Quelques heures à peine après avoir prêté serment pour un second mandat, Donald Trump a signé la grâce présidentielle de la quasi-totalité des quelque 1 500 personnes inculpées au pénal pour leur participation à l’assaut contre le Capitole à Washington le 6 janvier 2021.
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00:00Oui, en fait, ça a même commencé plus tôt parce que dès hier soir, les premiers prisonniers ont été libérés devant cette prison de Washington, notamment,
00:08où il resterait une trentaine de participants aux émeutes du 6 janvier emprisonnés. Et bien, certains ont été libérés ce matin.
00:16Ils ont été accueillis par leurs familles, par leurs amis, venus les soutenir. On peut le voir sur ces images de Domiti Berto.
00:21Ce petit groupe qui est là, qui campe devant la prison depuis des mois, il participe à des rassemblements quasiment tous les soirs.
00:28Et parmi ces émeutiers qui ont été libérés, il y a notamment le fondateur du mouvement des Oath Keepers.
00:35C'est une milice d'extrême-droite qui a activement participé aux émeutes du 6 janvier. Il avait écopé de la peine la plus lourde, 18 ans de prison.
00:42Et il fait partie de ceux qui ont bénéficié de cette grâce de façon immédiate. Antoine Hollard l'a rencontré ce matin. Écoutez.
00:50Nous savions que Trump allait gracier nos frères présents au Capitole. C'était l'une de ses promesses de campagne.
00:58Mais nous sommes ici aujourd'hui, car nos frères sont toujours emprisonnés dans cette prison derrière.
01:04Personnellement, j'ai été libéré hier soir. Je n'ai pas dormi, mais ça va.
01:09Voilà, et cette décision immédiate de la part de Donald Trump montre encore une fois sa volonté de réécrire le scénario du 6 janvier.
01:15Il a à plusieurs reprises qualifié ses prisonniers de prisonniers politiques, d'otages, il a encore répété hier soir,
01:21alors que certains de ses émeutiers ont été condamnés à des peines lourdes pour des crimes importants, pour avoir agressé des policiers par exemple.
01:29Et ça, ça scandalise une toute autre partie de l'Amérique qui considère cette décision de Donald Trump comme une nouvelle provocation de sa part.