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00:00On va parler aussi de cette affaire, des migrants à Roissy-Charles-de-Gaulle, c'est fou !
00:05Ah ! Et aussi, les chéris, j'aimerais qu'on parle tout de suite parce qu'il sera avec nous en duplex là dans un instant.
00:11Sous contrainte judiciaire, le maire de Bocquer retire sa crèche de l'escalier d'honneur pour la réinstaller dans le hall de la mairie et appelle aux dons.
00:19Quand je vous dis qu'on marche sur la tête dans ce pays, c'est vraiment... non mais c'est une folie, excusez-moi, c'est complètement dingue, excusez-moi, Gauthier Lebré.
00:28Oui, mais il la remet dans le hall de la mairie. Enfin, c'est terminé là, la crèche.
00:32Oui, mais ça va, ça va.
00:35Mais moi, j'étais évidemment...
00:37Mais oh, il a raison.
00:37Non mais il a raison, très bien. Moi, ce qui me choquait le plus dans cette histoire, c'était la laïcité à géométrie variable de la Ligue des droits de l'homme
00:45qui part en croisade contre les crèches dans les mairies mais qui soutient les abayas à l'école et qui s'oppose à Gabriel Attal.
00:50Mais bon, je trouve que la crèche au mois de janvier, au mois de juillet, ça aura moins d'intérêt aussi.
00:56Oui, mais oui, mais bon, les mecs, c'est quand même fou cette histoire. Encore. C'est fou.
01:02Moi, ce qui me choque, c'est la Ligue des droits de l'homme, financée par des subventions publiques.
01:05C'est qu'on puisse, sous contrainte judiciaire, obliger un maire à retirer sa crèche de l'escalier d'honneur, excusez-moi.
01:11C'est la loi.
01:12C'est la loi, oui, mais c'est insupportable.
01:14C'est aussi une économie régionale parce que les centons qui sont faits dans le sud-est de la France, il faut penser, c'est des grosses entreprises.
01:20Merci. Il y a Nelson, justement, Nelson Chaudon, maire de Bocquer, qui est avec nous en direct sur Europe 1.
01:25Bonjour, merci d'être avec nous, monsieur le maire.
01:28Monsieur le maire, bonjour, merci d'être avec nous sur Europe 1.
01:32Bonjour, monsieur le maire.
01:34Apparemment, il est en train de réinstaller la crèche de l'eau.
01:40Il a loué un camion pour déplacer la crèche.
01:52Le maire de Bocquer.
01:54Il s'est assuré que les rois mages sont bien arrivés.
01:56Apparemment, ils sont en Galilée.
02:00Apparemment, les rois mages sont partis en Galilée.
02:02Bon, merci. Alors, il est avec nous.
02:04Et moi, je suis vraiment, je soutiens ce maire à fond.
02:08Est-ce qu'il est avec nous, le maire de Bocquer ? Est-ce qu'il est de retour, Nelson Chaudon ?
02:13Merci d'être avec nous, monsieur le maire.
02:16Avec plaisir, merci à vous de m'inviter et de m'écouter, surtout.
02:20On est heureux de vous écouter parce que je vais vous dire, moi, monsieur le maire,
02:24quand je dis qu'on marche sur la tête dans ce pays,
02:26et franchement, cette décision est incroyable,
02:30le 20 décembre dernier, le tribunal administratif de Nîmes
02:32vous a enjoint de retirer la crèche que vous aviez installée au pied de l'escalier d'honneur de votre mairie.
02:37Tout à fait.
02:38Comment vous avez récolté ça ?
02:40Entre temps, il y a eu d'autres rebondissements.
02:43C'est qu'il y a un petit peu moins d'une semaine,
02:47la strainte qui était initialement fixée à 1000 euros par jour
02:51est passée à 5000 euros par jour.
02:53Parce que la crèche n'avait pas été retirée.
02:56C'est incroyable.
02:57Non mais je vous jure que c'est...
02:58Mais ils n'ont que ça à faire, excusez-moi.
03:00Ils n'ont que ça à faire ces gens.
03:01Non mais franchement.
03:02C'est la question que je me pose très sérieusement
03:05parce que ça fait quand même dix ans que la ville de Bocquer est persécutée
03:09par la Ligue des droits de l'homme sur le sujet de la crèche provinciale de Noël.
03:13C'est quand même quelque chose d'incroyable.
03:15Et cette année, nous avons été condamnés à la retirer
03:18sous peine d'une strainte de 1000 euros initialement.
03:21Moi, la question que j'ai posée à ce moment-là,
03:24ça a été de faire voter mes administrés,
03:27de lancer une votation citoyenne pour demander aux Bocquerois,
03:30les habitants de ma commune, ce qu'ils pensaient et ce qu'ils souhaitaient faire.
03:34Donc en fin de compte, les Bocquerois se sont prononcés.
03:37Ça a été organisé en 36 heures juste pour vous expliquer.
03:40Et au final, j'ai eu largement plus de 2000 personnes qui sont venues voter quand même.
03:44Sur une commune de 16 000 habitants.
03:47Donc on est à peu près à un tiers de votants habituels.
03:50Et les Bocquerois se sont prononcés à 98% en soutien de la crèche de Noël.
03:56Dans la mairie de Bocquer, c'est le même pays.
03:59Mais je vais vous dire, monsieur le maire,
04:01ils représentent la France, ils représentent les Français, ces gens-là.
04:04Et je peux vous dire qu'il y a 98% des Français qui sont d'accord avec vous, croyez-moi.
04:08Voilà, à part quelques uluberlus.
04:11Mais sinon, c'est inadmissible.
04:14On en a un ici.
04:15Oui, je sais, on en a un.
04:17Oui, Olivier d'Artigolle.
04:19Non mais j'aimerais poser une question à monsieur le maire.
04:21Oui, allez, vous allez lui poser la question.
04:23S'il va être à la fête de l'humanité, non.
04:25Je peux lui poser la question.
04:27Posez-lui la question.
04:28Mais monsieur le maire, moi je suis athée,
04:31mais les crèches ne me posent aucun problème.
04:33Mais vous êtes un auxiliaire de justice, vous connaissez la loi.
04:36Vous savez que chaque année, le tribunal administratif,
04:39comme c'est le cas dans d'autres mairies, vous donnera tort.
04:42Vous le savez.
04:44Monsieur le maire, laissez-le vous répondre.
04:48Le conseil d'Etat s'est prononcé sur la question
04:51et on a totalement le droit
04:53de pouvoir avoir une exposition culturelle, artistique et festive
04:57au sein de la mairie de Bocaire.
04:59Cette exposition revêt ces trois critères totalement.
05:03Donc, évidemment que la loi est la loi
05:06et si la loi avait à être respectée,
05:08aujourd'hui je ne serais pas condamné.
05:10Comme n'ont pas été condamnés la ville de Lévis ou la ville de Perpignan.
05:13Et je vais vous dire un truc,
05:14quand la France portera haut et fière ses couleurs
05:19et dira qu'elle a la fierté d'avoir des racines chrétiennes,
05:23peut-être qu'on n'en sera pas là.
05:25Mais aujourd'hui, le problème qu'on a,
05:27c'est que les mecs qui sont au pouvoir,
05:29c'est catastrophique.
05:31Il n'y a pas de colonne vertébrale, il n'y a rien.
05:33On ne comprend rien.
05:34On ne sait pas où ils sont, on ne sait pas ce qu'ils font.
05:37On ne comprend rien.
05:38C'est tout ce que ne veulent pas les Français.
05:40On donne la parole à une minorité bourgeoise,
05:43qui fait chier une majorité.
05:44Une majorité silencieuse,
05:46cette majorité qui travaille,
05:47qui, en sein de compte,
05:48suit toutes les valeurs qui leur ont été occupées.
05:50Et qui défendent les valeurs de la France
05:52et les racines chrétiennes de la France.
05:55Mais tous ces gens-là, on ne les entend pas
05:57et surtout, on ne les écoute pas.
05:59On les entend, mais on ne les écoute pas.
06:00Dans votre communiqué, vous dénoncez l'extrême-gauche parisienne.
06:03Vous faites allusion à qui ?
06:06Je comprends tout à fait.
06:07Écoutez, tous les bobos-walkistes parisiens
06:09qui ont envie, en sein de compte,
06:11de lisser l'identité française
06:14à un vulgaire tout,
06:17très lisse, sans couleur.
06:19Quelque chose de blanc, de standardisé.
06:21Et en sein de compte,
06:22à enlever toutes les aspérités
06:23qui font le caractère de nos régions
06:26et de notre localisme.
06:27Moi, ma commune,
06:28c'est une commune bourrée de tradition,
06:30qui a une identité très forte
06:32et les habitants sont vraiment attachés à ça.
06:34C'est ce qui nous fait,
06:36c'est ce qui fait qu'on est fiers d'être ce qu'on est
06:38et qu'on est fiers d'habiter à Boquer.
06:40C'est aussi les raisons pour lesquelles
06:41les gens viennent s'installer dans notre commune.
06:43Et en sein de compte,
06:44on a des gens qui viennent d'ailleurs,
06:45qui pensent pouvoir décider pour nous,
06:47petits provinciaux,
06:48qu'on regarde de haut
06:49quand on est un walkiste parisien
06:52qui a envie de voir disparaître tout ce que nous sommes.
06:54Mais nous, nous sommes, en face de ça,
06:56des Gaulois réfractaires.
06:57Et je vous garantis une chose,
06:59à toutes les personnes qui sont sur le plateau
07:01et à tous vos auditeurs,
07:02c'est que, vraiment,
07:04les Boquerois, mes administrés,
07:06m'en voudraient très sincèrement
07:08de baisser la tête face à ces attaques-là.
07:11C'est absolument pas ce que je souhaite.
07:13Et ils se sont prononcés par la voix des urnes.
07:16Et écoutez, moi, je suis très fier de ce qu'ils ont dit.
07:18Je suis vraiment un maire heureux
07:19d'avoir le soutien de mes administrés.
07:21Donc, la crèche est ici.
07:23Elle est bien ici.
07:25On l'a démontée de là où elle était,
07:27sous l'escalier de l'hôtel de ville
07:29parce que ça nous a été demandé
07:31et que si je ne le faisais pas,
07:32c'était 5 000 euros d'astreinte journalière.
07:34Pour autant, une nouvelle crèche a été montée
07:37dans l'accueil, cette fois, de la mairie.
07:39À cet endroit-là, ce n'est pas interdit.
07:41Vous l'avez toujours la crèche, là,
07:42parce qu'on est le 22 janvier ?
07:44Jusqu'à Pâques.
07:45C'est jusqu'au 2 février,
07:47dans ma demande de crèche.
07:49Celle-ci, je ne sais pas combien de temps elle restera.
07:51Je ne peux pas vous le dire aujourd'hui.
07:53Mais la certitude qu'il y a,
07:56c'est que depuis qu'on a inauguré,
07:58lancé la nouvelle crèche
07:59dans l'accueil de la mairie,
08:00les gens se bousculent pour venir la voir
08:02parce que c'est une nouvelle animation
08:03et j'en suis très fier.
08:04Bravo.
08:05Moi, je peux vous dire aussi,
08:06je suis fier de ce que vous avez fait,
08:07M. le maire,
08:08et continuez, franchement.
08:10Heureusement, on a besoin de gens comme vous.
08:12Merci, M. le maire.
08:13Merci de votre soutien.
08:14Vraiment, on a besoin de gens comme vous
08:15parce que c'est insupportable.
08:17C'est insupportable, ce qui se passe ici.
08:19Merci beaucoup, M. le maire.
08:20Et merci de nous donner la parole,
08:22la minorité silencieuse.
08:23Non, la majorité silencieuse.
08:25La majorité silencieuse, M. le maire.
08:29Exactement.
08:30Merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
08:32Merci beaucoup.
08:33Non, mais c'est fou, c'est fou.
08:34Je vous dis, c'est fou,
08:35ce qui se passe actuellement.
08:36C'est insupportable.