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00:00J'ai l'impression que ce sont les mêmes mots qui se reflètent à chaque drame.
00:03Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, réunit aujourd'hui les procureurs généraux,
00:06les procureurs de l'art public, en leur transmettant une nouvelle circulaire
00:09quand même de politique pénale pour un réarmement, une fermeté.
00:13Est-ce que là, on peut y croire ? Est-ce que vous y croyez ?
00:15Moi, je ne crois qu'aux actes. J'ai tellement entendu ça.
00:19Vous allez l'arblaser ?
00:21Non, absolument. Je trouve que c'est désespérant pour notre société
00:25qu'au bout de sept ans, alors que tout le monde fait les mêmes constats,
00:29s'arrangent pour penser, grosso modo, pour déplorer les mêmes choses,
00:34l'action n'est pas suivie. Gérald Darmanin, il était à la Justice,
00:36hier, il était à l'intérieur, et on déplore encore les mêmes choses.
00:40Tout ça aussi. Elie, je parlais d'éminents non accompagnés,
00:43au phénomène migratoire, on ne veut pas regarder les choses en face.
00:46Mais enfin, je veux dire, est-ce qu'à un moment,
00:47ce qui s'impose comme des évidences pour les Français,
00:50les Français voient la société telle qu'elle est,
00:52va s'imposer comme une évidence pour les hommes politiques
00:54et qu'ils vont faire preuve de courage ?
00:57Dans les paroles, c'est vraiment un accent qui est mis sur la fermeté.
01:00Vendredi encore, nous recevions ici même le ministre de l'Intérieur,
01:03qui a salué d'ailleurs l'action des forces de l'ordre.
01:05En ce moment, il y a des kidnappings qui s'est multiplié.
01:08Oui, comme en Colombie.
01:10Comme en Colombie. Vous faites la comparaison, France-Colombie.
01:12Mais enfin, si on ne regarde pas les choses en face,
01:15si on ne s'aperçoit pas de la pente sur laquelle la France est en train de glisser,
01:19alors on va déplorer les choses très longtemps sans agir.
01:23Oui, d'accord. Mais Bruno Retailleau, moi, je suis désolé.
01:26J'entends, je l'entends beaucoup parler,
01:29mais surtout, je regrette le fait qu'il s'accommode finalement d'un certain nombre de logiques.
01:33Dans ce qu'il propose sur l'immigration illégale,
01:36sur la régularisation des travailleurs illégaux,
01:39et ça veut dire qu'il accepte une logique...
01:42Reconnaissons qu'avec l'abrogation de ce qui était appelé la circulaire valse,
01:45on va quand même vers un durcissement de 5 à 7 ans.
01:48Mais madame, oui, mais on reste dans la même logique.
01:50Vous-même, vous avez voté la loi immigration.
01:52Mais parce que tout ce qui peut...
01:53D'ailleurs, qui permet de régulariser de 7 à 10 000.
01:55Tout ce qui peut permettre un tout petit mieux va dans le bon sens.
01:59Mais en réalité, ce qu'il faut, c'est changer de logique.
02:02Là, c'est des accommodements.
02:03Bruno Retailleau, c'est l'homme des accommodements.
02:05Il s'accommode de l'immigration illégale.
02:07C'est-à-dire qu'avec nous, moi, je le dis,
02:09et on voit des hommes politiques à l'étranger...
02:11Zéro régularisation de sans-papiers...
02:14Quand vous êtes entrés illégalement,
02:16quand vous vous maintenez illégalement sur les territoires français,
02:20vous n'aurez avec nous jamais la possibilité d'être régularisés.
02:24C'est-à-dire que si vous êtes là en ayant franchi une frontière de façon illégale,
02:29en n'ayant pas respecté la loi,
02:30en vous imposant sur le sol français,
02:32vous ne serez jamais régularisés.
02:35Ça, c'est un changement de logique.
02:36Et c'est un message que vous envoyez également
02:38à ceux qui veulent se maintenir sur notre territoire.