• il y a 2 mois
Parlement Hebdo c'est le meilleur de la semaine parlementaire. Chaque vendredi, un député et un sénateur analysent les temps forts de la semaine au Sénat et à l'Assemblée nationale.Cette semaine, Kathia Gilder (LCP-AN) et Alexandre Poussart (Public Sénat) reçoivent Gaëtan Dussausaye, député Rassemblement National des Vosges, et Guillaume Gontard, président du groupe écologiste au Sénat. Au programme ce vendredi : le budget, adopté en première lecture au Sénat le 23 janvier, et le projet de loi d’urgence pour Mayotte, adopté par l’Assemblée nationale le 22. Après la censure du gouvernement Barnier, le budget a repris son chemin au Sénat le 15 janvier dernier. Le texte a été adopté par la Chambre haute en incluant des mesures accordées par François Bayrou aux socialistes pour qu’ils ne votent pas la censure. Cela tiendra-t-il ? Le projet de loi d’urgence pour Mayotte n’est que le début. Le ministre travaille sur un autre texte, visant à s’attaquer à l’immigration clandestine sur l’archipel. Un projet qui provoque de vifs débats. Année de Production :

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00:00– Bonjour à tous, très heureux de vous retrouver pour ce nouveau numéro de Parlement Hebdo,
00:13l'émission qui vous fait vivre les temps forts de la semaine au Parlement.
00:17– Et comme chaque semaine, nous vous proposons un débat entre un député et un sénateur
00:21et cette semaine, nous accueillons sur ce plateau Gaëtan Dussosey, bonjour.
00:25– Bonjour.
00:25– Vous êtes député Rassemblement National des Vosges
00:28et face à vous, Guillaume Gontard, bonjour. – Bonjour.
00:30– Vous êtes président du groupe écologiste au Sénat et sénateur de l'ISER.
00:33– C'est ça.
00:34– Et à la une du Parlement, le budget 2025, il a été adopté par le Sénat
00:39avec les voix de la majorité sénatoriale de droite et du centre.
00:42Cette version du budget prévoit 30 milliards d'euros de coupe,
00:45c'est un premier obstacle franchi pour le gouvernement Bayrou
00:48mais le plus dur est à venir puisque députés et sénateurs vont tenter de trouver un compromis,
00:53ils se réuniront à huis clos le 30 janvier.
00:57– Autre vote, autre texte, l'adoption du projet de loi d'urgence pour Mayotte,
01:01il doit permettre une reconstruction rapide de l'archipel dévasté par le cyclone Chido.
01:06Le texte ne contient pas de mesures en tant que telles sur l'immigration clandestine
01:10mais cette question très sensible s'est invitée dans le débat, on va le voir.
01:15– Mais d'abord, le budget 2025 qui passe l'étape du Sénat, Adrien Pin.
01:19– Générique
01:23– C'est une première étape franchie par le gouvernement.
01:26Sans grande surprise, le Sénat approuve largement le budget,
01:29trois mois après son dépôt au Parlement.
01:30– Pour l'adoption 217 contre 105, le Sénat a donc adopté.
01:37– Avec ce texte, le gouvernement espère réduire le déficit public,
01:416,3 milliards de dépenses en moins prévues pour cette année,
01:44alors l'exécutif multiplie les coûts de rabot dans plusieurs secteurs.
01:47Première concernée par ces coupes budgétaires,
01:50l'aide au développement avec près de 3 milliards d'euros en moins en 2025.
01:54Le texte prévoit aussi une coupe d'un milliard pour l'écologie
01:57ou de 630 millions pour l'enseignement supérieur et la recherche.
02:01Les sénateurs ont même ajouté quelques mesures symboliques,
02:04ils mettent fin aux avantages des anciens présidents et premiers ministres
02:07et le haut commissariat au plan est supprimé.
02:09Pour faire passer son texte,
02:11le gouvernement a pu compter sur les voix de la droite et du centre.
02:14– C'est un budget d'élan et d'effort collectif,
02:17on est dans un contexte tout à fait nouveau.
02:20Jamais la France n'a connu, hors temps de crise,
02:24ce type de difficultés budgétaires.
02:27– Mais pour la gauche, le compte n'y est pas.
02:29– Même les mesures timides qu'avait faites le gouvernement Barnier
02:31sur des taxations sur les dividendes et patrimoines ne sont même pas retenues.
02:35Donc voilà, c'est un budget d'austérité.
02:39– Pour le gouvernement, le plus dur reste à faire,
02:41tout se joue jeudi prochain en commission mixte paritaire,
02:44une réunion de 7 députés et 7 sénateurs.
02:47Le gouvernement tentera de trouver un compromis sur le budget
02:49qui pourra satisfaire le socle commun tout en évitant la censure.
02:53– Guillaume Gontard, alors la gauche parle d'un budget d'austérité
02:56mais pourtant François Bayrou demande à 50 milliards d'efforts financiers,
03:00c'est 10 milliards de moins que le budget du précédent gouvernement de Michel Barnier
03:04et puis François Bayrou a fait des concessions à la gauche,
03:06par exemple en abandonnant la suppression de 4000 postes d'enseignants.
03:10Donc est-ce que la gauche pourrait être satisfaite de ce budget ?
03:13– Alors la gauche n'est évidemment pas satisfaite
03:15et encore moins les écologistes de ce budget,
03:17parce que c'est un budget, ça a été dit, totalement austéritaire.
03:22Monsieur Husson parlait d'élan, je cherche l'élan,
03:24c'est absolument pas un budget qui est tourné vers l'avenir.
03:27On répond à la petite semaine, on est encore dans du très court terme
03:31mais surtout moi je voudrais quand même revenir sur pourquoi on en est là.
03:34Parce qu'on a l'impression que voilà, c'est une crise,
03:37il faut répondre à cette urgence,
03:39parce que notre pays est dans une situation dramatique financièrement.
03:43C'est le bilan de 7 ans de libéralisme, de la droite au pouvoir, d'Emmanuel Macron
03:48et ça je pense qu'il faut quand même le rappeler,
03:50c'est pas quelque chose qui nous est tombé du ciel,
03:52il y aurait eu un problème technique, non.
03:54Il y a un problème d'ailleurs de sincérité,
03:55on va demander aussi des comptes notamment à Bruno Le Maire
03:59parce que c'est un budget qui a été construit, en tout cas avec Monsieur Barnier,
04:04sur des éléments en tout cas qu'on cherche encore à comprendre.
04:09Mais le message qui est envoyé, il est dramatique.
04:12Il est dramatique parce que c'est pas un coup de rabot,
04:15on y est allé à l'âche,
04:16parce qu'un coup de rabot ça serait,
04:18allez on diminue sur tous les budgets, non.
04:20On a même augmenté le budget de la Défense,
04:23le budget de la Sécurité
04:25et on envoie un message très anxiogène à nos concitoyens.
04:28Effectivement Guillaume Gontemps, 50 milliards d'économies
04:30dont 30 milliards d'euros de baisse de dépenses publiques
04:32et des coups de rabot sur l'écologie, la recherche, le sport, le développement.
04:36Finalement vous au Rassemblement National
04:38qui demandez souvent des économies,
04:41maintenant vous êtes satisfait par ce budget ?
04:44Non parce que voyez-vous il y a des économies de bon sens qui peuvent être menées.
04:47C'est notamment tout ce qui va concerner les dépenses de l'État sur l'immigration,
04:52sur ce manque à gagner du fait de la fraude sociale, de la fraude fiscale,
04:56sur la multiplication des structures publiques, des opérateurs, des agences
05:00et ce fameux millefeuille administratif libéral.
05:02Non seulement coûte très cher mais qui en plus dépossède aussi les collectivités et les élus
05:05et donc les citoyens de leur marge de manœuvre.
05:08Aujourd'hui on a surtout l'impression que c'est un budget de punition sociale
05:12et c'est un budget qui se refuse parce que les dirigeants et le gouvernement
05:15n'ont pas le courage qu'il faut de mener finalement les économies
05:18là où il le faudrait, là où les Français l'expriment
05:20et qui a finalement un recours toujours un peu à la même méthode,
05:23c'est-à-dire faire payer la France du travail,
05:25faire payer finalement les Français les plus honnêtes.
05:27Monsieur le Sénateur disait quelque chose de très juste.
05:29Il y a un grand angle mort en réalité de ces discussions budgétaires,
05:32c'est la responsabilité de la politique d'Emmanuel Macron
05:35dans la situation financière et budgétaire du pays
05:37et c'est important de le rappeler.
05:38Qu'est-ce qu'il y a d'antisocial dans ce budget actuel de la version de François Bayrou ?
05:41Vous voyez quand par exemple on se propose,
05:43parce qu'on va avoir une commission mixte paritaire qui va arriver
05:46et qu'on voit qu'aujourd'hui le gouvernement nous propose comme piste de réflexion
05:50le fait de faire travailler les Français sept heures de plus sans les rémunérer en retour.
05:55Ça c'est quelque chose, ça s'inscrit dans une parfaite continuité de la politique macroniste
05:58alors que pourtant, en dernières élections législatives,
06:01c'est toujours un peu les mêmes mesures qui reviennent.
06:03Quand on a la ministre du Travail, on lui demande comment faire
06:05pour essayer de financer, pour revaloriser le travail,
06:08pour financer notre budget de sécurité sociale,
06:10première idée qui lui vient, taxer 40% de nos retraités.
06:14Cela n'est plus possible.
06:17On attend les discussions de la commission mixte paritaire,
06:19ça sera évidemment davantage éclairé.
06:20On va en parler dans un instant, mais d'abord Guillaume Gontard,
06:22peut-être sur cette mesure, François Bayrou a promis à la gauche
06:26de ne pas passer de 1 à 3 jours de carence des fonctionnaires
06:30en cas d'arrêt maladie, mais finalement,
06:33le gouvernement propose quand même de baisser de 10%
06:36l'indemnisation des fonctionnaires, c'est ce qui a été voté au Sénat.
06:39Est-ce que la gauche, qui a accepté de ne pas censurer le gouvernement,
06:43s'est finalement fait avoir sur ce point-là ?
06:46Les socialistes.
06:47La gauche n'est pas censurée parce que nous, on est assez clair.
06:51On a été opposé au gouvernement Barnier justement parce que
06:55ce budget d'austérité n'était pas tenable pour les Françaises et les Français,
06:59pour les collectivités, et celui-là, encore moins.
07:02Sur la question des fonctionnaires, je suis assez étonné.
07:04Tous les débats, on se pose la question de comment revaloriser
07:09la question des fonctionnaires, comment trouver des professeurs
07:12qui, on nous dit 4 000 postes, mais en même temps,
07:15François Bayrou nous dit qu'on va avoir du mal à les trouver.
07:17Et là, on serait en train de dire que les fonctionnaires, c'est le problème.
07:21Alors, on passe, on recule sur les 3 jours de carence,
07:24mais on va leur retenir 90 %,
07:27enfin, en tout cas, on remboursera que 80 %.
07:29Déjà, c'est de la mesurette, ce n'est pas à la hauteur.
07:33Je ne sais pas quel signal on veut envoyer.
07:36Les socialistes se sont fait avoir ?
07:38Je voudrais rappeler quand même que dans ce mandat d'Emmanuel Macron,
07:41la rémunération des actionnaires a augmenté de 114 %.
07:45114 %.
07:46Le salaire mensuel de base, il a baissé de 3 %.
07:50Sans ça, c'est réalité.
07:51Donc, à un moment donné, il faut peut-être regarder les choses.
07:53Ce budget, il s'attaque encore toujours au même, au plus faible,
07:57à ceux, effectivement, qui travaillent,
08:01qui subissent les conséquences de la crise.
08:04Par contre, tous ceux qui en ont bénéficié,
08:07qui ont doublé leur fortune,
08:08alors, cela, il ne faut surtout pas les toucher.
08:09Donc, les socialistes se sont fait avoir en refusant de censurer le gouvernement ?
08:12De l'extrême droite, de la droite, du bloc central, comme on l'appelle.
08:15Alors là, ils sont tous d'accord pour, surtout, n'y touchons pas,
08:18regardons plutôt en bas.
08:20Ce n'est pas acceptable, c'est une orientation.
08:21Et puis, surtout, un déni total de la question climatique,
08:27de l'urgence climatique, sur lequel un repli de 1 milliard d'euros
08:31sur le budget, par rapport à celui de Michel Barnier,
08:35sur le budget de l'écologie, qui est totalement acceptable.
08:37On parlera de Mayotte, je veux dire,
08:39on a des catastrophes qui s'enchaînent et on ne fait rien.
08:42Gaëtan Dussosé, vous défendez les territoires au RN.
08:46En tout cas, c'est ce que vous dites.
08:47Est-ce que vous êtes pour ou contre la baisse de l'indemnisation
08:49des fonctionnaires, en cas d'arrêt maladie ?
08:51Je pense qu'il ne faut pas chercher à opposer les fonctionnaires
08:54par rapport au budget des collectivités.
08:56Si aujourd'hui, les collectivités sont plombées,
08:58c'est parce que la dotation globale de fonctionnement
09:00n'est pas indexée depuis longtemps sur l'inflation
09:02et parce que l'État, non seulement, se désengage
09:04d'une partie de ses compétences et de ses responsabilités
09:07et ne met pas l'euro qu'il faut en face pour que les collectivités
09:10puissent pouvoir justement, comment dire,
09:13supporter leurs nouvelles responsabilités.
09:15Sur ce jour de carence, précisément.
09:17Si vous voulez, sur la question du budget,
09:20si vous me permettez, parce qu'on a eu quand même
09:22des discussions pendant un petit moment,
09:23le RN et le groupe que je représente à l'Assemblée nationale
09:26ne s'est pas contenté d'être dans la critique et l'opposition
09:29aux différentes propositions de budget.
09:30On a travaillé, on a fait un contre-budget
09:32avec plus de 57 mesures qui étaient financées,
09:35qui permettaient même d'avoir un excédent budgétaire
09:38pour permettre justement de pallier au déficit des comptes publics.
09:40Et on voit que le gouvernement,
09:42alors parfois s'inspire de quelques bonnes de nos mesures,
09:45mais sinon, la plupart du temps, reste quand même assez...
09:47Sur l'indemnisation...
09:48On a deux impératifs.
09:49On a deux impératifs dans notre budget
09:51et ça permettra d'éclairer ceux qui nous écoutent.
09:53Mais juste sur les fonctionnaires,
09:54la baisse d'indemnisation de 10% au cas d'arrêt maladie,
09:56quelle est la position du RN ?
09:57Très clairement, une question très simple.
09:58Ça me permet de répondre à votre question.
10:00Nous, dans notre budget et notre vision budgétaire,
10:01on a deux impératifs.
10:03Le premier, c'est celui de rétablir de la justice sociale
10:05et de la justice fiscale.
10:06Ça passe par des propositions comme le fait d'augmenter
10:09les taxes sur les rachats d'actions,
10:10de rétablir l'excit-tax ou tout simplement de transformer
10:13l'impôt sur la fortune immobilière en impôt sur la fortune financière.
10:16Et ensuite, il y a un impératif de soutien au pouvoir d'achat.
10:19Vous avez voté contre le budget à l'Assemblée nationale,
10:20parce qu'il y avait ces dispositifs.
10:21Oui, mais il y en avait aussi à peu près,
10:23je crois, 100 milliards d'euros d'impôts et de taxes supplémentaires
10:26que vous avez ajoutés contre les agriculteurs,
10:28contre les pêcheurs...
10:29Contre les agriculteurs, je ne pense pas.
10:30Mais par contre, il y avait tout ce que vous venez de citer,
10:32et vous avez voté contre.
10:33Non, mais je veux dire, il faut l'assumer.
10:34Il faut l'assumer entre le discours et la réalité des faits.
10:36Non, pas du tout.
10:37On s'était opposés pour le coup.
10:38Il est vrai.
10:39Un budget que vous avez largement participé à contribuer,
10:40Non, mais même les dispositifs, vous ne les avez pas votés.
10:41dans lequel vous avez multiplié l'impôt.
10:42Les dispositifs, vous ne les avez pas votés.
10:43Que ce soit sur l'excit-tax, que ce soit sur la taxation des dividendes,
10:44que ce soit sur la taxe Zucman, vous ne l'avez pas voté.
10:45Alors, on ne va pas refaire toute l'histoire,
10:46on ne peut pas faire tout le programme budgétaire du Rassemble national
10:47sur les fonctionnaires.
10:48Est-ce que le RN est pour cette baisse d'indemnisation de 10 %
10:49en cas d'arrêt maladie ?
10:50La seule chose qu'il ne peut pas, que nous n'accepterons pas,
10:51c'est que tout effort qui soit demandé aux fonctionnaires
10:52ne leur permette pas, de l'autre côté,
10:53de leur rendre du pouvoir d'achat.
10:54Il y a beaucoup d'heures supplémentaires
10:55qui ne sont pas payées.
10:56Donc, si on leur demande des efforts,
10:57ça doit permettre de financer les heures supplémentaires
10:58non payées des fonctionnaires.
10:59Guillaume Gontard, la semaine prochaine,
11:00a lieu cette fameuse commission des fonctionnaires.
11:01C'est-à-dire qu'il y a eu une commission
11:02qui s'appelle la commission des fonctionnaires
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13:06Le premier, c'est le soutien au pouvoir d'achat des Français.
13:08C'est-à-dire qu'il faut impérativement leur rendre de l'argent
13:10et pour cela, il faut évidemment qu'on baisse notamment le coût de la vie
13:14et qu'on baisse un certain nombre de taxes
13:15qui pèsent sur le quotidien des Français aujourd'hui.
13:17De l'autre côté, il faut qu'on lève les freins à la compétitivité
13:20et à la croissance de nos entreprises.
13:21On a multiplié pendant des années et les taxes
13:24et augmenté le coût du travail et les normes
13:27qui empêchent nos entreprises justement de pouvoir fonctionner
13:29et de pouvoir produire de la richesse.
13:31Et le troisième chantier, c'est de s'attaquer au véritable gaspillage
13:33parce qu'il y en a.
13:34On a parlé de l'immigration.
13:35Chaque année, les départements dépensent plus de 2 milliards d'euros
13:39pour la prise en charge des mineurs isolés étrangers
13:41sans que la minorité ne soit véritablement vérifiée.
13:43Chaque année, on dépense plus de 1 milliard d'euros
13:46dans l'aide médicale d'État, les fameux soins gratuits
13:48réservés aux personnes en situation irrégulière
13:50présentes sur le territoire.
13:51Moi, je suis pour l'expulsion des personnes
13:53qui ne sont pas en mineur, etc.
13:56Les lois sont faites pour changer, on est là pour ça, monsieur.
13:58Donc, si vous voulez, on a cet impératif-là.
14:00Alors après, évidemment, on ne sera pas en accord
14:01avec tous les groupes d'opposition.
14:03Oui, nous ne partageons pas la même vision,
14:05notamment sur cet enfer fiscal que vous promettez à la France.
14:08La position du Nouveau Fonds Populaire
14:10et de ses alliés, dont font partie les écologistes,
14:12a été de multiplier à hauteur de 100 milliards d'euros
14:14des taxes, pas sur les plus riches,
14:15également sur monsieur et madame tout le monde,
14:17en aggravant le malus automobile,
14:19en faisant des taxes sur les boissons sucrées,
14:21en faisant des taxes sur les microbrasseries.
14:23Je pense en particulier à ma microbrasserie de Snone
14:25dans ma circonscription dans les Vosges.
14:27Tout ça qui va aller pénaliser fortement
14:29ceux qui travaillent et ceux qui permettent à notre économie...
14:32Dernière question politique sur la censure.
14:34Katia.
14:35Oui, une question, parce qu'on le sait
14:37qu'il n'y a pas de majorité,
14:39toujours pas de majorité à l'Assemblée,
14:40donc il y a fort de chance que François Bayrou
14:42utilise le 49-3, en tout cas,
14:45il a dit qu'il pourrait le faire,
14:47pour adopter ce budget sans vote.
14:49Jusqu'à présent, les socialistes
14:51qui font partie du Nouveau Fonds Populaire
14:53épargnent le gouvernement.
14:55S'ils ne censurent pas le gouvernement sur le budget,
14:58est-ce que ça veut dire que ce sont les nouveaux alliés
15:01du Bloc central et que c'est la fin
15:03du Nouveau Fonds Populaire ?
15:04Guillaume Gontard.
15:05Je ne pense absolument pas que ça soit la fin
15:07du Nouveau Fonds Populaire.
15:08Le Nouveau Fonds Populaire, ça a été rappelé,
15:10et en étant un petit peu sérieux,
15:11c'est un projet, c'est un programme
15:13très précis, et que ce soit le Parti Socialiste,
15:16avec sa méthode, appuie sur cette ligne-là.
15:19Quand on se bat collectivement,
15:21notamment pour conserver 4 000 postes
15:24pour le scolaire,
15:26j'ai vu par exemple dans les débats
15:29que ça avait été en partie rejeté au Sénat,
15:32que les Républicains avaient rejeté le dispositif
15:35qui permettait de conserver ces 4 000 postes.
15:37Donc bonne chance en commission mixte paritaire
15:41pour arriver à rétablir ça.
15:43On voit bien qu'en fait, il n'y a pas de cohérence,
15:46il n'y a pas d'unité dans le bloc gouvernemental
15:50entre les LR, entre ce que peut dire François Bayrou.
15:53On est dans un flou le plus complet.
15:56Donc pour nous, c'est assez clair.
15:58Si il n'y a pas d'inflexion,
15:59et je ne vois pas comment une inflexion
16:00pourrait arriver dans la CMP,
16:02puisque pour moi c'est le Parlement,
16:04c'est au Parlement,
16:05et le fait qu'on décide encore une fois le 49-3,
16:07ça veut dire qu'on n'a rien compris.
16:09On a censuré Michel Barnier
16:11parce qu'il y avait un budget austéritaire,
16:12parce qu'on passait en force,
16:13et on continue dans la même méthode,
16:15avec les mêmes personnes, de la même manière.
16:17Qu'est-ce qui a changé ?
16:19Question à Gaëtan Dusosser, très simple.
16:21Est-ce que le Rassemblement National,
16:22si jamais François Bayrou faisait adopter en force au 49-3
16:25ce budget que vous critiquez,
16:27est-ce que le Rassemblement National
16:29va censurer ce gouvernement ?
16:30Alors attention, ce n'est pas nécessairement
16:31le recours au 49-3,
16:32parce que ce serait pour le coup totalement hypocrite
16:34de dire oui, s'il impose le budget à coup de 49-3,
16:38on censure d'office.
16:39De fait, il n'y a pas de majorité à l'Assemblée Nationale,
16:41il y a donc très peu d'alternatives possibles
16:43pour le gouvernement de faire autrement
16:45que par un 49-3.
16:46La question est de savoir
16:47est-ce que le budget tient suffisamment compte
16:49de la volonté de changement exprimée par les électeurs
16:51et par les Français en juin et juillet derniers
16:54pour savoir si oui ou non,
16:55on censure ou pas ce budget ?
16:56Avec la question de l'Etat,
16:57est-ce qu'il y aurait censure du RN ?
16:59Les discussions ne sont pas encore arrivées jusqu'au bout.
17:01On va avoir la commission mixte paritaire,
17:03on va voir si oui ou non,
17:05le gouvernement tient compte de nos exigences.
17:07Nous l'avons rappelé, nous nous demandons
17:08à ce qu'il n'y ait pas d'aggravation
17:09de la situation sociale,
17:10à ce qu'il n'y ait pas de coût de portée
17:11sur le pouvoir d'achat
17:12et à ce qu'on arrête de faire payer
17:13systématiquement la France du travail.
17:14Nous sommes que sûrs.
17:15Le deux premiers points,
17:17pour le coup, il n'y a pas d'ambiguïté.
17:19Donc c'est vrai qu'on voit,
17:21ça révèle bien le flou de vos orientations.
17:23On va parler malgré tout.
17:24On a été assez clair là-dessus.
17:26Mais après, voyez-vous,
17:27il y a quand même quelque chose...
17:28On va enchaîner.
17:29Juste une petite parenthèse.
17:30Il y a quand même quelque chose
17:31qu'il faut quand même savoir,
17:32c'est que le sectarisme ne fera jamais
17:33gagner ni la France ni les Français.
17:34Voyez-vous, il y a un certain nombre
17:35de dispositions, vous parliez
17:36des 4 000 postes d'enseignants,
17:37si demain on arrive à les maintenir,
17:38c'est par ce que les députés
17:39du RN se seront mobilisés.
17:40Débat à suivre.
17:41Débat à suivre.
17:42On va partir à l'Assemblée nationale
17:44où le projet de loi d'urgence
17:45pour reconstruire Mayotte
17:47était alors du jour.
17:48Un objectif ?
17:49Reconstruire l'île dévastée.
17:51Elsa Montengava.
17:57Pour 446, contre 2.
17:59L'Assemblée nationale a adopté.
18:01Un vote à une écrasante majorité.
18:04Un peu plus d'un mois
18:06après le passage du cyclone Chido,
18:08les députés ont adopté le projet de loi
18:10d'urgence pour Mayotte.
18:12Mesures pour assouplir
18:13le code de l'urbanisme,
18:14facilité fiscale,
18:16des dispositions techniques
18:18pour permettre la reconstruction
18:20de l'archipel.
18:21J'ai entendu lors des débats
18:24en commission,
18:25j'entendrai dans un instant aussi,
18:27que ce texte ne comprend rien
18:29sur la lutte contre l'immigration
18:31ou sur les urgences vitales.
18:33C'est vrai,
18:34ne confondons pas le temps.
18:36Nous devons sauver Mayotte,
18:38reconstruire Mayotte,
18:40puis refonder Mayotte.
18:43Le ministre répond aux critiques des oppositions
18:46qui, pour beaucoup,
18:47dénoncent un texte insuffisant.
18:49Ce sont là quelques outils,
18:51mais l'Etat peut et doit enfin agir
18:54sans attente contre les bidonvilles
18:56et l'immigration clandestine
18:57qui déstabilisent Mayotte.
18:58Nous le répétons ici sans relâche.
19:01Mayotte est à terre,
19:02nous ne pouvons pas accueillir
19:03davantage de migrants,
19:05la population est à bout
19:06et la situation est explosive.
19:08Sur la restriction du droit du sol à Mayotte,
19:10une proposition de loi sera défendue
19:12début février par la droite républicaine.
19:15Elle devrait être soutenue
19:17par le gouvernement.
19:19Guillaume Gontard,
19:20il y a eu des réserves,
19:21des abstentions chez les députés écologistes
19:24lors du vote de ce projet de loi d'urgence.
19:26Est-ce qu'un texte d'urgence
19:27face à une telle catastrophe
19:28n'aurait pas nécessité une unanimité
19:31100% des votes pour ce projet de loi ?
19:34D'abord, je pense que ce texte,
19:37il y a des dispositions qui sont positives,
19:41mais on voit bien qu'il n'est pas à la hauteur.
19:43On parle d'entre 100 et 200 millions d'euros
19:47qui sont sur ce plan d'urgence.
19:50Pour moi, on n'est pas du tout à la hauteur.
19:52Mayotte est un département français.
19:54On a vu ce qui s'était passé,
19:56l'ampleur justement.
19:57Pas à la hauteur financièrement
19:59ou dans le champ que couvre ce projet de loi ?
20:02On a à la fois des orientations
20:03qui peuvent être intéressantes
20:04sur la question de la reconstruction,
20:06sur la question des dons,
20:07sur la question de la défiscalisation
20:09pour pouvoir permettre d'agir vite,
20:11mais pas suffisamment vite.
20:12On a encore des problèmes d'alimentation en eau.
20:15On a encore des problèmes de mise à l'abri.
20:17On est quand même très, très loin.
20:19Et puis surtout qu'on part de très, très loin.
20:21On est dans un département français
20:23où on n'arrivait pas à scolariser
20:25l'ensemble des enfants.
20:26On est obligés de faire le classe
20:27le matin et l'après-midi en partage
20:29parce qu'il n'y a pas suffisamment.
20:30Qui accepterait ça
20:32dans un département français ?
20:33Personne.
20:34On voit bien qu'on a encore une orientation
20:36qui est totalement en décalage.
20:38Je pense que si on avait la même catastrophe
20:40sur le département de l'ISER,
20:41je peux vous dire que le Premier ministre
20:43serait venu immédiatement, tout de suite,
20:45sur mon département
20:47et qu'il y aurait un plan d'action
20:49d'une autre ampleur.
20:50Je pense que là, il y a une vraie question.
20:52Ensuite, il y a des éléments
20:53qui sont, je dirais, indispensables.
20:55Mais on voit bien qu'on ne va pas suffisamment loin
20:58dans la réflexion et dans la reconstruction
21:00et dans l'adaptation au réchauffement climatique
21:02parce que ce qu'on a vu là aussi,
21:03c'est qu'il faut en prendre...
21:05Enfin, c'est une expérience aussi
21:07de se dire qu'un département comme ça,
21:10où on sait qu'il y a des cyclones qui arrivent,
21:12on n'a rien réalisé.
21:14Les gens étaient livrés à eux-mêmes.
21:16On n'a pas de lieu de mise à l'abri
21:18sur la reconstruction.
21:19Il va falloir réfléchir autrement
21:21et savoir imaginer.
21:22Gaétan Dussosset,
21:23l'ERN, lui, a voté pour ce projet
21:25de loi d'urgence pour Mayotte.
21:26Ça veut dire que vous soutenez
21:27l'action du gouvernement
21:28dans la reconstruction de l'archipel ?
21:30Si vous voulez,
21:32le cyclone Chido a vraiment mis en évidence
21:34et à la lumière, pour le coup,
21:36tout ce qui n'allait pas
21:37dans le département de Mayotte.
21:39Et donc, il y avait évidemment,
21:40face à l'urgence et au drame
21:41que subit nos compatriotes de Mayotte,
21:44il y avait évidemment une urgence
21:45à pouvoir lever tout ce qui peut être frein,
21:48qu'il soit administratif ou normatif,
21:49qui empêche de venir en aide
21:51de façon immédiate
21:53auprès de nos compatriotes à Mayotte.
21:55Maintenant, évidemment,
21:56ce ne sera pas suffisant.
21:57Il faut aller beaucoup plus loin.
21:59On l'a rappelé,
22:00que ce soit sur la question
22:01de l'accès à l'éducation,
22:02que ce soit sur la question
22:03de l'accès à l'eau,
22:04sur l'accès à une alimentation peu chère.
22:06Rien n'est fait, et ce depuis des années.
22:08Et puis, on ne pourra évidemment
22:09jamais reconstruire Mayotte
22:10si on ne remet pas d'abord en ordre
22:12la situation migratoire
22:13dans notre département.
22:15Parce que c'est un véritable problème.
22:17Aujourd'hui, déjà,
22:18il y a un premier grand mensonge
22:20qu'il y a sur Mayotte,
22:21c'est qu'on ne sait même pas exactement
22:23combien il y a d'habitants,
22:24officiellement,
22:25qui habitent dans le département.
22:27Et ça, ça pose un problème.
22:28Parce que quand vous mettez les moyens
22:29pour avoir un service public,
22:31si vous avez un service public
22:32qui doit répondre aux besoins
22:33de 300 000 ou de 500 000 personnes,
22:35évidemment, ce n'est pas la même chose.
22:37Guillaume Contard,
22:38la question de l'immigration clandestine
22:40ne fait pas partie du texte
22:41en tant que tel.
22:42Ce sera l'objet d'un autre texte.
22:43Mais en attendant,
22:44ça s'est invité dans le débat
22:45puisque les députés ont voté
22:46un amendement pour conditionner
22:48la vente de tôle
22:49à la présentation d'un titre d'identité.
22:52Est-ce que c'est une bonne chose ou pas ?
22:54C'est pour empêcher
22:55la reconstruction des vivants.
22:56Évidemment, est-ce que réellement
22:57on va changer les choses ?
22:58Est-ce que la réponse,
22:59parce que clandestin ou pas clandestin,
23:01ce sont des hommes et des femmes,
23:03tout le monde a vécu les mêmes drames
23:05et le message envoyé, c'est de dire
23:07non, toi, tu ne pourras pas.
23:08Non, ce n'est pas possible.
23:09Enfin, je veux dire,
23:10dans cette orientation-là.
23:11Par contre, oui,
23:12il y a une vraie problématique
23:13sur les questions migratoires,
23:15de l'histoire même de Mayotte,
23:17dans l'archipel des Comores,
23:19dont la France a aussi
23:20une responsabilité globale.
23:23Ensuite, c'est quelle réponse,
23:25quelle solution on apporte ?
23:26Et là, je pense qu'il faut être
23:27assez humble.
23:28Je pourrais rappeler ce que disait
23:30François Bayrou il y a quelque temps,
23:32c'est-à-dire qu'aucun mur,
23:33aucune frontière, en tout cas,
23:35aucune arme n'empêcherait
23:36de toute façon des gens
23:37de pouvoir passer de la même manière.
23:40Emmanuel Valls,
23:41qui est aujourd'hui ministre,
23:42qui a un autre discours,
23:43disait la même chose.
23:45Il était con, d'ailleurs,
23:46le retour sur le droit du sol.
23:48C'est ce qu'il disait juste en 2014.
23:50Par contre, d'avoir une vraie réflexion,
23:52notamment aussi diplomatique,
23:55sur la question des Comores
23:57et de comment on travaille
23:58avec les Comores,
23:59ça, oui, ça peut prendre du temps,
24:01mais c'est indispensable.
24:02Et ça n'a jamais été fait.
24:04Et je rappelle, d'ailleurs,
24:05que l'aide au développement,
24:07c'est un des budgets
24:08qui a été le plus sabré dans ce budget.
24:11Alors qu'on s'aperçoit que partout,
24:12on va avoir besoin
24:13de cette aide au développement.
24:14On va avoir besoin
24:15d'une diplomatie climatique.
24:17On va avoir besoin
24:18de discuter avec nos voisins,
24:19et notamment sur le secteur de Mayotte.
24:22Et c'est là-dessus
24:23qu'on arrivera à résoudre les choses.
24:25Gaëtan Dussosset,
24:27Guillaume Gontard parlait du droit du sol,
24:28puisqu'il y aura un autre texte
24:30dans deux mois sur l'immigration
24:31portée par le gouvernement.
24:32Les LR aussi veulent porter un texte
24:34pour limiter le droit du sol.
24:36Concrètement, quelle est la proposition
24:37du RN à Mayotte ?
24:38C'est supprimer le droit du sol,
24:39passer au droit du sang à Mayotte ?
24:41Il ne faut pas seulement le limiter
24:43ou le suspendre en partie,
24:45comme le proposent
24:46les Républicains et Monsieur Retailleau.
24:47Il faut tout simplement le supprimer.
24:49Passer au droit du sang à Mayotte.
24:50Le droit du sol, aujourd'hui, à Mayotte,
24:52mais comme dans toute la métropole,
24:53j'ai envie de vous dire.
24:54Aujourd'hui, le droit du sol participe justement
24:56à créer de nouvelles pompes aspirantes,
24:58à toujours plus d'immigration.
24:59Et le département de Mayotte
25:00est finalement notre futur.
25:02Tout ce qu'il se passe là-bas
25:03est ce qui peut arriver
25:04dans n'importe quel autre département français
25:06si nous ne reprenons pas en main
25:07notre politique migratoire.
25:08Mais ceux qui partent
25:09ont parlé de chez eux.
25:10La modification du droit du sol en 2018
25:12a eu des effets encore pires.
25:14Donc je pense qu'il faut aussi regarder les choses.
25:16Quand je disais qu'il fallait être humble
25:17sur la question,
25:18je pense que les idées toutes faites
25:20qui vont tout résoudre du jour au lendemain,
25:22très peu.
25:23Je pense qu'il faut être sérieux tout simplement.
25:25Et le débat va continuer dans les prochaines semaines.
25:27C'est la fin de cette émission.
25:28Merci à tous les deux
25:29d'avoir participé à ce débat.
25:31On se retrouve la semaine prochaine
25:32pour un autre débat.
25:33Bye bye.

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