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«Les douleurs de l'histoire ne peuvent donner un droit de tirage à offenser la France», dénonce Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, invité de la Grande Interview ce vendredi.

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Transcription
00:00Un ministre de l'Intérieur, il a un périmètre ministériel et moi, je ne suis ni le quai d'Orsay, ni le Premier ministre, ni le Président de la République.
00:06Simplement, j'ai dit au Président de la République qu'il y avait un certain nombre d'instruments qui sont des instruments d'ordre un peu plus global.
00:12Par exemple, l'accord de 68.
00:14Il y a des échanges de lettres de 2007 aussi, qui permettent aux diplomates de ne pas avoir Algériens, de venir sans visa.
00:20Et puis, il y a des mesures individuelles, y compris des mesures d'ordre patrimonial.
00:24Pour l'instant, vous nous confirmez que rien n'est activé ?
00:27Pour l'instant, rien n'est activé.
00:28Je crois qu'il y a un certain nombre d'options, encore une fois, générales ou individuelles, mais il ne m'appartient pas à moi de les trancher.
00:35Ce que je pense, moi, et je le redis à ce micro, je pense que le Président de la République a beaucoup tendu la main à l'Algérie et que l'Algérie, en réalité, a peu donné en retour.
00:45Ou au contraire, elle a augmenté en fonction de ce que nous donnions, nous.
00:48Son agressivité n'a cessé d'augmenter.
00:51Ça, je ne le comprends pas.
00:52Vous savez, je respecte les États, je respecte les peuples et le peuple algérien est un grand peuple.
00:57Vous parlez du régime algérien.
00:58Et je parle du régime.
00:59Mais j'entends que ce régime respecte la France, comme vous l'avez très bien dit, les douleurs de l'histoire.
01:05Et je les connais, ces douleurs aiguës de l'histoire.
01:08Mais en aucun cas, elles ne peuvent donner une sorte de droit de tirage à offenser la France.
01:14Ça n'est pas possible.

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