
00:35:29Cette chanson que vous entendez en dessous, c'est quoi ?
00:35:31C'est...
00:35:32YMCA.
00:35:33YMCA des Village People.
00:35:34Alors, Donald Trump fait toujours son entrée dans pas mal de ses meetings sur cette chanson.
00:35:39Mais non.
00:35:41Elle n'aura plus jamais le même goût.
00:35:43Elle n'a plus le même goût, mais je crois que lui ne connaît pas le goût, l'arrière-goût de cette chanson.
00:35:48Parce que c'est un paradoxe ce Donald Trump.
00:35:50Il choisit YMCA qui est quand même un hymne LGBT depuis la sortie de cette chanson.
00:35:55Vous voyez quand même les Village People.
00:35:57C'est un hymne.
00:35:58Les Village People aussi semblent être des paradoxes maintenant.
00:36:01Parce qu'ils sont allés chanter à la cérémonie d'investiture de Trump.
00:36:05Là ?
00:36:06Oui, oui.
00:36:07C'est eux qui ont changé ?
00:36:08Cette année, là ?
00:36:09Cette année, oui.
00:36:10J'ai raté cette histoire.
00:36:11Attends, il y a les Village People qui étaient là.
00:36:12Ils sont partis.
00:36:13Bon, la dernière fois, ils ne sont pas allés.
00:36:14Mais visiblement, là, ils ont dû voir le chèque.
00:36:16Ils ont dû se dire pourquoi pas.
00:36:18Et là, du coup, ils sont allés chanter à la cérémonie.
00:36:20Merci pour les dollars.
00:36:21Merci pour la fame.
00:36:23Pour remettre...
00:36:25Tu veux une chanson ?
00:36:26Quoi ?
00:36:27Trumpiste.
00:36:28Vous êtes dans la merde.
00:36:31Non, je ne sais pas.
00:36:32Je ne prends pas parti.
00:36:33Puisque pour l'instant, je demande à voir en vrai ce qui va se passer avec cette nouvelle
00:36:42investiture de Trump dans un monde qui est quand même déchiré, j'ai envie de dire.
00:36:46Les gens se mettent dans la figure.
00:36:48On n'arrive plus à parler.
00:36:50Les réseaux sociaux sont brûlants.
00:36:53Le Trump, il arrive là en prenant des partis pris extrêmement radicaux quand même, notamment
00:36:58sur la question LGBT, sur la question des transgenres.
00:37:02Il en a parlé dans son discours d'investiture.
00:37:06Il a dit justement qu'il allait remettre la...
00:37:10Comment est-ce qu'on dit ?
00:37:12La binarité ?
00:37:14C'est quoi le mot ?
00:37:16Garder les sexes hommes, femmes.
00:37:18Absolument.
00:37:19Je n'ai pas le temps non plus.
00:37:21Il a dit qu'il allait revenir en arrière, puisqu'apparemment aux Etats-Unis, tu as
00:37:25la possibilité sur tes papiers officiels d'être noté comme non-genré.
00:37:30On a l'impression qu'ici, dans nos contrées progressistes, on va dire que c'est déjà
00:37:34le cas.
00:37:35Mais en fait, non.
00:37:36En Belgique, on est quand même sur le modèle homme ou femme sur nos papiers d'identité.
00:37:40Jeanne Jepette, qu'a dit notre amie ?
00:37:45Que disent justement les réseaux sur cette question ?
00:37:48Est-ce qu'il y a d'autres pays en Europe où on a la possibilité, sur nos papiers
00:37:53d'identité, d'avoir une troisième proposition ?
00:37:56Sur les documents officiels, en Allemagne, c'est possible depuis 2013 de laisser la
00:38:01case du sexe vide.
00:38:03Les documents officiels ?
00:38:05Oui, les documents administratifs.
00:38:07Ils ont même adopté une loi introduisant la catégorie d'hiver en plus de féminin
00:38:12et masculin.
00:38:13D'accord.
00:38:14Ça, c'est pour l'Allemagne.
00:38:15Pour les Pays-Bas, depuis 2018, on peut aussi mettre la mention du genre neutre permettant
00:38:20à une personne intersexuée de faire ses documents sans mention de genre.
00:38:25Et en 2020, ils ont annoncé qu'ils avaient l'intention de supprimer la mention du genre
00:38:29sur les cartes d'identité d'ici 2025.
00:38:31Peut-être que ce sera fait en…
00:38:32Ni homme, ni femme, rien ?
00:38:33Tu ne dois rien mettre.
00:38:34D'accord.
00:38:35En Allemagne ?
00:38:36Aux Pays-Bas.
00:38:37Aux Pays-Bas, oui.
00:38:38C'est depuis quand ça ?
00:38:39En 2020.
00:38:42Ah oui, mais c'est compréhensible avec la montée, justement.
00:38:44Là, du coup, aux Pays-Bas, il y a un changement de gouvernement, un gouvernement d'extrême
00:38:48droite.
00:38:49Oui, il y a Beethoven, là.
00:38:52Tout à fait.
00:38:53Voilà, Beethoven.
00:38:54Beethoven est devenu Premier ministre là-bas et Beethoven risque de changer les choses
00:38:58maintenant.
00:38:59Il s'appelle comment, Beethoven ?
00:39:00Geert Wilders.
00:39:01Attendez, redites-le doucement.
00:39:02Geert Wilders.
00:39:03Geert Wilders.
00:39:04Écoute, il a une belle coiffure, en tout cas.
00:39:07Mais bon, il a des idées, justement, qui se rapprochent de celles de l'extrême-droite
00:39:11ou, clairement, l'extrême-droite.
00:39:12C'est un parti de l'extrême-droite.
00:39:13Oui, clairement.
00:39:14Les Pays-Bas, c'est hyper surprenant, quand même.
00:39:16Oui, c'est ouf.
00:39:17Pour les Pays-Bas, c'est un pays qui a toujours été plutôt ouvert, non ?
00:39:20Dans beaucoup de pays, on pensait être ouvert.
00:39:23Mais maintenant, voilà, en Belgique aussi.
00:39:25Parce que, oui, nous, chez les francophones, peut-être qu'on n'a pas de parti d'extrême-droite
00:39:29réel, mais en Flandre, juste au nord de chez nous, il y a le Vlaams Belang.
00:39:34Bon, j'allais dire la N-VA.
00:39:35La N-VA, on ne sait pas trop.
00:39:36On ne sait jamais avec ce parti.
00:39:37Mais le Vlaams Belang, on sait en tout cas qu'ils sont d'extrême-droite.
00:39:40Donc voilà, on a beau croire qu'on est progressiste à gauche, à droite, mais au final, c'est...
00:39:45Oui, ça monte.
00:39:46Oui, ça monte partout.
00:39:47Partout, partout.
00:39:48Elle monte, pourquoi ? Parce que...
00:39:49On se fait envahir par l'extrême-droite.
00:39:51On se fait envahir par l'extrême-droite, à cause du sentiment de peur qui est parfois
00:39:55un peu, comment dire, mené aussi par la presse, par les médias, par les réseaux sociaux
00:40:02aujourd'hui, qui amplifient l'histoire.
00:40:04Est-ce que, justement, la nouvelle élection de Trump est quand même due beaucoup à ce
00:40:10qu'il se passe sur les réseaux sociaux ? Ça a été un atout pour lui, non ?
00:40:13Oui, quand même.
00:40:14Il a fort misé sur la communication, ça c'est sûr et certain.
00:40:17Il a envahi tous les réseaux sociaux, tous les réseaux de communication possibles.
00:40:22Moi, j'ai pas X.
00:40:23J'ai jamais eu Twitter.
00:40:24Tu n'as jamais eu Twitter.
00:40:25Mais moi, je ne comprends pas très bien comment se fonctionne ce réseau social.
00:40:28Bah, si t'aimes cracher.
00:40:29Si t'aimes.
00:40:30Oui, si t'aimes ça.
00:40:31C'est vraiment un média, pour moi, qui incite trop à la haine.
00:40:34Alors, oui, mais j'ai vu récemment une personne que je suis sur les réseaux.
00:40:40Où est-il, mon ami ? Un monsieur, un chercheur du FNRS, justement, qui s'appelle François
00:40:47Gemen, ou Gemen, Gemen, qui est assez brillant et qui a des idées toujours très neutres,
00:40:55qui parle des choses de manière assez pragmatique.
00:40:57Il lui dit sur Instagram, aujourd'hui, de nombreux collègues vont quitter le réseau
00:41:01X.
00:41:02Je le regrette beaucoup.
00:41:03Je comprends leurs raisons, mais je ne les partage pas.
00:41:05En tant que chercheur, je crois qu'il est important de parler à tout le monde.
00:41:08Donc, je reste sur X et je suis aussi sur le réseau d'en face, c'est-à-dire le Blue
00:41:12Sky.
00:41:13Il y a des nouveaux réseaux qui sont nés pour accueillir les gens.
00:41:15Mais est-ce que le fait de quitter X, ça ne donne pas justement de l'eau au moulin
00:41:19aux gens qui disent qu'on est muselé, que c'est la bien-pensance qui prend le dessus
00:41:26et qui fait en sorte que les autres voient, qui sont considérées comme dissidentes,
00:41:32mais on est clairement dans une idée complotiste.
00:41:35Est-ce que, finalement, le fait de quitter, ce n'est pas donner de l'eau au moulin
00:41:38aux complotistes ? Alors qu'en fait, il vaut mieux peut-être rester dessus et faire la
00:41:41balance.
00:41:42C'est-à-dire que les esprits éclairés ou plus neutres, ou qui ont une vision avec
00:41:49de l'espoir, ou des choses plus réelles, on va dire, ou moins émotives, si elles sont
00:41:54sur X, elles peuvent faire peut-être la balance.
00:41:56Ou alors, quoi qu'il en soit, avec l'algorithme, on est niqués.
00:41:58C'est d'office ceux qui crient plus fort et qui disent des choses très radicales,
00:42:04qui vont prendre le dessus.
00:42:06Maintenant, ce n'est même plus ça.
00:42:07C'est un peu difficile, parce que les réseaux sociaux sont quand même très contrôlés
00:42:12par ceux qui les possèdent aussi.
00:42:13Donc ceux qui quittent, moi j'ai X, j'ai gardé X, mais je n'utilise pas forcément.
00:42:18Des fois, j'aime bien voir les 2-3 tweets de politiciens belges qu'il y a dessus.
00:42:24Je comprends ceux qui quittent, mais c'est un peu plus compliqué que ça, parce que
00:42:27les algorithmes jouent.
00:42:29Par exemple, pour Meta, il y a Donald Trump qui a clairement fait pression à Mark Zuckerberg
00:42:34parce qu'il constatait que les réseaux qui sont dans Meta, Facebook, Instagram, etc.,
00:42:39il y avait beaucoup de posts qui étaient à charge de Donald Trump et il n'en était
00:42:45pas très content.
00:42:48C'est pour ça que maintenant, Mark Zuckerberg aussi, récemment, je ne sais pas si vous
00:42:51avez vu, il faut savoir que les réseaux Facebook, Meta vont avoir une modération beaucoup
00:42:56plus légère.
00:42:57C'est-à-dire que, je ne sais pas, insulter quelqu'un, des insultes homophobes, racistes,
00:43:03pardon, etc.
00:43:04On va pouvoir dire, par exemple, que l'homosexualité, le côté transgenre, c'est de l'ordre de
00:43:09la maladie mentale.
00:43:10Ça va être accepté.
00:43:12Elon Musk le dit déjà.
00:43:14Elon Musk le dit déjà ?
00:43:15Elon Musk le dit déjà.
00:43:16Il l'a dit en interview, il avait dit que son fils avait été emporté par la maladie
00:43:23transsexuelle.
00:43:25Oui, c'est vrai qu'il a un enfant qui est en transition.
00:43:29Le pauvre.
00:43:30Je plains cet enfant parce que ça doit vraiment être difficile quand on a des parents qui
00:43:33ont un état de sécurité.
00:43:35Depuis qu'il t'affiches au monde.
00:43:36Il a déclaré qu'il allait quitter les Etats-Unis.
00:43:38Le fils ?
00:43:39Oui.
00:43:40Ok.
00:43:41Eh bien, écoutez, que faire ?
00:43:43En fait, je trouve ça vraiment très problématique parce que quand je vois déjà la haine qu'il
00:43:48y a sur les réseaux sociaux, on peut le voir justement maintenant avec la Star Academy
00:43:52par exemple.
00:43:53Oui, c'est vrai.
00:43:54Dis-nous.
00:43:55Dis-nous Jeanne.
00:43:56Dis-le.
00:43:57Dis-le.
00:43:58Qu'est-ce qui se passe ?
00:43:59Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:44:00Non, là avec la Star Academy, Ebony qui est en finale une femme et en plus de ça qui
00:44:03est noire, donc ça ne plaît vraiment pas aux Français, c'est gros raciste, ça s'enflamme
00:44:08un peu sur...
00:44:09Par rapport à Ebony ?
00:44:10Par rapport à Ebony, je peux lire parfois des tweets et je me dis mais comment c'est
00:44:16possible que quelqu'un constitué, je veux dire normalement, constitué genre...
00:44:24Un être humain.
00:44:25Un être humain, tu vois, puisse avoir des propos aussi...
00:44:30Et ça se passe sur les réseaux quoi, c'est-à-dire que t'es derrière ton truc et...
00:44:35Ça c'est aussi quand t'axes tout le truc sur le culturel.
00:44:39En fait, le truc c'est que par exemple en Belgique, Belgique francophone quand même,
00:44:44mais en Belgique, on axe plus les débats et les discussions et les sujets sur le socio-économique.
00:44:49Sur toutes les questions, est-ce que je vais me chauffer ? Est-ce que je vais pouvoir manger ?
00:44:54Est-ce que je vais avoir un toit ? Est-ce que ma voiture ne va pas me coûter trop cher ?
00:44:59Les choses de la vie quoi.
00:45:00C'est ça.
00:45:01Et le truc c'est que typiquement en France, on axe tout sur le culturel.
00:45:05Tout sur le culturel.
00:45:06Et le truc c'est que quand tu axes des choses sur le culturel, forcément tu divises la société.
00:45:11Et les gens s'ils ne voient que ça, ils vont commencer à penser que c'est littéralement
00:45:15ça qui va sauver leur vie.
00:45:17C'est les étrangers, c'est le voile, c'est le halal, c'est les noirs, c'est les immigrés,
00:45:22c'est tout ça.
00:45:23Alors que pas du tout.
00:45:24Et au final, on peut juste se rendre compte que qu'une personne porte le voile ou non,
00:45:29finalement ça ne me met ni un toit sur la tête, ça ne me permet ni de manger, ni de
00:45:33boire, ni de m'habiller correctement.
00:45:35Ça ne met pas en péril ?
00:45:36Ça ne met rien en péril chez moi.
00:45:37Mais le truc c'est qu'on va mettre tout ça dans la tête des gens, et la culture c'est
00:45:42ce qui retourne généralement le cerveau.
00:45:44Parce qu'on va se sentir dépossédé de quelque chose qu'on aurait.
00:45:48De la grande France par exemple.
00:45:50Mais la grande France, il faut en parler aussi.
00:45:52L'histoire française, l'histoire de l'édulcore.
00:45:54Le fait d'autoriser du coup la haine sur les réseaux, ça incite j'ai l'impression
00:46:01encore plus, les gens vont se dire ok c'est bon je peux me lâcher dix fois plus.
00:46:04Bien sûr, c'est un cercle vicieux.
00:46:06Et le truc c'est que les réseaux sociaux, ils viennent jusqu'à effacer tout mouvement
00:46:10de protestation.
00:46:11J'entends par là le fait que, par exemple en Belgique, la gauche est majoritaire, qu'on
00:46:17le veuille ou non, d'un point de vue mathématique, la gauche est majoritaire.
00:46:21Que ce soit à Bruxelles, pas en Wallonie mais à Bruxelles, au fédéral aussi je crois,
00:46:26la gauche est majoritaire.
00:46:28Donc la Belgique en soi est un pays majoritairement à gauche.
00:46:31Mais ce qu'on entend le plus c'est la droite et l'extrême droite.
00:46:34Pourquoi ? Parce que quand un mouvement protestataire commence, les réseaux sociaux vont venir
00:46:40montrer ça et atténuer ce mouvement.
00:46:44En faisant croire que finalement c'est que deux trois pélos qui sont perdus dans la rue
00:46:48et qui crient.
00:46:50Alors que la majorité dirait l'autre.
00:46:53Alors qu'en sociologie, généralement, on dit que l'être humain, s'il voit d'autres
00:46:57êtres humains comme lui sortir, ça va l'inciter lui aussi à sortir et ça crée un mouvement
00:47:01de foule.
00:47:02Si on vient briser cette idée de dire qu'en fait il n'y a que deux trois personnes, forcément
00:47:06la plupart des gens ne vont pas vouloir sortir parce qu'ils vont se penser seuls.
00:47:10Et quand on se pense seul, généralement on a moins envie de s'exposer.
00:47:15Oui, c'est un peu le problème des réseaux.
00:47:17Mais bon, il y a toute la majorité silencieuse dont on n'entend pas la voix.
00:47:21C'est ça.
00:47:22Mais je pense que quand tu dis majorité, la majorité des gens est plutôt pacifique,
00:47:28plutôt accueillante, bienveillante, multiculturelle, connaît son histoire et pas nécessairement
00:47:35que dans sa génération.
00:47:37Bien sûr.
00:47:38On peut aller plus loin, vous parlez de la Grande France, mais si on va plus loin dans
00:47:41la France, on parle des Bretons, c'est un autre peuple.
00:47:46Pourtant, maintenant, ils font partie de la France.
00:47:47Mais je veux dire, c'est pas lointain.
00:47:50Et même encore, on n'a même pas besoin d'aller aussi loin.
00:47:52On peut juste se dire, la France d'autre temps que certains veulent remettre, c'est
00:47:57une France qui était généralement sexiste, esclavagiste.
00:48:00Est-ce que c'est vraiment ça, la France, la grandeur, la pureté française ?
00:48:04On prend ce qu'on veut.
00:48:05Oui, c'est ça.
00:48:07Juste pour revenir un petit peu au mouvement protestataire et aux réseaux sociaux, par
00:48:11exemple, là, il y a une manifestation qui se passe devant l'ambassade américaine.
00:48:16Où ça ?
00:48:17En Belgique ?
00:48:18Oui.
00:48:19Là, maintenant, il y a une manifestation qui se passe devant l'ambassade américaine
00:48:21pour protester justement contre l'élection de Trump.
00:48:23D'accord.
00:48:24Et ce qu'on voit sur les réseaux, c'est ça ne sert à rien, il ne faut pas y aller,
00:48:28etc.
00:48:29Et même parfois, des gens de gauche qui disent, ça ne sert à rien, là, c'est vraiment
00:48:32inutile.
00:48:33Alors qu'en réalité, non.
00:48:34Le truc, c'est que là, Trump, il arrive avec tout le monde qui l'applaudit, tout
00:48:38le monde qui se lève à toutes les deux minutes pour son discours.
00:48:40Il n'y a personne qui vient et qui lui dit, mais en fait, moi, je ne t'aime pas.
00:48:42Et moi, je pense qu'il est important de dire, moi, je ne t'aime pas.
00:48:45Après, quand il y a des investitures de présidents, il y a des personnes qui peuvent venir contrecarrer
00:48:50le discours.
00:48:51Non, je ne crois pas, non.
00:48:52Ça ne s'est jamais fait comme ça.
00:48:53Non, mais à l'international, enfin, ici en Belgique, par exemple, le fait d'aller
00:48:57d'un moindre rire la manifestation contre Trump, je pense qu'il ne faut pas non plus
00:49:02dire que les personnes qui vont manifester sont totalement débiles et qu'ils ne savent
00:49:05pas que ce n'est pas avec leur manifestation qu'ils vont retirer Trump du bureau ovale.
00:49:09Mais je pense que c'est quand même important de montrer que je ne t'aime pas et que tu
00:49:15n'as pas la gloire acquise.
00:49:17Il y a quand même des gens qui ne t'aiment pas et qui sont contre toi.
00:49:19Après, il faudra voir ce que diplomatiquement, nos gouvernements vont faire parce qu'il
00:49:23va falloir composer, je pense.
00:49:25Ça sera obligatoire.
00:49:26Oui, il faudra composer avec Trump.
00:49:29On est la Belgique, on ne va pas trop faire...
00:49:32Tu dis ce que tu veux, Noah.
00:49:34Tu penses ce que tu veux et tu partages avec nous, il n'y a aucun souci.
00:49:37Voilà, nous, on est la Belgique, on est dans l'Union Européenne, même si peut-être...
00:49:42Bon, après, il faut voir avec le gouvernement qu'on aura parce qu'il doit se faire depuis
00:49:46longtemps.
00:49:47Mais bon, ça, c'est une autre histoire.
00:49:49Il faut voir avec le gouvernement qu'on aura comment il voudra composer avec Trump.
00:49:53Je pense que c'est un gouvernement qui, peut-être, n'aura pas trop...
00:50:00Quand je vois le gouvernement qu'on aura, on aura un gouvernement N-VA-MR engagé, C-DN-V
00:50:06ou Reuters.
00:50:07Ce sera un gouvernement qui ne veut pas composer avec Trump, mais qui se dit qu'il y a Trump
00:50:11qui est au pouvoir.
00:50:12Maintenant, nous, on doit se débrouiller sans faire en sorte que Trump soit notre ennemi
00:50:16non plus.
00:50:17Ils ne sont pas vraiment contre Trump non plus.
00:50:20Oui, vraiment.
00:50:22Voilà, c'est pour ça que je me suis dit que, bon, le gouvernement qu'on a eu, peut-être,
00:50:28ça aurait été un petit peu différent, mais le gouvernement qu'on a maintenant, ça va
00:50:31être autre chose.
00:50:32Il sera peut-être un peu plus collaboratif, vu les personnages que nous aurons dans ce
00:50:37gouvernement.
00:50:38Et quelle incidence ça va avoir sur l'Europe ? Parce que je pense, par exemple, à une seule
00:50:41chose.
00:50:42Je pense à la conquête spatiale, par exemple.
00:50:44On parle, là, récemment, évidemment, des fusées d'Elon Musk, qui n'ont pas très bien
00:50:50fonctionné ces derniers temps.
00:50:51Bon, voilà, ce n'est pas très grave, ça arrive dans un calendrier un peu, comment dire,
00:50:55tristounet pour lui.
00:50:56Mais Jeff Bezos, aussi, qui part à la course pour la conquête spatiale, pour la Lune,
00:51:01pour Mars, etc.
00:51:02Ça, c'est quand même quelque chose de très important qu'il faut garder à l'œil.
00:51:06On a toute une partie de l'Asie, aussi, qui se positionne sur ce sujet-là.
00:51:10Et l'Europe, on n'a aucune info sur ça.
00:51:14On est là, avec l'ESA, on est là, on est positionnés, mais on en a.
00:51:21Mais le truc, c'est qu'Ariane 5, Ariane 7, etc.
00:51:24Mais le truc, c'est que l'ESA travaille énormément avec la NASA.
00:51:29C'est deux entités qui sont quasiment liées.
00:51:33Donc, si la NASA va mal, généralement, l'ESA va mal, aussi.
00:51:36Mais la NASA se porte bien, un peu grâce à SpaceX, aussi, récemment.
00:51:40La NASA se porte très bien.
00:51:42Franchement, ça va.
00:51:43Ils se débrouillent pas mal.
00:51:44Ils ont des Tony Stark milliardaires qui sont capables de créer de la nouvelle technologie spatiale,
00:51:51puisque les nouvelles fusées sont exceptionnelles.
00:51:53Ils ont un nouveau truc.
00:51:54Ils ont la sixième branche militaire américaine, qui est la Space Force.
00:51:58Alors, explique-nous.
00:51:59C'est l'armée de l'espace.
00:52:01C'est Trump qui a décidé de la créer.
00:52:03Attends, c'est nouveau, ça ?
00:52:04Non, c'est la première législature qu'il a eue.
00:52:07Je veux dire, c'est de Trump.
00:52:09Oui, c'est de Trump.
00:52:10La Space Force, mais c'est bon, on dirait une saga Disney.
00:52:14Du coup, Bilal, c'est une armée de l'espace ?
00:52:16C'est ça, c'est une armée de l'espace.
00:52:17C'est pour attaquer qui ?
00:52:18C'est pas pour attaquer, en fait.
00:52:20C'est pour prendre.
00:52:21C'est ça, c'est vraiment ça.
00:52:22L'idée, c'est vraiment de sécuriser l'espace et de le contrôler.
00:52:29C'est de se dire, personne ne peut aller dans l'espace si je ne lui donne pas l'autorisation.
00:52:33Même ça aussi, tu vois.
00:52:34Mais en même temps, quand tu penses la conquête, qu'elle soit politique, économique,
00:52:39maintenant, elle sort de notre Terre pour aller dans les étoiles.
00:52:43À un moment donné, si tu ne te positionnes pas, c'est quelqu'un d'autre qui prend la place.
00:52:48Donc, il y a toute une partie, le monde à notre gauche, les Etats-Unis, qui sont déjà bien.
00:52:54Très bien, on va voir ce qu'ils vont faire.
00:52:57On va voir comment est-ce qu'ils vont se positionner par rapport au traité de l'espace.
00:53:00Le traité de l'espace, alors qui le fait ?
00:53:02En fait, le traité de l'espace, c'est un traité qui a été signé dans les années 60
00:53:06et qui met d'accord tout le monde sur la planète pour dire
00:53:10que tout ce qui est dans l'espace appartient à l'humanité et n'appartient pas à un pays.
00:53:14Ça, c'est la base.
00:53:16Ça, c'est la théorie.
00:53:17C'est la Bible.
00:53:18Mais si les Etats-Unis commencent, ça sera à eux.
00:53:22Parce qu'ils sont capitalistes.
00:53:23La collectivité, ce n'est pas dans leur ADN.
00:53:26Non, ce n'est pas dans leur valeur.
00:53:29Mais en même temps, si on fonctionne avec leur mentalité,
00:53:32et avec la mentalité de conquête,
00:53:34on peut comprendre qu'ils se disent que c'est le premier arrivé, le premier servi, entre guillemets.
00:53:38Ça va se faire comme avec le côté monétaire, avec le dollar.
00:53:43C'est la même chose.
00:53:44Ça se passe aussi en Asie, puisque les Chinois sont en train d'envoyer des fusées aussi.
00:53:50Elle est où, notre fusée à nous ?
00:53:51Elle est où ?
00:53:53Après, je ne sais pas.
00:53:54Moi, il y a une question que je me pose.
00:53:57On a Thomas Pesquet, mais on a un astronaute.
00:53:59Thomas Pesquet était avec SpaceX sur l'ISS,
00:54:02donc il n'est pas allé avec Ariane.
00:54:04Et Ariane n'a pas la technologie de fusée réutilisable.
00:54:07Ce ne sont pas les technologies, c'est l'argent.
00:54:10On n'a pas l'argent, nous ?
00:54:12On n'a pas le même budget.
00:54:14La NASA, c'est 20 milliards de budget.
00:54:17Et l'Europe, on n'est pas capable de réunir 20 milliards ?
00:54:20Avec Bernard Arnault et tout le monde ?
00:54:22C'est plus compliqué.
00:54:23Pourquoi ?
00:54:24Parce que l'Europe, ce n'est pas une entité, ce n'est pas un État.
00:54:26Ce n'est pas quelque chose d'unifié.
00:54:28Ce sont des pays qui, à leur bon vouloir, vont dire
00:54:31« Tiens, je vais faire ça ou pas ».
00:54:33Donc, on est totalement fragmenté.
00:54:35Et quand on a de l'extrême droite qui va monter dans les pays,
00:54:37forcément, on va revenir à une logique protectionniste et nationaliste.
00:54:40On va se refermer sur soi.
00:54:41Et quand on se referme sur soi,
00:54:43on ne fait pas avancer ni la science ni la technologie,
00:54:45et encore moins l'espace.
00:54:46C'est très intéressant ce que tu dis.
00:54:47Il y aura aussi la fuite des cerveaux.
00:54:49Oui.
00:54:50Puisqu'évidemment, si les autres pays, les autres territoires
00:54:52proposent des carrières plus intéressantes et des technologies plus avancées,
00:54:55ça veut dire que les gens, les cerveaux,
00:54:57c'est ce qu'on dit, la fuite des cerveaux.
00:54:59Les gens qui sont nés ici et qui ont envie d'avancer dans leur carrière
00:55:02ou de vraiment participer à l'évolution technologique de leur pays
00:55:06vont partir aux États-Unis, vont partir en Asie.
00:55:09Et donc, il y aura un appauvrissement intellectuel de l'Europe.
00:55:13Et ça commence.
00:55:14Ça commence tout doucement.
00:55:15Il y a de plus en plus de personnes qui vont fuir l'Europe
00:55:18pour des pays en voie d'émergence ou déjà émergés,
00:55:21comme l'Arabie Saoudite, comme le Qatar,
00:55:23Dubaï, les Émirats, Oman, le Maroc, etc.
00:55:27Et ça part tout doucement.
00:55:29C'est vrai que c'est bien que tu en parles aussi,
00:55:30parce que moi, je parle beaucoup de l'Asie.
00:55:32Mais l'Orient, évidemment, les pays arabes font énormément aussi.
00:55:36Ils sont en train de bien avancer sur ça.
00:55:38Et il y a tellement de gens aussi,
00:55:40il y a énormément de gens qui partent vers là-bas, d'ici.
00:55:42Oui, beaucoup.
00:55:43Et peut-être qu'on n'est pas à l'abri d'avoir une petite fusée de Qataris.
00:55:49Je crois qu'il y en a déjà une.
00:55:50Ah bon ?
00:55:51Je ne suis pas sûr.
00:55:52Je sais qu'il y en a eu deux marocaines.
00:55:54L'Arabie Saoudite, je pense qu'elle en a lancé aussi.
00:55:58Maintenant, le Qatar, je ne suis pas sûr.
00:56:00Non, mais ça va, j'ai lu Cubre.
00:56:02Il n'y a rien moyen.
00:56:04Mais en même temps, nous, on est ici, on est en Belgique,
00:56:07on est capitale de l'Europe.
00:56:09Et je trouve ça quand même un peu troublant
00:56:11qu'on ne soit pas positionné sur la conquête spatiale,
00:56:14comme les autres.
00:56:15D'abord, on a un déficit à régler avant la conquête spatiale, je pense.
00:56:19Parce que le chiffre n'est pas vrai.
00:56:23On parle de 66 milliards de subsides qui ont été donnés,
00:56:28mais on ne sait pas les retracer.
00:56:30Attends, de qui à qui ?
00:56:31Justement, de qui à qui ?
00:56:33Mais vers qui ?
00:56:34De subsides vers nous, vers l'Europe ?
00:56:36Non, non, des subsides de l'État.
00:56:38Intra-Belge ?
00:56:39Oui, voilà.
00:56:40Comment ?
00:56:41Intra-Belge.
00:56:42À l'intérieur du pays ?
00:56:43Oui, donc l'État donne des subsides à d'autres entités,
00:56:45sauf qu'on ne sait pas les retracer, on ne sait pas à quoi ils ont servi.
00:56:47Mis à part ça, on a aussi les finances publiques qui sont dans un état un peu compliqué.
00:56:53Donc là, Bardo Heaver parle depuis qu'il est premier aux élections,
00:56:59qu'il faut assainir les finances publiques.
00:57:01Et c'est pour ça que même si c'est vrai qu'on est de la Belgique,
00:57:05il y a des choses sur lesquelles on pourrait être un peu meilleur.
00:57:08Là, je pense qu'on doit se concentrer sur l'essentiel.
00:57:11Déjà, l'essentiel, c'est d'avoir un gouvernement d'abord.
00:57:16Oui, mais ça c'est pour la Belgique.
00:57:18Il y a quand même des choses qui se passent au-dessus en termes européens.
00:57:21Excusez-moi, je suis attaquée par une attaque virus des Etats-Unis qui m'empêche de parler.
00:57:29Non, c'est en train de se passer en direct.
00:57:35Laura va s'étouffer.
00:57:36Donald Trump m'a entendu qu'on parlait de lui.
00:57:39Il t'a envoyé quelque chose.
00:57:41Ça m'énerve cette histoire.
00:57:42On n'a pas les finances, etc.
00:57:45Non, ne vous inquiétez pas, ça va bien se passer.
00:57:47Aux Etats-Unis aussi, ils sont mal.
00:57:49C'est problématique les finances.
00:57:51Pourtant, ils sont quand même là.
00:57:52Je vous laisse parler, je bois de l'eau.
00:57:56C'est quoi la différence entre leur chaos et notre chaos ?
00:57:59Leur chaos, ils peuvent le contrôler.
00:58:01Notre chaos, on ne peut pas tout à fait le contrôler.
00:58:04C'est-à-dire qu'on en revient à la monnaie.
00:58:06Les Etats-Unis contrôlent littéralement la quantité d'argent qui est en circulation.
00:58:10Ce qui permet justement de contrôler leur déficit.
00:58:13Par exemple, pendant le Covid, quand il a fallu trouver beaucoup d'argent d'un coup,
00:58:19les Etats-Unis font un truc très simple.
00:58:22Ils disent qu'ils veulent nous prêter de l'argent.
00:58:25Et là, les Etats et les entreprises du monde entier
00:58:28commencent à se battre pour prêter de l'argent aux Etats-Unis.
00:58:31Pourquoi ? Parce que les Etats-Unis, c'est un peu comme les Lannisters dans Game of Thrones.
00:58:34C'est-à-dire qu'ils remboursent toujours leurs dettes.
00:58:36Les Etats-Unis sont connus pour ça.
00:58:38Ils sont réglos.
00:58:40Pour une fois.
00:58:42Pour les dettes, en tout cas.
00:58:44Pour les dettes, pour les remboursements, etc.
00:58:46Ils sont capables d'amasser une énorme quantité d'argent
00:58:49juste en disant qu'ils veulent nous prêter de l'argent.
00:58:51Là aussi, la Belgique demande de l'argent.
00:58:53Tout le monde ne va pas se boucher.
00:58:55C'est plus compliqué.
00:58:56Mais les Etats-Unis sont très attractifs justement
00:58:58parce que le dollar, c'est eux.
00:59:00Quand on rend un service aux Etats-Unis,
00:59:03généralement, on sait que le service qui va nous être rendu ensuite
00:59:06sera tout aussi intéressant.
00:59:08Surtout quand on prête de l'argent à la première puissance mondiale,
00:59:10on se dit quand même que c'est plus intéressant que la prêter à la Belgique.
00:59:13Ce qui fait que, par exemple, pendant le Covid,
00:59:15les Etats-Unis ont pu récolter 2 000 milliards.
00:59:17C'est énorme.
00:59:19Mais là, on parle en termes de Belgique versus Etats-Unis.
00:59:23Mais nous, on a aussi nos Etats unis par l'Europe.
00:59:26L'Europe, non.
00:59:28L'Europe, s'il demande de l'argent,
00:59:30il va t'acheter un volo Tchéquique.
00:59:36En fait, on n'est pas capables de réunir
00:59:38autant d'argent que les Etats-Unis.
00:59:40Comme ça, d'un coup, juste en disant qu'ils veulent nous prêter de l'argent.
00:59:43C'est ouf.
00:59:45On n'est pas aussi attractifs que les Etats-Unis.
00:59:47L'Union européenne est une union,
00:59:49mais ce n'est pas un État.
00:59:51On est de toute façon soumis à l'ABCE
00:59:53et finalement au marché mondial,
00:59:55si je peux le dire comme ça.
00:59:57On est soumis à tout ce qui est taxes douanières
00:59:59et échanges commerciaux,
01:00:01que ce soit avec l'Amérique, mais aussi avec le reste du monde.
01:00:03On est soumis à plein de facteurs qui font que
01:00:05notre monnaie n'est pas aussi contrôlable,
01:00:07n'est pas aussi stable
01:00:09que celle des Etats-Unis.
01:00:11Ok. Et quand tu dis
01:00:13prêtez-moi de l'argent, ils disent les Etats-Unis,
01:00:15c'est qui qui leur prête ?
01:00:17C'est l'Europe aussi, non ?
01:00:19Oui, ça peut être des Etats, ça peut être des entreprises,
01:00:21ça peut être des banques, ça peut être...
01:00:23Tous ceux qui veulent prêter de l'argent aux Etats-Unis peuvent.
01:00:25D'accord.
01:00:27Et les Etats-Unis acceptent et ensuite on vous aide à rembourser.
01:00:29Et à quel taux d'intérêt, tu sais ?
01:00:31Une personne aussi pourrait.
01:00:33Je ne sais pas.
01:00:35J'appelle Mark Zuckerberg, oui.
01:00:37À l'autre ?
01:00:39Voilà, j'ai 20 euros écartés.
01:00:41Apparemment, vous êtes comme les Lannisters.
01:00:43Non, moi, pas sûr.
01:00:45Est-ce qu'il y a un taux d'intérêt ?
01:00:47Certainement, mais ça c'est le problème du monde, c'est les taux d'intérêt.
01:00:49C'est la dette qui continue de s'agrandir
01:00:51par elle-même, puisque la dette elle-même
01:00:53engendre des intérêts de dette.
01:00:55Donc c'est fou, c'est complètement fou ce système.
01:00:57On appelle aussi l'argent éternel.
01:00:59Avant, il y avait le cycle
01:01:01de l'argent.
01:01:03Lorsque l'argent naît, vit et meurt.
01:01:05On imprime l'argent
01:01:07dont il naît, ensuite il rentre en circulation,
01:01:09il vit, et une fois qu'on a imprimé
01:01:11la même quantité, la même quantité est retirée du marché
01:01:13pour être brûlée.
01:01:15D'accord. Ah, on gardait un équilibre de nombre
01:01:17en termes de nombre de billets.
01:01:19C'est ça. Et quand cet équilibre était dépassé,
01:01:21arrivait, pour donner un exemple, l'Allemagne.
01:01:23C'est-à-dire ?
01:01:25On est censé comprendre ?
01:01:27En 1929, quand il y a eu la crise
01:01:29boursière,
01:01:31le crac boursier,
01:01:33l'Allemagne a énormément, énormément imprimé
01:01:35d'argent, et
01:01:37ça a déséquilibré la balance, ce qui fait que
01:01:39la banque
01:01:41allemande a dû commencer à
01:01:43imprimer des billets de 1 milliard,
01:01:45de Deutschmark, etc.
01:01:47Ça a ruiné leur économie, et ça a favorisé d'ailleurs
01:01:49la montée du nazisme en Allemagne.
01:01:51La pauvreté, peut-être,
01:01:53qui a découlé ?
01:01:55Le chaos aussi.
01:01:57Une mauvaise gestion engendre quand même souvent, j'ai l'impression,
01:01:59parce qu'il y a des drames après...
01:02:01Ça, j'allais y revenir, justement.
01:02:03Mais vas-y, Bilal !
01:02:05Juste pour revenir, du coup, sur la vie de l'argent,
01:02:07avec
01:02:09les accords européens, on a mis fin
01:02:11à la vie de l'argent.
01:02:13On a commencé à dire que
01:02:15les banques nationales
01:02:17ne pouvaient plus prêter de l'argent à leur État.
01:02:19D'accord.
01:02:21La banque nationale belge ne peut pas prêter d'argent à l'État belge.
01:02:23D'accord. Elle peut prêter à qui ?
01:02:25C'est ça,
01:02:27c'est que la banque nationale belge
01:02:29doit prêter de l'argent aux banques
01:02:31qui, eux, prêtent de l'argent à l'État belge.
01:02:33Ah, d'accord. Il y a une interface
01:02:35au milieu. C'est ça.
01:02:37Sur la quantité d'argent
01:02:39que les banques peuvent emprunter, elle doit avoir 10%.
01:02:41C'est dans la réglementation.
01:02:43Elle doit avoir 10% de cet argent en propre, donc en cash,
01:02:45dans leur banque.
01:02:47Sinon, le reste, c'est juste des chiffres.
01:02:49L'argent n'existe pas en réalité.
01:02:5190% de l'argent n'existe pas en réalité.
01:02:53C'est purement virtuel.
01:02:55Ce sont des chiffres dans un ordinateur.
01:02:57C'est pour ça que quand les personnes veulent venir chercher
01:02:59leur argent en physique, il y a des problèmes
01:03:01puisque l'argent n'est pas disponible.
01:03:03C'est ça.
01:03:05Une fois qu'il arrive chez les banques,
01:03:07les banques le rejouent dans le marché, ce qui fait grossir.
01:03:09Et ça continue comme ça.
01:03:11Ça crée un cercle vertueux au début
01:03:13et ensuite ça commence avec un cercle
01:03:15moins vertueux.
01:03:17Tu peux rentrer un peu dans les détails de ça pour qu'on comprenne bien ?
01:03:19C'est-à-dire que la banque nationale prête
01:03:21à la banque, aux banques
01:03:23physiques qu'on a, la BNP, l'ING,
01:03:25je ne sais pas quoi.
01:03:27Et ces banques-là
01:03:29vont prêter de l'argent
01:03:31à l'État belge.
01:03:33Elles vont le prêter avec un taux d'intérêt qui sera négocié
01:03:35en amont.
01:03:37Qui sera le même pour toutes les banques ?
01:03:39Non, pas forcément.
01:03:41Il faut avoir des liens en particulier avec certaines filiales.
01:03:43L'État peut emprunter
01:03:45un taux négatif.
01:03:47Qu'est-ce que c'est un taux négatif ?
01:03:49Quand nous, en tant que personnes, on va emprunter de l'argent
01:03:51à la banque, on doit rembourser
01:03:53plus que ce qu'on a emprunté, c'est-à-dire avec l'intérêt.
01:03:55L'intérêt négatif, c'est...
01:03:57L'intérêt négatif pour l'État,
01:03:59c'est, je vous prête
01:04:0110, mais vous m'emboursez 9.
01:04:03Ça, c'est quelque chose que l'État peut faire.
01:04:05Tu fais jouer la concurrence !
01:04:07Tu vas dans une des banques qui dit, moi, mon intérêt négatif
01:04:09il est plus important que l'autre, donc viens
01:04:11chez moi.
01:04:13Ça, c'est un intérêt que les banques peuvent faire
01:04:15parce que l'État, en fait, ce n'est pas une personne.
01:04:17Vu que l'État est garant de cette stabilité
01:04:19monétaire, les banques sont suffisamment
01:04:21en confiance que pour dire, nous,
01:04:23on est capable de nous prêter à taux négatif.
01:04:25Entre temps, quoi qu'il en soit, la banque aura
01:04:27fait fructifier l'argent, donc qu'elle rentre dans ses traits.
01:04:29Sauf s'il y a la Caisse des papiers qui arrive et puis
01:04:31il y a le professeur, là, on ne peut plus rien.
01:04:33On fait fructifier cet argent et on le remet
01:04:35dans le système et à chaque fois, ça continue
01:04:37et ça fait grossir
01:04:39une bulle et finalement, l'argent
01:04:41qui est en circulation ne refait plus
01:04:43la réalité matérielle
01:04:45de ce qu'on possède, nous, en tant que personnes
01:04:47en Belgique.
01:04:49Et si on va jusqu'au bout de l'éternité de l'argent éternel, il y a quoi ?
01:04:51Il y a la crise. En fait, cette bulle va tellement
01:04:53grossir que cette bulle explose
01:04:55et quand cette bulle explose,
01:04:57ça crée de l'instabilité, ça crée
01:04:59du chaos. En Amérique du Sud,
01:05:01ça a créé les cartels,
01:05:03ça a créé
01:05:05le chaos, tout simplement.
01:05:07Par exemple, en 2008, quand il y a la crise des subprimes,
01:05:09c'est exactement ça, c'est justement l'argent qui a
01:05:11fructifié, fructifié, fructifié.
01:05:13Ça a créé une bulle, cette bulle était devenue
01:05:15totalement détachée de la réalité
01:05:17matérielle de ce qu'on avait.
01:05:19Et ensuite, elle a explosé.
01:05:21Et ça a créé, justement, la crise financière.
01:05:23La grosse crise de 2008.
01:05:25Oui, qui est arrivée jusqu'à nous, parce que c'est
01:05:27partie des Etats-Unis, avec les crédits horribles
01:05:29qu'ils avaient. Oui, mais eux, c'est encore
01:05:31pire. Encore,
01:05:33chez nous, c'est réglementé. Là-bas,
01:05:35c'est n'importe quoi. C'est-à-dire les taux d'intérêt ?
01:05:37Tout est réglementé, c'est-à-dire que
01:05:39même les fonds propres que la banque doit avoir pour pouvoir
01:05:41emprunter de l'argent est réglementé.
01:05:43Et là-bas ? Aux Etats-Unis, c'est 0%.
01:05:45C'est-à-dire ?
01:05:470% d'intérêt. C'est-à-dire que les banques peuvent emprunter
01:05:49autant qu'elles veulent, sans devoir
01:05:51rembourser à la banque, à la
01:05:53Fed, donc la réserve fédérale,
01:05:55avec un taux d'intérêt.
01:05:57D'accord. Et ça engendre quoi, précisément ?
01:05:59En fait, ça fait que les banques peuvent
01:06:01emprunter autant qu'elles veulent, sans
01:06:03forcément avoir l'argent pour rembourser.
01:06:05Sans avoir ce filet de sécurité que
01:06:07nous, en Europe, on a fait, avec les 10%
01:06:09de fonds propres que chaque banque doit avoir.
01:06:11C'est justement ce petit filet de sécurité.
01:06:13Aux Etats-Unis, ils ne l'ont pas. Il n'y a pas ce
01:06:15filet de sécurité. Et ça crée
01:06:17Goldman Sachs, etc.
01:06:19D'accord.
01:06:21Il n'y a plus d'argent pour rembourser, parce qu'on n'en avait pas au départ.
01:06:23Voilà. On a vu trop gros.
01:06:25Voilà. Mais c'est pour ça que, justement,
01:06:27les propos de Trump qui disent
01:06:29« Moi, je veux arrêter la guerre »,
01:06:31c'est faux, puisque
01:06:33la guerre, ok,
01:06:35ça fait beaucoup de victimes, mais
01:06:37la guerre économique, les crises économiques,
01:06:39font encore plus de victimes que les guerres normales.
01:06:41Les guerres normales, on s'entend bien, les guerres avec des soldats,
01:06:43les gens qui vont sur le terrain, etc.
01:06:45Mais les guerres économiques font
01:06:47beaucoup plus de mal,
01:06:49et s'étendent beaucoup plus vite qu'une guerre
01:06:51militaire. Parce qu'une guerre
01:06:53économique, ça impacte tout un pays
01:06:55automatiquement, et donc toutes les personnes
01:06:57qui vivent de ce système.
01:06:59Du jour au lendemain, c'est, en Belgique,
01:07:0111 millions de personnes qui peuvent être infectées.
01:07:03Comme ça.
01:07:05Donc, quand il dit « Je veux arrêter la guerre »,
01:07:07c'est quoi ?
01:07:09C'est une manière de dire que c'est le grand pacificateur,
01:07:11alors qu'en réalité,
01:07:13il l'a dit d'ailleurs, je pense, dans son discours,
01:07:15« Moi, je veux un
01:07:17pays d'entreprise. »
01:07:19Oui, c'est un businessman.
01:07:21C'est ça, je veux un pays d'entreprise, mais le problème, c'est qu'une entreprise,
01:07:23son but, c'est de faire de l'intérêt,
01:07:25c'est son intérêt à elle, c'est de fructifier,
01:07:27alors que l'État, son but, c'est le bien public.
01:07:29À partir du moment où on gère
01:07:31un État comme une entreprise,
01:07:33alors on ne fait plus attention au bien public,
01:07:35on fait attention au bien privé et à un intérêt particulier.
01:07:37Alors, j'ai une question
01:07:39avant de nous écouter.
01:07:41Qu'est-ce qu'on va s'écouter ? « Lost Frequencies ».
01:07:43« Love is the only thing. »
01:07:45« Lost Frequencies », il nous envoie de l'amour.
01:07:47La question, c'est
01:07:49est-ce que le fait
01:07:51de dire aux yeux de tout le monde
01:07:53« Oui, je vais gérer les États-Unis
01:07:55comme une entreprise »,
01:07:57ce n'est pas ce qui se passe
01:07:59depuis la nuit des temps
01:08:01par les gouvernements de partout ?
01:08:03Il ne dit pas ce que tout le monde fait.
01:08:05Chacun veut faire avancer son pays,
01:08:07le mettre sur l'échiquier mondial
01:08:09comme un pays qui crée
01:08:11des ressources, qui fait de l'argent.
01:08:15Le but même de l'État,
01:08:17c'est d'abord de prendre soin de sa population
01:08:19avant de la mettre sur l'échiquier mondial.
01:08:21Un but idéologique ?
01:08:23L'État a été créé
01:08:25par rapport à ça.
01:08:27Le but même de la création de l'État,
01:08:29c'est le bien public, c'est la pacification des conflits
01:08:31au profit du bien public.
01:08:33Là, tu parles de quoi ?
01:08:35C'est de quoi ?
01:08:37Je parle du contrat social de Rousseau,
01:08:39je parle de la fondation
01:08:41de l'État en tant que telle,
01:08:43je parle de Tocqueville,
01:08:45je parle de tous ces grands penseurs.
01:08:47C'est un grand penseur qui a pensé l'État.
01:08:49C'est un Français ?
01:08:51C'est l'esprit des Lumières ?
01:08:53C'est un peu cet esprit-là des Lumières,
01:08:55de dire que l'État doit vraiment servir au bien public.
01:08:57Est-ce que tous les pays
01:08:59gèrent leur pays
01:09:01comme une entreprise ? Non.
01:09:03Par exemple, la Belgique, je trouve qu'on la gère plus
01:09:05par rapport à un bien public, par rapport au social.
01:09:07On a une vraie sécurité sociale
01:09:09qui est beaucoup plus forte, qui est beaucoup plus
01:09:11étendue, qui englobe l'ensemble du pays
01:09:13quiconque soit,
01:09:15et quoi qu'on soit, alors qu'aux États-Unis,
01:09:17ça n'existe pas. Maintenant, aux États-Unis aussi,
01:09:19même s'ils ont géré ça comme une entreprise,
01:09:21pendant longtemps, il y a quand même eu
01:09:23un esprit social aux États-Unis.
01:09:25Quand ?
01:09:27Avant les années 50.
01:09:29Ah, intéressant. Avant qu'ils arrivent
01:09:31comme les grands libérateurs de l'Europe.
01:09:35Si tu dis avant les années 50,
01:09:37c'est avant la guerre.
01:09:39Depuis Dwight Eisenhower.
01:09:41Depuis Eisenhower,
01:09:43quand Eisenhower a mis le New Deal en place,
01:09:45c'était une réforme sociale.
01:09:47J'ai entendu parler de ça. Qu'est-ce que c'est le New Deal ?
01:09:49C'est 72 décrets, si je me souviens bien.
01:09:5170 ou 72 décrets
01:09:53qui refont socialement l'Amérique.
01:09:55L'Amérique se tourne
01:09:57vers le social,
01:09:59comme on pourrait l'entendre ici en Europe,
01:10:01pour le bien de sa population.
01:10:03Ça a duré combien de temps ?
01:10:05Jusqu'aux années 50,
01:10:07quand Ronald Reagan est arrivé
01:10:09au pouvoir.
01:10:11C'est dû au fait que...
01:10:15Dans les années 50, on décide de donner des droits civiques
01:10:17aux Noirs, aux États-Unis.
01:10:19Ça, ça n'a pas plu à beaucoup de monde.
01:10:21À ce moment-là,
01:10:23il y avait un consensus aux États-Unis
01:10:25qui était que pour qu'un État soit fort,
01:10:27il a besoin d'une population qui soit forte.
01:10:29On investissait énormément dans le social,
01:10:31dans la sécurité sociale, dans l'emploi,
01:10:33dans le chômage, etc.
01:10:35Mais quand l'État fédéral a commencé à donner des droits aux Noirs,
01:10:37beaucoup de conservateurs blancs
01:10:39ont commencé à s'offusquer du fait que
01:10:41l'État fédéral donnait des droits civiques aux Noirs.
01:10:43Ces gens, souvent riches,
01:10:45ont commencé à faire du lobbying,
01:10:47ont commencé à dire que
01:10:49tous les mots de l'État fédéral,
01:10:51c'était l'État lui-même.
01:10:53C'était la fonction publique,
01:10:55c'était le social, ce n'était pas le privé.
01:10:57Et qu'il fallait revenir à cette logique de marché,
01:10:59à cette logique de concurrence.
01:11:01Ce qui les arrangeait bien en soi, puisqu'à cette époque,
01:11:03les Noirs n'avaient rien.
01:11:05Donc pour aller concurrencer sur le marché, c'était compliqué.
01:11:07Enfin, ils essayaient justement de...
01:11:09Il y a cette ville en Oklahoma...
01:11:11Oui.
01:11:13Le Wall Street noir
01:11:15qui était complètement dévasté,
01:11:17ils n'avaient rien.
01:11:19C'était compliqué de pouvoir mettre des choses en place
01:11:21parce qu'ils étaient à chaque fois abîmés.
01:11:23Oui, bien sûr.
01:11:25Mais ça faisait les intérêts
01:11:27des Blancs
01:11:29à cette époque riches.
01:11:31Et ensuite est arrivé Ronald Reagan.
01:11:33Ronald Reagan, c'est un des plus célèbres présidents.
01:11:35Et lui, il est justement arrivé
01:11:37avec cette idée de dire
01:11:39les neuf mots les plus dangereux
01:11:41de notre langue sont
01:11:43« Je suis du gouvernement fédéral et je suis là pour vous aider ».
01:11:45Quoi ? Ok.
01:11:47Alors que lui-même était président des Etats-Unis.
01:11:49Donc toute l'idée d'entraide
01:11:51sociale, etc.
01:11:53Il l'a mis de côté.
01:11:55Il l'a mis de côté et a commencé à sabrer
01:11:57dans la fonction publique. Et c'est à ce moment-là
01:11:59qu'on a commencé vraiment à sabrer dans la fonction publique
01:12:01aux Etats-Unis,
01:12:03à sabrer dans tout ce qui était social,
01:12:05à sabrer dans tout ce qui a été le New Deal finalement
01:12:07pour arriver à ce qu'on connaît aujourd'hui.
01:12:09D'accord.
01:12:11Pas mal. Je vois bien
01:12:13le changement dans la société
01:12:15américaine.
01:12:17Bilal, tu es incroyable.
01:12:19Il faut dire quand même que Bilal a
01:12:2121 ans, c'est ça ? Oui. Tu as 21 ans Bilal ?
01:12:23C'est quand même assez impressionnant.
01:12:25Impressionnant. Et Noah qui est notre invité aussi,
01:12:27tu as ? 20 ans.
01:12:2920 ans, mais voilà.
01:12:31La jeansie, la jeansie, la jeansie, la jeansie.
01:12:33Les jeunes de nos jours, ils ne savent rien.
01:12:35Eh ben voilà, nous on démonte
01:12:37le contraire. Tendez l'oreille.
01:12:39Tendez l'oreille, c'est une très bonne chose Jeanne parce que
01:12:41dans quelques secondes, on va faire le tirage au sort
01:12:43pour les 4 entrées pour DINAN Evasion.
01:12:45Sans transition, on est d'accord.
01:12:47En même temps, pourquoi pas ? On parle de tout
01:12:49ça dans un monde qui suffoque un peu.
01:12:51On va voir comment ça se passe. Il y a l'occasion
01:12:53d'aller prendre un peu l'air à DINAN Evasion.
01:12:55Juste après Loss Frequencies,
01:12:57les amis, tirage au sort,
01:12:59en live, en direct. Vous envoyez maintenant le mot
01:13:01DINAN, D-I-N-A-N-T
01:13:03par SMS au 6322,
01:13:05c'est 1€ par message et vous avez peut-être la chance
01:13:07de repartir avec 4
01:13:09entrées pour DINAN Evasion. Sympa !
01:13:11Sympa pour commencer l'année.
01:13:13Bonne chance, on s'écoute Loss Frequencies,
01:13:15tirage au sort juste derrière. DINAN par SMS au 6322.
01:13:17Bonne chance !

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