Du lundi au jeudi, passez la soirée avec Lara et son équipe sur FUN Radio !
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AmusantTranscription
00:00Je savais, toi, qu'il y avait un burger Volo disponible chez Quick. C'est tout nouveau,
00:15c'est pour contrer le Blue Monday. Tu vois quand on est un peu triste et fatigué comme toi là,
00:21tout à l'heure, Jeanne ? J'aurais bien eu besoin de ce petit burger comfort food, là.
00:25Eh bien, ouvre grand la bouche, c'est ce qu'ils te disent d'ailleurs, parce que tu n'es pas prête.
00:29Moi, je n'ai pas encore goûté, mais ça ne saurait tarder. On va goûter ce burger Volo,
00:35et on va voir s'il Volo la peine.
00:58Pourquoi cette chanson, les amis ? Pourquoi cette chanson ? Depuis qu'il fait tous ses discours,
01:19quand il est en tournée, etc., il choisit tout le temps les Village People. Cette chanson de
01:241978, YMCA, qui est quand même un hymne de la communauté LGBT dès le départ. Trump,
01:31il n'est pas connu pour défendre les LGBT. Non, je dirais même plutôt l'inverse. Oui,
01:38absolument. Et pourtant, il danse à chaque fois sur les Village People. Il faut savoir
01:45qu'il faut sacher que ce n'est même pas une chanson américaine. C'est des Français qui
01:50ont composé le son, qui sont en plus des Français nés à Casablanca. C'est des Marocains,
02:01français. C'est chez toi. C'est Jacques Moraly et Henri Bellolo, qui est devenu plus tard en plus
02:10le fondateur de Scorpio, le label Scorpio incroyable. Donc, en fait, Donald Trump,
02:16qui est vraiment un protectionniste sur les États-Unis, qui n'est pas méga en phase avec
02:22les questions LGBT de manière générale, arrive dans ses discours de campagne et même à la
02:30restitue sur Village People. YMCA, titre composé par des Français d'origine marocaine. On est bien.
02:37Il est au courant ou pas?
02:38Il est au courant. Oui, il est trop au courant. Il trouve la musique.
02:48Merci. C'était la petite histoire sur YMCA. Village People, c'est ouf. Ils pensent qu'ils
03:14dansent sur un truc américain. Je ne suis pas sûre qu'ils soient au courant.
03:17Je pense que c'est un peu comme tous les extrêmes. Ils pensent tous que leur truc est vraiment
03:21en pur sang de leur pays, alors qu'en fait, pas du tout. Ça vient d'être au pas.
03:25C'est vrai que c'est bien le truc d'Amérique. C'est aussi penser que tout est à nous.
03:31Le syndrome Zemmour aussi un petit peu. Je pense que là, c'est plus le syndrome Trump avant Zemmour.
03:36Je pense que l'Amérique influence l'Europe.
03:38Ah, ça vient de chez eux, tu dis.
03:40J'ai l'impression que c'est de chez eux que ça part.
03:42On ne les a pas attendus pour Jeanne, au secours, Jeanne, au secours, Jeanne.
03:46C'est à vous que Jean-Marc Lepaix était là avant.
03:48Il était là le bouc, mais avant lui, il y en a un autre aussi.
03:52Mais bon, bref. Il était autrichien, je le rappelle quand même.
03:56Voilà.
03:56Mais c'est pour l'Allemagne qui s'est battue.
03:59Oui, c'est vrai.
03:59C'est pour vous dire que les extrêmes, généralement.
04:02Tu peux potentiellement avoir des origines qui ne sont pas de là et devenir encore plus
04:06radicales qu'on en connaît.
04:07Moi, je connais énormément de gens qui sont des immigrés ou des enfants d'immigrés
04:14et qui soutiennent des causes anti-immigrés.
04:17Celui qu'on connaît tous, Zemmour.
04:19Voilà.
04:20C'est qui ? C'est quel téléphone ?
04:23C'est moi, c'est moi.
04:24Et toi, c'est quoi ? Tu t'appelles qui, là ?
04:25Le discours de Musk.
04:27Le discours de Musk ?
04:28Oui, le discours de Musk.
04:29Mais pourquoi il est en train de parler, là ?
04:30Non, non, c'est parce que l'autre coup, il a fait le bras d'honneur.
04:32Je l'avais...
04:32Mais ne sois pas gêné.
04:33Mais attends, mais notre frère, ça va ?
04:34Et tu ne vas pas te faire reprimer en l'air ?
04:36C'est-à-dire, il se passe quoi, tu sais ?
04:39Non, du coup, je voulais juste revoir le bras d'honneur parce que je faisais un enregistrement
04:42vidéo pour le mettre après ce moment.
04:43Ah, tu es en train d'enregistrer, tu ne peux pas baisser ?
04:45Oui.
04:46Mais va mettre le téléphone là-bas, alors.
04:48Si tu veux, comme ça, tu enregistres tout le truc et tu ne rates pas ton histoire.
04:52Enfin, ça va, là, on n'entend plus.
04:53Merci beaucoup, c'est gentil.
04:55Mais enfin...
04:56La création de contenu avant tout.
04:58Mais oui, mais je comprends, quoi.
04:59Donc, tu es en train de...
05:00Ah oui, parce que si jamais, après, la vidéo n'est plus disponible, je rappelle quand
05:03même pour les personnes qui sont en train de se brancher que Trump est le 47e président
05:07des Etats-Unis.
05:07Ça y est, il a fait son investiture.
05:09Et là, dans l'émission, que nous annoncieraient de manière inopinée, c'est mon mot préféré,
05:14qu'apparemment, au moment...
05:16Potentiellement, oui.
05:17Que potentiellement, Elon Musk aurait fait le salut nazi.
05:22Absolument.
05:23Mais je ne l'ai pas fait, je ne l'ai pas fait.
05:25Non, elle avait la main comme la reine d'Angleterre, rien à voir.
05:28Non, mais attendez, moi, je fais tout avec grâce et élégance.
05:30Tu vas être dans le public demain.
05:31Jeanne Brassine a fait un signe...
05:35Une mousse, quatre mousses, air mouleur.
05:38On va faire un remontage.
05:39Absolument, on va prendre ta voix et ton visage et on va juste te faire dire des choses horribles.
05:44Non, non, c'est horrible.
05:46C'est pour ça qu'il faut faire attention avec nos gestes ici.
05:47Moi, des fois, je monte la clim.
05:49Mais c'est vrai.
05:51Baisser la clim.
05:52Et là, c'est le drame.
05:53Si vite, prendre un screenshot, c'est fini.
05:55C'est génie.
05:56La Rabelle Rose a des intentions tout à fait...
06:00Pas du tout honorables.
06:02Alors que si, franchement.
06:03Elle ignore certainement qu'un membre de son équipe est juive.
06:08Non, t'abuses, Jeanne.
06:11On n'a pas de problème ici.
06:13Est-ce qu'il faut le préciser seulement ?
06:16Bah ouais, mais bon, tu fous la merde.
06:19Non, vraiment, t'as jeté un pavé dans la marre, là.
06:22Non, je rigole.
06:25Mais il est vraiment parti, notre ami.
06:27Ah, mais tu lui as dit, vas-y, mets ton téléphone là.
06:29Mais moi, je croyais qu'il allait déposer le téléphone sur la table
06:31et qu'il allait revenir dans l'émission.
06:32Attention le bras.
06:33Attention le bras.
06:34Oui, c'est vrai.
06:36Ça va Noah ?
06:37Donc, c'est fini le discours de Trump ?
06:40Pardon ?
06:42Tu as déposé ton téléphone ou alors le discours de Elon Musk est fini ?
06:45Je t'explique tout en vrai.
06:46Explique tout ?
06:47J'avais fait une vidéo pendant la pub, sauf qu'il n'y avait pas le son.
06:51Et là, du coup, je l'ai refait avec le son, mais ça ne prend pas.
06:53Du coup, je vais remettre seulement celle où il n'y avait pas le son.
06:55Ah oui, parce qu'en fait, peut-être que quand tu filmes, ça devient noir.
06:57Je vais devoir relayer deux fois.
06:59De quoi ?
07:00Je vais devoir relayer.
07:01Non, mais ne t'inquiète pas, je vais la remettre comme elle était tout à l'heure.
07:03Attends, tu as réussi à faire l'émission et à poster un truc en même temps ?
07:06Oui, pendant la pub.
07:07Et t'es fou !
07:09Oui.
07:09Pas mal, on aime, on aime, on aime.
07:11Merci, mais maintenant, j'arrête mes bêtises, c'est bon.
07:13Non, mais ça va, soyeux naturel.
07:15Tu fais comme tu veux.
07:16Et donc, on était en train de parler de YMCA sur l'investiture de Trump.
07:21On a bien chanté.
07:21On pourrait peut-être terminer l'émission avec cette chanson, tu vois, en entier.
07:24Franchement, honnêtement, c'est un peu une musique de boîte de nuit, tu vois.
07:27Absolument.
07:28Pour lancer l'after de Lucas, qui est prêt, je vois déjà qu'il y a du Daft Punk chez Lucas.
07:33Ça va être la fête, comme d'habitude.
07:34On va terminer l'émission sur YMCA.
07:36Comme ça, vous le savez.
07:37Comme ça, on vous met dans l'ambiance.
07:38Comme ça, on vous met dans l'ambiance de la soirée.
07:41Par contre, changement d'ambiance, cassage de mouv'.
07:44Notre ami Trump, on a évoqué un peu le côté militaire et tout.
07:48On n'a pas parlé de l'OTAN, on n'a pas parlé du Groenland.
07:51C'est quoi ces bails, là ?
07:53C'est de nouveau la même chose qu'avec TikTok ?
07:54C'est des effets d'annonce ?
07:56Oui, c'est des effets d'annonce.
07:57Oui, il veut envoyer le Groenland, il veut envoyer le Canada.
07:59Enfin, bon, il faut prendre un peu à la...
08:02Il faut prendre un peu à la...
08:03Oui, pardon, excusez-moi.
08:04Mais du coup, oui, le Canada et le Groenland, bon...
08:06Le Groenland, ça appartient au Danemark, si je ne me trompe pas.
08:09Du coup, s'il attaque le Groenland, il attaque le Danemark.
08:12Donc, il attaque l'OTAN, mais il fait partie de l'OTAN.
08:14Donc bon, c'est un peu...
08:15C'est par rapport à une base qu'il y a là-bas.
08:17Justement, au Groenland, apparemment, il y a une base américaine de l'OTAN,
08:20mais qui n'est pas... qui est un peu négligée.
08:22Ça, je n'en sais pas grand-chose.
08:24En fait, la raison pour laquelle il fait toutes ces annonces, c'est pour deux raisons.
08:28Un, la négociation.
08:31Ce qu'il fait, c'est qu'il fait monter la pression
08:33pour pouvoir ensuite mieux négocier.
08:35Et relever des petites subtilités.
08:37Par exemple, quand il dit
08:39la défense du Canada est entièrement soumise à celle des États-Unis,
08:44alors pourquoi pas faire un seul grand pays ?
08:45Ça sera plus simple.
08:47C'est une manière de dire aussi au Canada,
08:49il va falloir investir dans ta défense parce que je ne serai pas là tout le temps.
08:52Et tu commences quand même un petit peu à me saouler, à bouffer mon argent.
08:56Donc, c'est plutôt dans ce sens-là.
08:58De toute façon, il ne pourrait pas envahir le Canada.
09:00Il ne pourrait pas rattacher le Canada.
09:02Puisque dans la Constitution américaine, il est dit que le Sénat et la Chambre
09:06peuvent faire voter un 51ème État si c'est une république.
09:11Le Canada est une monarchie.
09:14Donc ils ne le peuvent pas.
09:15Constitutionnellement, ça ne marche pas.
09:16Attends, mais j'aurais appris plein de trucs dans cette émission.
09:19On apprend de dingues.
09:20Notamment qu'il y a un burger Volo au Cuic.
09:24Apparemment, il y a un nouveau burger Volo.
09:27Vous êtes au courant de ça ?
09:28Non, pas du tout.
09:29Vraiment pas.
09:30Alors moi, en tant que fan de Cuic, j'étais bien évidemment au courant.
09:33J'ai même commenté leur publication teasing
09:35pour savoir de quel burger il allait s'agir.
09:38Je n'avais pas deviné, évidemment.
09:40Non, parce que c'est hyper original.
09:42Hyper ?
09:43Un burger Volo ?
09:44Mais il faut dire que Cuic, ils font souvent des burgers un peu...
09:46Tu vois, ils avaient fait le Bélicatesse avec les gaufres.
09:49Oui, mais ça a du sens parce qu'il y a plein maintenant
09:50de petits restaurants qui ouvrent des burgers gaufres, pas mal.
09:53Oui, mais c'est quand même original.
09:54Très original.
09:55Mais alors le burger Volo, là, on est dans l'originalité absolument.
09:58Vraiment, mais ils sont intelligents quand même pour inventer un truc comme ça.
10:00Je ne sais pas qui est le génie qui est...
10:03Non, vraiment, c'est incroyable.
10:04On va goûter en tout cas, ça tease notre curiosité.
10:07Tout ça pour revenir à...
10:10Bah, à Trump.
10:11L'OTAN, on parlait.
10:13Le Canada, la République, le roi.
10:15Oui, là-bas, du coup, le fait que ce soit une monarchie.
10:18La deuxième raison pour laquelle il fait tout ça, c'est parce qu'il y a le réchauffement
10:21climatique qui crée la fonte des glaces et ça ouvre des voies de communication
10:28vers tout ce qui est ressources naturelles en Arctique.
10:32Ah, c'est vrai que j'ai fait un bon bruit de...
10:36On dirait un paquebot.
10:37Un brise-glace, quoi.
10:41Contrôler le Groenland, le Groenland, c'est avoir une base directe pour directement aller
10:50avoir les ressources.
10:51Le Panama, le canal de Panama, c'est tout ce qui est circulation évo-maritime.
10:56Des bateaux avec toutes les taxes qu'il y a.
10:58Il est en train de négocier ça, en fait, finalement.
11:00Et le Canada, c'est une petite prime, c'est un petit bonus.
11:02Est-ce que tu es en train de dire que Trump est un fin négociateur ?
11:06Globalement, oui.
11:07Il fait ça bien, en fait.
11:08C'est un négociateur, on ne peut pas le nier.
11:09Le gars, il est dans tout ce qui est business, depuis des années, il a toujours fait ça.
11:15Il ne serait pas fait des milliards non plus s'il n'était pas un bon négociateur à
11:18un moment ou à un autre.
11:19Et donc ?
11:20Je pense qu'il sait quand même renifler les bons coups et il sait comment négocier.
11:23Quelle est la crainte par rapport justement à ça ? Au fait qu'il transforme son pays
11:28en une immense entreprise et que si on prend le parti de ceux qui défendent justement
11:35cette idée, il ne va pas faire monter le pays dans son PIB, dans ses exportations ?
11:40Est-ce que ça va bien se passer ou pas ?
11:42Ce sera au détriment de qui ? De quoi ?
11:45Ce sera au détriment déjà des immigrés qui sont aux Etats-Unis, les premières victimes.
11:51Trump avait dit plusieurs fois qu'une fois qu'il serait au pouvoir, il ferait une grande
11:54rafle pour virer tous les immigrés.
11:56Il l'a redit.
11:57Il l'a redit dans son discours, c'est ça ?
11:58Dans son discours, là, il l'a redit, mais est-ce que c'est de nouveau comme le Groenland
12:03et le Canada ?
12:04Est-ce que c'est un fait d'annonce ou est-ce que vraiment il va être capable d'aller
12:07aussi loin ?
12:08Il ne va pas être capable de le faire.
12:09Ce qu'il va faire, là, je joue un peu les devants, mais ce qu'il va faire, je pense,
12:15c'est surtout faire des grands coups d'éclat où il va arrêter quelques milliers d'immigrants
12:20pour les caméras et pour dire qu'il le fait, mais il y a 12 millions de personnes immigrées
12:24aux Etats-Unis qui sont tous ultra importants en tant que main d'œuvre économique.
12:28Trump ne peut pas juste leur dire « ciao ».
12:31Tu parles d'immigrés légaux ou illégaux ?
12:33Les deux.
12:34Légaux et illégaux ensemble.
12:35Et lui, il parle des deux ou est-ce qu'il parle juste des illégaux quand il dit « je
12:39vais virer les immigrés ? »
12:40Pour l'instant, il parle des illégaux.
12:41Non, il dit « illégals », il dit les illégaux.
12:43Il dit les illégaux.
12:44Maintenant, même les illégaux sont quand même super importants pour la main d'œuvre
12:48américaine.
12:49Ils travaillent quoi.
12:50Ils travaillent énormément.
12:51Comme chez nous aussi, comme en France.
12:53Il ne peut pas juste leur dire de comme ça, du jour au lendemain, c'est « ciao ».
12:58Donc, tu dis que ça va être au détriment quand même des personnes, mais avec des effets
13:03juste des éclats pour les médias.
13:05Oui.
13:06Mais donc, en réalité, dans la pratique.
13:08Je pense que c'est un communicant qui va plus faire de la communication qu'il va vraiment
13:12transformer le pays profondément.
13:13Mais donc, les peurs qui sont exacerbées un peu partout, est-ce que réellement il
13:19va y avoir un…
13:20Les peurs, en fait, elles sont à la fois nationales pour les Américains en tant que
13:23telle parce que l'idée d'avoir un président qui est contre toutes ces idées qui sont
13:28LGBT, Woke, etc.
13:31Là, ils vont vraiment avoir un vrai ressenti parce que dire que du jour au lendemain, on
13:35n'en parle plus.
13:36Ça disparaît complètement du champ public.
13:38Tu penses que ça, c'est vraiment ce qui va se passer ou est-ce que quand même la société
13:40américaine peut manifester, peut se rebeller ?
13:43Il y a des journaux…
13:44La société américaine manifeste très peu.
13:46Ah, d'accord.
13:47Elle manifeste très, très…
13:48Ce n'est pas une population qui est faite pour manifester.
13:50Et ça, c'est profondément fait dans l'ADN de l'Amérique.
13:53On a fait en sorte de créer les États-Unis pour que les États-Unis ne manifestent pas.
13:57Pourquoi ?
13:58C'est sur ça que les États-Unis ont été fondés.
13:59Comment est-ce qu'ils ont fait ça ?
14:02En fait, il y a eu une différence entre la Révolution française et la Révolution américaine
14:07en se demandant pourquoi est-ce que la Révolution française n'a pas fonctionné et pourquoi
14:12la Révolution américaine a fonctionné.
14:14Pourquoi est-ce que déjà, on dit que la Révolution française n'a pas fonctionné ?
14:17Elle n'a pas fonctionné parce qu'elle a amené à de l'instabilité et ensuite
14:20à la création de l'Empire avec Napoléon.
14:22Et puis, le retour du roi, et puis le revenu.
14:24Et puis, on rappelle quand même que c'est un moment sanglant de l'Histoire.
14:31Il y a 200 ans, il n'y a pas longtemps, mais ça se tuait à coups de fourche dans
14:36la rue.
14:37Ça a tué des têtes de tout et n'importe quoi.
14:38C'était horrible.
14:39Alors que la Révolution américaine est vue comme étant réussie puisqu'elle a apporté
14:43stabilité au pays, ce qui lui a permis de monter et de devenir ensuite au fur et à
14:47mesure du temps, première puissance mondiale.
14:50Et ça, c'est fait profondément par la construction de l'Amérique.
14:54En Europe, il y avait cette idée que le roi avait tout, le droit divin en plus.
15:00Le roi avait tout, donc le roi possède la terre.
15:03En Amérique, il n'y a pas cette idée de le roi possède la terre.
15:07Ce qui fait qu'ici, en Europe, quand le peuple veut se révolter, il peut, puisque
15:12ce n'est pas à lui.
15:13La terre ne lui appartient pas.
15:15Je vois.
15:16Il se révolte contre quelque chose qui ne lui appartient pas, donc il a le droit.
15:18Donc, il a le droit et il a le temps aussi de se rebeller contre la monarchie, de se
15:24rebeller contre les élites, la bourgeoisie, etc.
15:26Aux Etats-Unis, ce qu'ils ont fait pour éviter ça, c'est qu'ils ont créé justement
15:30ce principe de propriété privée, parce que quand on crée le principe de propriété
15:34privée, alors on dit aux gens, ça, c'est à toi, garde le et prends en soin.
15:40Et quand on va dire aux gens, venez manifester parce qu'on est en train de violer vos droits.
15:44Les gens vont dire oui, mais du coup, qui va traire mes vaches, qui va qui va ranger
15:49ma maison ?
15:50Ce n'est pas le même principe ici.
15:51On est quand même propriétaire ici aussi.
15:53Oui, mais ça, c'est arrivé avec le temps.
15:54Justement, c'est là que Tocqueville rentre en jeu.
15:56Tocqueville, c'est un penseur des Lumières aussi, et lui, c'était justement avec cette
16:02question qui était, pourquoi est-ce que la révolution en France n'a pas fonctionné ?
16:05Pourquoi est-ce que la révolution aux Etats-Unis a fonctionné ?
16:07Et il a rapporté le principe américain ici, en France, qui s'est ensuite diffusé en
16:12Europe.
16:13D'où le fait qu'on ait aussi la propriété privée.
16:14Mais avant ça, cette idée de propriété privée en Europe, ça n'existait pas tellement
16:17puisque tout appartenait déjà au roi de droit divin.
16:20Aux Etats-Unis, on introduit la propriété privée pour dire aux gens, ça, c'est à
16:24vous.
16:25Alors, pourquoi est-ce que vous allez vous rebeller ? Si vous vous rebellez, si vous
16:27allez manifester, qui va prendre soin de ce que vous possédez ?
16:31Il y a une question de propriété territoriale plus importante.
16:35C'est ça.
16:36It's my property.
16:37Et il y a aussi ensuite un autre principe, qui est celui de la division.
16:41Il faut diviser pour stabiliser.
16:44Plus une société est divisée, plus la société est stable.
16:46C'est le principe de diviser pour mieux régner.
16:49Oui, mais en beaucoup plus large encore, parce que là, on couvre tout le territoire américain.
16:53C'est l'idée d'à chaque fois faire plus de personnes, plus de divisions.
16:56Et c'est cette division qui crée la stabilité.
16:59D'où d'ailleurs le slogan, « Y plus virus, un homme ».
17:03Excusez-moi, j'ai pas compris.
17:04C'est le slogan des Etats-Unis, « Y plus virus, un homme ».
17:10Donc, de plusieurs, un seul.
17:11« Y plus virus, un homme ».
17:13De plusieurs, un seul.
17:16Donc, de toutes ces divisions, de tous ces Etats, on a l'Amérique.
17:20On a un seul Etat.
17:22Et la différence avec nous, notre état d'esprit à nous, ce serait quoi ?
17:26Nous, on a un peu suivi cet état d'esprit depuis Tocqueville.
17:30Avant, on n'était pas du tout dans cet état d'esprit.
17:32Avant, on était juste, le roi possède, on n'est pas content, on va faire la révolution.
17:38Ensuite a été introduite la propriété privée, a été introduite aussi la division.
17:43Par exemple, l'existence même des partis fait partie de la stabilité.
17:46Parce qu'on considère, par exemple, s'il n'y a que toi et moi dans une pièce, j'aurais
17:52plus de facilité à te convaincre, ou inversement, tu auras plus de facilité à me convaincre.
17:55Si on est six, ou dix, ou quinze, j'ai déjà plus de difficultés.
18:00Et c'est ces difficultés qui vont créer la stabilité, puisqu'elles empêchent un
18:03ou l'autre de prendre tout le pouvoir.
18:06Et c'est ça qui est inquiétant aux Etats-Unis, c'est que pour la première fois, tout le
18:11pouvoir revient à une seule et unique personne, Trump.
18:14Puisque tous les leviers de pouvoir institutionnels sont à sa portée, mais aussi tous les leviers
18:18de communication.
18:19La communication est souvent appelée le quatrième pouvoir, et ce quatrième pouvoir est quasiment
18:23entièrement aux mains de Trump.
18:24Elon Musk, les grands réseaux sociaux, Twitter, Insta, Facebook, etc. sont tous quasiment
18:31à sa main à lui.
18:32Donc il contrôle quasiment tout.
18:34Il peut demain, grâce à ses algorithmes, dire toi tu montes, toi tu descends.
18:39C'est ça le problème.
18:41De manière arbitraire.
18:43Oui, parce que justement, ce qui me fait un peu flipper, en soi, c'est que les gens
18:48ne puissent plus s'exprimer, qu'on n'ingurgite aux personnes une manière de penser.
18:53Et c'est ça qui fait le plus flipper, parce qu'en soi, même si quelqu'un qui arrive
18:59au pouvoir, tant que les gens peuvent garder la liberté de penser, en soi, on peut encore
19:06faire quelque chose.
19:07Mais si les personnes sont elles-mêmes endoctrinées, c'est là que ça devient un problème.
19:11Ecoutez, franchement, il me semble que c'est un peu un mot de la fin, ce que vous venez
19:18de partager, Bilal et Noah, on comprend mieux pourquoi ça fait un peu peur, et que c'est
19:25assez inédit dans l'histoire du monde, que la première puissance mondiale se retrouve
19:29vraiment avec quelque chose de très empirique, avec un dirigeant qui maîtrise tous les
19:37outils qui sont à sa disposition, et qu'il n'y ait pas de pluralité ni de contre-pouvoirs.
19:43Merci, franchement, on a justement un auditeur qui avait envie de partager un peu la même
19:51pensée avec nous.
19:52Ça va, Tony ?
19:53Ça va très bien, et vous ?
19:54Ça va bien, écoute, on va terminer cette émission avec toi, Tony, dis-nous ce que
19:59t'as envoyé par message.
20:01Je sais qu'on va aller gravement aller se coucher moins court ce soir.
20:05On va aller se coucher moins court ?
20:06On va faire quelque chose.
20:07Mais écoute, elle t'a plu cette émission ?
20:09Écoute, moi, chaque fois, je prends l'émission en cours parce que je travaille jusqu'à
20:1322h.
20:14Ouais.
20:15Écoute, voilà, depuis 22h, c'est grave intéressant ce qu'on entend sur ce que Noah
20:20disait et tout ça.
20:21Oui, merci, Tony.
20:22Mais voilà, j'avais vraiment envie de faire… c'est difficile de dire, oui, on va faire
20:25une émission sur l'Amérique.
20:26Vous avez été vraiment top, Bilal et Noah, parce que franchement, on a pu décortiquer
20:32tous, toutes les layers de pourquoi est-ce que c'est potentiellement problématique
20:37et vraiment aller dans toute l'histoire, vraiment étayer par ton expertise, Bilal.
20:45Merci.
20:46Du hôte, t'es 21 ans.
20:47Du hôte, t'es 21 ans, Tony.
20:48Bilal, il a 21 ans, il nous a mis à l'amende, là.
20:51C'est clairement intéressant.
20:54Mais écoute, Tony, tu continues la soirée jusqu'à quelle heure, alors ? Tu travailles ?
20:58Non, en fait, je termine entre 22h et 22h30, donc chaque fois que je suis sur la route,
21:02j'écoute, quoi.
21:03Ah, elle est d'accord.
21:04Tu rentres chez toi, là ?
21:05Ouais, ouais, je suis là dans une minute, quoi.
21:07Eh bien, écoute, tu pourras revoir les replays de Noah sur Askip, sur ses réseaux, avec
21:12tout ce qui s'est passé pendant notre émission, qu'on a pris au pied levé, les espèces
21:16de saluts chelous d'Elon Musk, qui sont disponibles sur tes réseaux, Noah.
21:21Askip, A-S-C-K-I-P-E, sur Insta.
21:25Parfait, j'avais rien à rajouter.
21:26Voilà, c'est comme ça.
21:27Et toi, où est-ce qu'on peut te retrouver, Bilal ?
21:29Moi, c'est sur Insta aussi, c'est Bilal, E à la fin.
21:33Ah, Bilal E.
21:34Tiré du bas, Fayad, avec deux Y.
21:36Fayad.
21:37Bilal E, underscore Fayad.
21:39F-A-Y-Y-A-D.
21:41C'est bien ça.
21:42Tony, on te retrouve où ?
21:45Ben, sur l'Instagram, avec mes 80 followers.
21:49Je m'en retrouve ici.
21:52On te retrouve en tout cas à l'écoute de cette émission, et ça nous fait bien plaisir.
21:55On t'embrasse, Tony.
21:57Allez, bonne soirée à vous.
21:58Bonne soirée.
21:59Bonne soirée, Tony, ciao.
22:00Ciao, ciao.
22:01Trop bien.
22:02Je suis d'accord avec Tony, vraiment.
22:04On va grave aller se coucher moins con.
22:06Absolument.
22:07On regardera tous les replays beaucoup plus intensément et en ayant un peu mieux compris
22:12le tissu de la société américaine et l'impact que ça peut avoir sur nos vies à nous, de
22:17manière générale.
22:18Bilal, merci beaucoup.
22:19Avec plaisir.
22:20Bonne nuit.
22:21Noah, bonne nuit.
22:22Merci.
22:23Merci, à vous aussi.
22:24Irène, bonne nuit.
22:25Bonne nuit.
22:26Merci pour les jolies images de la FunVision.
22:28Jeanne, bonne nuit.
22:29Bonne nuit, Lara.
22:30Bonne nuit.
22:31J'avais promis quand même qu'on s'écouterait une partie de YMCA.
22:35Je vais le mettre un peu, mais quand même, il y a Lucas qui attend dans le studio et
22:38qui va venir.
22:39Tu ne vas pas encore me prendre deux minutes dans mon émission, quand même, non ?
22:41Eh ben si, mon gars, si.
22:43On se retrouve justement jusqu'à minuit avec Lucas pour l'after.
22:46Merci d'avoir été avec nous.
22:47J'espère que vous avez passé une bonne soirée.
22:48On verra.
22:49On suivra les aventures de l'Amérique, de Trump, parce qu'à mon avis, dans les jours
22:54prochains, ça va quand même un peu bouillonner.
22:55Oui, ça va.
22:56Donc, voilà.
22:57On t'appellera, Bilal, ou tu reviens quand tu veux, en tout cas.
22:59Noah aussi.
23:00Avec plaisir.
23:01Cette émission, elle avoue.
23:02Bonne soirée.
23:03Bonne nuit à l'écoute de Fun.
23:04On se retrouve demain à 20h.
23:05Ciao, ciao.
23:06Au revoir.
23:07Bye, bye.